L’ostéochondrose cervicale est une condition de la colonne vertébrale causée par des changements dans le cartilage du disque.

Introduction à l’ostéochondrose cervicale

L’ostéochondrose cervicale, également appelée spondylose cervicale, est une affection médicale qui affecte les disques intervertébraux de la colonne cervicale, c’est-à-dire la région du cou. Elle résulte de changements dégénératifs dans les vertèbres cervicales, pouvant entraîner divers symptômes et affecter la qualité de vie des individus concernés. Comprendre les bases de cette affection revêt une importance particulière pour ceux qui souffrent de problèmes cervicaux, ainsi que pour les professionnels de la santé qui cherchent à fournir des soins adaptés.

Les causes de l’ostéochondrose cervicale sont souvent liées au vieillissement naturel du corps, impliquant une dégradation des disques intervertébraux et des changements dans la structure des vertèbres cervicales. Cependant, des facteurs tels que des traumatismes, des mouvements répétitifs du cou et des prédispositions génétiques peuvent également contribuer au développement de cette affection.

Les symptômes de l’ostéochondrose cervicale peuvent varier. Ils incluent généralement des douleurs au niveau du cou, des épaules et des bras, une raideur du cou, des maux de tête, et parfois des sensations de picotement ou d’engourdissement dans les membres. Ces symptômes peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie quotidienne et les activités normales.

En ce qui concerne les options de traitement, diverses approches peuvent être envisagées. Celles-ci vont des mesures conservatrices, telles que la physiothérapie, les médicaments anti-inflammatoires et les modifications du mode de vie, à des interventions plus invasives. Dans les cas plus graves, la chirurgie peut être envisagée.

Cette introduction vise à fournir un aperçu global de l’ostéochondrose cervicale, offrant ainsi une base de compréhension pour ceux qui cherchent à approfondir leurs connaissances sur cette condition débilitante. À travers cette exploration, nous espérons éclairer les divers aspects de l’affection, de ses origines à ses implications sur la vie quotidienne, afin de faciliter une approche holistique dans la gestion de cette condition médicale.

Symptômes courants de l’ostéochondrose cervicale

  1. Douleur cervicale : La douleur dans la région du cou est l’un des symptômes les plus fréquents. Elle peut être localisée ou irradier vers les épaules, les bras ou la tête.
  2. Raideur cervicale : Une sensation de raideur au niveau du cou, rendant parfois difficile la rotation ou l’inclinaison de la tête.
  3. Maux de tête : Des céphalées, souvent ressenties à l’arrière du crâne, peuvent être associées à l’ostéochondrose cervicale.
  4. Picotements ou engourdissements : Des sensations de picotements ou d’engourdissements peuvent se produire dans les bras, les épaules ou les mains en raison de la compression des nerfs cervicaux.
  5. Fatigue musculaire : Les muscles du cou peuvent devenir fatigués plus facilement, en particulier après une activité prolongée.
  6. Sensations de vertiges : Certains individus peuvent ressentir des étourdissements ou des sensations de vertiges, bien que ces symptômes puissent être dus à d’autres causes également.
  7. Bruit ou crépitement : Certains patients signalent un bruit ou un crépitement au niveau du cou lors des mouvements, ce qui peut être associé à des changements dégénératifs dans la colonne vertébrale.
  8. Troubles du sommeil : La douleur cervicale peut perturber le sommeil, entraînant une qualité de sommeil réduite.

Causes et facteurs de risque

  1. Vieillissement : Le processus naturel de vieillissement est l’une des principales causes de l’ostéochondrose cervicale. Avec l’âge, les disques intervertébraux perdent progressivement leur capacité à retenir l’eau, ce qui entraîne une réduction de l’élasticité et de la hauteur des disques.
  2. Traumatismes : Les traumatismes, tels que des accidents de voiture, des chutes ou des blessures sportives, peuvent endommager les disques intervertébraux et contribuer à l’ostéochondrose cervicale.
  3. Mauvaises Postures : Adopter des postures inappropriées de manière répétée, que ce soit au travail, en conduisant ou en utilisant des appareils électroniques, peut exercer une pression excessive sur les disques cervicaux et contribuer à leur dégénérescence.
  4. Sédentarité : Un mode de vie sédentaire peut contribuer au développement de l’ostéochondrose cervicale. L’activité physique régulière est importante pour maintenir la santé des disques intervertébraux en favorisant la circulation sanguine et la nutrition des tissus.
  5. Facteurs Génétiques : Certains individus peuvent être génétiquement prédisposés à développer des problèmes dégénératifs au niveau des disques intervertébraux, y compris dans la région cervicale.
  6. Tabagisme : Le tabagisme est associé à une diminution de la circulation sanguine et à une réduction de l’apport en nutriments dans les disques intervertébraux, ce qui peut contribuer à leur dégénérescence.
  7. Obésité : Le surplus de poids exerce une pression accrue sur la colonne vertébrale, y compris la région cervicale, ce qui peut accélérer la dégénérescence des disques intervertébraux.
  8. Conditions Médicales : Certaines conditions médicales, telles que l’arthrite cervicale, les anomalies congénitales de la colonne vertébrale ou les infections, peuvent également contribuer à l’ostéochondrose cervicale.

Physiopathologie

  1. Dégradation des Disques Intervertébraux : Les disques intervertébraux jouent un rôle crucial en amortissant les chocs entre les vertèbres et en permettant une flexibilité appropriée de la colonne vertébrale. Avec l’ostéochondrose cervicale, ces disques subissent une dégénérescence progressive.
  2. Déshydratation des Disques : Au fil du temps, les disques intervertébraux perdent leur capacité à retenir l’eau, entraînant une déshydratation. Cela réduit l’élasticité des disques, les rendant moins efficaces pour absorber les forces exercées sur la colonne cervicale.
  3. Formation d’Ostéophytes : En réponse à la dégénérescence des disques, des excroissances osseuses appelées ostéophytes peuvent se former le long des bords des vertèbres. Ces ostéophytes peuvent restreindre la mobilité et irriter les structures environnantes.
  4. Altérations des Ligaments : Les ligaments de la colonne cervicale peuvent subir des changements dégénératifs, y compris la calcification, ce qui peut affecter la stabilité de la colonne vertébrale.
  5. Compression des Nerfs : Les changements dégénératifs peuvent entraîner le rétrécissement du canal rachidien ou des foramens intervertébraux, comprimant ainsi les racines nerveuses et provoquant des symptômes tels que des douleurs, des picotements ou des engourdissements dans les bras.
  6. Réaction Inflammatoire : L’irritation des tissus dégénératifs peut déclencher une réponse inflammatoire, contribuant à la douleur et à la raideur associées à l’ostéochondrose cervicale.
  7. Changements Structuraux : La dégénérescence des disques et des articulations peut entraîner des changements structuraux globaux, tels que des modifications de la lordose cervicale normale.
  8. Réponse Adaptative Osseuse : En réponse à l’usure accrue, les corps vertébraux peuvent montrer des signes de sclérose osseuse, une densification qui peut être observée sur des images radiographiques.
  9. Altération de la Mobilité Articulaire : Les articulations facettes, qui sont des articulations entre les vertèbres, peuvent subir une hypertrophie ou une raideur, limitant la mobilité normale de la colonne cervicale.

Diagnostic et examens associés

Le diagnostic de l’ostéochondrose cervicale est établi à l’aide d’un processus comprenant une évaluation approfondie des symptômes du patient, un examen physique et des tests d’imagerie médicale tels que des radiographies, des scanners ou des IRM. Ce processus permet aux médecins d’identifier la présence et la gravité de l’affection, facilitant ainsi la planification du traitement.

Options de traitement non chirurgicales

Le traitement de l’ostéochondrose cervicale peut souvent commencer par des options non chirurgicales. Ces approches comprennent, l’ostéopathie, l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires, des ajustements du mode de vie et d’autres thérapies physiques. Ces interventions visent à soulager les symptômes et à améliorer la fonction cervicale sans recourir à des procédures chirurgicales.

Chirurgie pour l’ostéochondrose cervicale

La chirurgie peut être envisagée pour traiter l’ostéochondrose cervicale dans les cas plus graves ou lorsque d’autres options de traitement n’apportent pas de soulagement suffisant. Plusieurs procédures chirurgicales peuvent être envisagées, notamment la discectomie, la laminectomie, la fusion spinale, et d’autres interventions visant à stabiliser la colonne cervicale et à soulager la pression sur les nerfs ou la moelle épinière. Chaque intervention chirurgicale est adaptée à la situation spécifique du patient et aux symptômes présentés. Les décisions concernant la chirurgie sont généralement prises après une évaluation approfondie du médecin et une discussion approfondie avec le patient.

Exercices et étirements recommandés

  1. Étirements du cou :
    • Inclinez doucement la tête d’un côté, en maintenant la position pendant 15 à 30 secondes. Répétez de l’autre côté.
    • Effectuez des rotations du cou dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens inverse.
  2. Exercices de renforcement :
    • Renforcez les muscles du cou en effectuant des flexions avant, en résistant à la pression douce avec la main placée sur le front.
    • Réalisez des rotations latérales du cou en résistant à la pression avec la main sur le côté de la tête.
  3. Étirements des épaules :
    • Effectuez des étirements des épaules en croisant le bras devant la poitrine et en appliquant une légère pression.
  4. Yoga et Pilates :
    • Pratiquez des exercices de yoga ou de Pilates axés sur le renforcement musculaire et la flexibilité, bénéfiques pour la santé cervicale.

Il est important de consulter un professionnel de la santé ou un physiothérapeute avant de commencer tout programme d’exercices, surtout en cas de problèmes cervicaux préexistants, pour s’assurer que les activités sont adaptées à votre situation particulière.

Prévention de l’ostéochondrose cervicale

  1. Maintenir une bonne posture :
    • Évitez de rester assis ou debout dans la même position pendant de longues périodes.
    • Assurez-vous que votre chaise de bureau est ergonomique, et ajustez votre poste de travail à la bonne hauteur pour éviter de pencher constamment la tête en avant.
  2. Exercices de renforcement musculaire :
    • Renforcez les muscles du cou, des épaules et du dos pour soutenir la colonne vertébrale.
    • Pratiquez des exercices de stretching pour améliorer la flexibilité.
  3. Gestion du poids :
    • Maintenez un poids santé pour réduire la pression sur la colonne vertébrale.
  4. Techniques de levage appropriées :
    • Lorsque vous soulevez des objets lourds, pliez les genoux et gardez le dos droit.
  5. Pause et mouvements réguliers :
    • Si vous travaillez sur un ordinateur ou dans une position assise, prenez des pauses régulières pour vous étirer et changer de position.
  6. Utilisation adéquate des oreillers et matelas :
    • Choisissez un oreiller et un matelas qui soutiennent la courbure naturelle de votre cou et de votre colonne vertébrale.
  7. Hydratation adéquate :
    • Boire suffisamment d’eau contribue à maintenir la souplesse des disques intervertébraux.
  8. Éviter les mouvements brusques :
    • Évitez les mouvements soudains du cou qui pourraient entraîner des tensions excessives.
  9. Gestion du stress :
    • Le stress peut contribuer à la tension musculaire. Pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde.
  10. Consultez un professionnel de la santé :
    • Si vous ressentez des douleurs cervicales persistantes, consultez un professionnel de la santé, comme un physiothérapeute, un chiropraticien ou un médecin, pour des conseils et des traitements adaptés.

Gestion de la douleur au quotidien

  1. Médicaments :
    • Les analgésiques en vente libre peuvent aider à soulager la douleur.
    • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent réduire l’inflammation et soulager la douleur.
  2. Ostéopathie :
    • Un postéopathe peut recommander des exercices spécifiques pour renforcer les muscles du cou et améliorer la mobilité.
    • Les techniques de mobilisation peuvent également être utilisées sous la supervision d’un professionnel de la santé.
  3. Chaleur et froid :
    • Appliquer une compresse chaude peut aider à détendre les muscles tendus.
    • Utiliser des compresses froides peut réduire l’inflammation.
  4. Posture et ergonomie :
    • Maintenez une bonne posture pour réduire la pression sur la colonne cervicale.
    • Ajustez votre environnement de travail pour éviter les positions qui exacerbent la douleur.
  5. Oreillers et matelas appropriés :
    • Utilisez un oreiller et un matelas qui soutiennent la courbure naturelle de votre cou et de votre colonne vertébrale.
  6. Gestion du stress :
    • Le stress peut aggraver la douleur. Pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation et la respiration profonde.
  7. Exercices de relaxation :
    • Pratiquez des techniques de relaxation musculaire pour réduire la tension dans la région cervicale.
  8. Activité physique douce :
    • Engagez-vous dans des activités physiques douces comme la marche, la natation ou le yoga pour maintenir la mobilité.
  9. Éducation :
    • Apprenez à reconnaître et à éviter les mouvements et les activités qui déclenchent la douleur.
  10. Support psychologique :
    • Consultez un professionnel de la santé mentale pour vous aider à faire face aux aspects émotionnels de la douleur chronique.
  11. Traitement alternatif :
    • Certaines personnes trouvent un soulagement avec des approches alternatives comme l’acupuncture, la chiropratique ou la massothérapie.

Lien entre posture et ostéochondrose cervicale

La posture joue un rôle crucial dans la santé cervicale, et une mauvaise posture peut contribuer au développement ou à l’aggravation de l’ostéochondrose cervicale. Voici comment la posture affecte la santé cervicale :

  1. Pression sur les disques intervertébraux :
    • Une mauvaise posture, comme le fait de maintenir la tête en avant pendant de longues périodes, peut augmenter la pression sur les disques intervertébraux du cou. Cela peut entraîner une usure prématurée et des problèmes dégénératifs, tels que l’ostéochondrose cervicale.
  2. Stress sur les structures musculaires :
    • Une posture incorrecte peut entraîner une surutilisation ou une tension excessive des muscles du cou et des épaules. Cela peut provoquer des douleurs musculaires et contribuer à la détérioration des disques cervicaux.
  3. Altération de la courbure naturelle de la colonne cervicale :
    • Maintenir une courbure normale de la colonne cervicale est essentiel pour une répartition équilibrée du poids de la tête. Une posture qui modifie cette courbure peut entraîner une pression inégale sur les disques intervertébraux.
  4. Réduction de la mobilité articulaire :
    • Une mauvaise posture chronique peut entraîner une diminution de la mobilité des articulations cervicales, ce qui peut contribuer à la rigidité et à une augmentation du risque de développer des problèmes articulaires.
  5. Impact sur la circulation sanguine :
    • Une posture incorrecte peut compromettre la circulation sanguine vers la région cervicale, affectant ainsi l’apport en nutriments et en oxygène aux disques intervertébraux et aux structures environnantes.
  6. Développement de compensations musculaires :
    • Pour maintenir l’équilibre, le corps peut développer des compensations musculaires qui peuvent aggraver les déséquilibres posturaux, entraînant une surcharge sur certaines régions du cou.

Pour maintenir une bonne santé cervicale et prévenir l’ostéochondrose cervicale, il est important d’adopter de bonnes habitudes posturales. Voici quelques conseils pour maintenir une bonne posture :

  • Position neutre de la colonne cervicale : Maintenez la tête alignée avec la colonne vertébrale et évitez de pencher la tête en avant ou en arrière.
  • Soutien lombaire : Utilisez un soutien lombaire approprié lorsque vous êtes assis pour maintenir la courbure naturelle de la colonne vertébrale.
  • Ergonomie au travail : Ajustez la hauteur de votre chaise et de votre bureau pour éviter de trop pencher la tête en avant pendant les activités professionnelles.
  • Exercices de renforcement musculaire : Renforcez les muscles du cou, des épaules et du dos pour soutenir une posture saine.
  • Prise de conscience posturale : Soyez conscient de votre posture tout au long de la journée et faites des ajustements si nécessaire.

Adopter de bonnes habitudes posturales contribue non seulement à la prévention de l’ostéochondrose cervicale mais aussi à la santé générale de la colonne vertébrale. Si vous avez des préoccupations concernant votre posture ou des douleurs cervicales, consultez un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés.

Signes radiographique

  1. Diminution de la Hauteur des Disques : L’ostéochondrose cervicale peut entraîner une diminution de la hauteur des disques intervertébraux. Cela est souvent visible sur les radiographies sous la forme d’un rétrécissement de l’espace entre les vertèbres cervicales.
  2. Formation d’Ostéophytes : Des excroissances osseuses, appelées ostéophytes, peuvent se former le long des bords des vertèbres. Ces ostéophytes peuvent être visibles sur les radiographies et sont une réponse à la dégénérescence des disques.
  3. Sclerosis Vertébrale : La sclérose, ou densification, des vertèbres cervicales peut être observée sur les radiographies. Cela peut résulter de la réponse du corps à la dégénérescence et à l’usure des articulations.
  4. Déplacement des Vertèbres : Dans certains cas, l’ostéochondrose cervicale peut entraîner un déplacement des vertèbres, ce qui peut être observé sur les radiographies sous forme de subluxations ou de glissements vertébraux.
  5. Élargissement des Articulations Facettaires : Les articulations facettaires, situées entre les vertèbres, peuvent présenter un élargissement en réponse aux contraintes accrues, ce qui peut être détecté sur les radiographies.
  6. Calcification des Ligaments : Des calcifications des ligaments, telles que celles du ligament longitudinal antérieur, peuvent être présentes et visibles sur les radiographies.
  7. Réaction des Corps Vertébraux : Des changements dégénératifs dans les corps vertébraux, tels que des modifications de densité, peuvent également être notés sur les radiographies.

Conclusion

En conclusion, cette exploration approfondie de l’ostéochondrose cervicale met en lumière la complexité de cette condition dégénérative affectant la colonne cervicale. Les symptômes variés, les causes multiples, et les options de traitement diverses soulignent l’importance d’une approche holistique pour la gestion de cette affection. L’impact de la posture sur le développement et l’aggravation de l’ostéochondrose cervicale met en évidence l’importance de l’éducation et de l’adoption de bonnes habitudes posturales dans la prévention de cette condition.

Le lien entre la posture et les signes radiographiques tels que la diminution de la hauteur des disques, la formation d’ostéophytes, la sclérose vertébrale, le déplacement des vertèbres, l’élargissement des articulations facettaires et la calcification des ligaments illustre l’impact visible de la dégénérescence sur la structure de la colonne cervicale.

En mettant l’accent sur la prévention à travers la maintien d’une bonne posture, l’utilisation de soutiens lombaires, des ajustements ergonomiques au travail, des exercices de renforcement musculaire et la sensibilisation posturale, cette conclusion encourage une approche proactive pour préserver la santé cervicale. La consultation précoce d’un professionnel de la santé en cas de douleurs cervicales persistantes est soulignée comme une mesure importante pour une gestion efficace de l’ostéochondrose cervicale. En fin de compte, la compréhension approfondie de cette condition permettra une prise en charge personnalisée, améliorant ainsi la qualité de vie des individus touchés.

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