Introduction

La ténosynovite bicipitale est une condition douloureuse résultant de l’inflammation du tendon du biceps brachial et de la gaine synoviale qui l’entoure. Cette affection survient souvent suite à des mouvements répétitifs du bras, des blessures traumatiques ou des activités sollicitant intensément le muscle biceps. Les individus présentant une ténosynovite bicipitale ressentent généralement une douleur dans la partie antérieure de l’épaule, près du sillon bicipital, qui peut s’aggraver lors de certains mouvements du bras.

L’un des symptômes caractéristiques de la ténosynovite bicipitale est la douleur localisée à la partie avant de l’épaule, associée souvent à une sensation de raideur. La douleur peut être exacerbée par des mouvements de flexion ou de rotation du bras, ainsi que par la palpation de la zone touchée. Il est fréquent que la douleur irradie le long du bras, en particulier vers l’avant-bras.

Une enflure et une sensibilité au niveau du sillon bicipital peuvent accompagner la ténosynovite, résultant de l’inflammation de la gaine synoviale qui entoure le tendon du biceps. Lorsque la gaine devient enflammée, elle peut produire un liquide synovial excessif, entraînant une sensation de gonflement et de chaleur dans la région.

Un symptôme typique de la tendinose bicipitale est une douleur antérieure à l’épaule qui s’aggrave lors de la flexion avant de l’épaule. La tenosynovite bicipitale est en partie due à un conflit entre les tendons du biceps et l’arcade acromio-coracoïdienne. La tenosynovite bicipitale apparaît généralement de façon aiguë, après une surutilisation ou une mauvaise utilisation de l’articulation de l’épaule, par exemple en tentant de mettre en marche une tondeuse à gazon qui refuse de démarrer, en faisant un service de tennis au-dessus de la tête. Le muscle biceps et les tendons sont susceptibles de subir des traumatismes et de se détériorer. Si les blessures sont suffisamment graves, le tendon du long chef du biceps peut se rompre, créant ainsi un biceps « Popeye » (du nom du personnage de dessin animé).

La perte de force ou de fonction dans le bras affecté peut également être observée chez certaines personnes souffrant de ténosynovite bicipitale. Les activités nécessitant une force ou une extension du bras peuvent devenir difficiles, compromettant la capacité à effectuer des tâches quotidiennes.

Les facteurs de risque de la ténosynovite bicipitale incluent les activités professionnelles ou sportives sollicitant fréquemment le muscle biceps, ainsi que les mouvements répétitifs impliquant une flexion ou une rotation du bras. Les individus pratiquant des sports comme le lancer, l’haltérophilie ou la natation sont particulièrement susceptibles de développer cette condition.

Cause de la ténosynovite bicipitale

La ténosynovite bicipitale trouve son origine dans diverses causes, principalement liées à des facteurs mécaniques, traumatiques ou inflammatoires qui affectent le tendon du biceps brachial et sa gaine synoviale. Comprendre ces causes est crucial pour un diagnostic précis et une prise en charge appropriée de cette condition douloureuse.

Les mouvements répétitifs du bras, tels que ceux impliqués dans certaines activités professionnelles ou sportives, représentent l’une des principales causes de la ténosynovite bicipitale. Les sollicitations excessives du muscle biceps, associées à des gestes répétitifs de flexion ou de rotation du bras, peuvent entraîner une usure excessive du tendon et de sa gaine synoviale. Les professionnels pratiquant des activités nécessitant un usage intensif du bras, comme les lanceurs dans les sports de lancer ou les travailleurs effectuant des mouvements répétitifs, sont particulièrement exposés à ce risque.

Les blessures traumatiques, telles que les chocs directs sur la partie antérieure de l’épaule ou des mouvements brusques du bras, peuvent également déclencher une ténosynovite bicipitale. Ces traumatismes provoquent des micro-lésions au niveau du tendon et de la gaine synoviale, déclenchant une réponse inflammatoire.

Les activités sportives intenses, notamment celles impliquant des mouvements de levée ou de port de charges lourdes, peuvent contribuer au développement de cette condition. L’haltérophilie, par exemple, sollicite fortement le muscle biceps et peut augmenter le risque de ténosynovite bicipitale, en particulier si les techniques de levée ne sont pas correctes.

Les facteurs anatomiques et la présence de conditions médicales sous-jacentes peuvent également jouer un rôle dans le déclenchement de la ténosynovite bicipitale. Une anatomie particulière de l’épaule ou des conditions telles que l’arthrite peuvent accentuer la friction et la pression sur le tendon, favorisant ainsi le développement de l’inflammation.

  1. Surutilisation ou surcharge : La répétition constante de mouvements du bras, en particulier ceux impliquant une extension ou une flexion du coude, peut entraîner une surutilisation du tendon du biceps, provoquant ainsi une irritation et une inflammation.
  2. Traumatismes aigus : Des traumatismes tels que des blessures sportives, des chutes, ou des impacts directs sur l’épaule peuvent endommager le tendon du biceps et déclencher une réponse inflammatoire.
  3. Mouvements répétitifs : Certaines activités professionnelles ou sportives qui impliquent des mouvements répétitifs du bras peuvent contribuer au développement de la ténosynovite bicipitale. Cela peut inclure des gestes répétitifs au travail, des exercices de musculation mal exécutés, ou des activités sportives spécifiques.
  4. Conditions médicales sous-jacentes : Des conditions médicales telles que l’arthrite, la tendinite, ou d’autres troubles inflammatoires peuvent augmenter le risque de développer une ténosynovite bicipitale.
  5. Anomalies anatomiques : Des anomalies anatomiques de l’épaule ou du tendon du biceps peuvent augmenter la susceptibilité à l’inflammation.
  6. Âge : La ténosynovite bicipitale peut survenir plus fréquemment avec l’âge en raison de l’usure normale des tendons et des structures articulaires.
  7. Surcharges pondérales : Un excès de poids peut augmenter la charge exercée sur les articulations et les tendons, augmentant ainsi le risque d’inflammation.
  8. Mauvaise technique d’exercice : L’utilisation incorrecte des équipements de musculation ou une mauvaise technique lors de la réalisation d’exercices peuvent surmener le tendon du biceps et conduire à l’inflammation.

Symptômes de la ténosynovite bicipitale

Les symptômes de la ténosynovite bicipitale sont caractérisés par une combinaison de douleur, d’enflure et de limitation des mouvements dans la région de l’épaule et du bras. Cette condition affecte le tendon du muscle biceps brachial, ainsi que la gaine synoviale qui l’entoure, entraînant des manifestations cliniques spécifiques.

La douleur est l’un des symptômes prédominants de la ténosynovite bicipitale. Les individus touchés ressentent généralement une douleur localisée à l’avant de l’épaule, près du tendon du biceps. Cette douleur peut être décrite comme lancinante ou aiguë, et elle s’intensifie souvent avec les mouvements du bras, en particulier lors de la flexion ou de la rotation. La palpation de la région douloureuse peut également déclencher une sensibilité accrue.

L’enflure est fréquemment observée dans la zone affectée. L’inflammation de la gaine synoviale due à la ténosynovite peut entraîner une accumulation de liquide, provoquant une sensation de gonflement et une visibilité accrue de la zone touchée. L’enflure peut contribuer à la raideur de l’épaule et limiter la gamme de mouvements, ce qui aggrave les symptômes.

La limitation des mouvements est un autre symptôme majeur de la ténosynovite bicipitale. Les individus atteints peuvent ressentir une difficulté à lever ou à déplacer leur bras en raison de la douleur et de la raideur associées à cette condition. Les activités quotidiennes, telles que se coiffer, atteindre des objets en hauteur ou porter des charges, peuvent devenir douloureuses et restreintes.

Parfois, des craquements ou des crépitements peuvent être ressentis lors des mouvements du bras affecté. Ces bruits peuvent résulter de la friction accrue entre le tendon du biceps et sa gaine synoviale, accentuée par l’inflammation. Bien que ces crépitements ne soient pas spécifiques à la ténosynovite bicipitale, leur présence peut être un indicateur supplémentaire de la condition.

  1. Douleur : La douleur est un symptôme courant de la ténosynovite bicipitale. Elle est généralement ressentie à l’avant du bras, près de l’épaule, et peut s’aggraver lors des mouvements du bras.
  2. Enflure : L’inflammation peut entraîner un gonflement autour de la zone affectée, ce qui peut être visible ou perceptible au toucher.
  3. Crépitement ou craquement : Certains individus peuvent ressentir ou entendre un craquement ou un crépitement lorsqu’ils déplacent leur bras. Cela peut être dû à la friction entre le tendon enflammé et la gaine synoviale.
  4. Raideur : La ténosynovite bicipitale peut entraîner une raideur du bras, limitant la gamme de mouvement de l’épaule.
  5. Faiblesse musculaire : En raison de la douleur et de l’inflammation, certains individus peuvent ressentir une faiblesse dans le muscle du biceps, ce qui peut affecter la force du bras.
  6. Sensibilité au toucher : La zone touchée peut être sensible au toucher, et la pression sur le tendon enflammé peut aggraver la douleur.

Physiopathologie

La physiopathologie de la ténosynovite bicipitale repose sur une inflammation de la gaine synoviale qui entoure le tendon du muscle biceps brachial. Cette condition résulte souvent de microtraumatismes répétés, de mouvements excessifs ou de surutilisation du bras, provoquant une irritation et une réaction inflammatoire au niveau du tendon.

Au cours de la physiopathologie, les microtraumatismes répétés peuvent entraîner des lésions au niveau du tendon du biceps. Ces lésions déclenchent une réponse inflammatoire, caractérisée par la libération de médiateurs inflammatoires tels que les prostaglandines et les cytokines. Ces substances chimiques favorisent la vasodilatation et l’afflux sanguin vers la région touchée, contribuant ainsi à l’inflammation.

L’inflammation de la gaine synoviale est une composante clé de la ténosynovite bicipitale. La gaine synoviale est une membrane qui entoure le tendon du biceps, assurant sa lubrification et facilitant son mouvement dans l’espace. Cependant, en cas de surutilisation ou de traumatismes, cette gaine peut s’enflammer, perdre sa capacité de lubrification normale et entraîner une augmentation du frottement entre le tendon et sa gaine.

La réponse inflammatoire peut également provoquer un épaississement de la gaine synoviale, réduisant ainsi l’espace disponible pour le mouvement du tendon. Cette compression accrue peut aggraver la douleur et la raideur ressenties par les individus atteints de ténosynovite bicipitale. De plus, l’accumulation de liquide inflammatoire peut entraîner une sensation de gonflement dans la région touchée.

Les symptômes, tels que la douleur, l’enflure et la limitation des mouvements, résultent de l’interaction complexe entre les changements anatomiques induits par l’inflammation et les réponses neurologiques associées. La douleur est souvent exacerbée par le mouvement du bras, car le tendon enflammé et la gaine synoviale irritée subissent une tension supplémentaire.

  1. Agression ou surutilisation du tendon : La ténosynovite bicipitale peut souvent être déclenchée par des mouvements répétitifs du bras, des activités sportives intensives, des traumatismes ou une surutilisation du muscle. Ces facteurs peuvent agresser le tendon du biceps, entraînant une réponse inflammatoire.
  2. Réponse inflammatoire initiale : Lorsque le tendon du biceps est agressé, le corps réagit en déclenchant une réponse inflammatoire pour tenter de guérir la zone endommagée. Des médiateurs chimiques, tels que les prostaglandines, sont libérés, entraînant une vasodilatation et une augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins.
  3. Infiltration de cellules inflammatoires : Les cellules du système immunitaire, telles que les leucocytes (globules blancs), migrent vers la zone affectée pour combattre l’agresseur perçu. Cela contribue à l’inflammation et peut causer des symptômes tels que la douleur, l’enflure et la chaleur.
  4. Production de liquide synovial : La gaine synoviale qui entoure le tendon du biceps produit normalement du liquide synovial pour faciliter le mouvement du tendon. Cependant, en réponse à l’inflammation, la production de ce liquide peut augmenter, entraînant une accumulation excessive et contribuant à la formation de la ténosynovite.
  5. Épaississement de la gaine synoviale : En raison de l’inflammation persistante, la gaine synoviale peut s’épaissir. Cela peut entraîner un frottement accru entre le tendon du biceps et la gaine, contribuant aux symptômes tels que le crépitement ou le craquement lors des mouvements du bras.
  6. Formation de cicatrices : Dans les cas plus graves ou prolongés, des processus de cicatrisation peuvent se produire, entraînant la formation de cicatrices autour du tendon. Cela peut entraîner une perte de souplesse et une raideur du muscle.

Diagnostique différentiel de la ténosynovite bicipitale

  1. Lésions des tendons de la coiffe des rotateurs : Les blessures ou inflammations des tendons de la coiffe des rotateurs peuvent provoquer des symptômes similaires, notamment la douleur à l’épaule et une diminution de la mobilité.
  2. Bursite de l’épaule : Une inflammation de la bourse synoviale, située entre les tendons et les os de l’épaule, peut causer une douleur et un gonflement similaires.
  3. Syndrome de l’impact sous-acromial : C’est une condition où les tendons de la coiffe des rotateurs peuvent être comprimés sous l’os de l’épaule (acromion), entraînant des douleurs et des limitations de mouvement.
  4. Arthrite de l’épaule : Les formes d’arthrite, telles que l’arthrose ou l’arthrite rhumatoïde, peuvent causer une inflammation des articulations de l’épaule, provoquant des symptômes similaires.
  5. Tendinite bicipitale : Bien que la ténosynovite bicipitale implique l’inflammation de la gaine synoviale entourant le tendon du biceps, la tendinite bicipitale se réfère spécifiquement à l’inflammation du tendon lui-même.
  6. Instabilité de l’épaule : Certains problèmes liés à l’instabilité de l’épaule, tels que des luxations récurrentes, peuvent également présenter des symptômes similaires.

La ténosynovite bicipitale se produit généralement en association avec d’autres problèmes d’épaule

La ténosynovite bicipitale peut parfois être associée à d’autres problèmes d’épaule, bien que cela ne soit pas toujours le cas. Certains troubles de l’épaule qui peuvent être liés à la ténosynovite bicipitale comprennent :

  1. Syndrome de l’impact sous-acromial : Il s’agit d’une condition dans laquelle les tendons du manguier des rotateurs, situés sous l’os de l’épaule (acromion), peuvent être pincés ou frottés lors des mouvements du bras.
  2. Bursite : Une inflammation de la bourse synoviale, un petit sac de fluide qui réduit la friction entre les tendons et les os dans l’épaule.
  3. Lésions des tendons de la coiffe des rotateurs : Les tendons de la coiffe des rotateurs peuvent être affectés par des blessures, des déchirures partielles ou des inflammations, ce qui peut entraîner des symptômes similaires.
  4. Arthrite de l’épaule : L’inflammation des articulations de l’épaule, telle que l’arthrose ou l’arthrite rhumatoïde, peut également être associée à des problèmes du tendon du biceps.

Traitement osteopathie

Le traitement de la ténosynovite bicipitale en ostéopathie peut être abordé de manière holistique, en tenant compte de la condition spécifique du patient ainsi que de ses antécédents médicaux et de son mode de vie. Les ostéopathes utilisent une variété de techniques manuelles pour soulager la douleur, réduire l’inflammation et favoriser la guérison des tissus affectés.

L’une des approches courantes en ostéopathie pour le traitement de la ténosynovite bicipitale est la manipulation articulaire douce. Cela peut inclure des techniques telles que la mobilisation articulaire, où l’ostéopathe utilise des mouvements doux et contrôlés pour restaurer la mobilité de l’épaule et réduire la tension sur le tendon du biceps. Les manipulations peuvent également aider à aligner les structures anatomiques de l’épaule et à réduire la pression sur les tissus enflammés.

En plus des manipulations articulaires, les ostéopathes peuvent utiliser des techniques de relâchement myofascial pour soulager la tension musculaire et améliorer la circulation sanguine dans la région affectée. Cela peut inclure des étirements doux, des massages profonds des tissus et des techniques de libération active, qui visent à relâcher les adhérences et les tensions dans les tissus mous entourant le tendon du biceps.

L’ostéopathie peut également impliquer des conseils sur les modifications du mode de vie et des habitudes quotidiennes pour aider à prévenir les rechutes de ténosynovite bicipitale. Cela peut inclure des recommandations sur l’ergonomie du lieu de travail, des conseils sur les techniques de levage et des suggestions d’exercices de renforcement pour stabiliser l’épaule et prévenir les blessures récurrentes.

En outre, les ostéopathes peuvent recommander des techniques d’auto-gestion telles que des exercices d’étirement et de renforcement à domicile, des stratégies de gestion du stress et des conseils sur la nutrition et la supplémentation pour favoriser la récupération et la santé générale des tissus.

Il est important de noter que le traitement ostéopathique de la ténosynovite bicipitale doit être personnalisé en fonction des besoins individuels de chaque patient et de la gravité de sa condition. Les ostéopathes travaillent en collaboration avec d’autres professionnels de la santé pour assurer une approche intégrée et complète du traitement, en tenant compte de tous les aspects de la santé physique et émotionnelle du patient. En travaillant ensemble, les patients peuvent bénéficier d’un soulagement de la douleur durable et d’une amélioration de la fonction de leur épaule affectée.

Exercice d’étirement

Un exercice d’étirement qui peut être bénéfique pour soulager la tension et améliorer la flexibilité de l’épaule dans le cas de la ténosynovite bicipitale est l’étirement du biceps brachial. Voici comment le réaliser :

  1. Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules, et assurez-vous d’avoir suffisamment d’espace autour de vous.
  2. Placez votre main affectée derrière votre dos, avec la paume tournée vers l’extérieur et le pouce vers le haut. Votre main devrait être située entre vos omoplates.
  3. Utilisez votre main opposée pour saisir doucement vos doigts ou votre poignet et commencez à tirer doucement votre bras vers le bas et vers l’arrière.
  4. Gardez votre dos droit et évitez de pencher la tête vers l’avant. Maintenez une légère tension dans l’étirement, mais ne forcez pas au-delà de votre seuil de confort.
  5. Maintenez la position pendant environ 20 à 30 secondes, en respirant profondément et en vous concentrant sur l’étirement ressenti le long du muscle biceps.
  6. Relâchez lentement la tension et revenez à la position de départ. Répétez l’étirement plusieurs fois, en augmentant progressivement la durée de maintien si possible.
  7. Après avoir terminé les étirements du biceps, assurez-vous de répéter de l’autre côté pour maintenir l’équilibre et la symétrie musculaire.

Cet étirement peut aider à soulager la tension dans le muscle biceps et à améliorer la mobilité de l’épaule, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de ténosynovite bicipitale. Il est important de pratiquer cet exercice de manière douce et contrôlée, en évitant les mouvements brusques ou excessifs qui pourraient aggraver la douleur ou causer des blessures supplémentaires. Si vous ressentez une douleur intense ou persistante pendant l’étirement, arrêtez immédiatement et consultez un professionnel de la santé.

  1. Étirement de la coiffe des rotateurs : Pour cet étirement, vous pouvez utiliser une baguette ou une serviette. Tenez la baguette avec les deux mains, les bras étendus devant vous à la hauteur des épaules. En gardant les bras droits, soulevez la baguette au-dessus de votre tête en gardant les coudes verrouillés. Vous devriez ressentir un étirement dans les muscles de l’épaule et de la coiffe des rotateurs. Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis relâchez lentement.
  2. Étirement du deltoïde : Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules. Placez votre main affectée sur votre hanche du côté opposé. Avec votre main libre, saisissez doucement votre coude et tirez-le doucement vers votre corps, en inclinant légèrement votre tête du côté opposé. Vous devriez ressentir un étirement le long de votre épaule et de votre deltoïde. Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  3. Étirement de l’infra-épineux : Tenez-vous debout, les bras le long du corps. Pliez votre bras affecté à un angle de 90 degrés devant vous, en plaçant votre main sur votre abdomen. Utilisez votre main opposée pour saisir votre coude et tirez doucement votre bras vers votre corps. Vous devriez ressentir un étirement dans la région de l’infra-épineux. Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.
  4. Étirement des trapèzes : Asseyez-vous sur une chaise avec le dos droit. Abaissez doucement votre tête du côté affecté, en inclinant votre oreille vers votre épaule. Utilisez votre main opposée pour appliquer une légère pression sur votre tête, en augmentant l’étirement dans les muscles du cou et des trapèzes. Maintenez la position pendant 20 à 30 secondes, puis changez de côté.

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