Technique réflexe neuro-lymphatique de Chapman

Les réflexes neuro-lymphatiques de Chapman décrivent une série de point visant à équilibrer le fonctionnement du corps en stimulant le flux lymphatique et endocrinien à travers les organes et les glandes. Ils sont utilisés pour diagnostiquer la relation entre un muscle faible et un dysfonctionnement avec l’organe ou la glande/tissu correspondant.

Élève d’Andrew Taylor Still, Frank Chapman a obtenu son diplôme de l’American School of Osteopathy en 1897. Still lui disait :

« Le fascia est l’endroit où il faut chercher la cause de la maladie, tous les nerfs vont et se terminent dans ce grand système qu’est le fascia, les nerfs les plus fins habitent avec les lymphatiques et le système lymphatique est le système d’irrigation universel. »

Le médecin ostéopathe a découvert et cartographié l’emplacement de plus que 200 réflexes séparés et distinct, et leur valeur thérapeutique dans le diagnostic et le traitement des maladies. Il a enregistré des centaines d’études de cas qui ont montré l’efficacité et prouvé nombreuse de ses théories.

Ces réflexes sont situés dans le tissu lymphoïde du fascia et se manifestent au stade aigu par une douleur ou une sensibilité aux extrémités distales des nerfs rachidiens. La sensibilité est due à une hypercongestion qui varient en taille selon leur localisation, et selon la proportion de la pathologie présente.

Le Dr Chapman avait travaillé seul avec ses idées de drainage lymphatique pendant une vingtaine d’années en appelant ces zones d’hypercongestion, centres lymphatiques. Chaque réflexe séparé et distinct a un effet défini et spécifique sur la glande endocrine ou le viscère avec lequel il est associé. Lorsqu’il a trouvé une combinaison donnée de zones douloureuses, il a toujours trouvé une entité pathologique ou une pathologie d’organe donnée présente, ou vice versa avec la manifestation d’une certaine entité pathologique ou pathologie, il y aurait toujours une combinaison définie de zones sensibles.

Les points de Chapman sont situés en profondeur de la peau et du tissu aréolaire sous-cutané, la plupart du temps sur le fascia profond ou le périoste

Chapman n’a pas écrit sur son système réflexe, mais son beau-frère, Charles Owens, et la femme de Chapman, Ada Hinckley Chapman, ont publié le seul texte de référence sur ce sujet. Aujourd’hui, les thérapeutes ont tendance à utiliser ces réflexes comme indicateur diagnostique de l’organe le plus susceptible d’être dysfonctionnel.

Les travaux de Chapman ont influencé de nombreux maîtres ostéopathes, dont les docteurs William Garner Sutherland, Beryl Arbuckle, Harold Magoun Sr, Fred Mitchell Sr et Jr, Robert Fulford, et William et Michael Kuchera.

Traitement

Comment traite-t-on les réflexes de Chapman ? Traitez ces points réflexes avec une pression ferme sur la pulpe palmaire-distale d’un doigt. En supposant que le bassin a d’abord été normalisé, appliquez une pression un peu lourde et même inconfortable sur la masse gangliforme. Déplacez lentement la déchirure du doigt de manière circulaire et essayez de travailler (aplatir) la masse comme pour mobiliser une accumulation localisée de liquide. Continuer la pression mobile pendant 10 à 30 secondes. Cesser le traitement lorsque la masse disparaît.