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Comprendre et Gérer le Syndrome Myofascial du Carré des Lombes avec l’Ostéopathie

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Le corps humain est un système complexe dans lequel chaque muscle, ligament et articulation joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre, de la stabilité et de la mobilité. Parmi ceux-ci, le muscle carré des lombes (QL) , un muscle profond situé de chaque côté du bas du dos, sert de stabilisateur clé pour la colonne vertébrale et le bassin. Malgré son importance, le muscle carré des lombes passe souvent inaperçu, jusqu’à ce qu’un problème survienne. Lorsque ce muscle devient tendu, tendu ou dysfonctionnel, il peut entraîner une affection connue sous le nom de syndrome du carré des lombes (QLS) .

Le syndrome du carré des lombes (SCL) est une affection caractérisée par des douleurs, des tensions et un dysfonctionnement du muscle carré des lombes. Ce muscle relie les côtes inférieures au bassin et permet la flexion latérale, l’extension de la colonne vertébrale et la stabilisation lors d’activités telles que la marche, le levage ou la position assise.

Dans le syndrome du quadratus lumborum, le muscle carré des lombes devient une source de douleur localisée ou référée. Les personnes atteintes signalent souvent une gêne dans le bas du dos, les hanches ou même l’abdomen. La douleur peut être vive, sourde ou brûlante, et elle peut s’aggraver avec certains mouvements ou postures prolongées. Dans certains cas, le syndrome du quadratus lumborum peut ressembler à d’autres pathologies telles que des hernies discales, des problèmes rénaux ou des troubles de la hanche, ce qui en fait un diagnostic difficile pour les prestataires de soins de santé.

Le syndrome peut se développer pour diverses raisons, notamment une mauvaise posture, des efforts répétitifs ou un traumatisme soudain. Les déclencheurs courants comprennent une position assise prolongée sans soutien approprié, des techniques de levage inappropriées ou une utilisation excessive pendant une activité physique. La tension et l’hyperactivité du carré des lombes peuvent également entraîner des déséquilibres dans les muscles environnants, aggravant encore les symptômes et contribuant à la douleur chronique.

L’importance de comprendre le syndrome du carré des lombes réside dans son impact potentiel sur la vie quotidienne. Les douleurs dorsales sont l’une des principales causes d’invalidité dans le monde et le muscle carré des lombes joue souvent un rôle caché dans ces cas. S’il n’est pas traité, le syndrome du carré des lombes peut affecter la mobilité, la productivité et la qualité de vie globale.

L’un des principaux défis du syndrome du quadratus lumborum est qu’il est souvent mal diagnostiqué ou complètement négligé. Les schémas de douleur référés du quadratus lumborum peuvent dérouter même les cliniciens expérimentés. Sans intervention appropriée, les personnes peuvent se retrouver coincées dans un cycle d’inconfort chronique, s’appuyant sur des méthodes temporaires de soulagement de la douleur qui ne parviennent pas à s’attaquer à la cause profonde.

La connaissance du syndrome du carré des lombes est essentielle pour les patients comme pour les prestataires de soins de santé. Reconnaître les signes et comprendre le rôle du muscle carré des lombes peut conduire à des diagnostics plus précis et à des plans de traitement efficaces. Des traitements tels que la thérapie manuelle, les étirements ciblés, les exercices de renforcement et les ajustements posturaux peuvent apporter un soulagement significatif lorsqu’ils sont appliqués correctement.

De plus, l’éducation sur le syndrome du QLS permet aux individus de prendre des mesures préventives. De petits changements dans le mode de vie, comme le maintien d’une bonne posture, l’incorporation d’étirements réguliers et la prise en compte de la mécanique corporelle, peuvent réduire le risque de développer le syndrome.

Comprendre le syndrome du carré des lombes ne signifie pas seulement soulager la douleur, mais aussi reprendre le contrôle de son corps et améliorer ses fonctions générales. À mesure que de plus en plus de personnes prennent conscience de cette maladie et de ses conséquences, la voie vers la guérison et la prévention devient plus claire, offrant de l’espoir à ceux qui souffrent de maux de dos chroniques.

En approfondissant l’anatomie, les causes, les symptômes et les options de traitement du QLS, nous pouvons découvrir des stratégies pratiques pour gérer cette condition souvent négligée et favoriser la santé de la colonne vertébrale à long terme.

Caractéristiques du syndrome myofascial du carré des lombes :

  1. Points gâchettes :  Ces points, également appelés nœuds musculaires, sont des zones hypersensibles du muscle carré des lombes. Ils sont souvent palpables et peuvent être douloureux lorsqu’on appuie dessus.
  2. Douleur référée :  les points de déclenchement du muscle carré des lombes peuvent provoquer une douleur référée, c’est-à-dire une douleur ressentie à distance du site réel des points de déclenchement. Cette douleur peut se propager aux fesses, aux hanches, à l’aine ou même à la partie supérieure de la cuisse.
  3. Raideur et restriction des mouvements :  les personnes atteintes du syndrome du carré des lombes peuvent ressentir une raideur et une restriction des mouvements dans la région lombaire. Cela peut affecter la souplesse de la colonne vertébrale et entraîner une altération de la posture.
  4. Douleur aggravée par l’activité :  Les symptômes du syndrome myofascial du carré des lombes peuvent être exacerbés par certaines activités, en particulier celles qui impliquent une rotation du tronc, une flexion latérale ou une position assise prolongée.

Impacts du syndrome myofascial du quadratus lumborum :

  1. Inconfort et douleur :  La présence de points de déclenchement dans le muscle carré des lombes peut entraîner un inconfort constant et des douleurs localisées, ainsi que des douleurs référées dans d’autres parties du corps.
  2. Altération de la fonction musculaire :  la tension et les points de déclenchement peuvent affecter la fonction normale du muscle carré des lombes, entraînant une altération de la stabilité lombaire et contribuant potentiellement aux déséquilibres musculaires.
  3. Impact sur la qualité de vie :  Les limitations de mouvement et la douleur associées au syndrome peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie quotidienne, limitant la participation à certaines activités et affectant le bien-être général.

Le traitement du syndrome myofascial du carré des lombes peut inclure des techniques telles que des étirements, une libération myofasciale, une thérapie physique, des massages et, dans certains cas, des médicaments anti-inflammatoires ou des injections. La gestion de la posture, des habitudes de mouvement et des facteurs de stress aide également à gérer cette affection. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement approprié en fonction de la gravité des symptômes.

Le muscle carré des lombes (QL) est l’un des muscles les plus importants du bas du dos. Il joue un rôle essentiel dans la stabilité de la colonne vertébrale, le mouvement et la posture. Malgré sa taille relativement petite par rapport aux groupes musculaires plus grands, son emplacement, sa fonction et son influence sur les structures voisines en font une pierre angulaire du bon fonctionnement biomécanique. La compréhension de l’anatomie du QL fournit des informations clés sur son implication dans le mouvement normal et dans des conditions telles que le syndrome du carré des lombes (QLS).

Le carré des lombes est un muscle profond de la paroi abdominale postérieure. Il est situé de chaque côté de la colonne lombaire, entre la crête iliaque (la partie supérieure du bassin) et la 12e côte. Le muscle a une forme quadrilatérale, d’où son nom, qui signifie en latin « carré du bas du dos ».

Origine et insertion

  • Origine : Le ligament ilio-lombaire prend son origine dans la crête iliaque et le ligament ilio-lombaire. Ces structures forment la base du bassin et contribuent à l’ancrage de la partie inférieure de la colonne vertébrale.
  • Insertion : Le muscle s’insère dans les processus transverses des quatre premières vertèbres lombaires (L1-L4) et dans la 12e côte, la plus basse de la cage thoracique.

Innervation

Le carré des lombes est innervé par des branches du plexus lombaire, notamment le nerf sous-costal (T12) et les branches ventrales des nerfs spinaux L1-L4 . Cette innervation lui permet d’effectuer des mouvements précis et essentiels dans la région lombaire.

Fonctions principales

Le QL est un muscle multifonctionnel dont les rôles incluent :

  1. Stabilité de la colonne vertébrale : Le QL soutient la colonne lombaire lors de postures statiques comme la station debout et de mouvements dynamiques comme la marche.
  2. Flexion latérale : Elle permet la flexion latérale du torse, permettant au tronc de fléchir latéralement vers la hanche du même côté.
  3. Mouvement des côtes : En s’attachant à la 12e côte, le QL aide à enfoncer la côte pendant l’expiration et à la stabiliser pendant l’inspiration.
  4. Alignement pelvien : le QL aide à élever un côté du bassin, une fonction souvent utilisée pendant la marche pour stabiliser le cycle de marche.

Stabilité de la colonne vertébrale

Le QL est essentiel au maintien de la stabilité de la colonne vertébrale. Il travaille en coordination avec les muscles profonds du tronc, notamment les muscles transverses de l’abdomen, le multifidus et le diaphragme, pour former un corset musculaire qui soutient la colonne vertébrale. Cet effet stabilisateur est particulièrement important lors d’activités impliquant une charge inégale, comme le transport d’un objet lourd d’un côté ou la transition entre deux postures.

Lorsque le QL fonctionne de manière optimale, il contribue à répartir uniformément les forces sur la colonne lombaire et évite une tension excessive sur les disques intervertébraux et les ligaments. Cependant, lorsque le muscle devient hyperactif, tendu ou fatigué, il peut créer des déséquilibres qui entraînent des douleurs et des dysfonctionnements.

Mouvement dynamique

Le quadratus lumborum joue un rôle essentiel dans la facilitation et le contrôle des mouvements du tronc et du bassin.

  • Flexion latérale : Le muscle QL est le principal muscle responsable de la flexion latérale de la colonne vertébrale. Par exemple, lorsque vous vous penchez sur le côté pour ramasser un objet, le muscle QL de ce côté se raccourcit et se contracte pour tirer la colonne vertébrale latéralement.
  • Élévation du bassin : Le QL permet de « relever » la hanche, un mouvement essentiel pendant la marche ou la course. Cette action stabilise le bassin lorsque la jambe opposée est soulevée du sol pendant la phase de balancement de la marche.
  • Contrôle de rotation : Bien qu’il ne s’agisse pas d’un rotateur principal, le QL contribue à contrôler et à limiter la rotation excessive de la colonne vertébrale, garantissant que les mouvements restent fluides et dans des plages de sécurité.

Alignement postural

Le QL est fortement impliqué dans l’alignement postural, notamment lors de positions statiques prolongées telles que la station debout ou assise. Il se contracte de manière isométrique pour contrer les forces de gravité sur la colonne lombaire et maintenir une posture droite. Cela le rend particulièrement sujet à la fatigue ou à la surutilisation chez les personnes ayant une mauvaise posture ou celles qui passent de longues heures dans des positions fixes.

Modèles de rémunération

Lorsque d’autres muscles stabilisateurs comme le moyen fessier ou les muscles profonds du tronc sont faibles, le QL compense souvent en assumant une charge de travail supplémentaire. Au fil du temps, cela peut entraîner une surutilisation, des tensions et des douleurs, car le QL n’est pas conçu pour fonctionner comme moteur principal dans tous les scénarios. Ce rôle compensatoire souligne l’importance du muscle dans le maintien d’un équilibre entre force et flexibilité dans les régions lombaire et pelvienne

Muscle carré des lombes

Le muscle carré des lombes, également appelé carré des lombes, est un muscle épais et quadrilatéral situé dans la région lombaire de la colonne vertébrale. Il s’étend des apophyses transverses des vertèbres lombaires et de la crête iliaque jusqu’à la douzième côte. Le muscle carré des lombes joue un rôle important dans le mouvement du tronc et de la colonne vertébrale, et il participe également à la stabilisation de la région lombaire. Voici quelques-unes de ses principales fonctions :

  1. Inclinaison latérale du tronc :  lorsque le muscle carré des lombes se contracte d’un côté, il incline latéralement le tronc du même côté. Ceci est particulièrement important lors de mouvements tels que la flexion latérale de la colonne vertébrale.
  2. Extension de la colonne vertébrale :  le muscle carré des lombes peut également participer à l’extension de la colonne vertébrale. Lorsque les deux muscles carrés des lombes se contractent simultanément, ils aident à redresser la colonne vertébrale après une flexion vers l’avant.
  3. Stabilisation de la colonne lombaire :  Le muscle carré des lombes joue un rôle essentiel dans la stabilisation de la région lombaire. Il est activé pour maintenir la position verticale de la colonne vertébrale, notamment en résistant à la flexion latérale indésirable et en maintenant l’équilibre postural.
  4. Aide à la respiration :  Le muscle carré des lombes intervient également dans le processus de respiration. Il participe à l’élévation des côtes inférieures lors de l’inspiration, contribuant ainsi à l’expansion de la cavité thoracique.

Il est important de noter que le carré des lombes travaille en coordination avec les autres muscles de la région lombaire, du tronc et du bassin pour permettre des mouvements fluides, stables et coordonnés du corps. Les déséquilibres de ces muscles peuvent contribuer à des problèmes de posture, de mobilité ou de douleur dans la région lombaire. Des exercices ciblés de renforcement et d’étirement peuvent être recommandés pour maintenir une santé et une fonction optimales du carré des lombes et des structures environnantes.

Le syndrome du carré des lombes (SCL) survient lorsque le muscle carré des lombes devient tendu, surutilisé ou tendu, ce qui entraîne des douleurs et un dysfonctionnement. Cette affection peut provenir de plusieurs facteurs qui exercent une pression sur le bas du dos, impliquant souvent une biomécanique inappropriée ou des forces externes. Il est essentiel de comprendre ces causes pour prévenir et gérer efficacement le SCL. Nous explorons ci-dessous les principaux facteurs contributifs, notamment une mauvaise posture, des efforts répétitifs, des blessures aiguës et d’autres facteurs contributifs.

L’une des causes les plus courantes du syndrome du carré des lombes est une mauvaise posture, en particulier en cas de position assise ou debout prolongée. Le muscle carré des lombes est un stabilisateur essentiel de la colonne lombaire et il s’engage constamment pour maintenir un alignement correct. Lorsque la posture n’est pas optimale, le muscle carré des lombes est obligé de travailler plus fort, ce qui entraîne une surutilisation et des tensions.

  • Position assise prolongée : rester assis pendant de longues périodes, en particulier avec un soutien lombaire inadéquat, peut amener le QL à compenser la faiblesse des muscles centraux. Le fait de se pencher vers l’avant ou d’un côté exerce une pression asymétrique sur le muscle, ce qui entraîne des déséquilibres et un inconfort au fil du temps.
  • Posture de la tête vers l’avant : lorsque la tête et les épaules ne sont pas alignées avec la colonne vertébrale, le bas du dos compense pour maintenir l’équilibre, ce qui exerce une pression supplémentaire sur le QL.
  • Répartition inégale du poids : se tenir debout avec le poids principalement sur une jambe, une habitude courante, peut suractiver le QL du côté lesté. Cela crée une tension chronique et un risque accru de douleur.

En fait, une mauvaise posture perturbe la fonction naturelle du muscle, le transformant en stabilisateur principal plutôt qu’en muscle de soutien. Cela entraîne de la fatigue, des points de déclenchement et un dysfonctionnement éventuel.

Les tensions répétitives sont une autre cause majeure de syndrome du carré des lombes, souvent causée par des activités qui nécessitent des flexions, des torsions ou des soulèvements répétés. Ces mouvements exercent une pression cumulative sur le carré des lombes, ce qui provoque un resserrement et une fatigue au fil du temps.

  • Tension professionnelle : les emplois qui impliquent des efforts répétitifs de levage, comme le travail dans la construction, dans les entrepôts ou dans les soins, peuvent surcharger le muscle QL. Des techniques de levage inappropriées aggravent cette tension, car le muscle est obligé de supporter des charges de manière inégale.
  • Activités sportives : Les athlètes qui pratiquent des sports impliquant des mouvements fréquents de flexion latérale ou de rotation, comme le golf, le tennis ou l’aviron, sont particulièrement sensibles aux tensions répétitives au niveau du QL.
  • Tâches ménagères : Même les activités de routine comme passer l’aspirateur, jardiner ou pelleter la neige peuvent entraîner des tensions répétitives si elles sont effectuées sans une posture ou une mécanique corporelle adéquate.

Lorsque le QL est soumis à des microtraumatismes répétitifs, il développe des adhérences et des tensions, ce qui peut provoquer des douleurs référées à d’autres zones du corps, comme les hanches ou l’abdomen.

Les blessures aiguës sont moins fréquentes que les microtraumatismes répétés ou les mauvaises postures, mais peuvent néanmoins être une cause importante de syndrome du carré des lombes. Ces blessures résultent généralement de mouvements brusques et violents qui étirent ou déchirent le muscle carré des lombes.

  • Soulever des objets lourds : tenter de soulever une charge lourde avec une technique inappropriée peut entraîner une tension aiguë du ligament croisé antérieur. La torsion lors du levage est particulièrement dangereuse, car elle combine des forces de rotation et de compression sur le bas du dos.
  • Chutes ou traumatisme direct : Une chute qui impacte le bas du dos ou le côté peut blesser directement le QL, entraînant des douleurs et une inflammation localisées.
  • Torsion ou extension soudaine : des mouvements tels qu’une torsion rapide du torse ou une extension excessive pour saisir un objet peuvent étirer excessivement le QL, provoquant une douleur aiguë et un dysfonctionnement immédiat.

Les blessures aiguës provoquent souvent une douleur immédiate, une raideur et une amplitude de mouvement restreinte, ce qui rend une intervention précoce essentielle pour prévenir les problèmes chroniques.

Outre une mauvaise posture, des efforts répétitifs et des blessures aiguës, plusieurs autres facteurs peuvent contribuer au développement du syndrome de la hanche droite. Il s’agit notamment des déséquilibres physiques, des conditions préexistantes et des facteurs liés au mode de vie.

  • Déséquilibres musculaires : une faiblesse ou un dysfonctionnement des muscles environnants, tels que le moyen fessier ou les stabilisateurs centraux, peut entraîner une surcompensation du muscle QL. Cette surutilisation entraîne des tensions et des douleurs.
  • Différence de longueur des jambes : une différence de longueur des jambes, même minime, peut faire basculer le bassin et exercer une pression inégale sur le QL. Au fil du temps, cette asymétrie peut entraîner une tension et un inconfort chroniques.
  • Stress chronique : Le stress émotionnel ou physique provoque souvent des tensions musculaires, notamment au niveau du dos et des épaules. Les tensions musculaires induites par le stress peuvent aggraver les problèmes existants et exacerber la douleur.
  • Manque de flexibilité ou de mobilité : Une flexibilité limitée au niveau des hanches, des ischio-jambiers ou de la colonne vertébrale peut forcer le QL à compenser pendant le mouvement, augmentant ainsi sa charge de travail et le risque de dysfonctionnement.
  • Mode de vie sédentaire : L’inactivité affaiblit les muscles qui soutiennent la colonne vertébrale, ce qui oblige le QL à supporter une plus grande partie de la charge de stabilisation. Cela peut entraîner des tensions et éventuellement des douleurs.

Le syndrome du carré des lombes (SCL) est une affection caractérisée par des douleurs et un dysfonctionnement du muscle carré des lombes, entraînant souvent une série de symptômes pouvant affecter la mobilité, la posture et la qualité de vie globale. La compréhension de ces symptômes est essentielle pour un diagnostic précis et un traitement efficace. Ci-dessous, nous explorons les principales manifestations du SCL, notamment les schémas de douleur, la raideur et la restriction des mouvements, ainsi que la douleur référée aux hanches et à l’abdomen.

La douleur est le symptôme le plus courant du syndrome du QLS et souvent la principale raison pour laquelle les personnes consultent un médecin. La douleur associée au syndrome du QLS peut varier en intensité, en type et en localisation, en fonction de la gravité de la maladie et du niveau d’activité de la personne.

  • Douleur localisée :
    • Le muscle carré des lombes est situé dans le bas du dos et la douleur causée par le syndrome du carré des lombes est généralement ressentie d’un côté ou des deux côtés de la région lombaire. Cette douleur est souvent décrite comme profonde, lancinante ou pulsatile et peut s’aggraver avec certains mouvements ou postures prolongées.
  • Douleur aux points de déclenchement :
    • Le syndrome du QLS implique souvent la présence de points de déclenchement myofasciaux, qui sont des nodules hyper-irritables dans le muscle. Ces points de déclenchement peuvent produire une sensibilité localisée et exacerber la douleur lorsqu’ils sont pressés ou étirés.
  • Douleur aggravée par l’activité :
    • Les mouvements qui impliquent de se pencher, de se tordre ou de soulever des objets peuvent intensifier l’inconfort. Par exemple, se pencher d’un côté ou tenter de soulever des objets lourds peut entraîner un étirement excessif ou une suractivation du carré des lombes, aggravant ainsi la douleur.
  • Douleur lors de postures prolongées :
    • Une position assise prolongée, en particulier dans des positions non soutenues ou affaissées, peut aggraver le muscle QL, entraînant une augmentation de la douleur au fil du temps. Rester debout pendant de longues périodes, en particulier avec une répartition inégale du poids, peut avoir un effet similaire.

Les schémas de douleur du QLS peuvent souvent imiter d’autres pathologies, telles qu’une hernie discale lombaire ou des problèmes rénaux, ce qui rend un diagnostic précis crucial pour éviter des traitements inutiles.

La raideur et la limitation des mouvements sont les symptômes caractéristiques du syndrome du quadratus lombaire, résultant de la tension et du dysfonctionnement du muscle. Le muscle carré des lombes joue un rôle essentiel dans la mobilité de la colonne vertébrale et, lorsqu’il est tendu ou surmené, sa souplesse et son amplitude de mouvement sont considérablement réduites.

  • Flexion latérale limitée :
    • Étant donné que le QL est responsable de la flexion latérale de la colonne vertébrale, la tension de ce muscle peut limiter la capacité à se pencher sur le côté. Des mouvements comme tendre le bras vers le côté ou se pencher pour ramasser un objet peuvent sembler inconfortables, voire impossibles.
  • Difficulté de torsion :
    • Le QL permet également de contrôler les mouvements de rotation de la colonne lombaire. Lorsqu’elle est tendue ou enflammée, les mouvements de torsion, comme se tourner pour regarder derrière soi ou faire pivoter son torse, peuvent être raides ou douloureux.
  • Démarche restreinte :
    • Le muscle QL est essentiel à l’élévation du bassin pendant la marche. Un dysfonctionnement de ce muscle peut altérer la mécanique de la marche, entraînant une foulée irrégulière ou des difficultés à lever les jambes pendant la phase oscillante de la marche.
  • Raideur matinale :
    • De nombreuses personnes atteintes du syndrome du QLS signalent une raideur importante au réveil. Ce symptôme est souvent dû au fait que le muscle reste en position raccourcie pendant le sommeil, ce qui aggrave la tension et limite la mobilité le matin.

La raideur et les mouvements restreints associés au syndrome du QLS peuvent affecter les activités quotidiennes, depuis des tâches simples comme atteindre des objets sur une étagère jusqu’à des mouvements plus complexes comme faire de l’exercice ou faire du sport.

Douleur référée aux hanches et à l’abdomen

L’un des symptômes les plus déroutants du syndrome du quadratus lumborum est la douleur référée, qui se manifeste par une gêne provenant du muscle carré des lombes et se fait sentir dans d’autres zones du corps. Cela se produit parce que les points de déclenchement du muscle carré des lombes peuvent irriter les nerfs environnants, envoyant des signaux de douleur à des régions situées au-delà du bas du dos.

  • Douleur à la hanche :
    • La douleur peut irradier vers la hanche du même côté que le muscle QL affecté. Cette douleur référée peut imiter des problèmes d’articulation de la hanche ou une bursite, ce qui peut conduire à un mauvais diagnostic. Elle ressemble souvent à une douleur profonde ou à une douleur dans la région supérieure du fessier ou dans la région externe de la hanche.
  • Douleur abdominale :
    • L’attachement du QL à la 12e côte et sa proximité avec le diaphragme signifient que le dysfonctionnement du muscle peut provoquer une douleur référée aux côtes inférieures ou à l’abdomen. Cette douleur est souvent confondue avec des problèmes gastro-intestinaux ou des points de côté.
  • Inconfort à l’aine ou à la cuisse :
    • Dans certains cas, la douleur projetée du QL s’étend vers le bas, vers l’aine ou la partie supérieure de la cuisse, ce qui complique encore davantage le diagnostic. Ce symptôme peut coexister avec une douleur à la hanche, créant un schéma diffus d’inconfort.

La douleur référée est particulièrement difficile à traiter, car elle peut se superposer aux symptômes d’autres pathologies, comme la sciatique, les calculs rénaux ou les problèmes d’organes abdominaux. Une évaluation approfondie par un professionnel de la santé qualifié est essentielle pour identifier la véritable source de la douleur et écarter d’autres causes potentielles.

Le diagnostic différentiel du syndrome du carré des lombes implique l’exclusion d’autres pathologies pouvant présenter des symptômes similaires. Voici quelques troubles à prendre en compte dans le diagnostic différentiel :

  1. Hernie discale lombaire :  Une hernie discale peut provoquer des douleurs dans la région lombaire avec irradiation vers les hanches et les membres inférieurs.
  2. Arthrose lombaire :  L’arthrose de la colonne vertébrale peut provoquer des douleurs et des raideurs dans la région lombaire.
  3. Problèmes rénaux :  Les problèmes rénaux, tels que les calculs rénaux ou les infections, peuvent provoquer des douleurs dans le bas du dos.
  4. Pathologies de l’articulation sacro-iliaque (ISA) :  Les troubles affectant l’ISA, comme la sacro-iliite, peuvent présenter des symptômes similaires.
  5. Affections gynécologiques :  Chez les femmes, les problèmes gynécologiques, comme les kystes ovariens, peuvent provoquer des douleurs dans la région pelvienne qui irradient vers le bas du dos.
  6. Pathologies digestives :  Les problèmes digestifs, comme les coliques néphrétiques, peuvent également provoquer des douleurs dans la région lombaire.
  7. Syndrome du piriforme :  Le syndrome du piriforme peut provoquer des douleurs dans les fesses et dans la région lombaire.
  8. Douleurs musculaires générales :  Des douleurs musculaires généralisées, dues à des causes telles que la fibromyalgie, peuvent affecter la région du bas du dos.
  9. Sciatique :  la compression du nerf sciatique peut provoquer des douleurs lombaires irradiant vers la jambe.
  10. Spondylolisthésis :  le glissement d’une vertèbre sur une autre peut provoquer des symptômes similaires.

Prévention

La prévention du syndrome douloureux du carré des lombes implique des mesures visant à réduire la tension musculaire et à favoriser la santé globale du dos. Voici quelques recommandations pour prévenir ce syndrome :

  1. Posture correcte :  Maintenez une bonne posture en position assise et debout. Évitez de rester assis pendant de longues périodes sans bouger. Utilisez un soutien lombaire si nécessaire.
  2. Exercices de renforcement :  renforcez les muscles centraux, en insistant sur les muscles abdominaux et dorsaux. Des exercices ciblés peuvent aider à stabiliser la colonne vertébrale.
  3. Étirements réguliers :  intégrez les étirements à votre routine quotidienne, en vous concentrant sur les muscles du bas du dos, des hanches et des cuisses.
  4. Gestion du stress :  le stress peut contribuer à la tension musculaire. Pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga.
  5. Ergonomie au travail :  Ajustez votre environnement de travail pour favoriser une bonne posture. Utilisez une chaise ergonomique et assurez-vous que votre bureau est à la bonne hauteur.
  6. Échauffement avant l’exercice :  Avant de faire de l’exercice, effectuez un échauffement approprié pour préparer les muscles à l’activité physique.
  7. Changement de position :  si vous passez beaucoup de temps assis, faites des pauses pour vous lever, vous étirer et changer de position.
  8. Hydratation adéquate :  Assurez-vous de rester hydraté, car la déshydratation peut contribuer à la raideur musculaire.
  9. Maintenir un poids santé :  Maintenez un poids corporel sain pour réduire la pression sur la colonne vertébrale.

L’ostéopathie propose une approche globale et non invasive du traitement du syndrome du carré des lombes (QLS) en se concentrant sur le rétablissement de l’équilibre et de la fonction du système musculo-squelettique. Les ostéopathes utilisent des thérapies manuelles, des exercices d’étirement et de renforcement, des ajustements posturaux et des techniques de gestion de la douleur pour s’attaquer aux causes profondes de la douleur et du dysfonctionnement du muscle carré des lombes. Cette approche holistique atténue non seulement les symptômes, mais favorise également la guérison et la prévention à long terme.

La thérapie manuelle est la pierre angulaire du traitement ostéopathique du QLS. À l’aide de diverses techniques manuelles, les ostéopathes visent à relâcher les tensions musculaires, à améliorer la mobilité et à restaurer le bon fonctionnement du carré des lombes et des structures environnantes.

  • Techniques des tissus mous :
    • Des massages doux, des techniques de relâchement myofascial et d’énergie musculaire aident à réduire les tensions et à améliorer la circulation dans le QL. En s’attaquant aux points de déclenchement myofasciaux, ces méthodes soulagent la douleur localisée et l’inconfort référé au niveau des hanches ou de l’abdomen.
  • Mobilisation articulaire :
    • Les ostéopathes utilisent la mobilisation articulaire pour améliorer le mouvement de la colonne lombaire et des articulations sacro-iliaques. La restauration de la mobilité de ces zones réduit la tension compensatoire exercée sur le QL, contribuant ainsi à rompre le cycle de la douleur et du dysfonctionnement.
  • Libération diaphragmatique :
    • Étant donné que le QL est fixé à la 12e côte et interagit avec le diaphragme, les ostéopathes se concentrent souvent sur les techniques de libération du diaphragme. Cette approche améliore la mécanique respiratoire et réduit la tension dans le QL, en particulier chez les personnes souffrant de tensions musculaires liées au stress.
  • Techniques d’Énergie Musculaire (MET) :
    • Ces techniques actives impliquent que le patient contracte le muscle QL contre une légère résistance fournie par l’ostéopathe. MET aide à allonger les fibres musculaires tendues, à restaurer l’amplitude des mouvements et à améliorer l’équilibre musculaire.
  • Contre-souche :
    • Cette technique cible les zones hyper-irritables du QL en plaçant le muscle dans une position raccourcie pour soulager la douleur et réduire la défense musculaire. La contre-tension est particulièrement efficace pour traiter les spasmes aigus et la sensibilité.

Les thérapies manuelles procurent non seulement un soulagement immédiat, mais préparent également le corps aux composants actifs du traitement, tels que les étirements et le renforcement.

L’ostéopathie intègre des exercices d’étirement et de renforcement dans les plans de traitement pour restaurer la souplesse, améliorer l’équilibre musculaire et soutenir la colonne vertébrale. Ces exercices permettent aux patients de participer activement à leur rétablissement et de prévenir de futurs épisodes de QLS.

  • Étirements ciblés :
    • L’étirement du carré des lombes est essentiel pour soulager les tensions et restaurer l’amplitude complète des mouvements. Les étirements courants comprennent :
      • Étirements latéraux : les flexions latérales debout ou assises allongent doucement le QL.
      • Posture de l’enfant avec étirement latéral : cette posture inspirée du yoga aide à libérer les tensions dans le bas du dos et le QL.
      • Étirement chat-vache : les mouvements dynamiques de la colonne vertébrale détendent le QL et les muscles environnants.
  • Renforcement du tronc :
    • Le renforcement des muscles centraux, notamment les muscles transverses de l’abdomen et les obliques, réduit la tension exercée sur le QL lors des activités quotidiennes. Des exercices comme les planches, les bird dogs et les bascules pelviennes sont souvent recommandés.
  • Renforcement du bas du dos et des hanches :
    • Une faiblesse des muscles fessiers ou des ischio-jambiers peut entraîner une surcompensation par le QL. Les ostéopathes guident les patients à travers des exercices tels que les ponts fessiers et les levées de jambes en position latérale pour améliorer la stabilité des hanches et des lombaires.
  • Programmes progressifs :
    • Les ostéopathes élaborent des programmes d’exercices individualisés adaptés au niveau d’inconfort et de forme physique du patient. Ces programmes sont progressivement développés pour favoriser la force sans aggraver les symptômes.

Des exercices réguliers d’étirement et de renforcement aident à maintenir les améliorations obtenues grâce à la thérapie manuelle et à renforcer la résilience contre de futurs dysfonctionnements du QL.

Les déséquilibres posturaux sont une cause sous-jacente fréquente du syndrome du QSL, et la correction de ces problèmes est un objectif clé du traitement ostéopathique. Les ostéopathes évaluent la posture du patient en position debout, assise et en mouvement pour identifier les désalignements et les schémas compensatoires.

  • Ergonomie au travail :
    • Pour les patients qui restent assis pendant de longues périodes, les ostéopathes proposent des conseils pratiques sur la hauteur appropriée de la chaise, le soutien lombaire et le positionnement du bureau. Ces ajustements réduisent la tension sur le QL et favorisent un alignement plus naturel.
  • Analyse de la démarche :
    • Si la mécanique de la marche contribue à la tension du QL, les ostéopathes recommandent des stratégies pour améliorer la démarche, comme l’ajustement des chaussures ou le renforcement des stabilisateurs pelviens.
  • Formation à la conscience corporelle :
    • Apprendre aux patients à être attentifs à leur posture pendant les activités quotidiennes, comme se tenir debout uniformément sur les deux pieds ou éviter de s’affaisser, aide à prévenir la suractivation du QL.
  • Positions de sommeil :
    • Les ostéopathes peuvent suggérer des changements dans les positions de sommeil, comme l’utilisation d’un oreiller entre les genoux en position latérale, pour minimiser le stress sur le bas du dos pendant la nuit.

Les ajustements posturaux réduisent les tensions répétitives sur le QL et contribuent au soulagement des symptômes à long terme.

La gestion de la douleur fait partie intégrante du traitement du syndrome de Quincke, en particulier dans les cas aigus. Les ostéopathes utilisent des techniques non invasives pour soulager la douleur tout en s’attaquant à la cause sous-jacente.

  • Thérapie par la chaleur :
    • L’application de chaleur sur le bas du dos améliore la circulation sanguine vers le QL et réduit la tension musculaire. Les ostéopathes peuvent recommander des compresses chauffantes à utiliser à domicile.
  • Exercices de respiration :
    • La respiration diaphragmatique profonde réduit le stress et la tension dans le QL, en particulier chez les patients dont la douleur est exacerbée par l’anxiété ou une mauvaise mécanique respiratoire.
  • Techniques de relaxation :
    • Des techniques telles que l’imagerie guidée ou la relaxation musculaire progressive aident les patients à gérer la douleur chronique et à réduire la protection musculaire dans le QL.
  • Reprise progressive de l’activité :
    • Pour les patients en convalescence après des blessures aiguës, les ostéopathes développent des stratégies pour réintroduire progressivement l’activité physique, minimisant ainsi le risque de nouvelle blessure tout en maintenant la fonction.

Les techniques de gestion de la douleur fonctionnent en synergie avec la thérapie manuelle et les exercices actifs pour fournir des soins complets.

Étirement lombaire du quadratus assis

  • Asseyez-vous avec vos jambes étendues devant vous.
  • Pliez votre jambe droite et placez votre pied contre l’intérieur de votre cuisse gauche.
  • Tournez le haut de votre corps vers la jambe pliée, en essayant d’atteindre le pied avec la main opposée.
  • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

Étirement à genoux

  • À genoux, placez vos mains devant vous.
  • Abaissez lentement le haut de votre corps vers le sol tout en étirant vos bras.
  • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes tout en respirant profondément.

Étirement latéral debout

  • Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules.
  • Levez votre bras droit au-dessus de votre tête et inclinez doucement votre torse vers la gauche.
  • Étirez le côté droit du corps en gardant votre bras droit droit et vos pieds fermement plantés sur le sol.
  • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes tout en respirant profondément.
  • Répétez de l’autre côté en levant le bras gauche.

Étirement du carré des lombes lors d’une flexion vers l’avant à l’aide d’un bureau

  • Trouvez un bureau ou une surface stable :  assurez-vous que le bureau est à une hauteur appropriée, environ à la hauteur des hanches lorsque vous êtes debout.
  • Positionnez-vous correctement :  Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules, face au bureau.
  • Pliez légèrement les genoux :  cela aidera à relâcher la tension dans le bas du dos.
  • Inclinez le haut de votre corps vers l’avant :  commencez à pencher votre corps vers l’avant à partir de la taille, en gardant le dos droit.
  • Appuyez vos mains sur le bureau :  utilisez le bureau pour supporter votre poids. Vous pouvez placer vos mains sur le bureau tout en gardant les bras tendus.
  • Étirez le côté carré des lombes :  Pour cibler spécifiquement le carré des lombes, inclinez légèrement votre corps d’un côté, en vous assurant de ressentir un étirement du côté opposé à la flexion.
  • Maintenez la position :  Restez dans cette position pendant 15 à 30 secondes en respirant profondément.
  • Revenez à la position de départ :  relevez-vous lentement en position verticale à l’aide du support du bureau.
  • Répétez de l’autre côté :  Répétez le processus en inclinant votre corps vers le côté opposé pour étirer l’autre côté du carré des lombes.

Planche latérale

  • Allongez-vous sur le côté avec votre coude directement sous votre épaule.
  • Soulevez les hanches du sol, formant une ligne droite de la tête aux pieds.
  • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes et répétez de l’autre côté.

Élévation du bassin

  • Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés et les pieds à plat sur le sol.
  • Soulevez lentement vos hanches vers le plafond, en contractant vos muscles quadratus lumborum.
  • Maintenez la position en haut pendant quelques secondes, puis redescendez.

Conseils importants

  • Faites ces exercices de manière contrôlée, sans forcer.
  • Échauffez-vous avant de commencer et étirez-vous après l’exercice.
  • Si vous ressentez de la douleur ou de l’inconfort, arrêtez immédiatement et consultez un professionnel de la santé.

L’utilisation d’outils tels que des rouleaux en mousse ou des balles de massage pour relâcher le muscle carré des lombes (QL) implique des procédures spécifiques conçues pour cibler et soulager les tensions dans ce muscle profond du bas du dos. Voici une explication de la procédure et de ses avantages :

Voici comment utiliser un rouleau en mousse :

  1. Positionnez-vous : Allongez-vous sur le dos avec un rouleau en mousse placé horizontalement au milieu du dos, juste en dessous de votre cage thoracique.
  2. Soutenez votre corps : pliez les genoux et posez vos pieds à plat sur le sol. Vous pouvez également vous appuyer sur vos avant-bras pour un meilleur contrôle.
  3. Trouvez le muscle QL : faites rouler lentement votre dos de haut en bas sur le rouleau en mousse jusqu’à ce que vous localisiez le muscle QL de chaque côté de votre colonne vertébrale. Il s’agit d’un muscle profond situé sous vos muscles érecteurs du rachis. Vous pourriez ressentir une sensibilité ou une tension dans cette zone.
  4. Appliquez une pression : lorsque vous trouvez un endroit difficile, arrêtez de rouler et concentrez-vous sur cette zone. Penchez-vous sur le rouleau en mousse avec le poids de votre corps pour appliquer une pression. Vous pouvez également croiser une jambe sur l’autre cuisse pour tordre légèrement votre torse et cibler plus directement le QL.
  5. Maintenez la pression et respirez : maintenez la pression pendant 20 à 30 secondes ou pendant 3 à 5 respirations. Respirez profondément et lentement tout au long de l’exercice.
  6. Bougez et répétez : éloignez-vous lentement du point de déclenchement et répétez le processus de l’autre côté de votre muscle QL. Vous pouvez répéter ce processus 3 à 4 fois de chaque côté, ou jusqu’à ce que la tension commence à s’atténuer.
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Voici comment utiliser une balle de massage :

  1. Positionnez-vous : Allongez-vous sur le côté sur un tapis ferme ou sur le sol. Placez une balle de massage sous votre muscle QL, juste au-dessus de votre os de la hanche et sur le côté de votre colonne vertébrale. Vous pouvez vous appuyer contre un mur en plaçant votre autre main ou votre avant-bras contre le mur pour faire levier.
  2. Trouvez le QL : roulez doucement sur la balle de massage jusqu’à ce que vous trouviez un point sensible.
  3. Appliquer une pression : appuyez-vous sur la balle de massage avec le poids de votre corps pour appliquer une pression ciblée sur le point de déclenchement.
  4. Maintenez la pression et respirez : maintenez la pression pendant 20 à 30 secondes ou pendant 3 à 5 respirations. Respirez profondément et lentement tout au long de l’exercice.
  5. Bougez et répétez : éloignez-vous doucement du point de déclenchement et répétez le processus de l’autre côté de votre muscle QL. Vous pouvez répéter ce processus 3 à 4 fois de chaque côté, ou jusqu’à ce que la tension commence à s’atténuer.

Conseils importants :

  • Ne passez pas sur vos zones osseuses : évitez de placer le rouleau en mousse ou la balle de massage directement sur votre colonne vertébrale ou vos os.
  • Écoutez votre corps : si vous ressentez une douleur aiguë, arrêtez-vous et consultez un professionnel de la santé.
  • Soyez doux : laissez la pression se relâcher et évitez de forcer quoi que ce soit.
  • Échauffez-vous d’abord : pensez à quelques étirements légers ou mouvements avant l’auto-massage pour préparer vos muscles.

1. Soulagement ciblé : Le roulement en mousse ou l’utilisation de balles de massage permettent de cibler avec précision le muscle QL et le fascia environnant, en traitant des zones spécifiques de tension ou de raideur.

2. Amélioration de la circulation sanguine : la pression appliquée par les rouleaux en mousse ou les balles de massage favorise une meilleure circulation sanguine vers le muscle QL, facilitant l’apport de nutriments et l’élimination des déchets.

3. Relaxation musculaire : En libérant les adhérences myofasciales et les points de déclenchement, ces outils aident le muscle QL à se détendre, réduisant ainsi la raideur et l’inconfort.

4. Flexibilité améliorée : une utilisation régulière peut améliorer la flexibilité et l’amplitude des mouvements du muscle QL et des articulations adjacentes, favorisant ainsi de meilleurs schémas de mouvement globaux.

5. Rentable : les rouleaux en mousse et les balles de massage sont des outils relativement peu coûteux et polyvalents qui peuvent être utilisés à la maison ou en milieu clinique, offrant des options d’auto-soins rentables.

Le syndrome du carré des lombes (SCL) est une pathologie qui passe souvent inaperçue et qui se manifeste par un large éventail de symptômes pouvant affecter la mobilité, la posture et la qualité de vie en général. Il est essentiel que les patients et les professionnels de la santé comprennent ses causes, ses symptômes et les traitements efficaces afin de s’attaquer à la cause de l’inconfort et de prévenir les problèmes chroniques.

Que le syndrome soit dû à une mauvaise posture, à des efforts répétitifs ou à une blessure aiguë, un diagnostic précoce et des interventions adaptées telles que la thérapie manuelle, les étirements, les exercices de renforcement et les ajustements du mode de vie peuvent améliorer considérablement les résultats. Des approches multidisciplinaires qui incluent l’ostéopathie, la physiothérapie et le soutien ergonomique offrent un soulagement complet et aident à rétablir une fonction normale.

Si vous suspectez un syndrome du carré des lombaires ou si vous souffrez de douleurs ou de raideurs chroniques dans le bas du dos, une consultation auprès d’un professionnel qualifié peut vous aider à vous rétablir. En agissant sur le carré des lombaires et sur son rôle au sein du système musculo-squelettique plus large, vous pouvez obtenir un soulagement durable et retrouver toute votre amplitude de mouvement.

La douleur ne doit pas nécessairement limiter votre vie : des soins appropriés et une compréhension appropriée peuvent faire toute la différence.

1. Qu’est-ce que le syndrome du Quadratus Lumborum (QLS) ?

Le syndrome du quadratus lumborum est une condition caractérisée par des douleurs, des tensions et un dysfonctionnement du muscle quadratus lumborum (QL), situé dans le bas du dos. Ce syndrome peut provoquer des douleurs localisées, des douleurs référées aux hanches ou à l’abdomen, ainsi qu’une restriction des mouvements en raison de la raideur musculaire.

2. Quelles sont les causes du QLS ?

Le QLS peut être causé par :

  • Une mauvaise posture (par exemple, le fait de s’affaisser ou de se pencher sur un côté).
  • Des mouvements répétitifs, comme le port de charges lourdes ou le fait de rester assis trop longtemps.
  • Des blessures aiguës, comme une chute ou un mouvement de torsion inadéquat.
  • Des déséquilibres musculaires, une différence de longueur des jambes ou une tension musculaire liée au stress.

3. Quels sont les symptômes courants du QLS ?

Les symptômes incluent :

  • Une douleur localisée dans le bas du dos, souvent d’un seul côté.
  • Une douleur référée vers les hanches, l’abdomen ou les cuisses.
  • Une raideur et une restriction des mouvements, notamment en cas de flexion ou de rotation du tronc.
  • Une difficulté à maintenir une posture droite ou à effectuer des activités comme marcher ou rester assis longtemps.

4. Comment diagnostique-t-on le QLS ?

Le diagnostic repose sur :

  • Un examen clinique approfondi par un professionnel de santé.
  • La palpation du muscle QL pour identifier des points de tension ou de douleur.
  • Une évaluation de la posture, des mouvements et de la démarche.
  • Des examens d’imagerie (radiographies, IRM) si nécessaire pour exclure d’autres pathologies comme une hernie discale ou des problèmes rénaux.

5. Comment l’ostéopathie peut-elle aider avec le QLS ?

L’ostéopathie propose une approche globale pour traiter le QLS grâce à :

  • Des thérapies manuelles pour relâcher les tensions et améliorer la mobilité du muscle QL.
  • Des exercices ciblés d’étirement et de renforcement pour rétablir l’équilibre musculaire.
  • Des ajustements posturaux et des conseils ergonomiques pour éviter les contraintes excessives.
  • Des techniques de gestion de la douleur, comme des exercices de respiration et de relaxation.

6. Le QLS peut-il disparaître tout seul ?

Dans les cas légers, le QLS peut s’améliorer avec du repos, une meilleure posture et des ajustements du mode de vie. Cependant, les cas persistants ou graves nécessitent souvent une intervention professionnelle, comme des soins ostéopathiques, pour traiter la cause sous-jacente et prévenir les douleurs chroniques.

7. Quels exercices peuvent soulager le QLS ?

Les exercices efficaces comprennent :

  • Étirements du QL : Des inclinaisons latérales ou la posture de l’enfant avec un étirement latéral.
  • Renforcement du tronc : Les planches, le « bird dog » ou les bascules pelviennes.
  • Renforcement des hanches : Les ponts fessiers et les levées de jambes latérales. Ces exercices doivent être réalisés sous la supervision d’un professionnel pour garantir une bonne technique.

8. Combien de temps faut-il pour se rétablir du QLS ?

La durée de récupération dépend de la gravité de la condition et de la méthode de traitement. Les cas légers peuvent se résoudre en quelques semaines avec des étirements et des corrections posturales réguliers, tandis que les cas chroniques peuvent nécessiter plusieurs mois de soins ostéopathiques et de réhabilitation.

9. Une mauvaise posture peut-elle vraiment causer le QLS ?

Oui, une mauvaise posture crée des contraintes asymétriques sur le muscle QL, l’obligeant à compenser excessivement. Cela peut entraîner une fatigue, une raideur et, à terme, un dysfonctionnement.

10. Le QLS est-il identique à une douleur lombaire classique ?

Non. Bien que le QLS soit une cause spécifique de douleur lombaire, il implique un dysfonctionnement du muscle quadratus lumborum et peut s’accompagner de douleurs référées vers les hanches ou l’abdomen. Les douleurs lombaires générales peuvent avoir d’autres causes, comme une hernie discale ou une sciatique.

11. Quand dois-je consulter un professionnel pour le QLS ?

Vous devriez consulter un professionnel si :

  • La douleur persiste malgré le repos et les soins personnels.
  • Les symptômes perturbent vos activités quotidiennes ou votre sommeil.
  • Vous ressentez des douleurs référées aux hanches, à l’abdomen ou aux cuisses.
  • Vous éprouvez des symptômes supplémentaires, comme des engourdissements ou une faiblesse.

12. Comment prévenir le QLS ?

Voici quelques mesures préventives :

  • Maintenir une posture correcte en position assise, debout et couchée.
  • Intégrer des étirements et des exercices de renforcement dans votre routine.
  • Éviter les contraintes répétitives en adoptant de bonnes techniques de levage.
  • Gérer le stress pour éviter les tensions musculaires.
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