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La myélopathie du surfeur : Revue de l’étiologie, de la pathogenèse, de l’évaluation et de la prise en charge.

La myélopathie du surfeur est une condition rare mais notable qui peut se développer chez les amateurs de surf en raison de mouvements répétitifs du cou et du rachis cervical. Cette affection est principalement attribuée à la flexion excessive du cou et à la compression de la moelle épinière lors de la pratique du surf.

Du point de vue étiologique, la myélopathie du surfeur est liée aux contraintes mécaniques répétées subies par la colonne vertébrale pendant les activités de surf. Ces contraintes peuvent provoquer des lésions aux structures de la moelle épinière, conduisant ainsi à des symptômes tels que des engourdissements, des faiblesses musculaires et des problèmes de coordination.

La pathogenèse de cette condition implique une altération progressive de la moelle épinière due aux mouvements répétitifs. Les lésions peuvent varier en gravité, allant de légères à sévères, et nécessitent une évaluation clinique approfondie pour déterminer la nature et l’étendue des dommages.

En termes d’évaluation, des techniques d’imagerie médicale, telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), sont souvent utilisées pour visualiser les structures de la moelle épinière et identifier toute anomalie. L’évaluation clinique complète, incluant l’analyse des symptômes et des antécédents médicaux, est également cruciale pour un diagnostic précis.

La prise en charge de la myélopathie du surfeur repose sur une approche multidisciplinaire. Les interventions ostéopathiques spécifiques, la physiothérapie et les conseils sur les modifications du comportement pendant la pratique du surf peuvent contribuer à atténuer les symptômes. La sensibilisation à une posture adéquate et à des mouvements appropriés est essentielle pour prévenir d’éventuelles rechutes.

La myélopathie du surfeur trouve ses racines dans les contraintes mécaniques répétitives subies par la colonne vertébrale, en particulier le cou et le rachis cervical, lors de la pratique du surf. Les mouvements constants de flexion du cou et la compression de la moelle épinière peuvent conduire à des lésions et à une altération progressive de cette structure cruciale.

La flexion excessive du cou pendant la rame, les changements brusques de position sur la planche, ainsi que les chutes et les impacts liés à la pratique du surf contribuent à la survenue de cette condition. Ces actions répétées génèrent des forces et des pressions importantes sur la moelle épinière, pouvant entraîner des dommages tissulaires et des perturbations neurologiques.

Les contraintes mécaniques sur la colonne vertébrale peuvent provoquer des compressions des disques intervertébraux et des structures environnantes, entraînant une inflammation et des symptômes caractéristiques de la myélopathie du surfeur, tels que des engourdissements, des faiblesses musculaires et des problèmes de coordination.

Il est essentiel de comprendre que la myélopathie du surfeur est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs, y compris la fréquence et l’intensité des sessions de surf, la technique individuelle, et la prédisposition génétique à des problèmes de la colonne vertébrale. La reconnaissance de ces facteurs de risque peut guider la prévention et la gestion de cette condition spécifique chez les amateurs de surf.

L’analyse comparative de la myélopathie du surfeur avec d’autres affections spinales sportives, telles que la sténose spinale ou les hernies discales, peut offrir des perspectives précieuses sur les mécanismes sous-jacents et les approches de traitement. Alors que la sténose spinale est généralement associée à un rétrécissement progressif du canal rachidien, la myélopathie du surfeur est souvent le résultat d’une compression aiguë due aux mouvements spécifiques et répétitifs du surf. Les hernies discales, par contre, résultent de la rupture des disques intervertébraux, ce qui peut également entraîner une compression nerveuse, mais avec des mécanismes et des symptômes différents. L’une des principales différences réside dans le fait que la myélopathie du surfeur est étroitement liée à l’activité sportive spécifique, ce qui en fait une condition souvent évitable avec des ajustements appropriés dans la technique et la posture. Comparativement, la sténose spinale et les hernies discales peuvent se développer indépendamment de l’activité physique, bien qu’elles puissent être aggravées par des mouvements répétitifs ou une mauvaise posture. Cette analyse comparative peut aider à mieux comprendre les risques et les bénéfices des différentes approches thérapeutiques, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la gestion des facteurs de risque dans les sports à haute intensité comme le surf

La myélopathie du surfeur se caractérise par une gamme de symptômes liés aux lésions de la moelle épinière, résultant des contraintes mécaniques répétitives associées à la pratique du surf. Les manifestations cliniques de cette condition peuvent varier en intensité et en combinaison, mais plusieurs symptômes sont couramment observés.

L’engourdissement et les picotements constituent l’un des signes prédominants de la myélopathie du surfeur. Les personnes touchées peuvent ressentir des sensations anormales, souvent décrites comme des picotements ou des fourmillements, dans les membres supérieurs ou inférieurs. Ces symptômes sont indicatifs de perturbations sensorielles résultant des altérations de la transmission des signaux nerveux le long de la moelle épinière.

Une faiblesse musculaire est également fréquemment observée. Les muscles des membres supérieurs ou inférieurs peuvent perdre en force, entraînant une diminution de la capacité à effectuer des mouvements précis et soutenus. Ces symptômes de faiblesse musculaire peuvent affecter la qualité de vie quotidienne et la participation aux activités sportives, y compris le surf.

Les problèmes de coordination sont un autre aspect significatif de la myélopathie du surfeur. Les altérations dans la transmission des signaux nerveux peuvent entraîner des difficultés dans la coordination des mouvements, affectant l’équilibre et la capacité à réaliser des actions motrices complexes, ce qui peut impacter directement les performances en surf.

Les douleurs au cou et au dos sont des symptômes fréquemment rapportés. Les contraintes exercées sur la colonne vertébrale pendant la pratique du surf peuvent entraîner des douleurs persistantes, nécessitant une attention particulière dans l’évaluation et la prise en charge de la condition.

Des troubles de la marche peuvent se manifester, avec des individus éprouvant des difficultés à marcher de manière stable et coordonnée. Ces altérations de la démarche peuvent être associées à la faiblesse musculaire et aux problèmes de coordination, impactant la mobilité globale.

Enfin, des problèmes de contrôle de la vessie et des intestins peuvent être observés chez certains individus atteints de myélopathie du surfeur. Ces troubles sphinctériens résultent des atteintes à la moelle épinière, affectant la régulation normale des fonctions vésicales et intestinales.

La pathophysiologie de la myélopathie du surfeur réside dans les contraintes mécaniques répétitives exercées sur la colonne vertébrale, en particulier le cou et le rachis cervical, pendant la pratique du surf. Ces mouvements constants et spécifiques associés au surf, tels que la flexion excessive du cou, la rotation, et les chocs lors des chutes, peuvent conduire à des altérations progressives de la moelle épinière.

La flexion excessive du cou est une composante clé de la pathophysiologie. Pendant la rame, les surfeurs adoptent fréquemment une position de flexion du cou pour pagayer et maintenir l’équilibre sur la planche. Cette action répétée, combinée aux impacts lors des chutes ou des vagues, expose la moelle épinière à des forces mécaniques considérables, entraînant des microtraumatismes répétés.

Ces contraintes mécaniques peuvent provoquer des compressions des disques intervertébraux, des hernies discales et des lésions des tissus environnants. Ces altérations structurelles de la colonne vertébrale peuvent entraîner une compression directe de la moelle épinière, perturbant ainsi la transmission normale des signaux nerveux.

Les lésions résultantes peuvent affecter les voies sensorielles et motrices de la moelle épinière. Les symptômes, tels que les engourdissements, les picotements, la faiblesse musculaire, et les problèmes de coordination, reflètent cette perturbation dans la communication nerveuse. Les dommages aux fibres nerveuses peuvent entraîner une diminution de la sensibilité et de la force musculaire, impactant la capacité à effectuer des mouvements précis et coordonnés.

La pathophysiologie de la myélopathie du surfeur peut également impliquer des processus inflammatoires en réponse aux microtraumatismes répétés. L’inflammation peut aggraver les lésions et contribuer aux symptômes douloureux associés à la condition.

L’imagerie médicale, en particulier l’imagerie par résonance magnétique (IRM), est souvent utilisée pour visualiser les anomalies structurelles de la moelle épinière et confirmer le diagnostic. Une évaluation clinique approfondie, combinée à des études radiologiques, est essentielle pour comprendre la nature et l’étendue des dommages, ce qui guide ensuite la prise en charge adaptée à chaque patient.

La myélopathie du surfeur est une condition rare et souvent mal diagnostiquée en raison de la nature subtile et non spécifique de ses symptômes. Les défis diagnostiques proviennent principalement de la nécessité de distinguer cette affection des autres troubles de la moelle épinière, tels que la sclérose en plaques, les tumeurs spinales, ou encore la sténose cervicale. Les patients peuvent présenter des symptômes tels que des engourdissements, des faiblesses musculaires, ou des troubles de la coordination, qui peuvent être communs à plusieurs autres pathologies neurologiques. Une autre difficulté réside dans le fait que les surfeurs, souvent jeunes et en bonne santé, ne sont pas perçus comme des candidats typiques pour les maladies de la moelle épinière, ce qui peut retarder le diagnostic. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un outil crucial pour identifier les compressions de la moelle épinière et différencier cette condition des autres. De plus, une évaluation neurologique approfondie, associée à une compréhension des antécédents sportifs du patient, est essentielle pour un diagnostic précis. Il est aussi crucial de sensibiliser les professionnels de santé à cette condition pour améliorer la reconnaissance précoce et le traitement.

La posture correcte lors de la nage en position ventrale nécessite une extension de la colonne lombaire et thoracique pour soulever la partie supérieure de la poitrine du pont de la planche de surf et permettre une nage ergonomique. Les tensions musculaires au niveau cervical et lombaire sont relativement courantes, probablement en raison de la contraction isométrique soutenue de ces muscles pendant la nage. Par exemple, surfer après de longues périodes d’inactivité conduit souvent à une douleur musculaire brûlante dans les muscles trapèzes et rhomboïdes. De même, l’hyperextension du cou, pour compenser une extension lombaire insuffisante pendant le surf, peut aggraver les douleurs cervicales. Heureusement, la plupart des spasmes cervicaux et dorsaux dus à une surutilisation se résolvent spontanément, mais la physiothérapie peut également améliorer les symptômes aigus. Un échauffement approprié avant le surf (surtout dans l’eau froide) et des étirements réguliers du bas du dos, des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche peuvent aider à prévenir ce problème courant.

L’activation active de la musculature centrale pendant la nage crée une plateforme de nage solide, déchargeant les muscles du bas du dos. Par conséquent, les exercices terrestres visant à améliorer la force du noyau chez les surfeurs sont essentiels. Des observations antérieures suggèrent que bien que les surfeurs aient une flexion et une extension plus puissantes des épaules que d’autres athlètes, ils ont souvent une force abdominale plus faible. Les douleurs cervicales persistantes malgré un traitement conservateur peuvent s’expliquer par une blessure au disque cervical, de l’arthrite dégénérative chez les surfeurs plus âgés, ou le syndrome de défilé thoracique. Les symptômes sont exacerbés par des mouvements qui étendent fortement le bas du dos, comme plonger sous les vagues approchantes ou se redresser (passer de la position couchée à debout) sur une planche de surf. Les fractures de fatigue de la pars interarticularis guérissent généralement avec une thérapie conservatrice mais nécessitent souvent 4 à 6 mois d’arrêt du sport, bien que certaines puissent nécessiter une fusion vertébrale plus tard dans la vie.

La réhabilitation est une étape cruciale dans la gestion de la myélopathie du surfeur. L’objectif principal est de restaurer la fonction neurologique et de prévenir la progression des symptômes. La rééducation inclut généralement un programme personnalisé de physiothérapie pour améliorer la force musculaire, la flexibilité, et la coordination. Les exercices doivent être ciblés pour renforcer les muscles du cou et du dos, tout en évitant les mouvements susceptibles d’aggraver les lésions spinales. Les techniques de thérapie manuelle, telles que la mobilisation douce et les étirements passifs, sont souvent employées pour améliorer la circulation sanguine et réduire la tension musculaire. L’utilisation de dispositifs de soutien, comme des colliers cervicaux, peut également être recommandée pour limiter les mouvements du cou et offrir un soutien supplémentaire pendant la récupération. De plus, la réhabilitation peut inclure des exercices d’équilibre et de coordination pour restaurer la mobilité fonctionnelle, ainsi que des techniques de gestion de la douleur, telles que l’électrothérapie ou les ultrasons. Enfin, il est essentiel d’inclure un volet éducatif pour enseigner aux patients comment modifier leur technique de surf ou leur posture pour éviter les récidives.

Le pronostic à long terme de la myélopathie du surfeur dépend de la gravité des lésions de la moelle épinière et de la rapidité avec laquelle le diagnostic est posé et le traitement est initié. Dans les cas où la condition est détectée précocement et traitée de manière appropriée, les patients peuvent espérer une récupération significative, bien que cela puisse prendre plusieurs mois, voire des années. Certains patients peuvent néanmoins continuer à éprouver des symptômes résiduels, tels que des faiblesses musculaires, des engourdissements, ou des problèmes de coordination, qui peuvent affecter leur capacité à pratiquer le surf ou d’autres activités physiques de manière intensive. Le risque de récidive est également une considération importante, surtout si les modifications nécessaires à la technique de surf ou à la posture ne sont pas mises en œuvre. Il est essentiel que les patients suivent un programme de rééducation rigoureux et s’engagent à long terme à maintenir une bonne condition physique pour éviter les rechutes. Dans les cas plus graves, où les lésions nerveuses sont étendues, le pronostic peut être plus réservé, avec un risque accru de déficits neurologiques permanents.

Les surfeurs novices ont tendance à passer plus de temps en hyperlordose par rapport aux surfeurs expérimentés. La vulnérabilité de cette posture, combinée au temps passé dedans, peut les prédisposer considérablement au développement de la maladie de la moelle épinière à la suite d’un événement tel qu’une thrombose veineuse. La pression persistante de la planche de surf sur le tronc du surfeur peut entraver le flux de la veine cave inférieure, aggravant les complications liées à une circulation sanguine veineuse affaiblie. Soudainement passer d’une position d’hyperextension pronée de la colonne lombaire à une position accroupie sur la planche et la manœuvre de Valsalva associée peuvent contribuer à une augmentation de la pression et de l’ischémie de la colonne vertébrale. Cette transition rapide, du moment où le surfeur est allongé sur la planche en position d’hyperextension, à celui où il se met en position accroupie pour exécuter la manœuvre de Valsalva, représente un changement significatif de stress sur la colonne vertébrale. Les surfeurs moins expérimentés peuvent être plus sujets à cette transition abrupte, exposant ainsi leur colonne vertébrale à des pressions supplémentaires et à un risque accru d’ischémie.

L’équilibre entre ces différentes positions est crucial, car la survenue de complications, notamment la thrombose veineuse, peut être exacerbée par une circulation sanguine altérée. Les surfeurs doivent être conscients des impacts potentiels de ces changements posturaux sur leur santé vertébrale et vasculaire. La connaissance de ces risques peut inciter à adopter des pratiques plus sécuritaires lors de la transition entre ces positions, minimisant ainsi les contraintes sur la colonne vertébrale et améliorant la circulation sanguine.

En somme, la progression de la posture du surfeur, de la position allongée sur la planche à l’accroupissement pour exécuter des manœuvres spécifiques, représente un défi physiologique et peut avoir des implications significatives sur la santé de la colonne vertébrale et de la circulation sanguine veineuse. La compréhension de ces mécanismes par les surfeurs, en particulier les débutants, est essentielle pour minimiser les risques potentiels et favoriser une pratique du surf plus sûre et plus saine.

Position du corps pendant le surf. (a) position ventrale avec la tête relevée et hyperextension de la partie lombaire de la colonne vertébrale (nage); (b) et (c) adoption d’une position accroupie (prise d’élan/ décollage); (d) redressement en position pour surfer.

Dans le contexte spécifique de la prévention de la myélopathie du surfeur, des mesures préventives peuvent être mises en œuvre pour atténuer les risques liés à la pratique du surf et réduire les contraintes mécaniques sur la colonne vertébrale. Ces mesures visent à favoriser une approche proactive pour minimiser les facteurs de risque et promouvoir la santé vertébrale des surfeurs. Voici quelques recommandations pour prévenir la myélopathie du surfeur :

Éducation sur la Technique et la Posture :

L’éducation des surfeurs sur une technique appropriée et une posture adéquate est fondamentale. En insistant sur l’importance de maintenir une courbure naturelle du cou et du dos lors de la rame et de se lever sur la planche, on peut réduire les contraintes mécaniques sur la colonne vertébrale. Les surfeurs doivent être conscients des mouvements qui peuvent entraîner une flexion excessive du cou, prévenant ainsi des lésions potentielles.

Renforcement Musculaire et Souplesse :

Un programme d’exercices axé sur le renforcement musculaire, en mettant l’accent sur les muscles du cou, du dos et du tronc, peut aider à stabiliser la colonne vertébrale et à réduire le stress exercé sur la moelle épinière. Des exercices de souplesse pour maintenir une amplitude de mouvement appropriée peuvent également être bénéfiques pour prévenir la raideur et les tensions.

Utilisation d’Équipements de Protection :

L’utilisation d’équipements de protection, tels que des gilets de flottaison bien ajustés, peut contribuer à minimiser l’impact des chutes et à assurer la sécurité des surfeurs. Des équipements spécifiques conçus pour réduire la pression sur le cou et la colonne vertébrale peuvent également être envisagés pour les surfeurs particulièrement sujets à des problèmes de dos.

Limitation du Temps de Pratique et Repos Adequat :

Une pratique excessive du surf, en particulier dans des conditions extrêmes, peut accroître le risque de blessures. Encourager les surfeurs à prendre des pauses régulières et à respecter les limites de leur corps peut aider à prévenir la fatigue excessive et à réduire les contraintes sur la colonne vertébrale.

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