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Tendinite du psoas

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La tendinite du psoas, une affection douloureuse touchant le muscle psoas majeur, peut entraîner divers symptômes et nécessite une compréhension approfondie pour un traitement efficace. Ce muscle, situé profondément dans la région abdominale, est essentiel pour la flexion de la hanche et joue un rôle crucial dans la stabilité pelvienne.

Les personnes souffrant de tendinite du psoas peuvent ressentir une douleur localisée dans la région de l’aine, irradiant parfois vers le bas du dos ou la cuisse. Les mouvements de flexion de la hanche, tels que lever la jambe, peuvent aggraver la douleur. Les activités impliquant une utilisation excessive du muscle, comme la course à pied ou les exercices intenses, peuvent contribuer au développement de cette tendinite. Une compréhension approfondie de l’anatomie et de la biomécanique du psoas est cruciale pour évaluer et traiter efficacement cette condition.

Le diagnostic de la tendinite du psoas repose souvent sur l’analyse des symptômes, des antécédents médicaux du patient et des examens physiques. L’imagerie médicale, telle que l’échographie ou l’IRM, peut être utilisée pour confirmer le diagnostic et évaluer l’étendue des lésions. La tendinite du psoas peut résulter de microtraumatismes répétés, d’une surutilisation ou même de déséquilibres musculaires. Une approche de traitement holistique peut inclure des séances d’ostéopathie visant à renforcer le muscle, des techniques d’étirement, et des modifications des activités pour réduire la contrainte sur le psoas.

La prévention de la tendinite du psoas implique souvent des ajustements dans les habitudes de vie et d’exercice. Un échauffement approprié avant l’activité physique, l’adoption de techniques d’entraînement correctes, et le renforcement des muscles environnants peuvent contribuer à réduire le risque de développer cette affection. La prise en compte des facteurs ergonomiques dans les activités quotidiennes et professionnelles peut également jouer un rôle préventif important.

Le muscle psoas, souvent méconnu malgré son importance, est un élément essentiel de l’anatomie humaine, jouant un rôle crucial dans la stabilisation du tronc et le mouvement de la hanche. Pour comprendre pleinement son impact sur les tendinites, il est nécessaire d’examiner en détail son anatomie et sa fonction.

Le psoas est un muscle long et puissant qui appartient au groupe des muscles fléchisseurs de la hanche. Il est formé de deux parties principales : le psoas majeur et le psoas mineur.

  1. Psoas majeur :
    • Origine : Il prend naissance à partir des vertèbres lombaires, généralement de la T12 à la L5.
    • Trajet : Le psoas majeur descend en diagonale à travers la cavité abdominale, passant derrière les viscères et les gros vaisseaux sanguins.
    • Insertion : Il se fixe sur le petit trochanter du fémur, une saillie osseuse de l’os de la cuisse.
  2. Psoas mineur :
    • Origine : Il émerge des vertèbres lombaires supérieures, généralement de la T12 à la L1.
    • Trajet : Le psoas mineur suit un chemin similaire au psoas majeur à travers la cavité abdominale.
    • Insertion : Il se joint au tendon du psoas majeur pour se fixer sur le petit trochanter du fémur.

Le muscle psoas remplit plusieurs fonctions essentielles pour le mouvement et la stabilité du corps :

  1. Fléchion de la hanche :
    • Le psoas est principalement responsable de la flexion de la hanche, c’est-à-dire de rapprocher la cuisse du tronc. Cette action est fondamentale dans des mouvements comme la marche, la course et le saut.
  2. Stabilisation de la colonne vertébrale lombaire :
    • En plus de fléchir la hanche, le psoas joue un rôle crucial dans la stabilisation de la colonne vertébrale lombaire. Il contribue à maintenir une posture correcte en aidant à prévenir une hyperextension excessive de la région lombaire.

La tendinite du psoas, une condition douloureuse impliquant l’inflammation du muscle psoas majeur, a des causes variées qui nécessitent une compréhension approfondie. Ce muscle, essentiel pour la flexion de la hanche, peut subir des contraintes excessives, conduisant à des microtraumatismes et à l’inflammation caractéristique de la tendinite.

L’une des principales causes de la tendinite du psoas est la surutilisation du muscle, souvent observée chez les athlètes ou les individus pratiquant des activités exigeant une flexion fréquente de la hanche. Les coureurs, danseurs et pratiquants d’exercices intenses peuvent solliciter de manière excessive le psoas, augmentant ainsi le risque de développer cette condition. Les microtraumatismes répétés peuvent entraîner des lésions au niveau du tendon du psoas, déclenchant une réaction inflammatoire.

Les déséquilibres musculaires peuvent également contribuer à la tendinite du psoas. Une faiblesse ou une suractivité d’autres muscles environnants peut modifier la charge exercée sur le psoas, entraînant une surutilisation et éventuellement une inflammation. Par exemple, des muscles fessiers affaiblis peuvent conduire à une compensation excessive du psoas, augmentant ainsi le stress sur ce muscle.

Les facteurs anatomiques peuvent jouer un rôle dans le développement de la tendinite du psoas. Une anatomie particulière, telle qu’une forme inhabituelle du muscle ou des variations dans la structure osseuse environnante, peut créer des points de tension accrue sur le tendon du psoas. Ces facteurs anatomiques peuvent rendre le muscle plus vulnérable aux contraintes et aux inflammations.

Les traumatismes directs, bien que moins fréquents, peuvent également causer la tendinite du psoas. Une chute sur la hanche ou un impact direct sur la région abdominale peut endommager le tendon du psoas, déclenchant une réponse inflammatoire.

Les causes courantes de la tendinite du psoas incluent :

  1. Surutilisation ou surcharge : La tendinite du psoas peut survenir en raison de mouvements répétitifs ou d’une surutilisation du muscle. Les activités telles que la course, la marche, et les exercices qui impliquent la flexion fréquente de la hanche peuvent contribuer à cette surcharge.
  2. Mauvaise technique d’exercice : Des exercices mal exécutés, en particulier ceux qui sollicitent fréquemment le muscle psoas, peuvent entraîner une irritation du tendon.
  3. Blessure traumatique : Une blessure directe à la région de l’aine ou de la hanche, telle qu’une chute ou un impact, peut provoquer une inflammation du tendon du psoas.
  4. Déséquilibres musculaires : Des déséquilibres musculaires dans la région de la hanche ou du bassin peuvent entraîner une surcharge du muscle psoas, contribuant ainsi à la tendinite.
  5. Mauvaise posture : Une mauvaise posture, en particulier lors de la marche, de la course ou de la position assise prolongée, peut affecter la manière dont le psoas est sollicité et potentiellement entraîner une tendinite.
  6. Conditions médicales sous-jacentes : Certaines conditions médicales, telles que l’arthrite de la hanche ou des troubles musculo-squelettiques, peuvent augmenter le risque de développer une tendinite du psoas.
  7. Stress excessif sur le tendon : Les mouvements répétitifs ou les activités physiques intensives peuvent entraîner un stress excessif sur le tendon du psoas, contribuant ainsi à son inflammation.

Les tendinites du psoas peuvent être déclenchées par divers facteurs, qu’ils soient liés à des activités physiques spécifiques, des déséquilibres musculaires ou des mouvements répétitifs. Explorons ces facteurs de risque en détail :

  1. Activités physiques spécifiques :
    • Course à pied : Les coureurs sont souvent exposés aux tendinites du psoas en raison de la répétition constante du mouvement de la hanche, en particulier lors de la propulsion et de l’atterrissage.
    • Sports de saut : Les activités qui impliquent des sauts répétés, comme le saut en hauteur, le saut en longueur ou le volleyball, peuvent également augmenter le risque de tendinite du psoas en raison de la force excessive exercée sur le muscle lors de l’extension de la hanche.
  2. Déséquilibres musculaires :
    • Faiblesse abdominale : Un noyau abdominal faible peut entraîner une surutilisation du psoas pour stabiliser la colonne vertébrale lombaire, ce qui peut augmenter le risque de blessure.
    • Fessiers faibles : Des fessiers faibles peuvent entraîner une mauvaise mécanique de la hanche, obligeant le psoas à compenser, ce qui peut entraîner une surcharge et éventuellement une tendinite.
  3. Mouvements répétitifs :
    • Les mouvements répétitifs qui sollicitent constamment le psoas, comme les sit-ups ou les exercices d’abdominaux traditionnels, peuvent conduire à une inflammation et à une tendinite si elles ne sont pas exécutées correctement ou si elles sont effectuées de manière excessive.
    • Les professions qui impliquent de rester assis pendant de longues périodes, comme celles des chauffeurs, des secrétaires ou des programmeurs informatiques, peuvent également augmenter le risque de tendinite du psoas en raison de la position assise prolongée et de la compression constante du muscle.
  4. Mauvaise technique d’exercice :
    • Une mauvaise technique d’exercice lors de la réalisation d’exercices de flexion de la hanche, comme le squat ou le soulevé de terre, peut mettre une pression excessive sur le psoas et augmenter le risque de blessure.
    • Des exercices d’étirement mal exécutés peuvent également aggraver les tensions musculaires et augmenter le risque de tendinite du psoas.
  5. Âge et condition physique :
    • Le vieillissement peut entraîner une diminution de la flexibilité et de la force musculaire, ce qui peut augmenter le risque de tendinites, y compris celles du psoas.
    • De même, une condition physique insuffisante peut rendre les muscles plus vulnérables aux blessures, y compris les tendinites du psoas.
  6. Surutilisation et surentraînement :
    • La surutilisation du muscle psoas due à une augmentation soudaine de l’intensité ou de la durée de l’exercice, ou à une augmentation trop rapide du volume d’entraînement, peut entraîner une irritation et une inflammation du muscle, augmentant ainsi le risque de tendinite.
    • Le surentraînement, qui survient lorsque le corps est soumis à un stress excessif sans périodes adéquates de récupération, peut également favoriser le développement de tendinites.
  7. Anatomie individuelle :
    • Certaines variations anatomiques, telles que des différences dans la longueur des muscles ou des tendons, peuvent influencer la manière dont le psoas est sollicité pendant les mouvements et augmenter le risque de blessure.
  8. Mauvaises habitudes posturales :
    • Une mauvaise posture, qu’elle soit debout, assise ou pendant l’exercice, peut entraîner un déséquilibre musculaire et une surutilisation du psoas pour compenser, augmentant ainsi le risque de tendinite.
  9. Blessures antérieures :
    • Les blessures antérieures, en particulier celles qui affectent la hanche, le bas du dos ou les muscles de l’abdomen, peuvent affaiblir le psoas et augmenter le risque de développer une tendinite à l’avenir.
  10. Facteurs métaboliques et systémiques :
    • Certaines conditions métaboliques ou systémiques, telles que l’arthrite rhumatoïde, le diabète ou les troubles de la thyroïde, peuvent augmenter la sensibilité aux inflammations et aux blessures des tendons, y compris le psoas.
  11. Défauts biomécaniques :
    • Les défauts biomécaniques tels que la pronation excessive des pieds, une rotation interne excessive de la hanche ou des déséquilibres posturaux peuvent entraîner une surcharge du muscle psoas, augmentant ainsi le risque de tendinite.
  12. Facteurs environnementaux :
    • Des facteurs environnementaux tels que les surfaces de course dures ou irrégulières peuvent augmenter l’impact sur le corps et augmenter le stress exercé sur le muscle psoas, augmentant ainsi le risque de blessure.
  13. Mauvaise récupération :
    • Une récupération inadéquate après un exercice intense peut entraîner une fatigue musculaire persistante et une augmentation du risque de blessure, y compris les tendinites du psoas.
  14. Facteurs psychosociaux :
    • Le stress émotionnel ou psychologique peut affecter la perception de la douleur et la capacité du corps à récupérer, ce qui peut augmenter la vulnérabilité aux blessures, y compris les tendinites.
  15. Conditions de travail :
    • Les professions qui impliquent de soulever des objets lourds ou de rester dans des positions inconfortables pendant de longues périodes peuvent exercer une pression excessive sur le psoas, augmentant ainsi le risque de blessure.
  16. Mauvaise hydratation et nutrition :
    • Une hydratation insuffisante et une alimentation déséquilibrée peuvent compromettre la santé musculaire et la récupération, augmentant ainsi le risque de tendinites du psoas et d’autres blessures.
  17. Facteurs génétiques :
    • Certains individus peuvent être génétiquement prédisposés à des problèmes musculo-squelettiques, y compris les tendinites, en raison de variations dans la structure ou la fonction des tissus mous.

Les symptômes de la tendinite du psoas peuvent varier en intensité et en manifestation, mais ils partagent souvent des caractéristiques communes qui signalent une inflammation du muscle psoas majeur. Cette condition, caractérisée par une douleur dans la région de l’aine ou du haut de la cuisse, peut avoir un impact significatif sur la mobilité et la qualité de vie des individus affectés.

La douleur constitue le symptôme le plus fréquent de la tendinite du psoas. Elle est généralement ressentie dans la région antérieure de l’aine, irradiant parfois vers le haut de la cuisse. La douleur peut être aiguë, lancinante ou sourde, en fonction de la gravité de l’inflammation. Les mouvements qui impliquent la flexion de la hanche, comme lever le genou, peuvent déclencher ou aggraver la douleur.

Une raideur ou une restriction de la mobilité de la hanche est un symptôme courant de la tendinite du psoas. Les individus peuvent ressentir une difficulté à effectuer des mouvements de flexion ou à soulever la jambe, ce qui peut limiter leur amplitude de mouvement.

La tendresse à la palpation dans la région de l’aine est un indicateur fréquent de l’inflammation du psoas. Lorsqu’un professionnel de la santé applique une pression légère sur la zone affectée, le patient peut ressentir de la sensibilité ou de l’inconfort, confirmant ainsi la présence de la tendinite.

Des clics ou des crépitements peuvent parfois accompagner la tendinite du psoas. Ces sons, connus sous le nom de crépitations, résultent souvent du frottement des tendons ou des structures environnantes lors des mouvements de la hanche. Bien que non spécifiques à la tendinite du psoas, ces bruits peuvent être observés chez certains individus atteints de cette condition.

La douleur associée à la tendinite du psoas peut affecter les activités quotidiennes, notamment la marche, la montée d’escaliers et d’autres mouvements de la hanche. Certains individus ressentent également une douleur accrue pendant la nuit, ce qui peut perturber leur sommeil.

Les symptômes de la tendinite du psoas peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils sont généralement liés à la douleur et à l’inconfort dans la région de l’aine et de la hanche. Voici quelques-uns des symptômes courants associés à la tendinite du psoas :

  1. Douleur à l’aine : La douleur est généralement ressentie profondément dans la région de l’aine du côté affecté. Elle peut être sourde, lancinante ou aiguë.
  2. Douleur irradiant vers la cuisse : La douleur peut s’étendre vers le haut de la cuisse, suivant la trajectoire du muscle psoas.
  3. Douleur lors de la flexion de la hanche : La douleur est souvent aggravée lors d’activités qui sollicitent le muscle psoas, comme la flexion de la hanche. Cela peut inclure la marche, la course, la montée d’escaliers ou le lever de genou.
  4. Sensibilité au toucher : La zone autour du tendon du psoas peut être sensible au toucher.
  5. Gonflement localisé : Il peut y avoir une légère enflure dans la région de l’aine.
  6. Raideur musculaire : Une sensation de raideur ou de tension dans la région de l’aine et de la hanche.
  7. Aggravation pendant ou après l’activité : La douleur peut s’aggraver pendant ou après des activités qui mettent une pression sur le muscle psoas.

Voici quelques tests orthopédiques couramment utilisés pour évaluer cette condition, ainsi que des instructions sur la façon de les réaliser :

  1. Test de flexion résistée de la hanche :
    • Le patient est allongé sur le dos avec les jambes étendues.
    • Le praticien demande au patient de lever une jambe tendue vers le haut contre la résistance du praticien.
    • Une douleur accrue dans la région de l’aine ou une faiblesse apparente peut indiquer une tendinite du psoas.
  2. Test de Thomas modifié :
    • Le patient se couche sur le dos à l’extrémité d’une table avec les deux jambes pendantes au bord.
    • Le patient ramène un genou vers la poitrine tandis que l’autre jambe reste pendante.
    • Si le genou de la jambe pendante se lève involontairement ou si le dos se cambré, cela peut indiquer un raccourcissement du psoas ou une tension excessive.
  3. Test de Thomas traditionnel :
    • Le patient se couche sur une table avec les deux jambes étendues.
    • Le patient ramène un genou vers la poitrine et le maintient à la poitrine.
    • Si l’autre jambe fléchit involontairement au niveau du genou ou si le bas du dos se soulève de la table, cela peut indiquer une tension excessive du psoas.
  4. Test de résistance à la flexion de la hanche en décubitus dorsal :
    • Le patient est allongé sur le dos avec les jambes étendues.
    • Le praticien applique une résistance sur la face antérieure du genou du patient alors que celui-ci essaie de fléchir la hanche contre la résistance.
    • Une douleur accrue dans la région de l’aine peut indiquer une tendinite du psoas.
  5. Test de Craig modifié :
    • Le patient est en position couchée, avec le praticien en train de fléchir et de tourner la hanche affectée.
    • Le praticien sent l’angle formé par le grand trochanter du fémur à mesure qu’il tourne la hanche.
    • Un angle anormalement petit peut indiquer une rotation interne excessive, ce qui peut être associé à une tension excessive du psoas.
  1. Repos : Évitez les activités qui exacerbent la douleur. Le repos permet au tendon du psoas de récupérer.
  2. Application de glace : Appliquez de la glace sur la zone douloureuse pendant 15 à 20 minutes toutes les quelques heures au cours des premiers jours pour réduire l’inflammation.
  3. Étirements réguliers : Intégrez des étirements doux dans votre routine quotidienne pour améliorer la flexibilité du psoas.
  4. Modification des activités : Évitez les activités qui pourraient aggraver la tendinite du psoas, comme les mouvements répétitifs ou les charges lourdes.
  5. Ergonomie : Assurez-vous que votre posture et votre ergonomie au travail et à la maison ne contribuent pas à la tension sur le psoas.
  6. Gestion du stress : Le stress peut influencer la tension musculaire. Considérez des techniques de gestion du stress, telles que la méditation ou la relaxation.
  7. Chaussures appropriées : Choisissez des chaussures confortables et bien ajustées pour éviter toute perturbation de la posture et de la marche.
  8. Maintien d’un poids santé : Si nécessaire, travaillez avec votre médecin pour maintenir un poids santé, car l’excès de poids peut aggraver la tension sur le psoas.

Les exercices et les étirements ci-dessous peuvent être envisagés, mais ils ne doivent pas être effectués sans la supervision ou l’approbation d’un professionnel de la santé.

1. Étirement du psoas :

  • À genoux sur un genou avec l’autre jambe pliée à 90 degrés devant vous.
  • Inclinez votre bassin vers l’avant en gardant le dos droit jusqu’à ressentir un étirement dans la région du psoas.
  • Maintenez la position pendant 15 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

2. Étirement du quadriceps :

  • En position debout, pliez une jambe et attrapez votre cheville avec la main du même côté.
  • Amenez votre talon vers votre fesse jusqu’à ressentir un étirement dans le devant de la cuisse.
  • Maintenez la position pendant 15 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

3. Étirement de la hanche :

  • Allongez-vous sur le dos avec les genoux pliés.
  • Croisez une cheville sur l’autre genou, formant une figure 4 avec vos jambes.
  • Tirez doucement la jambe croisée vers votre poitrine jusqu’à ressentir un étirement dans la hanche.
  • Maintenez la position pendant 15 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

4. Étirement du piriforme :

  • Assis sur le sol, croisez une jambe sur l’autre.
  • Placez le coude opposé à la jambe croisée contre le genou, puis tournez doucement vers l’arrière.
  • Maintenez la position pendant 15 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

5. Exercice de renforcement abdominal :

  • Effectuez des exercices d’abdominaux tels que les planches et les relevés de jambes contrôlés pour renforcer les muscles abdominaux et stabiliser la région lombaire.

6. Exercice de levée de genou allongé :

  • Allongez-vous sur le dos, pliez les genoux et soulevez un genou vers la poitrine.
  • Maintenez la position pendant quelques secondes, puis abaissez lentement la jambe.
  • Répétez avec l’autre jambe.

Il est crucial de commencer lentement, d’éviter tout mouvement douloureux et de progresser graduellement. Si vous ressentez une douleur accrue pendant ou après l’exercice, arrêtez immédiatement et consultez un professionnel de la santé.

Voici quelques techniques osteopathiques qui pourraient être envisagées pour la tendinite du psoas :

  1. Manipulation douce du psoas : L’ostéopathe peut utiliser des manipulations douces pour relâcher les tensions dans le muscle psoas. Cela peut impliquer des mouvements de massage et de pétrissage pour encourager la détente musculaire.
  2. Étirement du psoas : Des techniques d’étirement spécifiques peuvent être appliquées pour améliorer la souplesse du psoas et réduire la pression exercée sur le tendon.
  3. Techniques de libération myofasciale : L’ostéopathe peut utiliser des techniques de libération myofasciale pour relâcher les tensions dans les tissus conjonctifs entourant le psoas.
  4. Techniques d’énergie musculaire (MET) : Ces techniques impliquent une participation active du patient, où il contracte et relâche le muscle pendant que l’ostéopathe applique une légère résistance. Cela peut aider à améliorer la flexibilité et la fonction musculaire du psoas.
  5. Manipulation articulaire : Des manipulations douces peuvent être appliquées aux articulations voisines, comme la hanche et la colonne lombaire, pour améliorer la mobilité et réduire la tension sur le psoas.
  6. Équilibrage postural : L’ostéopathe peut évaluer et corriger les déséquilibres posturaux qui pourraient contribuer à la tendinite du psoas.
  7. Exercices et conseils : L’ostéopathe peut recommander des exercices spécifiques visant à renforcer les muscles environnants, améliorer la stabilité et favoriser une meilleure posture.
  1. Repos :
    • Accordez à votre corps le temps de se reposer et de récupérer. Évitez les activités qui exacerbent la douleur ou la tension dans la région du psoas.
  2. Réduction des activités à impact élevé :
    • Évitez les activités à impact élevé, comme la course ou les sauts, qui pourraient aggraver la tendinite du psoas pendant la phase de récupération initiale.
  1. Application de glace :
    • Appliquez de la glace sur la région de l’aine pendant 15 à 20 minutes plusieurs fois par jour pour réduire l’inflammation et soulager la douleur.
  2. Anti-inflammatoires :
    • Si nécessaire, prenez des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) selon les recommandations de votre médecin pour réduire l’inflammation et soulager la douleur.
  1. Thérapie physique :
    • Consultez un physiothérapeute pour des séances de thérapie physique visant à renforcer les muscles environnants, améliorer la flexibilité et restaurer la fonction normale du psoas.
  2. Étirements doux :
    • Une fois que la douleur et l’inflammation commencent à diminuer, intégrez des étirements doux du psoas dans votre routine pour aider à réduire la tension musculaire et à améliorer la souplesse.
  1. Renforcement progressif :
    • Commencez progressivement un programme de renforcement musculaire pour les muscles stabilisateurs de la hanche, y compris les fessiers et les muscles abdominaux, pour renforcer et stabiliser la région pelvienne.
  2. Rééducation fonctionnelle :
    • Travaillez avec votre physiothérapeute pour une rééducation fonctionnelle qui vise à restaurer la capacité de votre corps à effectuer des mouvements fonctionnels sans douleur ni restriction.
  1. Retour progressif aux activités :
    • Une fois que vous avez progressé dans votre rééducation et que la douleur a diminué, recommencez progressivement à intégrer des activités à faible impact, puis progressez vers des activités plus intensives au fur et à mesure que votre force et votre endurance s’améliorent.
  2. Surveillance et ajustement :
    • Continuez à surveiller votre douleur et votre progression pendant le retour aux activités. Si vous ressentez une douleur ou une gêne accrue, arrêtez-vous et consultez votre professionnel de la santé pour ajuster votre plan de réadaptation.

En conclusion, la tendinite du psoas est une condition douloureuse qui peut affecter la hanche et compromettre la fonction musculo-squelettique. Comprendre les facteurs de risque, les méthodes de diagnostic, les options de traitement et les stratégies de prévention est essentiel pour gérer efficacement cette affection.

Les facteurs de risque comprennent les activités physiques spécifiques, les déséquilibres musculaires, les mouvements répétitifs et d’autres facteurs anatomiques, métaboliques et environnementaux. Le diagnostic de la tendinite du psoas implique une évaluation approfondie comprenant une anamnèse, un examen physique, des tests orthopédiques et, si nécessaire, des techniques d’imagerie médicale.

Pour prévenir la tendinite du psoas, il est important de pratiquer un échauffement adéquat, d’équilibrer les activités physiques, d’adopter une bonne technique d’exercice, de gérer le stress et le mode de vie, et de renforcer et d’équilibrer la musculature de la hanche.

En cas de tendinite du psoas, la récupération et la réadaptation impliquent le repos, la gestion de la douleur et de l’inflammation, la thérapie physique, les étirements, le renforcement musculaire progressif et un retour graduel aux activités.

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