Le muscle psoas, souvent méconnu dans le contexte de la grossesse et de l’accouchement, émerge comme un guide bien-être précieux offert par l’ostéopathie. Situé profondément dans la cavité abdominale, le psoas est intimement lié au bassin, à la colonne vertébrale et à la posture générale du corps. Explorer son rôle pendant la grossesse et l’accouchement offre une perspective fascinante sur son influence en tant que facilitateur du bien-être physique et émotionnel des futures mères.

Pendant la grossesse, le psoas peut subir des changements significatifs en raison des ajustements posturaux liés à la croissance du fœtus. Les ostéopathes spécialisés dans la prise en charge des femmes enceintes reconnaissent l’importance de maintenir l’équilibre musculaire autour du psoas pour favoriser une posture optimale. En travaillant sur la souplesse et la mobilité du psoas, les ostéopathes peuvent contribuer à soulager les tensions liées à la grossesse, améliorer la posture et préparer le corps à l’accouchement.

Pendant le travail et l’accouchement, le psoas joue un rôle crucial en tant que stabilisateur du bassin et facilitateur des mouvements du bébé dans le canal de naissance. Les ostéopathes utilisent des techniques spécifiques pour aider à relâcher les tensions dans le psoas, permettant ainsi un travail plus efficace et une réduction du stress physique pour la mère.

Une perspective d’ostéopathie sur le psoas pendant l’accouchement englobe également la dimension émotionnelle. Le psoas est souvent associé à la réaction de lutte ou de fuite du corps, et libérer les tensions dans cette zone peut contribuer à un accouchement plus fluide et moins stressant sur le plan émotionnel. Les femmes enceintes bénéficient ainsi d’une approche holistique qui prend en compte à la fois les aspects physiques et émotionnels de cette période transformative.

La prise en compte du psoas comme guide bien-être pendant l’accouchement s’inscrit dans le cadre plus large de l’approche holistique de l’ostéopathie. En mettant l’accent sur l’équilibre musculaire, la mobilité et la gestion du stress, les ostéopathes contribuent à créer un environnement favorable pour un accouchement positif et une récupération post-partum optimale.

En conclusion, la perspective de l’ostéopathie sur le psoas pendant la grossesse et l’accouchement offre une vision intégrée du bien-être maternel. En travaillant en collaboration avec d’autres professionnels de la santé, les ostéopathes jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement des futures mères vers une expérience de naissance équilibrée et positive.

Renzo Molinari, un ostéopathe obstétricien travaillant dans plusieurs cliniques spécialisées à Londres, dont la Birth Company, a présenté une discussion captivante axée sur la position fœtale pour optimiser un accouchement facile. Il souligne l’importance de comprendre où et dans quelle position se trouve le bébé pour influencer et préparer au mieux la mère à un accouchement confortable et rapide.

Molinari affirme que l’ostéopathie peut améliorer l’accouchement en traitant la mère et en influençant ainsi la position fœtale. Selon lui, l’accouchement le plus facile se produit lorsque le bébé est positionné de manière optimale, avec la tête en contact avec le pubis et l’occiput sur la gauche. Cette position optimale est le résultat de la rotation des bébés dans le sens des aiguilles d’une montre en raison de la forme du bassin pendant l’accouchement. Ainsi, si la tête du bébé est déjà du côté gauche, le trajet à parcourir avant de sortir du bassin de la mère est réduit.

Molinari explique que si l’occiput droit du bébé est en position postérieure, l’accouchement sera plus long car le bébé devra parcourir une plus grande distance. Si l’occiput gauche du bébé est postérieur, cela prendra encore plus de temps, car le bébé devra faire tout le tour du bassin pour sortir. Ce type d’accouchement est très long, douloureux et comporte des risques neurologiques pour le bébé en raison des nombreuses rotations et déplacements pendant l’accouchement.

Il a partagé une expérience intéressante impliquant une famille avec un nourrisson qui ne cessait de pleurer. Lorsqu’il a tenu le bébé, celui-ci voulait étendre son corps. Au lieu de l’en empêcher, il lui a permis de s’étendre, et sa tête a touché son sacrum. Dans cette position, elle a immédiatement arrêté de pleurer et s’est endormie pendant quelques minutes. Après cela, elle s’est réveillée, est revenue à une position normale et n’a plus pleuré. Molinari a expliqué que la position étendue était probablement celle du bébé dans le ventre maternel, et c’était son endroit confortable et agréable. Après avoir permis cette position, le bébé a pu être plus à l’aise, et les parents ont signalé l’arrêt complet des pleurs continus.

Molinari a souligné que la douleur la plus intense que ressentent initialement les femmes lors du travail est la contraction spasmodique du muscle psoas. Selon lui, travailler sur le psoas avant l’accouchement est très efficace pour prévenir cela. En travaillant sur le relâchement du muscle psoas et du diaphragme, cela crée plus d’espace pour l’utérus tout au long de la grossesse, facilitant le fait que les femmes se couchent sur le dos. Cela prévient également la compression de la veine cave inférieure et réduit ainsi les vertiges et les vomissements.

Cette présentation a été extrêmement intéressante et a ouvert les yeux sur la quantité de changements qu’un ostéopathe peut apporter pendant la grossesse et l’accouchement [Reference_Molinari].

Pendant la grossesse, le psoas, l’un des muscles les plus profonds et les plus importants du corps humain, subit des changements significatifs pour s’adapter aux besoins croissants du corps en expansion et du fœtus en développement. Le psoas, qui s’étend des vertèbres lombaires aux cuisses, joue un rôle crucial dans la posture, la mobilité et la stabilité du corps, ainsi que dans le soutien des organes pelviens. Au fur et à mesure que la grossesse progresse, le psoas subit une série de transformations pour accommoder les changements anatomiques et physiologiques qui surviennent.

Tout d’abord, le psoas peut subir un étirement et un allongement progressifs pour s’adapter à la croissance de l’utérus et à l’augmentation du poids du bébé. Cette expansion peut entraîner une pression accrue sur le psoas, ce qui peut entraîner des sensations de tension ou d’inconfort dans la région lombaire et pelvienne chez certaines femmes enceintes. De plus, les hormones de la grossesse, telles que la relaxine, peuvent affecter la souplesse des tissus conjonctifs, ce qui peut influencer la fonction et la tonicité musculaires, y compris celle du psoas.

En outre, les changements posturaux qui surviennent pendant la grossesse peuvent également avoir un impact sur le psoas. À mesure que le centre de gravité du corps change et que le ventre s’arrondit, de nombreuses femmes enceintes adoptent une posture plus cambrée pour compenser le poids supplémentaire à l’avant du corps. Cette posture antérieure peut entraîner un étirement excessif du psoas et d’autres muscles de la hanche et du dos, ce qui peut contribuer à des sensations de raideur ou de douleur dans la région lombaire.

De plus, les adaptations posturales pendant la grossesse peuvent influencer la fonction respiratoire et la mobilité du diaphragme, ce qui peut à son tour affecter le psoas. Le diaphragme et le psoas sont étroitement liés anatomiquement et fonctionnellement, et une respiration restreinte ou superficielle peut entraîner une tension accrue dans le psoas et d’autres muscles respiratoires. Par conséquent, la gestion de la respiration et la promotion d’une respiration profonde et consciente peuvent contribuer à soulager la tension dans le psoas et à favoriser le bien-être pendant la grossesse.

  1. Ajustements posturaux liés à la croissance du fœtus :
    • Lordose lombaire accrue : Au fur et à mesure que le fœtus se développe, le centre de gravité de la femme enceinte se déplace vers l’avant. Cela peut entraîner une augmentation de la courbure naturelle de la colonne lombaire, appelée lordose lombaire. Le psoas est impliqué dans le maintien de cette courbure et peut subir des changements pour s’adapter à cette nouvelle position.
    • Élongation du psoas : La croissance de l’utérus peut exercer une pression sur le psoas, entraînant son étirement. Cela peut influencer la fonction du muscle et potentiellement entraîner des déséquilibres musculaires.
  2. Maintien de l’équilibre musculaire autour du psoas pendant la grossesse :
    • Stabilité pelvienne : Le psoas est connecté à la colonne vertébrale et s’insère sur le fémur. Il joue un rôle important dans le maintien de la stabilité pelvienne. Des déséquilibres musculaires autour du psoas peuvent contribuer à des problèmes tels que des douleurs lombaires, des troubles posturaux et des inconforts pendant la grossesse.
    • Engagement du plancher pelvien : Le psoas est également lié au plancher pelvien, et son bon fonctionnement est essentiel pour la santé et le soutien de cette région. Des exercices visant à renforcer le plancher pelvien peuvent contribuer à maintenir l’équilibre musculaire dans la région du psoas.
    • Exercices spécifiques : Les exercices axés sur le renforcement des muscles du tronc, y compris le psoas, peuvent aider à minimiser les déséquilibres musculaires et à prévenir les maux de dos pendant la grossesse. Cependant, il est crucial de consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre tout programme d’exercices pendant la grossesse pour s’assurer de la sécurité et de l’efficacité.

L’ostéopathie spécialisée dans le bien-être maternel peut jouer un rôle important dans le soulagement des tensions liées à la grossesse et dans l’amélioration de la posture, en mettant souvent l’accent sur des zones clés telles que le psoas. Voici comment les ostéopathes spécialisés peuvent contribuer à ces aspects :

  1. Soulagement des tensions liées à la grossesse :
    • Évaluation globale du corps : Les ostéopathes spécialisés effectuent une évaluation complète du corps de la femme enceinte pour identifier les zones de tension, de restriction de mouvement et d’inconfort. Cela peut inclure l’évaluation du bassin, de la colonne vertébrale, des muscles pelviens, du diaphragme, et bien sûr, du psoas.
    • Rétablissement de l’équilibre : En utilisant des techniques manuelles douces, les ostéopathes travaillent à rétablir l’équilibre structurel du corps. Ils peuvent libérer les tensions dans les articulations, les muscles et les tissus conjonctifs pour soulager l’inconfort associé à la grossesse.
    • Amélioration de la circulation : Les manipulations ostéopathiques peuvent favoriser la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut être bénéfique pour réduire l’enflure et améliorer la nutrition des tissus.
  2. Amélioration de la posture et préparation à l’accouchement par la manipulation du psoas :
    • Travail sur le psoas : Les ostéopathes peuvent utiliser des techniques spécifiques pour évaluer et manipuler le psoas. Cela peut inclure des étirements, des relâchements myofasciaux et des techniques d’équilibrage musculaire pour aider à relâcher les tensions accumulées dans ce muscle.
    • Corrections posturales : Les ajustements ostéopathiques visent souvent à améliorer la posture globale de la femme enceinte. Cela peut aider à soulager les douleurs dorsales et pelviennes tout en préparant le corps à l’accouchement en favorisant une position optimale du bébé.
    • Soutien émotionnel : En plus des bénéfices physiques, les séances d’ostéopathie peuvent fournir un soutien émotionnel important. Les ostéopathes spécialisés prennent en compte l’aspect holistique de la grossesse, aidant les femmes à se sentir plus à l’aise et à l’écoute de leur corps pendant cette période.

Pendant le travail et l’accouchement, le psoas joue un rôle crucial dans le processus physiologique de l’accouchement et peut être soumis à des tensions et des contraintes importantes. En tant que muscle clé impliqué dans la mobilité du bassin et le soutien du corps, le psoas contribue à l’alignement optimal du bassin et à la progression du bébé à travers le canal pelvien. Cependant, pendant le travail et l’accouchement, le psoas peut être soumis à des tensions excessives en raison des contractions utérines, des positions de travail et des efforts physiques associés à l’accouchement.

Les contractions utérines intenses peuvent exercer une pression sur le psoas et d’autres muscles de la région pelvienne, ce qui peut entraîner des sensations de tension ou de douleur chez certaines femmes pendant le travail. De plus, les positions de travail adoptées pendant le travail peuvent influencer la tension dans le psoas. Par exemple, les positions accroupies ou à quatre pattes peuvent étirer le psoas et favoriser l’ouverture du bassin, ce qui peut faciliter la progression du bébé à travers le canal pelvien.

En revanche, les positions assises ou couchées peuvent restreindre la mobilité du psoas et du bassin, ce qui peut rendre le travail plus difficile et prolonger la durée de l’accouchement. Par conséquent, encourager les mouvements et les positions qui favorisent la mobilité du bassin et la détente du psoas peut être bénéfique pour faciliter le travail et l’accouchement. De plus, la respiration consciente et la relaxation peuvent aider à réduire la tension dans le psoas et à favoriser une expérience de travail plus confortable et détendue.

Il est également important de reconnaître l’impact émotionnel du travail et de l’accouchement sur le psoas. Le psoas est étroitement lié au système nerveux sympathique, qui est activé pendant le stress et l’anxiété. Par conséquent, les femmes qui éprouvent de l’anxiété ou de la peur pendant le travail peuvent ressentir une tension accrue dans le psoas et d’autres muscles de la région pelvienne. Encourager les femmes à se détendre, à se concentrer sur leur respiration et à pratiquer des techniques de relaxation peut aider à réduire la tension dans le psoas et à favoriser un travail plus efficace et moins douloureux.

Voici comment le psoas est important pendant le travail et l’accouchement, ainsi que les techniques spécifiques utilisées par les ostéopathes pour relâcher les tensions associées :

  1. Rôle crucial du psoas en tant que stabilisateur du bassin :
  • Stabilisation pelvienne : Pendant le travail, le psoas contribue à maintenir la stabilité du bassin, ce qui est crucial pour le bon déroulement de l’accouchement. Un psoas fonctionnant correctement favorise une position pelvienne optimale pour le passage du bébé à travers le canal de naissance.
  • Participation aux mouvements de flexion de la hanche : Lors de la phase d’expulsion, le psoas peut être sollicité pour faciliter les mouvements de flexion de la hanche de la mère. Cette activation du psoas peut aider à créer un espace adéquat pour le passage du bébé.
  • Coordination musculaire : Le psoas travaille en collaboration avec d’autres muscles du tronc, du bassin et des membres inférieurs pour assurer une coordination musculaire optimale pendant le travail, favorisant ainsi un processus d’accouchement plus fluide.
  1. Techniques spécifiques utilisées par les ostéopathes pour relâcher les tensions pendant le travail :
  • Étirements doux : Les ostéopathes peuvent utiliser des techniques d’étirement doux pour relâcher les tensions dans le psoas. Ces étirements visent à améliorer la souplesse du muscle, favorisant ainsi une meilleure mobilité pendant le travail.
  • Relâchement myofascial : Les ostéopathes peuvent utiliser des techniques de relâchement myofascial pour cibler les zones de tension dans le psoas et les tissus environnants. Cela peut favoriser la détente musculaire et améliorer la flexibilité nécessaire pendant le processus d’accouchement.
  • Manipulations douces : Des manipulations ostéopathiques douces peuvent être appliquées pour rétablir l’équilibre musculaire global, favorisant ainsi une fonction optimale du psoas pendant le travail.
  • Conseils posturaux : Les ostéopathes peuvent également fournir des conseils posturaux pour aider les femmes en travail à adopter des positions qui minimisent la tension sur le psoas et facilitent le processus d’accouchement.

Il est important de noter que toute intervention pendant le travail devrait être effectuée en collaboration avec l’équipe médicale responsable de la grossesse. Les ostéopathes spécialisés dans la maternité peuvent jouer un rôle complémentaire en travaillant en étroite collaboration avec les professionnels de la santé pour soutenir le bien-être physique et émotionnel des femmes pendant le travail et l’accouchement.

La dimension émotionnelle du psoas est une composante importante, car ce muscle est souvent associé à la réponse de lutte ou de fuite, également connue sous le nom de « réponse au stress ». Le psoas, en tant que muscle profond situé dans la région lombaire de la colonne vertébrale, réagit aux stimuli émotionnels et psychologiques, en plus de ses fonctions physiologiques. Voici comment le psoas est lié à la réaction de lutte ou de fuite et comment la libération des tensions dans cette zone peut contribuer à un accouchement moins stressant émotionnellement :

Le psoas, souvent appelé le muscle de l’âme, est bien plus qu’un simple muscle de la hanche ; il est également intimement lié à notre dimension émotionnelle et à notre bien-être psychologique. Ce muscle profond, situé dans la région lombaire et s’étendant jusqu’aux cuisses, est souvent le siège de tensions et de stress accumulés résultant de nos expériences émotionnelles et psychologiques. En raison de son lien étroit avec le système nerveux autonome, le psoas réagit aux émotions et au stress en se contractant, ce qui peut entraîner une gamme de symptômes physiques, notamment des douleurs lombaires, des tensions musculaires et une mauvaise posture. Par conséquent, prendre conscience de la dimension émotionnelle du psoas est essentiel pour favoriser la santé et le bien-être holistiques.

Comprendre le rôle du psoas dans la dimension émotionnelle nécessite de reconnaître son lien avec le système nerveux autonome (SNA), qui régule les fonctions involontaires du corps, telles que la respiration, la digestion et la réponse au stress. Le psoas est innervé par les branches du SNA, ce qui signifie qu’il est directement influencé par nos états émotionnels et notre réponse au stress. Lorsque nous sommes confrontés à des situations stressantes ou menaçantes, le SNA active la réponse de lutte ou de fuite, provoquant une contraction du psoas et d’autres muscles de la région lombaire pour préparer le corps à réagir. Cependant, si le stress persiste ou n’est pas pleinement résolu, cette contraction musculaire peut devenir chronique, entraînant des tensions et des douleurs dans le psoas et d’autres muscles environnants.

En plus de sa réactivité au stress, le psoas est également influencé par nos expériences émotionnelles et psychologiques passées. En raison de sa proximité avec le diaphragme, le centre de respiration émotionnelle du corps, le psoas est souvent le lieu où nous emmagasinons les émotions refoulées, telles que la peur, la colère et la tristesse. Ces émotions non exprimées peuvent se cristalliser sous forme de tensions musculaires dans le psoas, créant un cycle de douleur et de dysfonctionnement physique et émotionnel. Par conséquent, libérer les tensions dans le psoas peut également libérer les émotions refoulées et favoriser un soulagement émotionnel et une plus grande intégrité psychologique.

Les approches thérapeutiques qui intègrent la dimension émotionnelle du psoas peuvent être bénéfiques pour favoriser la libération des tensions et des émotions refoulées. Parmi ces approches, on trouve la thérapie par le mouvement, qui utilise des techniques de mouvement conscient et de libération myofasciale pour détendre le psoas et favoriser la libération émotionnelle. De même, les pratiques de somatothérapie et de thérapie corporelle peuvent aider les individus à explorer et à libérer les émotions stockées dans le psoas grâce à des mouvements doux et à une attention portée aux sensations corporelles.

  1. Association du psoas avec la réaction de lutte ou de fuite :
    • Réponse au stress : Le psoas est souvent appelé le « muscle du combat ou de la fuite » car il est activé en réponse au stress. Lorsque nous sommes confrontés à des situations stressantes, le psoas peut se contracter, préparant le corps à réagir rapidement en se préparant à la lutte ou à la fuite.
    • Tensions accumulées : Les tensions émotionnelles, le stress chronique ou les expériences traumatiques peuvent se manifester physiquement dans le psoas, entraînant une contraction prolongée du muscle. Cette tension peut influencer la posture, le mouvement et le bien-être émotionnel général.
  2. Libération des tensions dans cette zone pour un accouchement moins stressant émotionnellement :
    • Approche holistique : Les ostéopathes spécialisés dans la maternité peuvent adopter une approche holistique en considérant la dimension émotionnelle du psoas. Ils peuvent utiliser des techniques spécifiques pour relâcher les tensions accumulées dans le psoas, favorisant ainsi la détente émotionnelle.
    • Réduction du stress : En libérant les tensions dans le psoas, les ostéopathes peuvent contribuer à réduire les niveaux de stress et d’anxiété chez la femme enceinte. Un psoas plus détendu peut favoriser un état émotionnel plus calme et équilibré.
    • Préparation émotionnelle à l’accouchement : La libération des tensions dans le psoas peut également aider la future mère à se préparer émotionnellement à l’accouchement. Un psoas souple et détendu peut faciliter l’adaptation aux changements physiques et émotionnels associés à la grossesse et à l’accouchement.
    • Amélioration de la connexion corps-esprit : Les techniques visant à relâcher le psoas peuvent contribuer à améliorer la connexion entre le corps et l’esprit. Cela peut être bénéfique pour créer un environnement émotionnel plus positif pendant l’accouchement.
  1. Psoas et mobilité du bassin :
    • Influence sur la position du bassin : Le psoas est attaché aux vertèbres lombaires et traverse le bassin pour se fixer sur le fémur. Lorsque le psoas est tendu ou contracté, il peut influencer la position du bassin. Un psoas détendu favorise une meilleure mobilité du bassin, ce qui peut créer un espace plus optimal pour l’utérus.
    • Prévention de la compression pelvienne : Un psoas tendu peut contribuer à une position pelvienne moins favorable, ce qui peut potentiellement entraîner une compression pelvienne et limiter l’espace disponible pour l’utérus. Le relâchement du psoas peut aider à prévenir ces compressions et à favoriser une meilleure circulation sanguine et lymphatique dans la région pelvienne.
  2. Diaphragme et respiration :
    • Connexion entre le diaphragme et le psoas : Le diaphragme, en tant que principal muscle respiratoire, est également connecté au psoas. Lorsque le diaphragme se contracte pendant l’inspiration, il peut influencer la tension dans le psoas et vice versa. Un diaphragme détendu contribue à une respiration plus profonde et à une meilleure détente du psoas.
    • Effet sur l’espace abdominal : Le diaphragme sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. Lorsqu’il se contracte, il peut exercer une pression sur l’abdomen. Un diaphragme détendu permet un mouvement plus libre et une expansion de la cavité abdominale, créant ainsi plus d’espace pour l’utérus en expansion pendant la grossesse.
  3. Techniques pour le relâchement du psoas et du diaphragme :
    • Étirements spécifiques : Des étirements ciblés peuvent être utilisés pour relâcher le psoas. Ces étirements visent à allonger le muscle et à libérer les tensions accumulées.
    • Exercices de respiration profonde : Des exercices de respiration profonde peuvent aider à détendre le diaphragme. La respiration profonde engage pleinement le diaphragme, favorisant ainsi son relâchement et contribuant à une meilleure mobilité du psoas.