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Découvrir le monde de votre bébé : l’importance de la mobilité de la tête

Introduction

La capacité à tourner librement la tête est une étape importante pour les nourrissons, qui est étroitement liée à leur développement physique, cognitif et sensoriel. Cette action apparemment simple est essentielle, car elle permet aux nourrissons d’explorer leur environnement, d’interagir socialement et de développer des habiletés motrices essentielles. Cependant, de nombreux nourrissons sont confrontés à des difficultés de mobilité de la tête en raison de syndromes myofasciaux, des conditions dans lesquelles les muscles et les fascias qui les entourent deviennent tendus et limitent les mouvements.

Les syndromes myofasciaux chez les nourrissons résultent souvent d’un positionnement prolongé ou répétitif, comme le fait de rester constamment allongé sur le côté ou d’être bercé par un bras particulier. Ces positions peuvent entraîner des déséquilibres et des contractions musculaires, limitant progressivement la capacité naturelle du nourrisson à tourner la tête. Au fil du temps, cette restriction peut entraver son exploration et son engagement dans son environnement.

Il est essentiel de comprendre ces difficultés dès le début pour une intervention et un soutien efficaces. En reconnaissant les signes de syndromes myofasciaux, comme une forme de tête asymétrique, une préférence pour regarder dans une direction ou une gêne lors des mouvements de la tête, les parents et les soignants peuvent prendre les mesures appropriées pour faciliter des schémas de mouvement optimaux. Le traitement rapide de la mobilité restreinte de la tête peut prévenir d’autres complications dans le développement des capacités motrices et la croissance physique globale.

Dans cet article, nous nous penchons sur l’importance du mouvement de la tête pour le développement des nourrissons, en explorant comment les limitations de ce mouvement peuvent avoir un impact sur leur développement global. Nous discuterons des causes courantes de mobilité restreinte de la tête, soulignerons le rôle des syndromes myofasciaux et soulignerons l’importance des stratégies de détection et d’intervention précoces. Notre objectif est de fournir aux soignants les connaissances nécessaires pour soutenir le développement des habiletés motrices de leur nourrisson, en veillant à ce que chaque enfant ait la possibilité d’explorer son monde librement et d’atteindre son plein potentiel.

Le syndrome myofascial…c’est quoi au juste ?

Le syndrome myofascial est une condition de douleur chronique résultant de points de déclenchement hyperirritables situés dans les muscles squelettiques. Ces points, également appelés nœuds myofasciaux, peuvent provoquer une douleur locale et référée, une raideur musculaire et une diminution de l’amplitude des mouvements. La douleur peut être constante ou intermittente et souvent s’intensifie avec l’activité physique ou le stress.

Le traitement du syndrome myofascial inclut principalement des techniques de relâchement myofascial. Cette méthode implique l’application de pression manuelle sur les points de déclenchement pour les relâcher et réduire la tension musculaire. Le praticien exerce une pression soutenue et contrôlée sur le nœud jusqu’à ce qu’il se détende, ce qui permet une diminution de la douleur et une amélioration de la mobilité. Cette technique est souvent combinée avec des exercices d’étirement spécifiques pour améliorer la flexibilité musculaire et prévenir la récurrence des points de déclenchement.

Le massage thérapeutique est également une approche courante pour traiter le syndrome myofascial, visant à augmenter la circulation sanguine et à favoriser la guérison des tissus musculaires affectés. En complément, des modifications du mode de vie, comme la réduction du stress et l’amélioration de la posture, peuvent aider à gérer les symptômes à long terme. Ces interventions visent à restaurer la fonction musculaire et à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de cette affection.

Importance du fait de tourner la tête pour le développement

La capacité à tourner la tête est une compétence essentielle pour les nourrissons qui va au-delà du simple mouvement. Elle est intimement liée à leur développement global, à la fois physique et cognitif. Dès la naissance, les nourrissons commencent à explorer leur environnement principalement par le biais de stimuli visuels et auditifs. La capacité à tourner la tête joue un rôle essentiel dans cette exploration, leur permettant de s’orienter vers les sons, les images et les interactions qui les entourent.

Sur le plan physique, tourner la tête est fondamental pour le développement des muscles du cou et de la coordination. Les nourrissons renforcent progressivement les muscles de leur cou grâce à des mouvements répétitifs de la tête, qui sont essentiels pour franchir des étapes importantes telles que lever la tête en position couchée sur le ventre (position ventrale) et finalement soutenir leur tête de manière autonome. Ces premières habiletés motrices sont des éléments de base pour des mouvements plus complexes, comme ramper et marcher, au fur et à mesure qu’ils se développent.

L’exploration sensorielle dépend également de manière significative de la mobilité de la tête. Les nourrissons doivent tourner la tête pour suivre visuellement les objets et les visages, ce qui facilite l’engagement social et le lien avec les personnes qui s’occupent d’eux. Ce suivi visuel améliore non seulement leur capacité à reconnaître des visages et des objets familiers, mais stimule également leur traitement visuel et leur perception de la profondeur.

De plus, tourner la tête facilite l’intégration sensorielle, où les nourrissons apprennent à coordonner les informations provenant de différentes modalités sensorielles, comme la vue et l’ouïe, simultanément. En tournant la tête vers des sources de stimulation, les nourrissons affinent leur capacité à localiser les sons et à concentrer leur attention, jetant ainsi les bases de processus cognitifs plus complexes à mesure qu’ils grandissent.

En substance, la capacité à tourner la tête librement n’est pas seulement une compétence motrice, mais une porte d’entrée vers un développement physique et cognitif plus large chez les nourrissons. Elle favorise l’indépendance dans l’exploration de leur environnement, améliore leurs interactions sociales et soutient le perfectionnement progressif des capacités sensorielles. Comprendre l’importance du fait de tourner la tête pour le développement souligne son rôle essentiel dans la formation des premières expériences d’un nourrisson et dans la pose des bases de sa croissance et de son apprentissage futurs.

Causes de la mobilité limitée de la tête

La mobilité limitée de la tête chez les nourrissons résulte souvent d’une combinaison de positions et d’habitudes courantes qui peuvent conduire à des syndromes myofasciaux, entraînant des déséquilibres musculaires et des mouvements restreints. Voici une exploration de ces facteurs :

1. Positions et habitudes courantes :

  • Préférence positionnelle : les nourrissons peuvent développer une préférence pour se coucher sur un côté de la tête pour des raisons de confort ou d’habitude. Cela peut entraîner une forme asymétrique de la tête (plagiocéphalie) et un développement inégal des muscles du cou.
  • Berçage : Le fait de bercer constamment le nourrisson dans le même bras peut provoquer un stress répétitif sur certains muscles du cou, entraînant une tension musculaire et une flexibilité réduite.
  • Position de sommeil : Des périodes prolongées passées allongé sur le dos ou dans une position spécifique pendant le sommeil peuvent contribuer à la raideur musculaire et à une amplitude de mouvement limitée.

2. Contractions musculaires prolongées :

  • Torticolis : L’une des principales pathologies associées à une mobilité limitée de la tête est le torticolis musculaire congénital, où un muscle spécifique du cou (sternocléidomastoïdien) se raccourcit ou se contracte. Cela peut résulter d’un positionnement in utero ou d’un traumatisme à la naissance.
  • Syndromes myofasciaux : l’utilisation répétée de certains muscles sans repos ni étirements adéquats peut entraîner des syndromes myofasciaux. Chez les nourrissons, cela peut se manifester par une tension ou des points de déclenchement dans les muscles du cou, limitant la capacité à tourner la tête librement.
  • Impact sur les schémas de mouvement : les contractions prolongées de certains muscles limitent non seulement les mouvements de la tête, mais peuvent également affecter la posture générale et le développement moteur. Les nourrissons peuvent présenter des schémas de mouvement asymétriques, comme préférer regarder dans une direction ou avoir des difficultés à atteindre des étapes de développement typiques comme se retourner.

3. Traumatisme à la naissance :

  • Extraction par forceps ou par ventouse : les nourrissons nés à l’aide de forceps ou d’une extraction par ventouse peuvent subir une tension ou un traumatisme des muscles du cou, entraînant une raideur ou une réduction de l’amplitude des mouvements du cou.
  • Naissance par césarienne : les nourrissons nés par césarienne peuvent avoir moins de possibilités d’étirements et de mouvements naturels des muscles du cou pendant l’accouchement, ce qui peut contribuer à la tension musculaire.

4. Facteurs neurologiques :

  • Affections neuromusculaires : Certaines affections neurologiques ou retards de développement peuvent affecter le tonus musculaire et la coordination, affectant ainsi la capacité d’un nourrisson à contrôler les mouvements de la tête.
  • Prématurité : les nourrissons prématurés peuvent avoir initialement un tonus musculaire sous-développé (hypotonie), ce qui peut affecter leur capacité à tourner la tête et à atteindre les étapes typiques de leur développement.

5. Facteurs environnementaux :

  • Temps limité sur le ventre : Un temps insuffisant sur le ventre peut retarder le renforcement des muscles du cou et entraver le développement des capacités motrices nécessaires au contrôle et au mouvement de la tête.
  • Utilisation excessive d’équipements pour bébé : L’utilisation prolongée de sièges auto pour bébé, de balançoires ou d’autres équipements pour bébé restrictifs peut limiter les possibilités pour les nourrissons d’effectuer des mouvements naturels de la tête et de développer la force musculaire du cou.

6. Affections musculo-squelettiques :

  • Troubles articulaires ou musculaires : les nourrissons atteints de maladies telles que le syndrome d’hypermobilité articulaire ou la dystrophie musculaire peuvent souffrir d’une faiblesse ou d’une laxité musculaire, ce qui peut affecter leur capacité à contrôler les mouvements de la tête.

Il est essentiel de comprendre ces causes pour une intervention précoce. Les parents et les soignants jouent un rôle essentiel dans la reconnaissance des signes de mobilité limitée de la tête, tels qu’une forme asymétrique de la tête, une gêne lors des mouvements de la tête ou une préférence pour regarder dans une seule direction. Les stratégies d’intervention précoce comprennent souvent des exercices d’étirement doux, des techniques de repositionnement et l’encouragement de schémas de mouvement variés pour favoriser un développement musculaire équilibré.

Impact sur le développement :

La mobilité restreinte de la tête chez les nourrissons peut avoir des conséquences importantes sur le développement des capacités motrices et sur la croissance globale. Voici un aperçu détaillé de l’impact :

1. Développement des habiletés motrices :

  • Retard dans les étapes clés : les nourrissons dont la mobilité de la tête est limitée peuvent connaître des retards dans l’atteinte des étapes clés motrices telles que se retourner, s’asseoir et ramper. Ces étapes clés sont cruciales pour le développement physique global et le développement des compétences motrices fondamentales.
  • Déséquilibres musculaires : une restriction prolongée des mouvements de la tête peut entraîner des déséquilibres musculaires au niveau du cou et des épaules, affectant la posture et la capacité à maintenir l’équilibre en position assise ou debout.
  • Impact sur la motricité fine : La mobilité de la tête est étroitement liée au développement de la coordination œil-main et de la motricité fine. Un mouvement limité de la tête peut entraver l’exploration des objets et des environnements nécessaires au développement de ces compétences.

2. Développement cognitif et sensoriel :

  • Traitement visuel et auditif : les nourrissons s’appuient sur les mouvements de la tête pour explorer visuellement leur environnement et répondre aux stimuli auditifs. Une mobilité restreinte de la tête peut limiter leur capacité à s’engager activement dans leur environnement et à en tirer des enseignements.
  • Interaction sociale : la rotation de la tête joue un rôle crucial dans l’interaction sociale, permettant aux nourrissons de suivre les visages et d’interagir avec les personnes qui s’occupent d’eux. Une mobilité limitée peut affecter leur capacité à établir un contact visuel et à participer efficacement aux échanges sociaux.

3. Effets à long terme s’ils ne sont pas traités rapidement :

  • Retards moteurs persistants : si les restrictions de mobilité de la tête ne sont pas traitées suffisamment tôt, les nourrissons peuvent continuer à souffrir de retards dans le développement des habiletés motrices. Cela peut avoir un impact sur leur capacité à participer à des activités adaptées à leur âge et à devenir indépendants.
  • Problèmes musculo-squelettiques : des déséquilibres musculaires prolongés et une mobilité restreinte peuvent entraîner des problèmes musculo-squelettiques tels qu’une posture asymétrique, une raideur articulaire et des complications potentielles à long terme dans l’alignement de la colonne vertébrale.
  • Défis cognitifs et comportementaux : La difficulté à explorer et à interagir avec l’environnement en raison d’une mobilité limitée de la tête peut contribuer à la frustration, affecter le développement émotionnel et potentiellement avoir un impact sur les capacités d’apprentissage à mesure que l’enfant grandit.

Une intervention précoce, comprenant une thérapie physique, des exercices d’étirement doux et des stratégies de positionnement, est essentielle pour atténuer ces effets. En favorisant un développement musculaire équilibré et en soutenant l’exploration sensorielle, les soignants peuvent aider les nourrissons à surmonter les limitations de la mobilité de la tête et favoriser un développement physique, cognitif et social optimal.

Détection et intervention précoces

Bien sûr ! La détection et l’intervention précoces sont essentielles pour remédier aux limitations de la rotation de la tête chez les nourrissons. Voici un guide sur ce que les parents et les soignants peuvent rechercher et comment ils peuvent aider les nourrissons à retrouver une mobilité totale de la tête :

Signes de limitations précoces dans la rotation de la tête :

  1. Forme de tête asymétrique : aplatissement notable d’un côté de la tête (plagiocéphalie) ou inclinaison préférentielle vers un côté.
  2. Amplitude de mouvement limitée : Difficulté ou inconfort lors de la rotation de la tête dans les deux directions.
  3. Préférence pour regarder dans une seule direction : incliner constamment la tête ou montrer une gêne lorsqu’on l’encourage à se tourner vers l’autre côté.
  4. Étapes clés retardées : Difficulté à atteindre des étapes motrices telles que lever la tête en étant allongé sur le ventre (sur le ventre) ou en se retournant.

Stratégies et thérapies d’intervention :

  1. Temps sur le ventre : Encouragez les séances quotidiennes supervisées de temps sur le ventre pour renforcer les muscles du cou et favoriser un développement équilibré.
  2. Techniques de positionnement : Alternez la direction dans laquelle le bébé est allongé dans le berceau ou pendant le jeu pour éviter une pression prolongée sur un côté de la tête.
  3. Exercices d’étirement doux : effectuez des exercices d’étirement doux du cou recommandés par un pédiatre ou un physiothérapeute pour améliorer la flexibilité et l’amplitude des mouvements.
  4. Physiothérapie : Consultez un physiothérapeute pédiatrique qui peut vous proposer des exercices et des techniques ciblés pour traiter des tensions ou des faiblesses musculaires spécifiques.
  5. Modification de l’environnement : Réduisez au minimum l’utilisation d’équipements restrictifs pour bébé qui limitent les mouvements naturels de la tête, comme le temps excessif passé dans des sièges d’auto ou des balançoires.
  6. Éducation parentale : Sensibiliser les parents et les tuteurs à l’importance de promouvoir des modèles de mouvement variés et d’offrir des possibilités d’exploration sensorielle.

Prévenir d’autres complications :

  1. Évaluation précoce : Demandez une évaluation précoce et des conseils à des professionnels de la santé si des signes de mobilité limitée de la tête sont observés.
  2. Suivi constant : Surveiller régulièrement les progrès et ajuster les stratégies d’intervention si nécessaire pour soutenir le développement continu.
  3. Approche holistique : tenir compte du développement global du nourrisson et traiter tous les facteurs sous-jacents, tels que les troubles musculo-squelettiques ou les problèmes de traitement sensoriel, qui peuvent contribuer à une mobilité limitée de la tête.
  4. Soins de soutien : Fournir un soutien émotionnel et des encouragements au nourrisson pendant les séances de thérapie et les activités quotidiennes pour favoriser la confiance et la motivation.

Ostéopathie : une approche efficace pour traiter la mobilité limitée de la tête

L’ostéopathie est une approche très efficace pour traiter les pathologies liées à la mobilité limitée de la tête chez les nourrissons, en particulier celles impliquant des syndromes myofasciaux ou des problèmes musculo-squelettiques. Voici comment l’ostéopathie peut contribuer au traitement :

Évaluation holistique : les ostéopathes sont formés pour effectuer des évaluations complètes, en tenant compte non seulement des symptômes localisés, mais également de la santé musculo-squelettique et physiologique globale du nourrisson. Cette approche holistique garantit que tous les facteurs contributifs sont identifiés et traités.

Techniques manuelles : L’ostéopathie utilise des techniques manuelles douces pour traiter les tensions musculaires, les restrictions articulaires et les déséquilibres fasciaux qui peuvent contribuer à limiter la mobilité de la tête. Des techniques telles que la libération myofasciale, l’ostéopathie crânienne et les étirements doux aident à améliorer la flexibilité et l’amplitude des mouvements du cou.

Plans de traitement individualisés : les plans de traitement ostéopathiques sont adaptés aux besoins spécifiques et au stade de développement de chaque nourrisson. Les praticiens intègrent des techniques pour améliorer l’alignement musculo-squelettique global et soutenir les schémas de mouvement naturels, garantissant ainsi que le traitement est à la fois efficace et approprié pour le nourrisson.

Collaboration avec d’autres professionnels de la santé : les ostéopathes collaborent souvent avec des pédiatres, des physiothérapeutes et d’autres professionnels de la santé pour assurer une approche coordonnée des soins. Cette collaboration interdisciplinaire optimise les résultats du traitement et soutient le développement global du nourrisson.

Soins centrés sur le patient : la philosophie ostéopathique met l’accent sur les soins centrés sur le patient, en mettant l’accent sur le bien-être du nourrisson et en donnant aux parents les connaissances et les outils nécessaires pour soutenir le développement continu de leur enfant. Cette approche garantit que les soins sont bienveillants et adaptés aux besoins de la famille.

En incorporant les principes et techniques ostéopathiques dans le plan de traitement des nourrissons ayant une mobilité limitée de la tête, les praticiens peuvent aider à soulager les symptômes, favoriser une fonction musculo-squelettique saine et soutenir un mouvement et une croissance optimaux.

Ce que vous pourriez faire pour aider

Encourager le mouvement de la tête chez les nourrissons

Encourager les mouvements de la tête chez les nourrissons est essentiel à leur développement global, notamment pour renforcer les muscles du cou, améliorer la coordination et stimuler les expériences sensorielles. Voici quelques activités et conseils pour aider votre bébé à développer le contrôle de sa tête :

1. Temps sur le ventre

Séances régulières sur le ventre :

  • Couchez votre bébé sur le ventre pendant les périodes d’éveil et d’alerte, en commençant par quelques minutes et en augmentant progressivement la durée à mesure qu’il devient plus fort.
  • Assurez-vous que le temps passé sur le ventre est une activité quotidienne pour favoriser la force du cou et du haut du corps.

Interagissez avec les jouets :

  • Placez des jouets colorés et intéressants hors de portée pour encourager votre bébé à lever la tête et à regarder autour de lui.
  • Utilisez des jouets qui font du bruit ou qui s’illuminent pour capter l’attention de votre bébé et motiver les mouvements de la tête.

Varier l’environnement :

  • Changez l’environnement pendant le temps passé sur le ventre pour garder votre bébé engagé et curieux.
  • Déplacez-vous autour de votre bébé pour qu’il doive tourner la tête pour suivre vos mouvements et votre voix.

2. Tenir et transporter

Prises de soutien :

  • Lorsque vous tenez votre bébé, soutenez toujours sa tête et son cou, en particulier pendant les premiers mois.
  • Réduisez progressivement le soutien de la tête à mesure que votre bébé gagne en force, lui permettant ainsi de s’entraîner à contrôler les mouvements de sa tête.

Encouragez le regard autour de vous :

  • Tenez votre bébé dans différentes positions, par exemple debout contre votre poitrine ou face vers l’extérieur, pour lui offrir différentes perspectives et l’encourager à tourner la tête.
  • Utilisez un porte-bébé pour garder votre bébé près de vous tout en lui permettant de regarder autour de lui et de renforcer les muscles de son cou.

Pratiquez les positions verticales :

  • Habituez votre bébé à des positions assises avec soutien, par exemple en le plaçant sur vos genoux ou dans une chaise haute, pour le mettre au défi de contrôler sa tête.
  • Réduisez progressivement le niveau de soutien à mesure qu’ils acquièrent plus de confiance pour tenir leur tête droite.

3. Activités ludiques

Coucou:

  • Jouez à cache-cache avec votre bébé pour l’encourager à tourner la tête et à suivre vos mouvements.
  • Utilisez différents emplacements et angles pour stimuler le mouvement de la tête.

Interactions en face à face :

  • Engagez des interactions en face à face avec votre bébé, en établissant un contact visuel et en utilisant des expressions faciales exagérées pour capter son attention.
  • Bougez votre visage d’un côté à l’autre pour les encourager à tourner la tête pour vous suivre.

Chansons et comptines :

  • Chantez des chansons et récitez des comptines accompagnées d’actions qui encouragent les mouvements de la tête et du corps.
  • Utilisez des mouvements doux de balancement et de balancement pour stimuler le système vestibulaire de votre bébé et favoriser le contrôle de la tête.

4. Stimulation sensorielle

Suivi visuel :

  • Utilisez des objets colorés et contrastés pour attirer le regard de votre bébé et l’encourager à suivre les mouvements avec ses yeux et sa tête.
  • Déplacez lentement les objets d’un côté à l’autre pour stimuler le suivi visuel.

Indices auditifs :

  • Utilisez des hochets doux ou des jouets musicaux pour attirer l’attention de votre bébé et l’encourager à tourner la tête vers le son.
  • Appelez le nom de votre bébé dans différentes directions pour favoriser le mouvement de la tête et la localisation auditive.

Textures et toucher :

  • Présentez à votre bébé différentes textures pendant le jeu, comme des tissus doux, des jouets en caoutchouc et des surfaces texturées, pour stimuler son sens du toucher et encourager les mouvements de la tête pendant qu’il explore.

5. Conseils supplémentaires

Évitez l’utilisation excessive des sièges auto et des équipements pour bébé :

  • Limitez le temps que votre bébé passe dans des sièges auto, des balançoires et d’autres équipements restrictifs qui peuvent limiter les mouvements de la tête.
  • Offrez de nombreuses possibilités de mouvement libre sur un tapis de jeu ou un espace au sol sécurisé.

Études scientifiques sur l’efficacité des soins ostéopathiques pour les nourrissons ayant des difficultés à tourner la tête

Conclusion

Le rôle complexe de la mobilité de la tête du nourrisson et l’impact des syndromes myofasciaux soulignent l’importance d’une reconnaissance et d’une intervention précoces pour favoriser un développement sain. En sensibilisant les parents et les soignants aux signes d’une rotation limitée de la tête et aux conséquences potentielles, nous leur permettons de prendre des mesures proactives pour soutenir le développement des habiletés motrices de leur nourrisson.

Les stratégies d’intervention précoce, comme le temps passé sur le ventre, les exercices d’étirement doux et les techniques de positionnement, sont essentielles pour remédier aux déséquilibres musculaires et favoriser un développement musculaire équilibré. Ces efforts facilitent non seulement une meilleure mobilité de la tête, mais contribuent également à la croissance physique globale et à l’exploration cognitive.

En abordant ces problèmes dès le début, les soignants peuvent atténuer les complications potentielles à long terme et améliorer la capacité du nourrisson à s’engager pleinement dans son environnement. Grâce à une approche holistique qui comprend l’éducation des parents, un suivi régulier et l’accès à des thérapies appropriées, nous pouvons garantir que chaque nourrisson a la possibilité d’atteindre une mobilité et une croissance optimales au cours de cette étape critique du développement.

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