La biomécanique de la dynamophilie ressemble  à celle du levage utilisé sur le lieu de travail et pendant les activités de la vie quotidienne. La technique de levage de puissance appropriée est cruciale pour le gain rapide de la force et la prévention des blessures. Il y a peu de données biomécaniques publiées sur le levage de puissance. Bien qu’il existe plusieurs techniques acceptées pour chaque levée, seules les méthodes conventionnelles seront décrites.

Squat

  • Pour accomplir le squat, les talons de l’athlète doivent être légèrement plus larges que la largeur des épaules et les hanches doivent être tournées vers l’extérieur de 30 à 45 degrés.
  • Les hanches ne doivent pas tourner sensiblement à l’extérieur ou à l’intérieur pendant la levée, de sorte que les genoux fléchissent dans la même direction que les pieds pointent.
  • Cela aide à maintenir les membres inférieurs en position physiologique et diminue ainsi les forces de torsion aux genoux, aux hanches, au bassin et à la colonne lombaire. 
  • La barre de poids doit être placée sur la face postérieure-supérieure des épaules et ne doit pas être autorisée à rouler de manière significative.
  • Les mains doivent être placées dans une position confortable, le pouce du même côté de la barre que les doigts. Cela semble éviter les blessures du membre supérieur si la barre roule ou s’il est nécessaire de  «décharger» rapidement le poids pour une raison quelconque.
  • La lordose lombaire doit être maintenue tout au long de la levée pour favoriser la stabilité, faciliter la contraction des érecteurs et éventuellement réduire la charge sur les tissus mous inertes.
  • L’angle créé par le plan coronaire du tronc du palonnier et le plan horizontal du plancher (angle tronc – plancher) doit être aussi grand que possible pendant le levage et à aucun moment il ne doit être inférieur à 45 degrés.
  • Le degré d’inclinaison vers l’avant du tronc pendant le squat est directement proportionnel au couple de l’extenseur du tronc et indirectement proportionnel au couple de l’extenseur de cuisse.
  • Les poussoirs très développés tentent de minimiser l’inclinaison du tronc et ainsi minimiser le couple de l’extenseur de tronc tout en maximisant le couple de l’extenseur de cuisse.
  • McLaughlin mentionne un point constant pendant le levage auquel l’angle cuisse-plancher atteint 30,3 degrés, point auquel le palonnier est moins capable de générer une force verticale.
  • Ce point est connu sous le nom de «point de blocage»
  • Le poids maximum qu’un athlète est capable de soulever à ce point de l’événement est généralement égal à son maximum d’une répétition (1 MR).
  • Le centre de gravité doit être conservé 5 –7 cm, en avant de l’interface talon-plancher.
  • Si le centre de gravité est maintenu dans la bonne position, les chevilles ne seront pas dorsiflexes au-delà de 30 degrés, les genoux ne fléchiront pas au-delà de 120 degrés et la mécanique appropriée du tronc peut être maintenue tout au long de la levée.