Le syndrome scapulocostal est une dysfonction causée par une surutilisation des muscles stabilisateurs de l’omoplate. Un bruit de claquement sera ressenti lors du déplacement de celui-ci sur la cage thoracique. Une mauvaise posture assise avec les épaules arrondies est souvent la cause de ce syndrome.

Synonyme: omoplate à ressaut

Quels sont les muscles impliqués dans le syndrome scapulocostal ?

  1. Levator scapulae
  2. Pectoralis minor
  3. Serratus anterior
  4. Rhomboids
  5. Infraspinatus et teres minor (moins important)

Il s’agit d’un syndrome de douleur myofasciale chronique lorsque le mouvement scapo huméral est désiquilibré.

Les 4 articulations de l’omoplatte (scapula)

  • Scapulocostale: L’articulation scapulocostale est l’endroit où l’omoplate s’articule avec la cage thoracique postérieure. C’est une région difficile d’accès pour le relâchement des nœuds gâchette et souvent cette zone est oubliée dans la thérapie en croyant que le malaise est sur l’omoplate au lieu d’être entre l’omoplate et les côtes. Il est important de bien dégager l’omoplate en l’amenant passivement en abduction (ne pas amener le bras en abduction, mais seulement l’omoplate en poussant le rebord médial latéralement). Ceci aidera à mieux ressentir les tensions sous l’omoplate.
  • Scapulothoracique: La jonction scapulothoracique est une connexion entre la surface antérieure de l’omoplate et la surface superolatérale de la paroi thoracique. La première est légèrement concave vers l’avant, tandis que la seconde est en conséquence convexe. Les surfaces n’adhèrent pas directement les unes aux autres.
  • Glénohumérale
  • Acromio-claviculaire

Chaque articulation est importante et doit travailler avec les autres, sinon la dysfonction articulaire s’installera pour aboutir à des symptômes qui risque de devenir chronique et difficile à être traitée.

Mouvement gléno-humérale et scapulo-thoracique

  • L’omoplate donne à l’articulation gléno-humérale (épaule) une base stable à partir de laquelle opérer (bouger).
  • L’omoplate elle-même glisse, glisse et tourne dans un rapport de 2: 1 avec l’épaule.
  • Cela signifie que tous les deux degrés de mouvement de l’épaule (flexion ou abduction), l’omoplate se déplace d’un degré sur la paroi thoracique.
  • Le mouvement scapulothoracique nécessite des rapports longueur-tension appropriés entre l’os scapulaire et tous les muscles qui l’entourent.
  • Tout changement dans le rapport gléno-huméral / scapulothoracique peut entraîner un mouvement altéré ou compromis de l’épaule. 
  • Ce déséquilibre est nommé syndrome scapulocostal.

Le claquage scapulohuméral

  • Le syndrome de l’omoplate claquante se caractérise par un pop ou claquage lorsque le bras est levé au-dessus de la tête.
  • Le terme médical pour ce son est crépitus.
  • Le son est produit par un frottement des tissus mous entre l’omoplate et la paroi thoracique.
  • Le tissu coincé entre ces deux structures pourrait être une bourse, un tendon ou un muscle.
  • La personne ayant ce problème peut ressentir ou non de la douleur lors du mouvement.
  • Il n’y a pas une raison pour laquelle quelqu’un développe le syndrome de l’omoplate claquante.
  • Des études montrent que parfois il y a un changement dans la forme ou la courbure de l’omoplate.
  • Après des années de mouvement, le mouvement répétitif finit par provoquer un schéma d’usure qui entraîne le syndrome de l’omoplate claquante. 
  • Il est possible que le claquement vienne d’une bouse supraserratus et infraserratus qui est devenu avec le temps (complexe traumatisme et réparation) avec une surface très irrégulière. Cette bourse située entre l’omoplate et la surface costale risque de devenir compressé et devenir fragilisée si une mauvaise posture avec les épaules arrondies est présente.

Quels sont les symptômes du syndrome scapulocostal ?

Le syndrome scapulo-costal se manifeste par le développement insidieux d’une douleur dans la face supérieure ou postérieure de la ceinture scapulaire avec irradiation dans une ou plusieurs des régions suivantes :

  1. Le cou et l’occiput, souvent associée à des maux de tête sévères.
  2. La partie supérieure du bras, en particulier dans le triceps supérieur et le point d’insertion du muscle deltoïde.
  3. Autour de la poitrine jusqu’à l’avant de la paroi thoracique.
  4. Vers le bas de la face médiale de l’avant-bras dans la main et les doigts. Il y a souvent un engourdissement et des picotements dans les doigts, le plus souvent les quatrième et cinquième.
Direction de la douleur