Accueil Douleur par région Genou Comprendre la faiblesse du Vaste Medial Oblique (VMO) : causes, implications et solutions

Comprendre la faiblesse du Vaste Medial Oblique (VMO) : causes, implications et solutions

Introduction

Comprendre le rôle crucial de la force du Vaste Medial Oblique (VMO) dans la santé du genou

Le genou humain, une articulation complexe essentielle à la mobilité et à la stabilité, est soutenu par un réseau de muscles, de tendons et de ligaments. Parmi ceux-ci, le Vaste Medial Oblique (VMO) se distingue comme un acteur clé dans le maintien de la fonction du genou et de la biomécanique globale des membres inférieurs.

Le VMO, une partie du groupe musculaire quadriceps situé sur la face interne de la cuisse, joue un rôle central dans la stabilité du genou et le suivi de la rotule. Son orientation oblique unique lui permet d’exercer une force stabilisatrice sur la rotule (rotule), empêchant toute déviation latérale et assurant un bon alignement pendant le mouvement.

L’importance de la force du VMO pour la santé du genou ne peut être surestimée. Un VMO puissant et fonctionnel contribue à un suivi rotulien optimal, réduisant ainsi le risque de dysfonctionnement fémoro-patellaire et de douleur au genou associée. À l’inverse, une faiblesse ou un déséquilibre du VMO peut entraîner divers problèmes de genou, notamment un mauvais alignement de la rotule, une instabilité et une susceptibilité accrue aux blessures.

Comprendre l’importance de la force VMO va au-delà de la simple fonction musculaire ; cela a un impact direct sur la qualité de vie d’un individu et sur sa capacité à pratiquer des activités physiques. Qu’il s’agisse de marcher, de courir, de sauter ou d’effectuer des mouvements spécifiques à un sport, l’intégrité du VMO influence la stabilité du genou, l’amplitude de mouvement et la performance globale.

Dans cet article de blog, nous approfondissons l’anatomie du VMO, explorons les facteurs contribuant à sa faiblesse, discutons des symptômes et des effets du dysfonctionnement du VMO et fournissons des informations sur les stratégies de diagnostic, de traitement et de prévention. En mettant en lumière l’importance de la force du VMO et en luttant contre les idées fausses courantes, nous visons à donner aux individus les moyens de prendre des mesures proactives pour maintenir une santé et une fonction optimales du genou.

Anatomie du vaste médial oblique (VMO)

Le Vastus Medialis Obliquus (VMO) est un élément crucial du groupe musculaire quadriceps, situé sur la face interne de la cuisse. Son anatomie et sa fonction sont étroitement liées à la stabilité du genou et au bon suivi de la rotule.

Descriptif et Localisation :

Le VMO est l’un des quatre muscles qui composent le groupe musculaire quadriceps fémoral. Il provient de la partie inférieure du fémur, plus précisément du côté médial de la diaphyse fémorale, et s’étend vers le bas pour former le tendon du quadriceps. Ce tendon s’attache ensuite à la rotule (rotule) et continue sous forme de ligament rotulien, qui s’insère dans la tubérosité tibiale.

Le VMO a une orientation oblique distincte par rapport aux autres muscles quadriceps, avec des fibres s’étendant selon un angle entre l’intérieur de la cuisse et l’extérieur du genou. Cet alignement unique permet au VMO d’exercer une force stabilisatrice sur la rotule, contribuant ainsi à son bon alignement et empêchant tout déplacement latéral.

Fonction dans la stabilité du genou

L’une des principales fonctions du VMO est d’assurer la stabilité dynamique de l’articulation du genou. Lors d’activités telles que la marche, la course ou la position accroupie, le VMO se contracte pour stabiliser la rotule dans la rainure trochléaire du fémur. Cette action stabilisante aide à maintenir un alignement fémoro-patellaire optimal, réduisant ainsi le risque de dysfonctionnement et d’instabilité rotulienne.

De plus, le VMO joue un rôle crucial dans le contrôle des mouvements d’extension et de flexion du genou. Il fonctionne de concert avec les autres muscles du quadriceps pour générer de la force lors de l’extension du genou tout en offrant un contrôle précis pour garantir des mouvements fluides et stables.

Rôle dans le suivi rotulien

Un bon suivi rotulien fait référence au mouvement vertical et fluide de la rotule dans la rainure fémorale pendant la flexion et l’extension du genou. Le VMO contribue de manière significative à ce processus en exerçant une traction médiale sur la rotule, contrecarrant la traction latérale du muscle vaste latéral.

En maintenant un équilibre optimal entre les forces médiales et latérales agissant sur la rotule, le VMO aide à prévenir l’inclinaison et le déplacement de la rotule. Ce suivi équilibré est essentiel pour répartir uniformément les forces articulaires, minimiser le stress sur le cartilage rotulien et réduire le risque de douleur et de dysfonctionnement fémoro-patellaire.

Pourquoi le VMO a tendance à être faible chez certaines personnes

Le vaste médial oblique (VMO) est sujet à une faiblesse en raison de plusieurs facteurs, notamment :

  1. Variation anatomique : Le VMO fait partie du groupe musculaire quadriceps, situé sur la face interne de la cuisse. Cependant, son attachement à la rotule et son rôle spécifique dans la stabilisation de la rotule lors des mouvements du genou peuvent varier selon les individus. Certaines personnes peuvent avoir un VMO plus petit ou moins développé que d’autres, ce qui les prédispose à la faiblesse.
  2. Déséquilibre musculaire : Le VMO travaille en coordination avec les autres muscles du quadriceps (vastus lateralis, vaste intermédiaire et droit fémoral) pour étendre l’articulation du genou. Cependant, s’il existe un déséquilibre de force ou d’activation entre ces muscles, le VMO peut devenir relativement plus faible. Ce déséquilibre peut survenir en raison de facteurs tels qu’un mode de vie sédentaire, des techniques d’entraînement inappropriées ou des mouvements compensatoires suite à des blessures.
  3. Mauvais contrôle neuromusculaire : une activation musculaire efficace repose sur un contrôle neuromusculaire approprié, qui implique la communication entre le système nerveux et les fibres musculaires. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés à activer efficacement le VMO lors de mouvements fonctionnels en raison d’un dysfonctionnement neuromusculaire ou d’un apprentissage moteur inadéquat. Cela peut entraîner une faiblesse et une mauvaise stabilisation de la rotule lors d’activités dynamiques.
  4. Atrophie musculaire : une inutilisation prolongée, une immobilisation ou une inactivité de l’articulation du genou peut entraîner une atrophie musculaire, y compris la VMO. Lorsque le muscle n’est pas régulièrement sollicité par l’activité physique, il peut perdre de la masse et de la force avec le temps. Ceci est particulièrement fréquent chez les personnes qui se remettent d’une blessure au genou ou d’une intervention chirurgicale et qui peuvent souffrir d’atrophie musculaire en raison d’une restriction des mouvements.
  5. Blessure ou traumatisme : un traumatisme direct, des blessures dues à une sollicitation excessive ou un stress répétitif sur l’articulation du genou peuvent endommager les fibres musculaires VMO, entraînant une faiblesse et un dysfonctionnement. Des blessures telles qu’une luxation rotulienne, des entorses ligamentaires ou des tensions musculaires peuvent altérer la capacité du VMO à stabiliser la rotule et contribuer à une faiblesse musculaire pendant la rééducation.
  6. Facteurs biomécaniques : des variations anatomiques, telles qu’une dysplasie rotulienne ou un alignement anormal des membres inférieurs, peuvent affecter la biomécanique de l’articulation du genou et modifier la répartition des forces entre les muscles quadriceps, y compris le VMO. Ces facteurs biomécaniques peuvent prédisposer les individus à une faiblesse du VMO et contribuer au dysfonctionnement fémoro-patellaire.
  7. Changements liés à l’âge : Avec le vieillissement, on observe un déclin naturel de la masse musculaire, de la force et de la flexibilité dans tout le corps, y compris le VMO. Les changements liés à l’âge tels que la sarcopénie (perte de masse musculaire) et la diminution du recrutement des fibres musculaires peuvent contribuer à la faiblesse de l’OMV et aux limitations fonctionnelles, en particulier chez les personnes âgées.

Causes de la faiblesse du VMO

La faiblesse du muscle vaste médial oblique (VMO), qui fait partie du groupe musculaire quadriceps, peut provenir de diverses causes, entraînant des limitations fonctionnelles et contribuant potentiellement à l’instabilité et à la douleur du genou.

L’une des principales causes de faiblesse du VMO est l’atrophie de désuétude, résultant souvent de périodes prolongées d’inactivité ou d’immobilisation suite à une blessure ou une intervention chirurgicale. Lorsque l’articulation du genou reste inactive, les fibres musculaires commencent à s’affaiblir et à perdre de leur force et de leur masse, y compris le VMO. De plus, une mauvaise biomécanique et des schémas de mouvement médiocres lors d’activités physiques, telles que s’accroupir ou se précipiter, peuvent exercer une pression excessive sur les autres muscles du quadriceps tout en négligeant l’activation du VMO, conduisant à son sous-développement et à sa faiblesse au fil du temps. De plus, des déséquilibres musculaires, où certains muscles en dominent d’autres, peuvent survenir en raison de facteurs tels que des mouvements répétitifs ou des techniques d’entraînement inappropriées, inhibant ainsi le fonctionnement optimal du VMO. Une rééducation inadéquate suite à des blessures au genou, en particulier celles impliquant la rotule ou le ligament croisé antérieur (LCA), peut également contribuer à la faiblesse du VMO, car le muscle peut ne pas recevoir suffisamment d’attention ou d’exercices ciblés pour retrouver sa force et sa stabilité. De plus, des facteurs anatomiques tels qu’un mauvais alignement de la rotule ou des anomalies structurelles de l’articulation du genou peuvent prédisposer les individus à une faiblesse de l’OVM en modifiant la biomécanique de l’articulation et en exerçant une pression inégale sur les muscles environnants. De plus, des affections neuromusculaires ou des lésions nerveuses affectant le nerf fémoral, qui innerve les muscles quadriceps, y compris le VMO, peuvent entraîner une diminution de l’activation et du contrôle musculaire, entraînant une faiblesse et des déficits fonctionnels. De plus, les modifications de la masse et de la force musculaires liées à l’âge, communément appelées sarcopénie, peuvent affecter le VMO ainsi que d’autres muscles du corps, exacerbant potentiellement la faiblesse et altérant la fonction du genou chez les personnes âgées. Enfin, des facteurs tels qu’une mauvaise posture, des routines d’échauffement ou de récupération inadéquates et une position assise excessive peuvent contribuer à la raideur et à la tension musculaires, limitant l’amplitude de mouvement autour de l’articulation du genou et compromettant la capacité du VMO à fonctionner efficacement.

Liste des causes
  1. Atrophie de désusage : Lorsque le VMO n’est pas régulièrement engagé par une activité physique ou est immobilisé en raison d’une blessure ou d’une intervention chirurgicale, les fibres musculaires s’affaiblissent et perdent de la masse avec le temps, entraînant une faiblesse du VMO.
  2. Mauvaise biomécanique : des mouvements incorrects pendant les exercices ou les activités quotidiennes peuvent entraîner un stress disproportionné sur les autres muscles du quadriceps, négligeant ainsi l’activation appropriée du VMO et provoquant son affaiblissement au fil du temps.
  3. Déséquilibres musculaires : Des mouvements répétitifs ou des techniques d’entraînement inadéquates peuvent entraîner des déséquilibres entre les muscles quadriceps, où certains muscles deviennent surdéveloppés tandis que d’autres, comme le VMO, sont sous-développés et affaiblis.
  4. Rééducation inadéquate : Suite à des blessures au genou, notamment celles touchant la rotule ou le LCA, si le programme de rééducation ne comprend pas d’exercices spécifiques ciblant le VMO, le muscle risque de ne pas retrouver sa force et sa stabilité, entraînant une faiblesse.
  5. Facteurs anatomiques : Des problèmes structurels tels qu’un mauvais alignement de la rotule ou des anomalies de l’articulation du genou peuvent altérer la biomécanique de l’articulation, entraînant une répartition inégale du stress entre les muscles quadriceps, y compris le VMO, et potentiellement provoquant une faiblesse.
  6. Affections neuromusculaires : les affections affectant les nerfs responsables de l’innervation des muscles quadriceps, telles que des lésions du nerf fémoral, peuvent nuire à l’activation et au contrôle appropriés du VMO, entraînant une faiblesse et des déficits fonctionnels.
  7. Modifications musculaires liées à l’âge (sarcopénie) : À mesure que les individus vieillissent, ils peuvent connaître un déclin naturel de la masse et de la force musculaire, y compris du VMO, ce qui peut exacerber la faiblesse et altérer la fonction du genou.
  8. Mauvaise posture : Une mauvaise posture peut entraîner une raideur et une tension musculaires, affectant l’amplitude des mouvements autour de l’articulation du genou et compromettant la capacité du VMO à fonctionner efficacement, entraînant finalement une faiblesse.
  9. Échauffement ou récupération insuffisants : Sauter les routines d’échauffement ou de récupération avant et après une activité physique peut augmenter le risque de raideur musculaire et de mobilité articulaire limitée, ce qui peut contribuer à une faiblesse de l’OMV au fil du temps.
  10. Position assise excessive : des périodes prolongées de position assise peuvent entraîner des tensions et une faiblesse des muscles fléchisseurs de la hanche et des quadriceps, y compris le VMO, en raison d’une activation et d’un flux sanguin réduits, contribuant ainsi à la faiblesse du VMO.
  11. Surentraînement : Un entraînement excessif ou répétitif sans repos adéquat peut entraîner de la fatigue et une dégradation des tissus musculaires, affaiblissant potentiellement le VMO au fil du temps.
  12. Carences nutritionnelles : Un apport insuffisant de nutriments essentiels comme les protéines, les vitamines et les minéraux peut nuire à la réparation et à la croissance musculaire, contribuant ainsi à la faiblesse de l’OVM.
  13. Facteurs génétiques : Certaines personnes peuvent avoir des prédispositions génétiques qui affectent le développement et la fonction musculaire, conduisant potentiellement à une faiblesse de l’OVM.
  14. Déséquilibres hormonaux : Les fluctuations ou déséquilibres hormonaux, tels que ceux survenant pendant la puberté, la grossesse ou la ménopause, peuvent affecter la force et la fonction musculaire, y compris le VMO.
  15. Maladie chronique ou problèmes de santé : Certaines conditions médicales comme l’arthrite, la dystrophie musculaire ou les troubles métaboliques peuvent avoir un impact sur la santé musculaire et contribuer à la faiblesse de l’OVM.
  16. Effets secondaires des médicaments : Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires qui affectent la fonction musculaire ou le métabolisme, entraînant potentiellement une faiblesse musculaire, y compris le VMO.
  17. Mauvaise mécanique du pied : des problèmes tels que la surpronation ou les pieds plats peuvent altérer la biomécanique des membres inférieurs, affectant les schémas d’activation musculaire et conduisant potentiellement à une faiblesse de l’OVM.
  18. Hypermobilité articulaire : Une laxité articulaire excessive ou une hypermobilité peut déstabiliser l’articulation du genou, augmentant la pression sur les muscles environnants, y compris le VMO, et contribuant à la faiblesse.
  19. Facteurs psychologiques : les problèmes de santé mentale comme le stress, l’anxiété ou la dépression peuvent affecter les niveaux de motivation et l’adhésion aux programmes d’exercices, conduisant potentiellement à une faiblesse de l’OMV due à une activité physique réduite.
  20. Facteurs environnementaux : des facteurs environnementaux tels que les températures extrêmes, l’altitude ou la pollution peuvent avoir un impact sur les performances physiques et la récupération, influençant potentiellement la force et la fonction du VMO.

Symptômes et effets de la faiblesse du VMO


La faiblesse du muscle vaste médial oblique (VMO) peut entraîner divers symptômes et effets, ayant un impact sur les activités quotidiennes et les performances sportives. Le VMO est un stabilisateur crucial de l’articulation du genou et joue un rôle important dans le bon alignement et le bon fonctionnement du genou. Lorsque ce muscle est faible ou dysfonctionnel, cela peut entraîner plusieurs manifestations notables.

L’instabilité du genou est l’un des principaux symptômes de la faiblesse du VMO. Le VMO aide à maintenir la rotule (rotule) dans sa bonne position dans la rainure fémorale pendant le mouvement. Lorsque le VMO est faible, la rotule peut ne pas suivre correctement, entraînant un mauvais alignement et une instabilité. Cette instabilité peut se manifester par une sensation de fléchissement ou de flexion du genou, en particulier lors d’activités de mise en charge comme la marche, la montée des escaliers ou l’accroupissement.

Un autre effet courant de la faiblesse du VMO est le syndrome douloureux fémoro-patellaire (PFPS). Le PFPS se caractérise par une douleur autour ou derrière la rotule, souvent exacerbée par des activités qui impliquent de plier le genou, comme courir, sauter ou rester assis pendant des périodes prolongées. La faiblesse du VMO peut contribuer au PFPS en modifiant le suivi de la rotule et en augmentant le stress sur les structures environnantes, entraînant une inflammation et une douleur.

En plus de l’instabilité du genou et du PFPS, les personnes présentant une faiblesse du VMO peuvent présenter une diminution de la force du quadriceps. Le VMO est l’un des quatre muscles qui composent le groupe des quadriceps, et sa faiblesse peut entraîner des déséquilibres globaux du quadriceps. Ce déséquilibre peut exacerber davantage le dysfonctionnement de l’articulation du genou et compromettre les mouvements fonctionnels, tels que se lever d’une position assise ou effectuer des activités nécessitant une extension du genou contre résistance.

De plus, la faiblesse du VMO peut avoir un impact sur les performances sportives, en particulier dans les activités qui nécessitent la stabilité et la puissance des membres inférieurs. Les athlètes impliqués dans des sports comme la course, le saut ou les manœuvres de coupe comptent fortement sur l’intégrité de l’articulation du genou pour des performances optimales. La faiblesse du VMO peut altérer la stabilité de l’articulation du genou, affectant l’agilité, l’équilibre et l’efficacité athlétique globale. De plus, les athlètes peuvent courir un risque accru de blessures au genou, telles qu’une luxation rotulienne ou une entorse ligamentaire, en raison d’une stabilité articulaire compromise.

Remédier à la faiblesse du VMO implique généralement des exercices de renforcement ciblés et des protocoles de rééducation. Les interventions de physiothérapie se concentrent souvent sur l’activation et le renforcement du VMO grâce à des exercices spécifiques, tels que des extensions terminales du genou, des presses à jambes et des coquilles. De plus, des techniques telles que la thérapie manuelle, la rééducation neuromusculaire et l’entraînement proprioceptif peuvent être utilisées pour améliorer le recrutement musculaire et la stabilité de l’articulation du genou.

Voici quelques-uns des symptômes et effets associés à la faiblesse du VMO :

Liste des symptômes
  1. Douleur au genou : une faiblesse du VMO peut entraîner une altération du suivi de la rotule et une augmentation du stress sur l’articulation du genou, entraînant des douleurs, en particulier lors d’activités impliquant de plier ou de redresser le genou.
  2. Instabilité fémoro-patellaire : Le VMO joue un rôle crucial dans la stabilisation de la rotule (rotule) dans la rainure fémorale. La faiblesse de ce muscle peut contribuer à un dysfonctionnement ou à une instabilité de la rotule, entraînant des sensations de « glissement » ou de « cession » de la rotule.
  3. Diminution de la stabilité du genou : Un VMO affaibli peut compromettre la stabilité de l’articulation du genou, la rendant plus sensible aux blessures telles que les entorses ligamentaires ou les déchirures méniscales dues à un soutien inadéquat lors des mouvements.
  4. Gonflement du genou : une faiblesse chronique de l’OVM peut contribuer à une inflammation accrue des articulations et à une accumulation de liquide dans le genou, entraînant un gonflement, une raideur et un inconfort.
  5. Amplitude de mouvement réduite du genou : une faiblesse du VMO peut restreindre l’amplitude normale de mouvement de l’articulation du genou, ce qui rend difficile la flexion ou le redressement complet du genou, limitant ainsi les activités fonctionnelles telles que marcher, s’accroupir ou monter les escaliers.
  6. Modification de la mécanique de la démarche : des schémas de compensation peuvent se développer pour compenser la faiblesse de l’OVM, entraînant des mécanismes de démarche anormaux tels que la boiterie ou la préférence d’une jambe par rapport à l’autre, ce qui peut exacerber davantage les déséquilibres musculo-squelettiques et augmenter le risque de blessures.
  7. Diminution des performances athlétiques : les athlètes présentant une faiblesse VMO peuvent connaître des performances diminuées dans les sports qui nécessitent des mouvements dynamiques du genou, tels que courir, sauter ou couper, en raison d’une puissance, d’une agilité et d’un contrôle réduits.
  8. Déséquilibres musculaires : la faiblesse de l’OMV peut contribuer à des déséquilibres au sein du groupe musculaire quadriceps, où d’autres muscles deviennent hyperactifs ou dominants, exacerbant encore l’instabilité et le dysfonctionnement de l’articulation du genou.
  9. Activités fonctionnelles compromises : les activités qui impliquent une mise en charge des membres inférieurs, comme se lever d’une position assise, s’agenouiller ou s’accroupir, peuvent devenir difficiles ou douloureuses en raison de la faiblesse du VMO.
  10. Risque accru de blessures au genou : une faiblesse du VMO peut prédisposer les individus à diverses blessures au genou, notamment une tendinite rotulienne, un syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou des déchirures du ligament croisé antérieur (LCA), en raison d’une altération de la mécanique articulaire et d’une stabilité compromise.
  11. Crépitus du genou : une faiblesse du VMO peut contribuer à un suivi rotulien anormal, entraînant des crépitements ou des sensations de « craquage » dans l’articulation du genou pendant le mouvement.
  12. Endurance réduite : les personnes présentant une faiblesse du VMO peuvent ressentir de la fatigue et une endurance réduite lors d’activités qui nécessitent une contraction soutenue des muscles du genou, comme une position debout ou une marche prolongée.
  13. Atrophie musculaire : une faiblesse chronique du VMO peut entraîner une atrophie musculaire ou une fonte des muscles quadriceps, y compris du VMO, entraînant une perte visible de masse musculaire et de définition autour de la région du genou.
  14. Mauvais équilibre : une faiblesse du VMO peut affecter la proprioception et l’équilibre, ce qui rend plus difficile le maintien de la stabilité lors d’activités qui nécessitent un transfert de poids ou des changements de direction.
  15. Mobilité fonctionnelle limitée : difficulté à effectuer des mouvements fonctionnels tels que se lever d’une chaise, s’accroupir pour ramasser des objets ou passer de la position assise à la position debout en raison d’une stabilité et d’une force compromises du genou.
  16. Performances altérées dans les sports : les athlètes présentant une faiblesse du VMO peuvent connaître une diminution de leurs performances dans les sports nécessitant des changements rapides de direction, des sauts ou des atterrissages, en raison d’une stabilité réduite du genou et de la production d’énergie.
  17. Risque accru de chutes : une faiblesse du VMO peut contribuer à une altération de l’équilibre et de la coordination, augmentant ainsi le risque de chutes, en particulier chez les personnes âgées ou les personnes ayant des problèmes musculo-squelettiques existants.
  18. Dégénérescence articulaire : une faiblesse chronique du VMO peut contribuer à une usure accélérée du cartilage de l’articulation du genou, entraînant des changements dégénératifs tels que l’arthrose au fil du temps.
  19. Difficulté à descendre les escaliers : La faiblesse du VMO peut rendre la descente des escaliers ou des pentes difficile, car le muscle est essentiel pour contrôler la flexion du genou et maintenir la stabilité pendant les activités de mise en charge.
  20. Modification des schémas de mouvement : des schémas de compensation peuvent se développer pour compenser la faiblesse de l’OVM, entraînant une altération de la mécanique des mouvements et une augmentation du stress sur d’autres articulations et muscles, entraînant potentiellement des problèmes musculo-squelettiques secondaires.

Diagnostic de la faiblesse du VMO

Voici un aperçu du processus de diagnostic de la faiblesse du VMO :

  1. Antécédents médicaux : le médecin commencera par dresser un historique médical détaillé, y compris les blessures, interventions chirurgicales ou problèmes de santé antérieurs pouvant affecter les muscles du genou ou des quadriceps.
  2. Examen physique : Un examen physique approfondi sera effectué pour évaluer la fonction du genou, l’amplitude des mouvements, la force musculaire et la stabilité. Des tests spécifiques peuvent être effectués pour évaluer la force et l’activation du VMO, tels que le test « quad set » ou le test musculaire manuel.
  3. Palpation : Le médecin peut palper (sentir) les muscles quadriceps, y compris le VMO, pour évaluer le tonus musculaire, la sensibilité ou les signes d’atrophie.
  4. Évaluation fonctionnelle : des évaluations fonctionnelles des mouvements, telles que des tests d’accroupissement, de fente ou d’équilibre sur une seule jambe, peuvent être effectuées pour évaluer comment la faiblesse du VMO affecte la fonction globale du genou et la stabilité pendant les activités dynamiques.
  5. Électromyographie (EMG) : L’électromyographie peut être utilisée pour mesurer l’activité électrique des muscles quadriceps, dont le VMO, lors de différents mouvements ou exercices. Cela peut fournir des données objectives sur les schémas d’activation musculaire et la faiblesse potentielle.
  6. Imagerie diagnostique : dans certains cas, des études d’imagerie diagnostique telles que l’échographie, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou les rayons X peuvent être ordonnées pour évaluer les anomalies structurelles, un mauvais alignement de la rotule ou d’autres problèmes sous-jacents contribuant à la faiblesse de l’OMV.
  7. Tests fonctionnels : des tests fonctionnels, tels que des tests de saut ou des exercices d’agilité, peuvent être utilisés pour évaluer la stabilité et les performances du genou lors de mouvements spécifiques au sport, en particulier chez les athlètes ou les personnes ayant un mode de vie actif.
  8. Comparaison avec le côté controlatéral : comparer la force, la taille et la fonction des muscles du genou et du quadriceps affectés avec le côté controlatéral (non affecté) peut aider à identifier les asymétries et à déterminer l’étendue de la faiblesse du VMO.
  9. Observation clinique : L’observation de la démarche, des schémas de mouvement et de la biomécanique du patient au cours de diverses activités peut fournir des informations précieuses sur la façon dont la faiblesse de l’OMV peut avoir un impact sur sa fonction globale et sa mobilité.
  10. Collaboration avec d’autres spécialistes : Dans les cas complexes ou lorsque des conditions médicales sous-jacentes sont suspectées, la collaboration avec d’autres professionnels de la santé tels que des chirurgiens orthopédistes, des physiothérapeutes ou des spécialistes en médecine du sport peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic et élaborer un plan de traitement approprié.

Prévention de la faiblesse du VMO

La prévention de la faiblesse du VMO implique une combinaison de modifications du mode de vie, de techniques d’entraînement appropriées et d’exercices ciblés visant à maintenir la force et la fonction musculaires. Voici quelques stratégies pour prévenir la faiblesse du VMO :

Liste
  1. Exercice régulier : pratiquez une activité physique régulière qui comprend des exercices de musculation ciblant les muscles quadriceps, y compris le VMO. Des exercices tels que des squats, des fentes, des presses à jambes et des step-ups peuvent aider à maintenir la force musculaire et à prévenir la faiblesse.
  2. Technique appropriée : Assurez-vous d’une technique et d’une forme appropriées pendant les exercices pour activer efficacement le VMO et éviter de surcharger les autres muscles du quadriceps. Concentrez-vous sur le maintien de l’alignement des articulations du genou et de la hanche et évitez les mouvements excessifs du genou vers l’avant pendant les exercices du bas du corps.
  3. Progression progressive : Augmentez progressivement l’intensité, la durée et la résistance des séances d’exercices pour éviter de surcharger les muscles et réduire les risques de blessures. Intégrez les principes de surcharge progressive à votre programme d’entraînement pour solliciter continuellement les muscles et favoriser les gains de force.
  4. Entraînement à l’équilibre : incluez des exercices d’équilibre et de stabilité dans votre routine d’entraînement pour améliorer la proprioception et la stabilité des articulations, ce qui peut aider à prévenir la faiblesse du VMO et à réduire le risque de chutes ou de blessures.
  5. Modèles de mouvements fonctionnels : intégrez des modèles de mouvements fonctionnels à vos entraînements qui imitent les activités de la vie quotidienne et les mouvements spécifiques au sport. Cela peut aider à améliorer la coordination musculaire globale et à améliorer l’activation du VMO lors d’activités dynamiques.
  6. Travail d’étirement et de mobilité : Effectuez régulièrement des exercices d’étirement et de mobilité pour maintenir la flexibilité des muscles quadriceps et des tissus environnants. Concentrez-vous sur les étirements qui ciblent le VMO, comme l’étirement du VMO assis ou l’étirement en quad contre un mur.
  7. Échauffement et récupération appropriés : échauffez-vous toujours avant de vous lancer dans un exercice pour préparer les muscles et les articulations à l’activité et réduire le risque de blessure. De même, rafraîchissez-vous après l’exercice pour faciliter la récupération musculaire et le maintien de la flexibilité.
  8. Entraînement croisé : intégrez une variété d’exercices et d’activités à votre routine de remise en forme pour prévenir les blessures dues au surmenage et assurer un développement musculaire équilibré. Incluez des activités telles que le vélo, la natation ou le yoga pour compléter votre programme de musculation.
  9. Nutrition et hydratation : Maintenir une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels à la santé musculaire, notamment des protéines, des glucides, des vitamines et des minéraux. Restez hydraté avant, pendant et après l’exercice pour favoriser une fonction musculaire et une récupération optimales.
  10. Repos et récupération : Prévoyez suffisamment de temps de repos et de récupération entre les séances d’exercices pour éviter le surentraînement et favoriser la réparation et la croissance musculaire. Écoutez votre corps et ajustez l’intensité et le volume de votre entraînement si nécessaire pour éviter l’épuisement professionnel ou les blessures.
  11. Conscience de la posture : Maintenez une bonne posture tout au long de la journée, en particulier pendant les périodes prolongées de position assise ou debout, afin de réduire les tensions inutiles sur l’articulation du genou et les muscles environnants, y compris le VMO.
  12. Sélection de chaussures : Choisissez des chaussures appropriées avec un bon soutien de la voûte plantaire et un bon amorti pour aider à maintenir un bon alignement des membres inférieurs et réduire le risque de problèmes biomécaniques pouvant contribuer à la faiblesse de l’OVM.
  13. Orthèses : envisagez d’utiliser des orthèses ou des modifications de chaussures si vous présentez des anomalies du pied ou des problèmes de démarche qui peuvent affecter l’alignement des membres inférieurs et contribuer à la faiblesse de l’OVM.
  14. Évitez le surentraînement : évitez le volume ou l’intensité excessive de l’entraînement, ce qui peut entraîner de la fatigue, des blessures dues au surmenage et des déséquilibres musculaires susceptibles de vous prédisposer à une faiblesse du VMO.
  15. Périodisation : Intégrez la périodisation à votre programme d’entraînement en alternant des périodes d’entraînement à haute intensité et de récupération pour optimiser les performances, réduire le risque de surentraînement et prévenir la faiblesse musculaire.
  16. Programmes de prévention des blessures : Participez à des programmes de prévention des blessures adaptés à votre sport ou activité spécifique, en mettant l’accent sur le renforcement des muscles autour du genou, y compris le VMO, et sur l’amélioration de la mécanique du mouvement pour réduire le risque de blessures pouvant entraîner une faiblesse.
  17. Analyse biomécanique : demandez conseil à un professionnel qualifié, tel qu’un physiothérapeute ou un spécialiste en biomécanique, pour évaluer vos schémas de mouvement et identifier toute anomalie ou déséquilibre biomécanique susceptible de vous prédisposer à une faiblesse du VMO.
  18. Mode de vie actif : Maintenez un mode de vie actif qui comprend une variété d’activités physiques et de mouvements pour favoriser la santé musculaire globale et prévenir la faiblesse musculaire associée au comportement sédentaire.
  19. Surveillance régulière : surveillez vos progrès et ajustez votre programme d’entraînement si nécessaire en fonction des changements de force, de flexibilité et de fonction globale pour éviter la stagnation et assurer une amélioration continue de la force et de la fonction du VMO.
  20. Écoutez votre corps : Soyez attentif à tout signe d’inconfort, de douleur ou de fatigue pendant l’exercice et modifiez vos activités en conséquence pour éviter d’exacerber les faiblesses existantes ou de développer de nouvelles blessures.

Traiter la faiblesse du VMO

Techniques d’enregistrement

Les techniques de taping sont couramment utilisées en médecine sportive et en réadaptation pour apporter soutien, stabilité et soulagement de la douleur aux articulations et aux muscles blessés. Lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes liés au vaste médial obliquus (VMO) et au suivi de la rotule, le taping peut être un complément précieux à la thérapie. Voici plusieurs techniques d’enregistrement qui peuvent être utilisées :

  1. McConnell Taping : Cette technique vise à corriger l’alignement rotulien en appliquant du ruban adhésif selon un motif spécifique pour faciliter le glissement médial de la rotule. La bande est appliquée depuis la face externe du genou, à travers la rotule et vers la face interne de la cuisse, encourageant la rotule à se déplacer plus centralement dans la rainure fémorale.
  2. Taping de kinésiologie : Le ruban de kinésiologie est flexible et élastique, permettant une amplitude de mouvement tout en offrant un soutien aux muscles et aux articulations. En cas de faiblesse du VMO, la bande de kinésiologie peut être appliquée de manière à stimuler et à soutenir le muscle pendant le mouvement, contribuant ainsi à améliorer l’activation et la fonction musculaire.
  3. Taping rotulien : Cette technique consiste à appliquer du ruban adhésif directement sur la rotule pour assurer stabilité et soutien. En stabilisant la rotule, le taping rotulien peut aider à soulager la douleur associée à des affections telles que le syndrome douloureux fémoro-patellaire (PFPS) et la chondromalacie rotulienne.
  4. Stabilisation proximale : le ruban adhésif peut également être appliqué de manière proximale sur l’articulation du genou pour assurer la stabilité et le soutien de l’ensemble du membre inférieur. Des techniques telles que le ruban « X » ou le ruban « basket-weave » peuvent aider à améliorer l’alignement global et la proprioception, réduisant ainsi le risque de blessure et améliorant les performances pendant les activités.
  5. Enregistrement dynamique : L’enregistrement dynamique consiste à appliquer du ruban adhésif d’une manière qui permet le mouvement tout en offrant soutien et stabilité. Cette technique est particulièrement utile pour les athlètes ou les personnes reprenant une activité après une blessure, car elle permet un mouvement fonctionnel tout en offrant un soutien aux muscles et aux articulations.
  6. Techniques combinées : en fonction des besoins spécifiques de l’individu et de la pathologie sous-jacente, une combinaison de techniques de taping peut être utilisée pour traiter de manière globale la faiblesse de l’OMV et les problèmes de suivi de la rotule. Cela pourrait impliquer une combinaison de taping McConnell, de taping kinésiologique et de taping rotulien pour cibler différents aspects du problème.

Exercices d’étirement et de flexibilité

  1. Étirement VMO assis :
    • Asseyez-vous sur le sol, les jambes étendues devant vous.
    • Pliez votre genou droit et ramenez la plante de votre pied droit vers l’intérieur de votre cuisse gauche.
    • Placez vos mains derrière vous pour vous soutenir et appuyez doucement votre genou droit vers le sol.
    • Penchez-vous légèrement en avant pour approfondir l’étirement dans le VMO.
    • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  2. Étirement quadruple contre le mur :
    • Tenez-vous face à un mur et placez votre main droite contre le mur pour vous soutenir.
    • Pliez votre genou gauche et saisissez votre cheville gauche avec votre main gauche.
    • Tirez doucement votre talon gauche vers vos fesses jusqu’à ressentir un étirement à l’avant de votre cuisse, y compris le VMO.
    • Gardez vos genoux rapprochés et votre bassin neutre.
    • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  3. Étirement VMO couché :
    • Allongez-vous sur le dos, les jambes étendues.
    • Pliez votre genou droit et ramenez-le vers votre poitrine.
    • Utilisez vos mains pour tirer doucement votre genou droit vers votre épaule opposée jusqu’à ce que vous sentiez un étirement dans le VMO.
    • Gardez vos hanches et le bas de votre dos à plat sur le sol.
    • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  4. Étirement des fléchisseurs de hanche à moitié agenouillé :
    • Agenouillez-vous sur votre genou droit avec votre pied gauche devant, formant un angle de 90 degrés au niveau des deux genoux.
    • Engagez votre tronc et déplacez légèrement votre poids vers l’avant, en ressentant un étirement à l’avant de votre hanche et de votre cuisse droites.
    • Maintenez une posture droite et évitez de cambrer le bas du dos.
    • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  5. Étirement des ischio-jambiers debout avec sangle :
    • Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des hanches et placez une sangle ou une ceinture autour de votre pied gauche.
    • Étendez votre jambe gauche devant vous et fléchissez votre pied gauche.
    • En gardant le dos droit, penchez-vous vers l’avant au niveau des hanches jusqu’à ce que vous sentiez un étirement à l’arrière de votre cuisse et de votre genou gauche.
    • Tenez la sangle avec les deux mains et tirez doucement vers vous pour approfondir l’étirement.
    • Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.

L’entraînement en force

  1. Extension terminale du genou (TKE) :
    • Attachez une bande de résistance à un point d’ancrage stable derrière vous.
    • Enroulez l’autre extrémité de la bande autour de votre genou affecté (celui présentant une faiblesse du VMO).
    • Tenez-vous face au point d’ancrage, les pieds écartés à la largeur des hanches.
    • Étendez lentement votre genou contre la résistance de la bande, en vous concentrant sur l’engagement du VMO à la fin du mouvement.
    • Contrôlez le mouvement lorsque vous revenez à la position de départ.
    • Effectuez 2 à 3 séries de 10 à 15 répétitions.
  2. Mini-squats :
    • Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des hanches et les orteils légèrement pointés vers l’extérieur.
    • Gardez votre poitrine levée et votre corps engagé.
    • Pliez vos genoux et vos hanches pour abaisser votre corps en position accroupie, en gardant votre poids sur vos talons.
    • Concentrez-vous sur vos talons lorsque vous revenez à la position de départ, en serrant vos fessiers et en engageant le VMO en haut du mouvement.
    • Effectuez 2 à 3 séries de 10 à 15 répétitions.
  3. Presse à une jambe :
    • Asseyez-vous sur une presse à jambes, le dos contre le coussin et les pieds écartés à la largeur des épaules.
    • Placez un pied sur la plateforme et étendez votre jambe en gardant l’autre pied hors de la plateforme.
    • Éloignez la plate-forme de vous en redressant votre jambe, en vous concentrant sur l’engagement du VMO.
    • Pliez lentement votre genou pour revenir à la position de départ.
    • Effectuez 2 à 3 séries de 10 à 12 répétitions sur chaque jambe.
  4. Étapes :
    • Tenez-vous face à une marche ou à une plate-forme, les pieds écartés à la largeur des hanches.
    • Placez un pied sur la marche et appuyez sur votre talon pour soulever votre corps sur la marche.
    • Redescendez avec contrôle, en vous concentrant sur l’engagement du VMO de la jambe de marche.
    • Effectuez 2 à 3 séries de 10 à 12 répétitions sur chaque jambe.
  5. Split Squats Bulgares :
    • Tenez-vous face à un banc ou marchez avec un pied surélevé derrière vous.
    • Abaissez votre corps en position de fente en pliant votre genou avant, en gardant votre poitrine droite.
    • Poussez sur votre talon avant pour revenir à la position de départ, en engageant le VMO de la jambe avant.
    • Effectuez 2 à 3 séries de 10 à 12 répétitions sur chaque jambe.
  6. Sièges muraux :
    • Tenez-vous dos contre un mur et glissez vers le bas jusqu’à ce que vos cuisses soient parallèles au sol, créant ainsi une position assise.
    • Maintenez cette position en vous concentrant sur l’engagement de vos quadriceps, y compris le VMO, pendant 30 à 60 secondes.
    • Augmentez progressivement la durée de la prise à mesure que vous développez votre force.

Entraînement neuromusculaire

L’entraînement neuromusculaire pour le VMO implique des exercices et des techniques visant à améliorer la coordination, l’activation et le contrôle des muscles quadriceps, avec un accent spécifique sur le VMO. Voici quelques exercices d’entraînement neuromusculaire efficaces pour le VMO :

  1. Contractions isométriques du VMO :
    • Asseyez-vous ou allongez-vous avec les jambes étendues.
    • Placez vos doigts ou votre main à l’intérieur de votre genou pour ressentir le VMO.
    • Contractez le VMO en appuyant l’intérieur de votre genou vers la surface sur laquelle vous êtes assis ou allongé.
    • Maintenez la contraction pendant 5 à 10 secondes, en vous concentrant sur l’engagement du VMO.
    • Détendez-vous et répétez 10 à 15 répétitions.
  2. Activation VMO avec Biofeedback :
    • Utilisez un miroir ou placez votre main sur le VMO pour fournir un retour visuel ou tactile pendant les exercices.
    • Effectuez des exercices tels que des mini squats, des extensions terminales du genou ou des step-ups tout en vous concentrant sur l’activation et l’engagement du VMO.
    • Utilisez les commentaires du miroir ou de votre main pour garantir une activation correcte du VMO tout au long du mouvement.
  3. Facilitation Neuromusculaire Proprioceptive (PNF) :
    • Effectuez des modèles PNF tels que des techniques de stabilisation rythmique ou de contraction-relaxation pour améliorer le contrôle neuromusculaire et la coordination des muscles quadriceps, y compris le VMO.
    • Intégrez les techniques PNF à des exercices tels que des presses à jambes, des fentes ou des squats pour améliorer l’activation et la stabilité du VMO.
  4. Exercices d’équilibre et de stabilité :
    • Tenez-vous sur une jambe ou utilisez un équipement d’équilibre tel qu’une planche oscillante ou un disque d’équilibre.
    • Concentrez-vous sur le maintien de la stabilité et du contrôle tout en engageant le VMO pour stabiliser l’articulation du genou.
    • Défiez progressivement l’équilibre en incorporant des mouvements dynamiques ou des surfaces changeantes.
  5. Formation pliométrique :
    • Effectuez des exercices pliométriques tels que des squats sautés, des sauts en boîte ou des sauts latéraux pour améliorer la puissance et la coordination des muscles quadriceps, y compris le VMO.
    • Concentrez-vous sur l’atterrissage en douceur et l’absorption des chocs avec un bon alignement des genoux et l’activation du VMO.
  6. Modèles de mouvements fonctionnels :
    • Incorporez des mouvements fonctionnels tels que s’accroupir, se précipiter ou monter et descendre sur une plate-forme.
    • Concentrez-vous sur l’alignement, le contrôle et l’activation appropriés du VMO tout au long de chaque mouvement pour améliorer la coordination et la stabilité neuromusculaires.
  7. Entraînement manuel en résistance :
    • Travaillez avec un physiothérapeute ou un partenaire d’entraînement pour fournir une résistance manuelle contre les mouvements d’extension du genou.
    • Concentrez-vous sur la résistance à la résistance tout en engageant le VMO pour renforcer le muscle et améliorer le contrôle neuromusculaire.
  8. Thérapie miroir :
    • Utilisez un miroir pour fournir un retour visuel pendant les exercices, en vous concentrant sur le bon alignement du genou et l’activation du VMO.
    • Effectuez des mouvements tels que des squats ou des fentes tout en observant et en ajustant la position du genou et l’activation du VMO en fonction du reflet du miroir.

Conclusion

En conclusion, la faiblesse du Vastus Medialis Oblique (VMO) pose un défi important pour la stabilité et la fonction du genou, ayant un impact sur la vie quotidienne et les efforts sportifs des individus. Comprendre la nature multifactorielle de la faiblesse des VMO, y compris ses causes, ses symptômes et ses effets, est essentiel pour des stratégies de gestion et de prévention efficaces. Grâce à une approche globale comprenant un diagnostic approprié, des exercices ciblés, un entraînement neuromusculaire et des mesures préventives, les individus peuvent remédier à la faiblesse du VMO, améliorer la stabilité du genou et améliorer la santé musculo-squelettique globale. En donnant la priorité à l’exercice régulier, à une technique appropriée, à un entraînement équilibré et à des stratégies de prévention des blessures, les individus peuvent atténuer le risque de faiblesse du VMO, optimiser la fonction du genou et atteindre un bien-être à long terme. Avec le dévouement et les conseils de professionnels de la santé, les individus peuvent surmonter la faiblesse du VMO, retrouver leur mobilité et poursuivre les activités souhaitées avec confiance et vitalité.

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