Introduction

Une déchirure méniscale au genou marque le début d’une transformation physique et émotionnelle. Ce petit coussinet, le ménisque, habituellement discret dans son rôle de stabilité et d’amortissement des chocs, devient le protagoniste involontaire d’une histoire de guérison.

Lorsqu’un mouvement extrême de rotation fait céder le ménisque, chaque pas devient une rencontre douloureuse avec la réalité. Les symptômes, tels que des douleurs, des gonflements et des blocages articulaires, peuvent sembler décourageants, mais ils deviennent des signaux qui guident vers la prise en charge appropriée.

La clé de la récupération réside dans une combinaison de repos, de thérapie physique et parfois de procédures médicales. Tout comme le ménisque se répare, la patience et la persévérance deviennent des alliées essentielles sur le chemin de la guérison.

Le soutien émotionnel joue également un rôle crucial. Les frustrations liées à la limitation des activités quotidiennes peuvent être accablantes, mais le soutien de professionnels de la santé, d’amis et de la famille contribue à alléger le fardeau.

Chaque petit progrès dans ce voyage vers la guérison devient une victoire significative. La déchirure méniscale n’est pas simplement un obstacle, mais une opportunité de renforcer la compréhension de notre propre corps et de cultiver une relation plus consciente avec notre bien-être.

Au-delà de la douleur, la déchirure méniscale au genou devient une invitation à la résilience, à la compréhension profonde de soi et à une récupération pleine d’apprentissages sur la force intérieure qui réside en chacun de nous. Chaque étape de ce processus de guérison offre non seulement la possibilité de restaurer la fonctionnalité du genou mais aussi de développer une connection plus profonde avec notre corps et notre capacité à surmonter les défis. Ainsi, la déchirure méniscale devient un chapitre dans le livre de notre résilience, une histoire où la patience, la persévérance et le soutien s’unissent pour ouvrir la porte à une nouvelle compréhension de la force intérieure et de la capacité de guérison du corps humain.

Sommaire

Les ménisques sont faits de bandes de fibrocartilage en forme de croissant qui assurent l’intégrité structurelle du genou. Lorsque le médecin dit à son patient qu’il a diagnostiqué une « déchirure du cartilage« , il dit en réalité qu’il a trouvé une « déchirure du ménisque« . Le ménisque médial est en forme de C et celui latéral, de U. Ils remplissent de nombreuses fonctions pour le genou, notamment le port de charges, l’absorption des chocs, la lubrification de l’articulation, la stabilité de l’articulation et le retour proprioceptif.

Lorsque le genou est en extension, le ménisque est capable de transmettre jusqu’à 50 % de la charge totale placée sur le genou et environ 90 % de la charge lorsque le genou est en flexion. Seul un petit segment du ménisque est vasculaire et bien répondre à une intervention chirurgicale ou guérir sans intervention (voir ci-bas).
Le restant du ménisque ne peut guérir avec des mesures conservatrices et peut avoir besoin d’une résection chirurgicale, mais cela dépend de la gravité et du type de déchirure.
Tout degré de traumatisme des ménisques peut conduire à une instabilité du genou, à une perte de cartilage articulaire et, à terme, à une arthrite dégénérative ou à une nouvelle blessure. Les déchirures méniscales peuvent être traumatiques ou dégénératifs, selon le mécanisme de la blessure, l’âge et le niveau d’activité du patient.

Fonctions du ménisque

Les ménisques sont des structures en forme de croissant situées dans les articulations du genou, entre le fémur (l’os de la cuisse) et le tibia (l’os de la jambe). Ils jouent un rôle crucial dans la fonction articulaire en assurant la stabilité, la distribution de la pression et la lubrification de l’articulation. Voici quelques-unes des principales fonctions des ménisques :

  1. Amortissement : Les ménisques agissent comme des amortisseurs naturels, absorbant les chocs et réduisant la pression exercée sur les surfaces articulaires du fémur et du tibia. Cela contribue à prévenir l’usure prématurée du cartilage.
  2. Stabilité : Ils renforcent la stabilité de l’articulation en améliorant l’ajustement entre le fémur et le tibia. En agissant comme des cales, les ménisques aident à maintenir l’alignement approprié des surfaces articulaires pendant les mouvements.
  3. Distribution de la Charge : Les ménisques contribuent à une distribution uniforme de la charge sur les surfaces articulaires. Cela aide à prévenir les points de pression excessifs et à minimiser le risque de dommages au cartilage.
  4. Lubrification : Ils jouent un rôle dans la lubrification de l’articulation en favorisant la production de liquide synovial, un fluide qui réduit la friction entre les surfaces articulaires, facilitant ainsi les mouvements.
  5. Réduction du Frottement : Les ménisques réduisent le frottement entre le fémur et le tibia pendant les mouvements, contribuant ainsi à une articulation plus fluide et facilitant la flexion et l’extension du genou.
  6. Soutien dans la Stabilité Latérale : Les ménisques aident à stabiliser l’articulation du genou sur le plan latéral, aidant à prévenir les mouvements excessifs de bascule d’un côté à l’autre.
  7. Proprioception : Ils jouent un rôle dans la proprioception, qui est la capacité du corps à percevoir sa position dans l’espace. Cela contribue à la coordination des mouvements et à la conscience corporelle.

Mécanisme de lésion de la déchirure méniscale

  1. Rotation du Genou : Une rotation soudaine du genou tout en portant du poids, comme lors d’un pivotement rapide pendant une activité sportive, peut provoquer une torsion du ménisque, entraînant une déchirure.
  2. Flexion et Extension : Des mouvements de flexion et d’extension extrêmes, en particulier lorsqu’ils sont combinés à des forces de compression, peuvent exercer une pression excessive sur le ménisque, conduisant à une déchirure.
  3. Accroupissement avec Rotation : Lorsqu’une personne effectue un accroupissement tout en pivotant le genou, cela peut créer des contraintes importantes sur le ménisque, augmentant le risque de déchirure.
  4. Compression Axiale : Une charge importante appliquée directement sur le dessus du genou, comme lors d’une chute avec le genou plié, peut provoquer une compression axiale, entraînant une déchirure méniscale.
  5. Traumatisme Direct : Un coup direct au genou, par exemple, lors d’un accident sportif ou d’un impact violent, peut endommager le ménisque et causer une déchirure.
  6. Vieillissement et Usure : Dans certains cas, en particulier chez les personnes plus âgées, l’usure progressive due au vieillissement peut affaiblir le ménisque, le rendant plus susceptible de se déchirer même lors d’activités normales.

Il est important de noter que les déchirures méniscales peuvent survenir à la suite d’une combinaison de ces mécanismes, et chaque personne peut présenter des facteurs de risque spécifiques en fonction de son anatomie, de son niveau d’activité et d’autres facteurs.

Causes d’une déchirure méniscale

  1. Traumatisme aigu : Un traumatisme soudain, tel qu’une torsion violente ou un impact direct sur le genou, peut provoquer une déchirure méniscale. Cela peut se produire lors d’activités sportives, d’accidents ou de chutes.
  2. Vieillissement : Avec l’âge, le ménisque peut subir un processus naturel d’usure. Les changements liés au vieillissement, y compris la réduction de la qualité du cartilage, peuvent augmenter le risque de déchirure méniscale, même avec des mouvements normaux.
  3. Mouvements répétitifs : Des mouvements répétitifs du genou, en particulier avec des torsions fréquentes, peuvent contribuer à l’usure progressive du ménisque, augmentant ainsi le risque de déchirure.
  4. Activités sportives : Certaines activités sportives qui impliquent des mouvements de rotation, des pivots ou des changements rapides de direction peuvent accroître le risque de déchirure méniscale. Cela concerne notamment les sports comme le football, le basketball et le ski.
  5. Défauts anatomiques : Des anomalies anatomiques du genou, telles qu’une forme particulière du ménisque ou une mauvaise alignement des membres inférieurs, peuvent augmenter la vulnérabilité aux déchirures méniscales.
  6. Charge excessive : Une charge excessive sur le genou, comme soulever des objets lourds de manière incorrecte, peut entraîner des contraintes importantes sur le ménisque et contribuer à une déchirure.
  7. Maladies articulaires : Certaines affections médicales, telles que l’arthrite, peuvent affaiblir le cartilage du genou, augmentant ainsi le risque de déchirure méniscale.
  8. Blessures antérieures : Les personnes ayant déjà subi des blessures au genou, comme des entorses ou des lésions ligamentaires, peuvent être plus susceptibles de développer des déchirures méniscales.

Symptômes d’une déchirure méniscale

  1. Douleur : La douleur au niveau du genou est l’un des symptômes les plus fréquents. La douleur peut être ressentie à l’intérieur ou à l’extérieur du genou, en fonction de l’emplacement de la déchirure.
  2. Gonflement : Un gonflement du genou peut se produire en raison de l’accumulation de liquide articulaire. Cela peut donner une sensation de plénitude ou de raideur.
  3. Blocage ou sensation de blocage : Certains individus peuvent ressentir une sensation de blocage ou d’engourdissement au genou, ce qui peut être causé par le déplacement d’un morceau déchiré du ménisque.
  4. Clics ou crépitements : Des bruits tels que des clics, des crépitements ou des grincements peuvent accompagner les mouvements du genou. Cela peut être dû au frottement des surfaces irrégulières causé par la déchirure.
  5. Difficulté à étendre le genou : Certains individus peuvent avoir du mal à étendre complètement le genou en raison de la déchirure méniscale.
  6. Sensibilité au toucher : Le genou peut être sensible au toucher, en particulier autour de la zone de la déchirure.
  7. Limitation des mouvements : Une déchirure méniscale peut entraîner une limitation des mouvements, en particulier des mouvements de torsion ou de rotation du genou.
  8. Douleur accrue lors de certaines activités : La douleur peut s’intensifier lors de certaines activités, comme la marche, la course, ou les mouvements qui impliquent des pivots.

Classification de la zone rouge et de la zone blanche du genou

La classification de la zone rouge et de la zone blanche fait référence à la vascularisation du ménisque du genou. Ces zones déterminent la capacité du ménisque à se régénérer et à guérir après une blessure.

  1. Zone Rouge :
    • Caractéristiques : La zone rouge est la partie extérieure du ménisque, près de la périphérie.
    • Vascularisation : Cette zone est bien vascularisée, ce qui signifie qu’elle bénéficie d’un apport sanguin adéquat.
    • Capacité de Guérison : En raison de la présence de vaisseaux sanguins, la zone rouge a une capacité de guérison relativement meilleure par rapport à la zone blanche.
  2. Zone Blanche :
    • Caractéristiques : La zone blanche est la partie intérieure du ménisque, plus éloignée de la périphérie.
    • Vascularisation : Contrairement à la zone rouge, la zone blanche est peu vascularisée, voire avasculaire dans certaines régions.
    • Capacité de Guérison : En raison du manque d’approvisionnement sanguin, la capacité de guérison de la zone blanche est limitée. Les lésions dans cette zone ont souvent du mal à cicatriser spontanément.

Lorsqu’une déchirure méniscale se produit, la localisation de la déchirure par rapport à ces zones peut influencer les options de traitement et le pronostic. Les déchirures dans la zone rouge ont tendance à mieux répondre à la réparation chirurgicale en raison de la meilleure vascularisation, tandis que les déchirures dans la zone blanche peuvent nécessiter des approches de traitement plus attentives.

Il est essentiel de prendre en compte ces caractéristiques vasculaires lors de la prise de décision sur le traitement des blessures du ménisque pour optimiser le processus de guérison. Les procédures chirurgicales, telles que l’arthroscopie, peuvent être envisagées en fonction de la localisation de la déchirure et des besoins spécifiques du patient. Cependant, chaque cas est unique, et la décision finale dépendra de plusieurs facteurs, y compris la gravité de la blessure et la santé générale du patient.

Les ménisques sont classés en fonction de l’apport sanguin dans la région (Poulsen M, Johnson 2011)

  1. La zone  «rouge-rouge» est située tout au bord extérieur du ménisque et reçoit le plus de sang. Dommage au ménisque est réparable
  2. La zone «rouge-blanc» est située au milieu 1/3 du ménisque au niveau jonction entre les parties vasculaire et avasculaire du ménisque. Dommage au ménisque est partiellement réparable
  3. La zone «blanc-blanc» est l’aspect le plus interne du ménisque et comprend la partie avasculaire. Dommage au ménisque est irréparable

Type de déchirure méniscale du genou

La déchirure méniscale du genou est une blessure courante qui affecte le ménisque, un morceau de cartilage en forme de croissant situé entre le fémur (os de la cuisse) et le tibia (os du tibia) dans l’articulation du genou. Il existe différents types de déchirures méniscales, classés généralement en fonction de la nature de la déchirure et de son emplacement. Voici quelques types courants de déchirures méniscales :

  1. Déchirure Radiale : Elle se produit lorsque la déchirure s’étend du bord extérieur du ménisque vers le centre. Les déchirures radiales peuvent parfois guérir par elles-mêmes, mais elles peuvent également nécessiter une intervention chirurgicale, selon l’emplacement et la gravité.
  2. Déchirure Longitudinale : Ce type de déchirure suit généralement la direction des fibres du ménisque. La gravité de la déchirure peut varier, et le traitement dépendra de la taille et de la localisation de la déchirure.
  3. Déchirure Complexes : Elles impliquent souvent plusieurs types de déchirures combinées. Les déchirures complexes peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour réparer ou enlever la partie endommagée du ménisque.
  4. Déchirure Flap (en éventail) : Ce type de déchirure crée une partie en forme de lambeau qui peut pendre dans l’articulation du genou, provoquant des symptômes tels que blocage ou verrouillage du genou. La chirurgie est souvent nécessaire pour résoudre ce problème.
  5. Déchirure Déplacée : Lorsqu’une partie du ménisque est déplacée de sa position normale dans l’articulation du genou, cela peut entraîner des symptômes sévères. La chirurgie est généralement recommandée pour remettre en place la partie déplacée.
Différents types de lésions méniscales :
(A) Déchirure longitudinale, (B) Déchirure radiale, (C) Déchirure horizontale, (D) Déchirure en anse de seau, (E) Déchirure en bec de perroquet et (F) Déchirure segmentaire

Évaluation du ménisque

  • Sensibilité à la ligne d’articulation
  • Une douleur postérieure du genou peut être présente
  • Épanchement articulaire (peut être difficile à trouver et se produire plusieurs heures après la blessure)
    • Boiterie
    • Une déchirure déplacée peut empêcher le genou d’atteindre une extension complète, ainsi qu’une flexion altérée.
    • Un blocage mécanique du mouvement est appelé genou bloqué.

Test de McMurray

Le test de McMurray est un test orthopédique qui est utilisé pour évaluer la présence d’une déchirure méniscale dans le genou. Il est nommé d’après le chirurgien orthopédique britannique Thomas Porter McMurray, qui l’a décrit pour la première fois au début du 20e siècle. Voici comment le test de McMurray est généralement réalisé :

Objectif : Déceler une déchirure méniscale dans le genou.

Procédure :

  1. Le patient est allongé sur le dos sur une table d’examen, avec les pieds qui pendent hors du bord.
  2. Le professionnel de la santé fléchit le genou du patient, puis place une main sur le genou tout en saisissant l’extrémité du pied avec l’autre main.
  3. En maintenant la rotation externe du tibia, le genou est doucement fléchi et étendu.
  4. Pendant ce mouvement, le praticien écoute et recherche des signes de clics, de claquements ou de crépitements qui pourraient indiquer une déchirure méniscale.

Interprétation :

  • Un clic ou une sensation palpable lors de la rotation du genou peut indiquer une déchirure méniscale.
  • La localisation du clic peut donner des indications sur la position de la déchirure (par exemple, à l’intérieur ou à l’extérieur du genou).

Il est important de noter que le test de McMurray est un outil de diagnostic préliminaire et qu’une confirmation par d’autres méthodes, telles que l’imagerie médicale (IRM ou radiographie), est souvent nécessaire.

Diagnostics différentiels d’une déchirure méniscale


Les diagnostics différentiels d’une déchirure méniscale incluent d’autres affections et blessures qui peuvent présenter des symptômes similaires. Il est important de considérer ces possibilités lors de l’évaluation d’une personne avec des douleurs au genou. Voici quelques diagnostics différentiels possibles :

  1. Arthrose du genou : L’arthrose est une affection dégénérative des articulations qui peut provoquer des douleurs, une raideur et une diminution de l’amplitude des mouvements, des symptômes également présents dans les déchirures méniscales.
  2. Entorse du ligament croisé antérieur (LCA) : Une entorse du LCA peut provoquer une douleur au genou, une sensation de « donner » ou de l’instabilité, des symptômes similaires à ceux d’une déchirure méniscale.
  3. Tendinite rotulienne : L’inflammation du tendon rotulien peut causer des douleurs et des gonflements au niveau du genou, pouvant être confondus avec des symptômes de déchirure méniscale.
  4. Bursite du genou : L’inflammation des bourses séreuses autour du genou peut entraîner des douleurs, des enflures et une sensibilité, des symptômes partagés avec une déchirure méniscale.
  5. Fracture du plateau tibial : Une fracture au niveau du plateau tibial peut provoquer des douleurs au genou et une limitation des mouvements, ressemblant à certains symptômes de déchirure méniscale.
  6. Syndrome de la bandelette iliotibiale : Une irritation de la bandelette iliotibiale peut causer des douleurs au genou, en particulier pendant l’activité physique, pouvant être confondues avec des symptômes de déchirure méniscale.
  7. Kyste de Baker : Un kyste de Baker, qui est une accumulation de liquide synovial à l’arrière du genou, peut provoquer des douleurs et un gonflement, ressemblant à certains symptômes de déchirure méniscale.

Traitement d’une déchirure méniscale au genou?

  • Un traitement chirurgical est recommandé pour la plupart des déchirures méniscales, à l’exception de celles provoquant des symptômes mineurs chez les patients moins actifs. 
  • Si une prise en charge non opératoire est choisie, le traitement vise à minimiser les symptômes de douleur et d’enflure
  • Les médicaments inflammatoires sont justifiés jusqu’à ce que les symptômes s’atténuent. 
  • Il est prudent de porter une genouillère

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