La fracture de la hanche chez les personnes âgées est une rupture localisée au niveau de la tête fémorale. Elle est fréquente chez les personnes âgées qui souffrent d’ostéoporose.

Synonyme : Fracture du col du fémur, fracture de l’extrémité supérieure du fémur 

    Table des matières

    La fracture de la hanche chez les personnes âgées constitue un problème médical grave, avec des conséquences importantes sur la santé et la qualité de vie des personnes concernées. Souvent déclenchée par une chute, événement fréquent chez les personnes âgées en raison de la perte de stabilité et de la diminution de la densité osseuse liée au vieillissement, cette fracture revêt une importance particulière en raison de son impact sur la mobilité.

    L’articulation de la hanche, essentielle à la marche et à l’équilibre, voit sa fonction altérée lors d’une fracture, ce qui entraîne une réduction drastique de l’autonomie. Les personnes âgées concernées peuvent ressentir de fortes douleurs, une incapacité à supporter le poids sur la jambe affectée et, souvent, une perte de confiance dans leur capacité à se déplacer en toute sécurité.

    Le traitement des fractures de la hanche chez les personnes âgées nécessite généralement une approche multidisciplinaire. Bien que la chirurgie soit souvent indispensable pour stabiliser la fracture, les patients fragiles nécessitent des précautions particulières. La phase de récupération postopératoire s’avère être un processus long et exigeant, impliquant des soins attentifs, une rééducation physique et, dans de nombreux cas, un soutien psychologique pour surmonter les défis émotionnels associés à la perte temporaire d’autonomie.

    La prévention des chutes est un aspect crucial de la prise en charge des fractures de la hanche chez les personnes âgées. Des mesures telles que l’amélioration de l’éclairage domestique, l’utilisation de tapis antidérapants et la participation à des programmes d’exercices visant à renforcer la stabilité et l’équilibre peuvent contribuer à réduire le risque de chutes et, par conséquent, de fractures de la hanche.

    Les facteurs qui compromettent l’équilibre chez les personnes âgées peuvent contribuer à un risque accru de chute et, par conséquent, prédisposer ces personnes aux fractures de la hanche. Certains de ces facteurs comprennent :

    1. Faiblesse musculaire :  une diminution de la force musculaire, en particulier au niveau des jambes et des muscles abdominaux, peut entraîner une diminution de la stabilité et augmenter le risque de chutes.
    2. Diminution de la densité osseuse (ostéoporose) :  L’ostéoporose, caractérisée par une diminution de la densité minérale osseuse, rend les os plus fragiles et susceptibles de se fracturer même en cas de chute mineure.
    3. Problèmes de vision :  Une vision dégradée due à des pathologies telles que la cataracte, la dégénérescence maculaire ou d’autres problèmes oculaires peut altérer la perception de l’environnement, augmentant ainsi le risque de chutes.
    4. Troubles de l’équilibre :  Certaines pathologies, comme les troubles vestibulaires, les étourdissements ou d’autres problèmes neurologiques, peuvent compromettre l’équilibre et la coordination des mouvements.
    5. Effets secondaires des médicaments :  Certains médicaments, en particulier ceux qui provoquent de la somnolence, des étourdissements ou une faiblesse musculaire, peuvent contribuer à une diminution de l’équilibre.
    6. Déficiences cognitives :  Les déficiences cognitives, comme la démence, peuvent altérer la prise de décision et la perception de l’environnement, augmentant ainsi le risque de chutes.
    7. Problèmes de pieds et chaussures inadaptées :  les problèmes de pieds tels que la neuropathie périphérique, les déformations ou le port de chaussures inadaptées peuvent affecter l’équilibre.
    8. Carence en vitamine D :  Une carence en vitamine D peut contribuer à une diminution de la force musculaire et de la densité osseuse, augmentant ainsi le risque de chutes et de fractures.
    9. Mode de vie sédentaire :  Un mode de vie sédentaire peut entraîner une perte de masse musculaire et de souplesse, affectant l’équilibre et la stabilité.
    10. Environnement physique :  Les obstacles dans l’environnement, tels que les tapis glissants, les cordons électriques encombrants ou les marches dangereuses, peuvent augmenter le risque de chutes.
    11. Antécédents de chutes :  Les personnes ayant déjà fait des chutes présentent un risque accru de chutes futures.

    Au Canada, les fractures de la hanche constituent un problème de santé publique important, en particulier chez les personnes âgées. En 1990, l’incidence mondiale des fractures de la hanche a atteint 1,3 million par an, et ce chiffre devrait augmenter pour atteindre entre 7 et 21 millions d’ici 2050. Au Canada, le risque de fractures de la hanche double chaque décennie après l’âge de 50 ans, comme le montrent les tendances mondiales. Des études montrent que les fractures de la hanche sont plus fréquentes chez les femmes, les Canadiennes de plus de 50 ans présentant une incidence beaucoup plus élevée que les hommes, suivant un ratio observé à l’échelle mondiale.

    Au Canada, l’incidence annuelle des fractures de la hanche pour 100 000 habitants varie d’environ 500 à 600 chez les femmes et de 200 à 250 chez les hommes, ce qui correspond étroitement aux données internationales. L’âge moyen des patients victimes d’une fracture de la hanche est d’environ 80 ans, et ces blessures comportent des risques de mortalité importants. Un Canadien sur trois âgé de 50 ans et plus qui subit une fracture de la hanche décède dans les 12 mois suivant l’incident, le risque le plus élevé se produisant au cours des trois premiers mois. Les personnes âgées ont un risque de mortalité cinq à huit fois plus élevé après une fracture de la hanche, et ce risque élevé persiste jusqu’à une décennie, ce qui fait de la fracture un indicateur pronostique grave.

    De plus, environ une Canadienne sur sept subira une fracture de la hanche au cours de sa vie, ce qui nécessitera souvent une arthroplastie de la hanche. Les fractures de la hanche augmentent non seulement la mortalité, mais contribuent également à l’invalidité à long terme, à la diminution de la qualité de vie et à un fardeau considérable pour les systèmes de santé. Les efforts visant à prévenir les chutes et les fractures, ainsi qu’une intervention précoce, restent essentiels pour atténuer ces risques chez la population vieillissante.

    L’une des causes les plus fréquentes de fractures de la hanche est l’ostéoporose, une maladie caractérisée par l’affaiblissement des os. L’ostéoporose fragilise les os et les rend plus sujets aux fractures, même en cas d’impact mineur. Les personnes âgées sont particulièrement sensibles à cette maladie en raison de la perte naturelle de densité osseuse qui se produit avec l’âge. Les femmes sont particulièrement à risque après la ménopause en raison de la baisse des niveaux d’œstrogène, qui jouent un rôle essentiel dans le maintien de la densité osseuse.

    Points clés :

    • Une densité osseuse réduite entraîne un risque plus élevé de fractures.
    • L’ostéoporose touche principalement les femmes ménopausées, mais peut également survenir chez les hommes.
    • Le manque de calcium et de vitamine D peut aggraver la faiblesse osseuse.

    Les chutes sont l’une des principales causes de fractures de la hanche, en particulier chez les personnes âgées. À mesure que les gens vieillissent, leur équilibre, leur coordination et leur force musculaire diminuent généralement, ce qui les rend plus susceptibles de tomber. Lorsqu’une personne aux os fragilisés tombe, en particulier si elle atterrit sur la hanche, le risque de fracture de la hanche est important.

    Points clés :

    • Les chutes sont souvent déclenchées par un mauvais équilibre, des surfaces glissantes ou des chaussures inadéquates.
    • La faiblesse musculaire, les troubles de la vision et les troubles neurologiques contribuent au risque de chute.
    • La plupart des fractures de la hanche surviennent à l’intérieur, souvent à la suite de chutes à la maison.

    Le vieillissement lui-même constitue un facteur de risque important pour les fractures de la hanche. À mesure que les gens vieillissent, divers changements physiologiques se produisent qui peuvent accroître la vulnérabilité aux blessures. Par exemple, les os deviennent plus fins et plus faibles, les muscles perdent de la masse et de la force (sarcopénie) et les réflexes ralentissent. De plus, le vieillissement s’accompagne souvent d’une déficience visuelle et d’un déclin cognitif, ce qui augmente encore le risque de chutes et de blessures.

    Points clés :

    • La densité osseuse diminue avec l’âge, entraînant une fragilité.
    • L’atrophie musculaire et le ralentissement des réflexes augmentent les risques de chutes.
    • Les personnes âgées peuvent connaître une guérison plus lente après une fracture.

    Un mode de vie sédentaire peut également contribuer au risque de fractures de la hanche. Une activité physique régulière contribue à maintenir la force musculaire, l’équilibre et la santé osseuse. À l’inverse, le manque d’exercice entraîne un affaiblissement musculaire, une mauvaise coordination et une diminution de la densité osseuse, qui augmentent tous les risques de chutes et de fractures.

    Points clés :

    • Les personnes inactives ont des muscles et des os plus faibles, ce qui entraîne un risque accru de fractures.
    • Les exercices qui favorisent l’équilibre et la force peuvent aider à réduire le risque.
    • Les activités de port de poids comme la marche et l’entraînement en résistance légère peuvent renforcer les os.

    Certaines pathologies peuvent augmenter le risque de fractures de la hanche. Les pathologies qui affectent la mobilité, l’équilibre et la santé osseuse sont particulièrement préoccupantes. Par exemple, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’un accident vasculaire cérébral ou d’arthrite peuvent avoir des difficultés à marcher, un risque accru de chute et une fragilisation des os. De plus, des maladies comme l’hyperthyroïdie et la polyarthrite rhumatoïde peuvent entraîner une perte osseuse, tandis que le diabète est lié à une mauvaise fonction musculaire et à un mauvais équilibre.

    Points clés :

    • La maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux et l’arthrite altèrent la mobilité et augmentent le risque de chute.
    • L’hyperthyroïdie et le diabète peuvent affaiblir les os et les muscles.
    • L’ostéomalacie (ramollissement des os) peut encore aggraver les risques de fracture.

    Certains médicaments, notamment ceux utilisés pour traiter les maladies chroniques, peuvent contribuer au risque de fracture de la hanche. Les médicaments tels que les sédatifs, les antidépresseurs et les antipsychotiques peuvent provoquer une somnolence, des étourdissements ou une perte d’équilibre, augmentant ainsi les risques de chute. L’utilisation à long terme de corticostéroïdes est également connue pour provoquer un amincissement des os, ce qui fragilise les os et augmente le risque de fractures.

    Points clés :

    • Les sédatifs et les antidépresseurs peuvent provoquer des étourdissements ou une perte d’équilibre.
    • L’utilisation à long terme de corticostéroïdes fragilise les os.
    • Les interactions médicamenteuses peuvent exacerber les facteurs de risque de chutes et de fractures.

    Les facteurs environnementaux, notamment à la maison, jouent un rôle important dans les chutes qui entraînent des fractures de la hanche. Des dangers tels que des tapis mal fixés, un mauvais éclairage, du désordre et des sols glissants peuvent facilement faire trébucher ou glisser les personnes âgées. L’absence de rampes ou de barres d’appui dans les salles de bains ou dans les escaliers peut également augmenter le risque de chute.

    Points clés :

    • Un mauvais éclairage, des surfaces glissantes et l’encombrement contribuent aux risques de chute.
    • L’installation de barres d’appui et l’utilisation de tapis antidérapants peuvent aider à prévenir les chutes.
    • Le port de chaussures et d’appareils fonctionnels appropriés peut réduire les risques.

    Outre les facteurs mentionnés ci-dessus, des choix de vie tels qu’une mauvaise alimentation et le tabagisme peuvent également augmenter le risque de fractures de la hanche. Le tabagisme réduit la densité osseuse, tandis qu’un régime alimentaire pauvre en nutriments essentiels comme le calcium et la vitamine D peut fragiliser les os. Une consommation excessive d’alcool peut altérer l’équilibre et la coordination, augmentant ainsi le risque de chute.

    Points clés :

    • Fumer réduit la densité osseuse, augmentant ainsi le risque de fracture.
    • Une mauvaise alimentation entraîne un affaiblissement des os et des muscles.
    • La consommation excessive d’alcool peut altérer la coordination et entraîner des chutes.
    1. Douleur :  La douleur à la hanche est souvent intense et localisée. La personne peut ressentir une douleur intense à la hanche ou à l’aine. Parfois, la douleur peut irradier vers la cuisse, le genou ou l’aine.
    2. Incapacité à supporter son poids :  La personne peut avoir du mal à supporter son poids sur la jambe affectée et peut ressentir une douleur intense lorsqu’elle essaie de se tenir debout ou de marcher.
    3. Difficulté à bouger la jambe :  En raison de la douleur et de l’instabilité, la personne peut avoir des difficultés à bouger la jambe affectée ou à effectuer des mouvements de l’articulation de la hanche.
    4. Gêne ou gonflement :  la zone autour de la hanche peut être enflée et il peut y avoir une sensibilité ou une gêne au toucher.
    5. Rotation anormale de la jambe :  la jambe affectée peut sembler tourner anormalement vers l’extérieur, surtout si la fracture se situe à la tête du fémur.
    6. Différences de longueur des jambes :  la jambe affectée peut paraître plus courte que l’autre en raison de la déformation résultant de la fracture.
    7. Immobilisation :  La personne peut avoir des difficultés à bouger ou à tourner la jambe affectée et peut préférer rester immobile en raison de la douleur.

    ***Les patients âgés souffrant de douleurs à la hanche après une chute doivent être traités comme s’ils avaient une fracture de la hanche jusqu’à preuve du contraire.***

    La classification des fractures de la hanche selon Delbet, proposée au début du XXe siècle par le chirurgien français Pierre Delbet, reste une référence historique dans le domaine médical. Cette classification ancienne classe les fractures de la hanche en quatre types principaux en fonction de la localisation spécifique de la fracture.

    Pierre Delbet (1861-1957) : Pierre Delbet (1861-1957) était un éminent chirurgien français et un innovateur dans les traitements médicaux, particulièrement connu pour ses travaux pionniers dans la gestion des fractures. En tant que professeur et chirurgien, il a joué un rôle clé dans l’avancement de la compréhension et du traitement des fractures, notamment dans le développement de la méthode Delbet, qui mettait l’accent sur les techniques modernes de chirurgie orthopédique. Ses contributions sont relatées dans son importante publication Méthode de Traitement des Fractures , où il a documenté les traitements et stratégies avancés des fractures. Le texte mettait en évidence ses collaborations avec d’autres professionnels de la santé de premier plan de son époque, reflétant son approche globale de l’amélioration des résultats pour les patients.
    Son travail a contribué à façonner les pratiques orthopédiques modernes, faisant de lui une figure notable de l’histoire des sciences médicales. Les techniques et les recherches de Delbet ont eu une profonde influence sur le traitement des fractures, en particulier à une époque où de nombreuses normes chirurgicales actuelles étaient encore en phase de formation.

    Le premier type de fracture identifié par Delbet concerne la région cervicale, qui est la partie du fémur proche de la tête du fémur. Ce type de fracture cervicale peut avoir des répercussions importantes sur la vascularisation de la tête fémorale, pouvant conduire à des complications sévères.

    Le deuxième type de fracture se situe au niveau du grand trochanter, une protubérance osseuse à la base du col du fémur. Les fractures de ce type peuvent affecter la stabilité de l’articulation de la hanche et nécessitent souvent une intervention chirurgicale.

    La troisième catégorie de fractures, selon la zone intertrochantérienne, se situe entre le grand trochanter et la partie cervicale du fémur. Ces fractures peuvent présenter des défis particuliers en raison de leur proximité avec des structures osseuses et vasculaires critiques.

    Enfin, le quatrième type de fracture selon cette classification se situe au niveau du sous-trochanter, la région située sous le grand trochanter. Ces fractures peuvent affecter la stabilité mécanique de la hanche et nécessitent souvent une intervention chirurgicale pour rétablir une fonction normale.

    Bien que la classification de Delbet ait joué un rôle important dans la compréhension des fractures de la hanche à son époque, il est essentiel de noter que des classifications plus modernes sont aujourd’hui préférées dans le domaine médical. Ces classifications plus récentes prennent en compte différents facteurs, tels que la nature spécifique de la fracture, le type de déplacement des fragments osseux et d’autres caractéristiques anatomiques importantes.

    En conclusion, bien que la classification de Delbet reste une référence historique, les avancées médicales ont permis l’évolution de méthodes de classification plus précises et adaptées aux besoins actuels. La compréhension de ces classifications, anciennes et modernes, est cruciale pour les professionnels de santé dans le diagnostic et la prise en charge des fractures de la hanche, garantissant des interventions appropriées et des résultats optimaux pour les patients.

    Cette image illustre quatre types courants de fractures de la hanche qui peuvent survenir au niveau du fémur, en particulier autour de l’articulation de la hanche.
    Fracture cervicale : Cette fracture survient au niveau du col du fémur, juste en dessous de la boule de l’articulation de la hanche. Elle est souvent observée chez les personnes âgées et est généralement associée à l’ostéoporose. Ces fractures peuvent entraîner des complications dans l’apport sanguin à la tête fémorale.
    Fracture du grand trochanter : Située au niveau de la proéminence osseuse sur la face supérieure du fémur, cette fracture résulte généralement d’un traumatisme direct ou d’une chute. Bien que moins fréquentes, ces fractures peuvent provoquer des douleurs importantes et des problèmes de mobilité.
    Fracture intertrochantérienne : Se produit entre le grand et le petit trochanter du fémur. Ce type de fracture est plus fréquent chez les patients âgés et est généralement traité par chirurgie.
    Fracture sous-trochantérienne : Cette fracture survient juste en dessous de la région trochantérienne et peut être particulièrement difficile à traiter en raison des forces complexes agissant sur cette zone pendant le mouvement. Elle nécessite souvent une intervention chirurgicale.
    1. Type I – Fracture cervicale :  Cette catégorie concerne les fractures situées dans la région cervicale du fémur, près de la tête du fémur. Les fractures cervicales peuvent avoir des conséquences graves en raison de leur proximité avec l’apport sanguin à la tête fémorale
    2. Type II – Fracture du grand trochanter :  Les fractures de cette catégorie se produisent au niveau du grand trochanter, une saillie osseuse à la base du col du fémur. Elles peuvent influer sur la stabilité de l’articulation de la hanche.
    3. Type III – Fracture intertrochantérienne :  Cette catégorie concerne les fractures situées dans la zone intertrochantérienne, entre le grand trochanter et la partie cervicale du fémur. Ces fractures peuvent présenter des défis particuliers en raison de leur proximité avec des structures osseuses et vasculaires cruciales.
    4. Type IV – Fracture sous-trochantérienne :  Les fractures sous-trochantériennes sont situées dans la région située sous le grand trochanter. Elles peuvent affecter la stabilité mécanique de la hanche, nécessitant souvent une intervention chirurgicale pour rétablir une fonction normale.
    1. Nécrose avasculaire de la tête fémorale :  une complication fréquente des fractures intracapsulaires, en particulier celles du col du fémur, est la nécrose avasculaire de la tête fémorale. Elle survient lorsque l’apport sanguin à la tête fémorale est compromis en raison de la fracture, ce qui peut entraîner la mort des cellules osseuses.
    2. Arthrose :  les fractures intracapsulaires peuvent augmenter le risque de développer une arthrose de la hanche, en particulier si la fracture n’est pas correctement traitée et guérit mal.
    3. Pseudarthrose ou retard de consolidation :  certaines fractures peuvent avoir du mal à cicatriser correctement, ce qui peut entraîner une pseudarthrose (absence de cicatrisation) ou un retard de consolidation (cicatrisation plus lente que la normale).
    4. Complications vasculaires et nerveuses :  En cas de fracture grave, il existe un risque de lésions vasculaires ou nerveuses associées. Les lésions des vaisseaux sanguins ou des nerfs environnants peuvent avoir des conséquences graves.
    5. Infection :  Toute fracture ouverte (perforation de la peau) expose le site de fracture au risque d’infection. Les infections peuvent retarder la cicatrisation et entraîner d’autres complications.
    6. Problèmes de mobilité et de fonctionnement :  les fractures de la hanche peuvent entraîner des problèmes de mobilité et de fonctionnement, en particulier chez les personnes âgées. La convalescence peut être longue et certaines personnes peuvent avoir du mal à retrouver leur niveau d’activité antérieur.
    7. Syndrome d’embolie graisseuse :  dans certaines fractures graves de la hanche, des particules de graisse peuvent se libérer dans la circulation sanguine, provoquant un syndrome d’embolie graisseuse. Cela peut entraîner des complications pulmonaires et neurologiques.

    Une approche logique et systématique est essentielle pour un diagnostic précis, un traitement approprié et des résultats optimaux pour le patient. Le cheminement vers le diagnostic d’une fracture de la hanche implique une évaluation clinique, une imagerie et un diagnostic différentiel, tous réalisés en urgence, compte tenu des complications qui peuvent survenir en cas d’intervention tardive. Vous trouverez ci-dessous le cheminement logique pour diagnostiquer une fracture de la hanche.

    Parcours vers le diagnostic

    1. Antécédents cliniques et présentation

    Le processus de diagnostic commence par une anamnèse clinique approfondie, axée sur le mécanisme de la blessure et les symptômes du patient. Les fractures de la hanche résultent généralement d’un traumatisme, le plus souvent d’une chute chez les patients âgés. Cependant, elles peuvent également survenir en raison d’impacts à haute énergie, comme dans les accidents de la route, ou de conditions pathologiques qui fragilisent l’os, comme le cancer ou l’ostéoporose.

    Le patient typique avec une fracture de la hanche présente :

    • Douleur intense dans la région de l’aine ou de la hanche, aggravée par le mouvement.
    • Incapacité à supporter le poids sur la jambe affectée.
    • Jambe raccourcie et en rotation externe , signe caractéristique de fractures du col du fémur ou intertrochantériennes.

    Dans les cas de fractures pathologiques, le patient peut avoir signalé une douleur chronique avant l’événement aigu en raison de conditions sous-jacentes telles que des métastases osseuses.

    2. Examen physique

    Lors de l’examen physique, les principales caractéristiques confirmant une fracture de la hanche comprennent :

    • Douleur à la palpation de la hanche ou de la région fémorale.
    • Rotation externe et raccourcissement du membre affecté.
    • Altération de la mobilité de l’articulation de la hanche.
    • Dans les cas où la fracture n’est pas déplacée, les signes physiques peuvent être subtils et le patient peut toujours être capable de bouger la jambe, bien qu’avec douleur.

    Une évaluation de l’état de santé général du patient, des comorbidités et de l’état fonctionnel antérieur est importante, car ils guideront les décisions de traitement, par exemple si une prise en charge chirurgicale ou conservatrice est plus appropriée.

    3. Imagerie à des fins de diagnostic

    L’imagerie est la pierre angulaire pour confirmer un diagnostic de fracture de la hanche et classer le type et la gravité de la fracture. Il existe différentes modalités utilisées pour visualiser et évaluer la blessure :

    • Radiographie : la modalité d’imagerie de première intention pour diagnostiquer les fractures de la hanche. Une incidence antéropostérieure (AP) standard du bassin et une incidence latérale de la hanche peuvent aider à identifier les fractures, les déplacements et les problèmes d’alignement.
      • Les fractures intracapsulaires (telles que les fractures du col du fémur) apparaissent souvent avec une tête fémorale déplacée ou une rupture sous-capitale.
      • Les fractures extracapsulaires (telles que les fractures intertrochantériennes) impliquent la région plus large à l’extérieur de la capsule de la hanche et peuvent présenter plusieurs fragments.
    • IRM : Dans les cas où la radiographie n’est pas concluante (par exemple, dans les fractures non déplacées ou les fractures d’os ostéoporotiques), l’IRM est très sensible et peut détecter des fractures non visibles sur les radiographies. L’IRM est également utile pour diagnostiquer la nécrose avasculaire (NAV) de la tête fémorale, comme le montre le signe de la double ligne .
    • Tomodensitométrie : La tomodensitométrie fournit des images tridimensionnelles détaillées et est particulièrement utile pour évaluer des fractures complexes ou planifier une intervention chirurgicale.

    4. Diagnostic différentiel

    Le diagnostic d’une fracture de la hanche peut être compliqué par d’autres affections qui ressemblent aux symptômes d’une fracture. Il est donc important de prendre en compte les éléments suivants dans le diagnostic différentiel :

    • Arthrose : peut provoquer des douleurs chroniques à la hanche et des difficultés à marcher, mais l’apparition est généralement progressive par rapport à la douleur aiguë d’une fracture.
    • Bursite : L’inflammation de la bourse de l’articulation de la hanche peut provoquer une douleur similaire à celle d’une fracture, mais sans traumatisme associé.
    • Élongations ou contusions musculaires : elles peuvent se manifester par une douleur localisée après une chute, mais permettent généralement certains mouvements sans la douleur intense observée dans les fractures.

    5. Classification des fractures de la hanche

    Une fois la fracture de la hanche confirmée, la classification de la fracture permet de guider le traitement :

    Fractures extracapsulaires : Elles se produisent à l’extérieur de la capsule articulaire et comprennent les fractures intertrochantériennes et sous-trochantériennes. Elles ont tendance à mieux cicatriser grâce à un meilleur apport sanguin.

    Fractures intracapsulaires : elles se produisent dans la capsule articulaire et comprennent les fractures du col du fémur et les fractures sous-capitales. Ces fractures présentent un risque élevé de complications telles que la nécrose aortique en raison de la perturbation de l’apport sanguin à la tête fémorale.

    6h00 : Un réveil douloureux

    James, un ingénieur retraité de 68 ans, commence sa journée avec un souvenir brutal de sa fracture de la hanche. Cette blessure, causée par une chute, lui a laissé une douleur intense et une mobilité limitée. Alors qu’il se réveille lentement, l’inconfort est aigu et passer de la position allongée à la position assise nécessite des manœuvres prudentes. James utilise avec précaution son déambulateur pour s’asseoir, grimaçant à chaque changement de position. L’application d’une poche de glace sur sa hanche l’aide à gérer le gonflement et à apaiser une partie de la douleur avant de commencer sa journée.

    7h00 : Routine matinale avec assistance

    Se préparer pour la journée est un processus lent et réfléchi. James s’appuie sur une série d’outils et de techniques adaptatifs pour gérer sa fracture de la hanche. Il utilise une pince à long manche pour ramasser ses vêtements et une canne à habillage pour enfiler son pantalon sans trop se pencher. Le bain se fait à l’aide d’une chaise de douche et de barres d’appui, qui assurent la stabilité et réduisent le risque de blessures supplémentaires. Malgré ces ajustements, la routine est laborieuse et souvent épuisante.

    8h00 : Comment se déplacer pendant le trajet

    James planifie soigneusement son trajet pour se rendre à son rendez-vous médical. Il a prévu de le faire avec un membre de sa famille ou avec un service de transport spécialisé qui répond à ses besoins de mobilité. La voiture est équipée d’un siège pivotant pour faciliter l’entrée et la sortie. Le trajet est inconfortable en raison de la position assise prolongée, et James fait des pauses fréquentes pour s’étirer et soulager la pression sur sa hanche. Chaque mouvement est prudent, visant à éviter d’aggraver sa blessure.

    9h00 : Consultation médicale

    À la clinique, James rencontre son orthopédiste pour un suivi. Le rendez-vous consiste à évaluer ses progrès, à ajuster son plan de traitement et à discuter des stratégies de gestion de la douleur. La consultation est essentielle pour suivre son rétablissement, mais elle implique souvent beaucoup d’attente et de déplacements, ce qui peut être physiquement épuisant. James apprécie le soutien de son équipe soignante, qui lui fournit des stratégies pour gérer sa douleur et améliorer sa mobilité.

    12h00 : Déjeuner et repos

    De retour à la maison, James mange un déjeuner léger préparé par un soignant ou un membre de sa famille. Il s’efforce de maintenir une alimentation équilibrée pour favoriser la guérison et la santé globale. Le repas est souvent pris assis confortablement dans son fauteuil inclinable, ce qui offre un meilleur soutien à sa hanche. Après avoir mangé, James passe du temps à se reposer, à surélever sa jambe pour réduire l’enflure et à effectuer des exercices d’amplitude de mouvement doux comme le lui a conseillé son thérapeute.

    14h00 : Exercices de rééducation

    L’après-midi, James consacre du temps à ses exercices de physiothérapie. Ces exercices visent à renforcer les muscles autour de sa hanche et à améliorer sa souplesse. Bien que parfois douloureux, ils sont essentiels à sa guérison. James suit un programme structuré, qui comprend des étirements doux, des exercices isométriques et des activités de port de poids augmentant progressivement. La physiothérapie est essentielle pour retrouver la mobilité et réduire le risque de complications futures.

    16h00 : Activités légères

    La fin de l’après-midi est consacrée à des activités légères qui ne sollicitent pas sa hanche. James peut lire, faire un puzzle ou regarder une émission de télévision. Il profite également de ce moment pour rester en contact avec ses amis et sa famille par téléphone ou par vidéoconférence, ce qui lui remonte le moral et lui procure un sentiment de normalité malgré sa blessure.

    18h00 : Dîner et routine du soir

    Le dîner est une autre occasion pour James de profiter d’un repas nutritif tout en étant assis confortablement. Après avoir mangé, il continue sa routine consistant à surélever sa jambe et à appliquer de la glace si nécessaire. Le soir est un moment plus calme, qui permet à James de se détendre et de réfléchir à sa journée. Il peut faire quelques exercices d’étirement légers ou pratiquer des techniques de relaxation pour gérer la douleur et le stress.

    20h00 : Préparation pour le lit

    À l’approche de l’heure du coucher, James se prépare à dormir en adoptant une position de sommeil qui lui procure un bon soutien. Il utilise des oreillers pour maintenir sa hanche dans une position stable et suit les instructions spécifiques de son prestataire de soins de santé concernant la posture de sommeil. Le processus d’aller au lit nécessite des mouvements prudents pour éviter l’inconfort, et James s’efforce de trouver une position qui soulage la pression sur sa hanche.

    22h00 : Réflexions sur la journée

    Avant de s’endormir, James réfléchit à sa journée, reconnaissant du soutien de ses soignants et des progrès qu’il fait dans sa guérison. La gestion d’une fracture de la hanche implique une combinaison de planification minutieuse, de gestion de la douleur et d’adhésion à un programme de réadaptation. Malgré les défis, James garde espoir quant à une amélioration continue et un retour à un mode de vie plus actif.

    1. Entorse ou déchirure musculaire :  Les entorses ou déchirures musculaires autour de la hanche peuvent provoquer une douleur similaire à celle d’une fracture, mais elles n’impliquent pas nécessairement une interruption de la continuité osseuse.
    2. Luxation de la hanche :  une luxation de la hanche peut provoquer une douleur intense et une incapacité à utiliser la jambe, mais elle ne résulte pas nécessairement d’une fracture. Cependant, une luxation de la hanche peut parfois être associée à une fracture ou à une lésion ligamentaire.
    3. Bursite de la hanche :  L’inflammation des bourses synoviales autour de la hanche, appelée bursite, peut provoquer des douleurs dans la région de la hanche, mais elle ne provoque pas de fracture.
    4. Arthrose de la hanche :  L’arthrose de la hanche peut provoquer des douleurs similaires à celles d’une fracture, en particulier chez les personnes âgées. Cependant, l’arthrose est une maladie dégénérative des articulations et ne résulte pas d’une fracture aiguë.
    5. Tendinite :  L’inflammation des tendons entourant la hanche peut provoquer des douleurs locales, mais elle ne représente pas une fracture.
    6. Thrombose veineuse profonde (TVP) :  la TVP peut provoquer des douleurs et un gonflement de la jambe, parfois confondus avec des symptômes de fracture. Cependant, la TVP n’implique pas de rupture de l’os.
    7. Fracture d’autres parties du fémur :  Il est important de distinguer les fractures intracapsulaires des fractures d’autres parties du fémur, telles que les fractures sous-trochantériennes ou diaphysaires.

    La fracture intracapsulaire de la hanche est une blessure grave qui se produit dans la capsule articulaire de la hanche. Cette capsule entoure l’articulation et contient du liquide synovial, qui lubrifie et nourrit l’articulation. Les fractures intracapsulaires sont généralement classées en deux types principaux : les fractures du col du fémur et les fractures de la tête du fémur.

    1. Examens d’imagerie :  les radiographies sont souvent utilisées pour diagnostiquer les fractures intracapsulaires de la hanche. Elles permettent d’évaluer la localisation et la gravité de la fracture.
    2. Tomodensitométrie :  Dans certains cas, une tomodensitométrie peut être réalisée pour obtenir des images plus détaillées de la fracture et des structures environnantes.
    3. Imagerie par résonance magnétique (IRM) :  l’IRM peut être utilisée pour évaluer les dommages aux tissus mous autour de la hanche, offrant une perspective plus complète de la blessure.
    1. Réduction fermée :  si les fragments osseux conservent une certaine stabilité, une réduction fermée peut être tentée. Il s’agit de réaligner les fragments sans recourir à la chirurgie.
    2. Fixation interne :  la plupart des fractures intracapsulaires nécessitent une intervention chirurgicale pour stabiliser les fragments osseux. Une fixation interne, comme la mise en place de vis ou de broches, est souvent réalisée pour maintenir les os dans la bonne position.
    3. Prothèse de hanche :  dans les cas graves, notamment chez les personnes âgées, une prothèse de hanche (arthroplastie) peut être recommandée. Il s’agit de remplacer la tête fémorale et parfois le col fémoral par des implants artificiels.
    4. Rééducation :  Après l’intervention, la rééducation est essentielle pour restaurer la force musculaire, la mobilité et l’équilibre. Des exercices sont prescrits pour favoriser la récupération et minimiser les risques de complications.
    5. Gestion de la douleur :  Des médicaments analgésiques et anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour contrôler la douleur et l’inflammation postopératoires.

    Un diagnostic rapide et un traitement approprié de la fracture intracapsulaire de la hanche sont essentiels pour minimiser les complications et favoriser une guérison réussie. Le choix du traitement dépend de divers facteurs, notamment la gravité de la fracture, l’âge du patient et son état de santé général.

    Les fractures du col du fémur, en particulier chez les personnes âgées, constituent un problème médical important en raison de leur association avec des taux élevés de morbidité et de mortalité. Le col du fémur est la région de l’os de la cuisse située juste en dessous de la boule de l’articulation de la hanche. Une fracture dans cette zone, résultant souvent d’une chute ou d’un autre traumatisme, peut entraîner de graves complications. Des études montrent que jusqu’à 30 % des patients âgés peuvent mourir dans l’année suivant une fracture du col du fémur. Il est essentiel de comprendre les facteurs qui contribuent à ce risque élevé de décès pour la prévention et une gestion efficace.

    L’un des principaux facteurs contribuant au risque élevé de décès suite à une fracture du col du fémur est l’âge avancé. À mesure que les gens vieillissent, leurs os deviennent plus fragiles en raison d’une diminution naturelle de la densité osseuse et de la masse musculaire. Cette condition, connue sous le nom d’ostéoporose, augmente le risque de fractures, même dues à un traumatisme mineur, comme une simple chute. De plus, les personnes âgées sont plus susceptibles de souffrir de fragilité, une condition caractérisée par une diminution de la force, de l’endurance et des fonctions physiologiques. La fragilité augmente non seulement le risque de chute, mais limite également la capacité du corps à se remettre des blessures.

    Points clés :

    • Les personnes âgées ont souvent des os et des muscles plus faibles, ce qui les rend plus sujettes aux fractures.
    • La fragilité diminue la résilience du corps, ce qui entraîne des complications lors de la récupération.
    • À mesure que l’âge augmente, la probabilité de comorbidités multiples augmente également, ce qui peut aggraver le processus de guérison.

    Les patients souffrant de fractures du col du fémur souffrent souvent de plusieurs maladies chroniques, comme une maladie cardiovasculaire, le diabète, des problèmes respiratoires ou une maladie rénale. Ces comorbidités affectent considérablement la capacité du patient à se remettre de l’opération ou de la blessure elle-même. Par exemple, les maladies cardiovasculaires peuvent augmenter le risque de complications telles que la formation de caillots sanguins ou l’insuffisance cardiaque, tandis que le diabète peut altérer la cicatrisation des plaies et augmenter le risque d’infections. Les affections respiratoires peuvent entraîner une pneumonie ou d’autres problèmes respiratoires, fréquents chez les patients immobiles.

    Points clés :

    • Les comorbidités telles que les maladies cardiaques, le diabète et les problèmes respiratoires compliquent la guérison.
    • Les maladies chroniques augmentent le risque de complications postopératoires et d’infections.
    • Une mauvaise cicatrisation des plaies, des infections et des caillots sanguins sont des complications courantes chez les patients présentant des comorbidités.

    La chirurgie est le traitement principal de la plupart des fractures du col du fémur, en particulier chez les patients âgés, car les traitements non chirurgicaux sont rarement efficaces. Cependant, l’intervention chirurgicale chez les patients âgés comporte des risques importants. L’anesthésie, la perte de sang et le stress de l’opération peuvent avoir des effets graves sur un système cardiovasculaire ou respiratoire déjà compromis. De plus, les patients peuvent souffrir de complications postopératoires telles qu’une thrombose veineuse profonde, une embolie pulmonaire ou des infections, qui peuvent toutes mettre leur vie en danger.

    Points clés :

    • L’intervention chirurgicale est souvent nécessaire mais comporte des risques, en particulier chez les patients âgés.
    • L’anesthésie et la perte de sang pendant une intervention chirurgicale peuvent entraîner des complications cardiovasculaires.
    • Les complications postopératoires, telles que les caillots sanguins et les infections, contribuent de manière significative à la mortalité.

    Après une fracture du col du fémur, les patients, en particulier les personnes âgées, sont souvent immobilisés pendant la période de convalescence. Une immobilité prolongée peut entraîner de nombreuses complications, notamment une thrombose veineuse profonde (TVP), une embolie pulmonaire, une atrophie musculaire et des escarres. L’immobilité augmente également le risque de pneumonie, une infection pulmonaire grave qui peut être mortelle, en particulier chez les personnes âgées. De plus, les séjours prolongés à l’hôpital augmentent le risque d’infections nosocomiales telles que les infections des voies urinaires, la septicémie ou la pneumonie.

    Points clés :

    • L’immobilité prolongée après une fracture augmente le risque de TVP, d’embolie pulmonaire et d’escarres.
    • L’atrophie musculaire et les infections respiratoires comme la pneumonie peuvent compliquer la guérison.
    • L’hospitalisation augmente le risque de contracter des infections, comme une septicémie ou une pneumonie.

    De nombreux patients âgés souffrent de malnutrition ou d’un mauvais état nutritionnel, ce qui a un impact négatif sur leur capacité à guérir après une fracture du col du fémur. Une nutrition adéquate est essentielle à la santé des os, à la cicatrisation des plaies et à la récupération globale. Un manque de protéines, de vitamines (en particulier de vitamine D) et de minéraux comme le calcium peut fragiliser les os, ralentir la guérison et augmenter le risque d’infection. Les patients mal nourris peuvent également être moins résistants au stress de l’opération et de la convalescence, ce qui augmente encore leur risque de mortalité.

    Points clés :

    • La malnutrition entraîne un retard de cicatrisation des plaies et augmente le risque d’infections.
    • Un manque de nutriments essentiels comme les protéines et le calcium affaiblit la capacité du corps à récupérer.
    • Un mauvais état nutritionnel est associé à des taux plus élevés de complications postopératoires et de mortalité.

    La santé mentale et les fonctions cognitives jouent un rôle important dans le processus de rétablissement. Les patients souffrant de troubles cognitifs, comme la démence ou la maladie d’Alzheimer, présentent un risque accru de mortalité après une fracture du col du fémur. Ces patients souffrent souvent de délire après l’opération, ce qui peut entraîner une confusion, une agitation et une incapacité à suivre les instructions de soins postopératoires. De plus, les troubles cognitifs peuvent augmenter le risque de chutes, avant et après l’opération, ce qui complique encore davantage le processus de rétablissement. La dépression, fréquente chez les patients âgés après une blessure traumatique, peut également avoir un impact négatif sur le rétablissement, car elle peut entraîner une mauvaise prise en charge de soi, une malnutrition et un manque de motivation pour la rééducation.

    Points clés :

    • Le déclin cognitif augmente le risque de délire postopératoire et de mauvais résultats de récupération.
    • Les patients atteints de démence et de la maladie d’Alzheimer sont plus susceptibles de connaître des complications après une intervention chirurgicale.
    • La dépression et l’anxiété peuvent conduire à une mauvaise prise en charge de soi, réduisant ainsi les chances de guérison.

    Dans certains cas, une fracture du col du fémur peut ne pas être diagnostiquée ou traitée immédiatement, en particulier si la chute survient chez des patients âgés qui vivent seuls ou dans des maisons de retraite. Un retard dans l’intervention médicale peut entraîner d’autres complications, telles qu’une nécrose avasculaire (mort du tissu osseux due à un manque d’apport sanguin), une infection et une immobilité accrue. Ce retard peut aggraver la maladie et augmenter considérablement le risque de décès, en particulier si l’intervention médicale est reportée.

    Points clés :

    • Un traitement tardif peut aggraver la gravité de la fracture et entraîner des complications.
    • L’absence de soins immédiats augmente le risque de nécrose avasculaire et d’infection.
    • Une intervention précoce est essentielle pour améliorer les résultats de survie.
    1. Âge avancé et fragilité : les personnes âgées, en particulier celles de plus de 80 ans, présentent un risque plus élevé de décès suite à une fracture du col du fémur. La fragilité compromet considérablement la récupération en raison de la diminution des réserves physiologiques et de la résilience, ce qui rend plus difficile pour ces patients de survivre à la chirurgie et au processus de rééducation ( BioMed Central ) .
    2. Comorbidités : Les personnes âgées atteintes de multiples maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), présentent un risque plus élevé de mortalité après une fracture de la hanche. Ces pathologies compliquent non seulement les résultats chirurgicaux, mais augmentent également la vulnérabilité aux complications postopératoires telles que les infections, la cicatrisation retardée des plaies et les événements cardiovasculaires ( SpringerOpen ).
    3. Complications chirurgicales et postopératoires : La chirurgie est généralement nécessaire pour traiter les fractures du col du fémur, mais elle comporte des risques importants pour les patients âgés. Des études montrent que les retards dans l’intervention, en particulier au-delà de 48 heures, peuvent augmenter le risque de mortalité. De plus, les patients présentant des scores ASA (American Society of Anesthesiologists) préopératoires plus élevés, indiquant un mauvais état de santé général, sont plus susceptibles de connaître des complications mortelles ( BioMed Central ).
    4. Immobilité et risques d’hospitalisation : Après une intervention chirurgicale, les patients sont souvent confrontés à des périodes prolongées d’immobilité, ce qui peut entraîner des complications telles qu’une thrombose veineuse profonde (TVP), une pneumonie et des escarres. L’immobilité aggrave également la faiblesse musculaire et augmente le risque de chutes et de complications supplémentaires ( SpringerLink ).
    5. Carences nutritionnelles : La malnutrition est un problème fréquent chez les patients âgés souffrant de fractures de la hanche. Un mauvais état nutritionnel, caractérisé par des carences en nutriments essentiels comme les protéines, le calcium et la vitamine D, altère la capacité de l’organisme à guérir et à lutter contre les infections, augmentant ainsi le risque de décès ( BioMed Central ).
    6. Santé mentale et déclin cognitif : les patients souffrant de démence ou d’autres troubles cognitifs présentent un risque plus élevé de mortalité après une fracture. Les troubles cognitifs peuvent compliquer les soins postopératoires, entraîner un délire et réduire l’observance des efforts de réadaptation, aggravant ainsi les résultats ( SpringerOpen ).

    Les fractures du col du fémur sont un type critique de fracture de la hanche, qui survient souvent chez les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies osseuses sous-jacentes comme l’ostéoporose. Un diagnostic rapide et précis est essentiel pour déterminer le plan de traitement approprié et éviter les complications. L’imagerie radiographique est le principal outil utilisé pour diagnostiquer les fractures du col du fémur, car elle fournit des détails essentiels sur le type, l’emplacement et la gravité de la fracture. Il est essentiel que les prestataires de soins de santé comprennent les principaux signes radiographiques des fractures du col du fémur afin de garantir un traitement efficace et de meilleurs résultats.

    Liste des signes radiographiques d’une fracture du col du fémur

    L’un des signes radiographiques les plus significatifs d’une fracture du col du fémur est le déplacement de la tête fémorale. Cela se produit lorsque la fracture provoque un désalignement entre la tête du fémur (sphère) et le col du fémur (partie de connexion). Le déplacement est classé selon le système de classification Garden, qui permet de prédire le pronostic et de guider les stratégies de traitement.

    • Jardin I : Fracture incomplète ou peu déplacée. Ce type peut être difficile à détecter, car l’alignement de la tête et du col fémoral semble relativement normal sur une radiographie.
    • Jardin II : Fracture complète mais non déplacée. La tête fémorale reste en position normale et il n’y a pas de séparation visible entre les fragments osseux.
    • Jardin III : Fracture complète avec déplacement partiel. La tête fémorale est légèrement désalignée mais maintient toujours un certain contact avec l’acétabulum (cavité de la hanche).
    • Jardin IV : Fracture entièrement déplacée où la tête fémorale a complètement perdu le contact avec l’acétabulum, nécessitant souvent une intervention chirurgicale pour la réparation.
    Cette image illustre les différents stades des fractures du col du fémur, classées selon le système de classification Garden.
    En haut à gauche (stade I de Garden) : représente une fracture incomplète et non déplacée. La ligne de fracture est subtile et l’os reste en grande partie intact.
    En haut au milieu (stade I de Garden, impacté en valgus) : la fracture est toujours incomplète mais présente une impaction en valgus (angulée vers l’intérieur), où l’os est légèrement comprimé.
    En haut à droite (stade II de Garden) : une fracture complète, mais qui reste non déplacée, ce qui signifie que les fragments osseux sont toujours correctement alignés.
    En bas à gauche (stade III de Garden) : ce stade montre une fracture complète et partiellement déplacée, où les fragments osseux ont commencé à se déplacer mais restent en contact partiel.
    En bas à droite (stade IV de Garden) : représente une fracture complète et entièrement déplacée, où la tête fémorale est entièrement séparée de la diaphyse.
    Cette classification permet d’orienter les décisions de traitement pour les fractures de la hanche, qui peuvent aller de la prise en charge conservatrice à l’intervention chirurgicale.

    Le degré de déplacement visible sur les images radiographiques est crucial pour déterminer si la fracture peut guérir avec un traitement conservateur ou si une intervention chirurgicale est nécessaire. Un déplacement complet (Garden IV) nécessite généralement un traitement chirurgical, car l’apport sanguin à la tête fémorale est menacé, ce qui peut entraîner une nécrose avasculaire.

    Les radiographies de la hanche révèlent souvent un raccourcissement ou une rotation du col du fémur en cas de fracture du col du fémur. Le raccourcissement se produit lorsque le col du fémur s’affaisse ou se comprime en raison de la fracture, ce qui fait paraître la jambe plus courte du côté affecté. De plus, le col du fémur peut tourner de manière anormale, ce qui se traduit par un alignement altéré du fémur sur une radiographie.

    • Raccourcissement : Visible sur les radiographies antéropostérieures (AP) et latérales, le raccourcissement est un signe important d’une fracture du col du fémur déplacée ou instable.
    • Rotation : La rotation interne ou externe du col fémoral peut également être un signe critique, souvent visible sur la radiographie AP. En particulier, la rotation externe est une constatation typique dans les fractures déplacées, où la tête fémorale se déplace vers l’extérieur par rapport à sa position normale.
    Le patient est allongé sur le dos, la jambe blessée présentant des signes caractéristiques tels qu’un  raccourcissement et une rotation externe . Le schéma ci-joint fait un zoom sur le site de fracture, montrant une rupture du col du fémur.
    Les principaux indicateurs cliniques comprennent :
    Douleur à l’aine : Le patient signale une douleur localisée dans la région de l’aine, ce qui est un symptôme caractéristique d’une fracture du col du fémur.
    Ecchymoses minimes : Malgré la blessure importante, les ecchymoses externes peuvent être minimes en raison de la localisation profonde du fémur.
    Jambe raccourcie et en rotation externe : Le membre fracturé apparaît généralement plus court et tourné vers l’extérieur en raison de la contraction musculaire et du déplacement des fragments osseux.
    L’encart met en évidence l’  abduction, l’élévation et la rotation externe  de la hanche affectée, soulignant les changements biomécaniques causés par la fracture. Cas reproduit avec l’aimable autorisation de Frank Gaillard, Radiopaedia.org, rID : 7823

    Un autre signe radiographique clé d’une fracture du col du fémur est la rupture ou la discontinuité de l’os cortical. La corticale est la couche externe et dense de l’os qui est clairement visible sur les images radiographiques. Lorsqu’une fracture se produit, la ligne corticale normalement lisse et continue du col du fémur apparaît brisée ou irrégulière.

    • Rupture corticale antérieure et postérieure : La rupture corticale peut être plus facilement visualisée dans les aspects antérieurs ou postérieurs du col fémoral, selon l’angle de la radiographie. La ligne de fracture apparaît souvent comme une rupture irrégulière ou nette dans la corticale osseuse, confirmant la présence d’une fracture.

    Dans le cas de fractures subtiles ou non déplacées, la rupture corticale peut être difficile à détecter, nécessitant une imagerie supplémentaire, telle qu’une tomodensitométrie ou une IRM, pour fournir une vue plus claire de la fracture et des lésions des tissus mous associées.

    Les travées sont des structures fines et spongieuses situées à l’intérieur de l’os qui assurent la résistance et le soutien. Au niveau du col du fémur, le motif trabéculaire est généralement uniforme et bien défini. Une fracture du col du fémur provoque souvent une distorsion ou une perturbation du motif trabéculaire normal, qui peut être visualisée sur des radiographies.

    • Perte de l’alignement trabéculaire normal : un signe radiographique courant d’une fracture est la perte de l’alignement trabéculaire régulier au sein du col du fémur. Cela peut se présenter sous la forme de zones de radiodensité accrue ou diminuée (blancheur ou noirceur sur la radiographie) autour du site de fracture.
    • Compression ou affaissement des travées : En cas de fractures par compression importantes, les travées peuvent apparaître écrasées ou compactées. Ce phénomène est souvent observé dans les fractures Garden III et IV, où le déplacement osseux est important.
    Cette image compare les schémas trabéculaires du fémur proximal dans des  conditions osseuses normales  et  ostéopéniques  , en se concentrant sur  le triangle de Ward  et les groupes trabéculaires associés.
    Dans le  fémur normal , plusieurs groupes trabéculaires sont visibles :
    Groupe de compression primaire : Ces travées résistent aux forces portantes et sont essentielles au maintien de l’intégrité structurelle de l’os.
    Groupe de compression secondaire : Fournit un soutien et un renforcement supplémentaires, bien que pas aussi dominant que le groupe primaire.
    Groupe de traction primaire : Ces travées contrecarrent les forces de traction générées pendant le mouvement.
    Groupe de traction secondaire : Fournit une résistance à la traction supplémentaire, en particulier dans les mouvements de rotation.
    Triangle de Ward : Il s’agit d’une zone de relative rareté de travées, mais dans les os normaux, elle est bien définie.
    Dans le  fémur ostéopénique , les changements dans l’architecture trabéculaire deviennent évidents :
    Travées accentuées : La perte de densité osseuse rend certaines travées plus proéminentes, mais dans l’ensemble, leur nombre et leur connectivité diminuent.
    Triangle de Ward élargi et indistinct : le triangle devient plus grand et moins défini, signe d’une structure osseuse affaiblie.
    Amincissement trabéculaire : il y a une perte de connectivité, ce qui fragilise l’os et augmente la susceptibilité aux fractures.
    Ces changements reflètent la détérioration progressive de la qualité osseuse dans l’ostéopénie, ce qui peut conduire à l’ostéoporose et augmenter le risque de fractures, en particulier dans les os porteurs comme le fémur.

    Le signe le plus évident d’une fracture du col du fémur sur une radiographie est la présence d’une ligne de fracture visible. Celle-ci apparaît comme une ligne radiotransparente (sombre) qui traverse le col du fémur, indiquant l’endroit où l’os s’est cassé. La visibilité de la ligne de fracture dépend du degré de déplacement, du type de fracture et de la qualité de l’image radiographique.

    • En cas de fractures non déplacées : la ligne de fracture peut être floue et difficile à identifier, notamment en cas de fractures précoces ou incomplètes. Dans ces cas, une imagerie complémentaire peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic.
    • Dans les fractures déplacées : la ligne de fracture est généralement plus marquée, avec une séparation nette entre les fragments osseux. Ceci est le plus souvent observé dans les fractures Garden III et IV.

    Les images radiographiques peuvent également montrer une angulation anormale de la tête fémorale par rapport au col fémoral. Cela se produit lorsque la tête du fémur s’incline ou se déplace en raison de la fracture. L’angle entre la tête et le col fémoral peut fournir des informations importantes sur la gravité de la fracture et son impact potentiel sur la stabilité et la fonction de la hanche.

    • Déformation de la coxa vara : une constatation courante dans les fractures déplacées du col du fémur est la coxa vara, où l’angle entre la tête et le col du fémur diminue, entraînant une inclinaison vers l’intérieur de la diaphyse fémorale. Cette déformation est souvent associée à de mauvais résultats et peut nécessiter une correction chirurgicale.
    Fracture sous-capitale. Cette radiographie montre une  radiographie du bassin , mettant en évidence les os du bassin et les articulations de la hanche. L’image capture les deux têtes fémorales, les acétabules (cavités de la hanche) et les os du bassin environnants, y compris l’ilion, l’ischion et le pubis.
    Sur le côté gauche (étiqueté « L »), on observe une irrégularité et une déformation notables de la tête et du col du fémur, ce qui peut indiquer une  fracture du col du fémur , fréquente chez les patients âgés, en particulier ceux dont la structure osseuse est affaiblie, comme l’ostéopénie ou l’ostéoporose. Le fémur droit semble intact, bien qu’une analyse plus approfondie soit nécessaire pour une évaluation complète.
    La radiographie montre également la colonne lombaire, où l’alignement des vertèbres peut être observé. Il n’y a pas de signes immédiats de luxation, mais toute fracture subtile ou tout changement dégénératif devrait être évalué de près.
    Ce type de radiographie pelvienne est couramment utilisé pour diagnostiquer les fractures de la hanche, les luxations et les maladies osseuses dégénératives, et il est essentiel pour planifier des interventions orthopédiques comme le remplacement ou la fixation de la hanche. Autorisation Dr Benoudina Samir, Radiopaedia.org, rID : 47665
    Fracture trans-capitale : Cette radiographie montre une  fracture transcervicale , indiquée par les flèches vertes sur le côté gauche du bassin. La ligne de fracture traverse le col du fémur, une zone critique qui relie la tête fémorale à la diaphyse. Ce type de fracture est fréquent chez les personnes âgées ou celles dont les os sont fragilisés, par exemple en raison d’une ostéoporose.
    La radiographie montre une fracture déplacée ou partiellement déplacée, qui entraîne souvent un raccourcissement et une rotation externe de la jambe en raison d’une traction musculaire. Les os du bassin, y compris l’ilion et l’acétabulum, sont également visibles, la hanche droite apparaissant alignée et intacte.
    Les fractures du col du fémur sont généralement traitées chirurgicalement, avec des options allant de la fixation interne (broches ou plaques) au remplacement de la hanche, en fonction de la gravité de la fracture et de l’état de santé général du patient. L’implication de cette zone critique soulève des inquiétudes quant aux complications potentielles, telles que la nécrose avasculaire de la tête fémorale, ce qui rend une intervention rapide essentielle.
    Crédit : Dr Benoudina Samir, Radiopaedia.org, rID : 22392.

    Fracture sous-trochantérienne de la hanche : cette radiographie montre une  fracture sous-capitale , qui est une fracture juste en dessous de la tête du fémur, généralement située dans la partie étroite du col du fémur. Les fractures sous-capitales sont un type courant de fracture de la hanche, en particulier chez les personnes âgées, et sont souvent causées par des chutes ou un traumatisme. La radiographie montre une rupture nette de l’os, avec un déplacement de la tête fémorale par rapport au col, suggérant une blessure importante.
    Sur cette vue latérale, la fracture est visible avec un certain degré de déplacement, ce qui peut provoquer cliniquement un raccourcissement et une rotation externe de la jambe. Les fractures sous-capitales peuvent perturber l’apport sanguin à la tête fémorale, augmentant le risque de  nécrose avasculaire  (mort osseuse due à un manque de flux sanguin) si elles ne sont pas traitées rapidement.
    La prise en charge implique généralement une intervention chirurgicale, telle qu’une fixation interne avec des vis ou un remplacement partiel ou total de la hanche, selon l’âge du patient, son état de santé et la gravité de la fracture. Un diagnostic et un traitement rapides sont essentiels pour restaurer la fonction et prévenir les complications.Autorisation Assoc Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org, rID: 7952

    Les déformations en varus et en valgus désignent l’angulation anormale vers l’intérieur (varus) ou vers l’extérieur (valgus) de la tête fémorale par rapport à la diaphyse. Ces déformations sont mieux identifiées sur des radiographies antéropostérieures (AP).

    • Déformation en varus : elle se produit lorsque l’angle entre le col du fémur et la diaphyse du fémur est réduit, ce qui entraîne une inclinaison de la tête fémorale vers l’intérieur. Les déformations en varus sont associées à des fractures déplacées et indiquent souvent un mauvais pronostic, en particulier lorsqu’un déplacement important se produit.
    • Déformation en valgus : Moins fréquente que la déformation en varus, la déformation en valgus se présente comme une augmentation de l’angle entre la tête et le col du fémur, provoquant une inclinaison de la tête vers l’extérieur. Bien que ce type de déformation puisse également résulter de fractures du col du fémur, son pronostic tend à être meilleur que celui des déformations en varus.

    La sclérose désigne le durcissement ou l’épaississement de l’os, qui apparaît comme une zone de radiodensité accrue (blancheur) sur les radiographies. Dans les fractures du col du fémur, la sclérose se développe souvent autour du site de fracture en réaction naturelle à la blessure. Cet épaississement de l’os peut indiquer une tentative du corps de stabiliser la fracture, mais il peut également refléter une guérison dans les cas plus chroniques.

    • Sclérose réactive : elle est généralement observée dans les fractures non déplacées ou peu déplacées. Le corps tente de réparer la blessure en épaississant l’os autour de la ligne de fracture. Cependant, une sclérose excessive peut parfois indiquer une mauvaise cicatrisation ou un retard de consolidation.
    • Sclérose sous-chondrale : dans les cas où la fracture touche l’os sous-chondral (l’os situé juste sous le cartilage), une sclérose peut se développer dans la tête fémorale ou l’acétabulum. La sclérose sous-chondrale est un signe potentiel de stress continu au niveau de l’articulation en raison d’un mauvais alignement ou d’une cicatrisation inadéquate de la fracture.
    Cette radiographie illustre une  fracture de la hanche  avec une  réaction de sclérose  en réponse à une blessure.  La sclérose  est le durcissement ou l’augmentation de la densité osseuse qui se produit dans le cadre du processus naturel de guérison du corps. Dans ce cas, la sclérose observée sur la radiographie indique la réaction de l’os au stress et aux dommages causés par la fracture.
    Des kystes sous-chondraux  sont également visibles, ce qui peut se produire dans le cadre du processus de guérison après une fracture. Ces kystes sont de petits sacs remplis de liquide qui se forment à l’intérieur de l’os, souvent en raison du stress et des microtraumatismes dans la zone affectée.
    La sclérose et la formation de kystes sont des signes courants que l’os essaie de se guérir après la blessure. L’augmentation de la densité et du durcissement suggèrent que le corps dépose de l’os neuf pour tenter de stabiliser la zone fracturée et de s’adapter au stress mécanique causé par la fracture. Cette réaction est typique en réponse à des blessures chroniques ou graves.

    Dans certains cas, les radiographies peuvent montrer une augmentation anormale de l’angle col-diaphyse, entraînant un déplacement en valgus de la tête fémorale. Cette pathologie est plus fréquemment observée dans les fractures non déplacées ou incomplètes et est généralement observée chez les patients plus jeunes ou ceux dont la densité osseuse est relativement forte.

    • Augmentation de l’angle col-diaphyse : un angle col-diaphyse supérieur à 135 degrés indique un déplacement en valgus, qui se présente souvent dans les fractures peu déplacées. Bien qu’il soit moins courant, ce signe peut être important pour évaluer l’alignement global de la tête et du col fémoraux.

    La fragmentation osseuse est le signe d’une fracture comminutive, dans laquelle l’os s’est brisé en plusieurs petits morceaux. Les fractures comminutives sont généralement plus graves et comportent un risque plus élevé de complications, notamment de pseudarthrose et de nécrose avasculaire (mort osseuse). Les radiographies montreront plusieurs fragments osseux autour du site de fracture, et le nombre et la taille de ces fragments peuvent donner une idée de la gravité de la blessure.

    • Fragments osseux multiples : lorsque plus de deux fragments sont visibles sur les radiographies, la fracture est classée comme comminutive. Cela peut se produire dans les fractures intra- et extracapsulaires, les fractures comminutives du col du fémur étant particulièrement difficiles à gérer.

    La nécrose avasculaire (NAV) est l’une des complications les plus redoutées des fractures du col du fémur, car elle résulte d’une interruption du flux sanguin vers la tête fémorale. Les premiers signes de NAV ne sont pas toujours visibles sur les radiographies initiales, mais certains changements peuvent être observés sur l’imagerie de suivi.

    • Signe du croissant : il s’agit d’un signe radiographique subtil qui peut indiquer un stade précoce d’AVN. Il apparaît comme une ligne radiotransparente sous-chondrale, généralement située près de la surface portante de la tête fémorale. Cette ligne en forme de croissant représente un effondrement osseux juste sous le cartilage, suggérant une perte d’apport sanguin.
    • Aplatissement de la tête fémorale : à mesure que l’AVN progresse, les radiographies peuvent montrer un aplatissement ou un affaissement de la tête fémorale, qui apparaît comme une perte du contour sphérique de la tête fémorale. Ce signe s’accompagne généralement d’un rétrécissement progressif de l’espace articulaire, indiquant une AVN avancée.

    La lipohémarthrose est la présence de graisse et de sang dans l’espace articulaire. Il s’agit d’un signe radiographique suggérant des fractures intra-articulaires. Bien que plus fréquemment associée aux fractures du genou, la lipohémarthrose peut également être observée dans les fractures du col du fémur, en particulier si la fracture s’étend à la capsule articulaire.

    • Niveau de graisse et de liquide : Sur les radiographies, la lipohémarthrose peut être visualisée comme un niveau de graisse et de liquide dans l’espace articulaire, généralement observé sur des clichés latéraux croisés. Ce résultat indique que la graisse et le sang du site de fracture ont fui dans l’espace articulaire, souvent le signe d’une fracture plus grave.

    Bien que les radiographies simples constituent l’outil diagnostique initial, l’IRM peut être utilisée lorsque les radiographies ne permettent pas d’établir un diagnostic définitif, en particulier dans les fractures occultes ou subtiles. L’un des signes les plus révélateurs d’une fracture du col du fémur à l’IRM est le « signe de la double ligne ».

    Signe de double ligne : ce signe apparaît sous la forme de deux lignes parallèles dans la tête fémorale sur les images IRM pondérées en T2. ​​Il indique une fracture associée à un œdème osseux et constitue un marqueur sensible pour identifier les fractures du col du fémur qui peuvent ne pas être visibles sur les radiographies.

    Les fractures de la hanche chez les personnes âgées représentent un défi de taille, affectant profondément la santé, la mobilité et la qualité de vie des personnes concernées. Ces fractures, résultant généralement de chutes dues à des facteurs liés à l’âge tels qu’une diminution de la densité osseuse et une faiblesse musculaire, nécessitent une approche globale de la prise en charge. L’importance de stratégies de prévention efficaces ne peut être surestimée, car elles jouent un rôle crucial dans l’atténuation du risque de telles fractures. En améliorant la sécurité à domicile, en renforçant la force musculaire et en s’attaquant aux facteurs qui compromettent l’équilibre, l’incidence des chutes et des fractures de la hanche qui en découlent peut être considérablement réduite.

    Le traitement multidisciplinaire des fractures de la hanche, qui implique souvent une intervention chirurgicale et un processus de rééducation complet, souligne la complexité de la gestion de ces blessures chez les personnes âgées. L’impact des fractures de la hanche va au-delà de la blessure physique, englobant des défis émotionnels et psychologiques qui nécessitent des soins de soutien et une assistance psychologique.

    Il est essentiel de comprendre la classification, les complications et les approches diagnostiques associées aux fractures de la hanche pour prodiguer des soins optimaux. La classification historique de Delbet, bien que précieuse, a été largement supplantée par des méthodes modernes qui offrent une compréhension plus nuancée des types de fractures et des stratégies de traitement. Un traitement rapide et efficace, associé à des soins postopératoires diligents, est essentiel pour minimiser les complications et favoriser la guérison.

    En fin de compte, la prise en compte des multiples facettes des fractures de la hanche chez les personnes âgées nécessite une approche proactive et holistique. En mettant l’accent sur la prévention, l’intervention médicale rapide et les soins complets, il est possible d’améliorer les résultats et d’accroître le bien-être général des personnes concernées.

    1. Deandrea S, Lucenteforte E, Bravi F, Foschi R, La Vecchia C, Negri E. Risk factors for falls in community-dwelling older people: a systematic review and meta-analysis. Epidemiology. 2010 Sep;21(5):658-68. [PubMed]
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    13. Credit in part:Benjamin R. Emmerson; Matthew Varacallo; Dominic Inman.

    Questionnaire 1

    1. Quelle est la principale cause de la fracture de la hanche chez les personnes âgées?
      • A) Arthrose
      • B) Chutes
      • C) Ostéoporose
      • D) Luxation de la hanche
      • E) Déficience en vitamine D
    2. Quel est l’impact de la fracture de la hanche sur la mobilité des personnes âgées?
      • A) Amélioration de la mobilité
      • B) Aucun impact
      • C) Réduction drastique de l’indépendance
      • D) Augmentation de la force musculaire
      • E) Stabilisation de l’équilibre
    3. Quel facteur contribue à la fragilité osseuse et augmente le risque de fractures?
      • A) Exercice régulier
      • B) Faiblesse musculaire
      • C) Alimentation équilibrée
      • D) Jeunesse
      • E) Hydratation adéquate
    4. Quelle complication est associée aux fractures intracapsulaires, en particulier celles du col du fémur?
      • A) Infection
      • B) Arthrose
      • C) Nécrose avasculaire de la tête fémorale
      • D) Thrombose veineuse profonde
      • E) Déficience cognitive
    5. Quelle est la classification de la fracture de la hanche selon Delbet?
      • A) Type A – Fracture cervicale
      • B) Type B – Fracture trochantérienne
      • C) Type C – Fracture sous-trochantérienne
      • D) Type D – Fracture diaphysaire
      • E) Type E – Fracture épiphysaire
    6. Quel est l’un des symptômes de la fracture de la hanche chez la personne âgée?
      • A) Brûlure à la hanche
      • B) Engourdissement des pieds
      • C) Augmentation de la flexibilité
      • D) Rotation normale de la jambe
      • E) Incapacité à supporter le poids sur la jambe touchée
    7. Quel est l’un des facteurs qui contribuent au risque élevé de décès après une fracture du col du fémur?
      • A) Jeunesse
      • B) Retard dans la chirurgie
      • C) Faiblesse musculaire
      • D) Traitement précoce
      • E) Perte de poids
    8. Quelle est la complication qui peut résulter d’une libération de particules de graisse dans la circulation sanguine après une fracture sévère de la hanche?
      • A) Embolie pulmonaire
      • B) Hypertension artérielle
      • C) Diabète
      • D) Insuffisance rénale
      • E) Déficience visuelle
    9. Quelle est la principale caractéristique radiographique recherchée pour diagnostiquer une fracture du col du fémur?
      • A) Épanchement de sang
      • B) Déplacement angulaire
      • C) Ligne de fracture interrompue
      • D) Signes d’arthrose
      • E) Déficience cognitive
    10. Quel facteur n’est pas mention
      • A) Sédentarité
      • B) Déficience cognitive
      • C) Tapis antidérapants
      • D) Force musculaire élevée
      • E) Vision dégradée
    1. Quelle est la principale cause de la fracture de la hanche chez les personnes âgées?
      • Réponse : C) Ostéoporose
    2. Quel est l’impact de la fracture de la hanche sur la mobilité des personnes âgées?
      • Réponse : C) Réduction drastique de l’indépendance
    3. Quel facteur contribue à la fragilité osseuse et augmente le risque de fractures?
      • Réponse : B) Faiblesse musculaire
    4. Quelle complication est associée aux fractures intracapsulaires, en particulier celles du col du fémur?
      • Réponse : C) Nécrose avasculaire de la tête fémorale
    5. Quelle est la classification de la fracture de la hanche selon Delbet?
      • Réponse : A) Type A – Fracture cervicale
    6. Quel est l’un des symptômes de la fracture de la hanche chez la personne âgée?
      • Réponse : E) Incapacité à supporter le poids sur la jambe touchée
    7. Quel est l’un des facteurs qui contribuent au risque élevé de décès après une fracture du col du fémur?
      • Réponse : B) Retard dans la chirurgie
    8. Quelle est la complication qui peut résulter d’une libération de particules de graisse dans la circulation sanguine après une fracture sévère de la hanche?
      • Réponse : A) Embolie pulmonaire
    9. Quelle est la principale caractéristique radiographique recherchée pour diagnostiquer une fracture du col du fémur?
      • Réponse : C) Ligne de fracture interrompue
    10. Quel facteur n’est pas mentio
      • Réponse : D) Force musculaire élevée

    Questionnaire 2

    1. Quel est le synonyme utilisé pour la fracture de la hanche dans le texte?
      • A) Fracture trochantérienne
      • B) Fracture sous-trochantérienne
      • C) Fracture du col du fémur
      • D) Fracture diaphysaire
      • E) Fracture intertrochantérienne
    2. Quel type de fracture se situe en dessous de la région trochantérienne du fémur selon la classification de Delbet?
      • A) Type I – Fracture cervicale
      • B) Type II – Fracture trochantérienne
      • C) Type III – Fracture sous-trochantérienne
      • D) Type IV – Fracture diaphysaire
      • E) Type V – Fracture basocervicale
    3. Quel est l’effet du vieillissement sur les tissus conjonctifs entourant l’articulation de la hanche?
      • A) Augmentation de l’élasticité
      • B) Diminution de la fragilité
      • C) Perte d’élasticité et fragilité accrue
      • D) Renforcement des tissus
      • E) Aucun effet
    4. Quel facteur n’est PAS énuméré comme contribuant au risque élevé de décès après une fracture du col du fémur?
      • A) Âge avancé
      • B) Problèmes de santé sous-jacents
      • C) Chirurgie immédiate
      • D) Complications thromboemboliques
      • E) Perte d’autonomie
    5. Quel est l’un des symptômes de la fracture de la hanche chez la personne âgée mentionné dans le texte?
      • A) Vision floue
      • B) Douleur au coude
      • C) Rotation normale de la jambe
      • D) Inconfort abdominal
      • E) Difficulté à bouger la jambe
    6. Quelle est la meilleure mesure préventive mentionnée pour réduire le risque de fractures de la hanche?
      • A) Consommation accrue de caféine
      • B) Port de chaussures inappropriées
      • C) Programme d’exercices pour renforcer la stabilité
      • D) Diminution de l’éclairage à domicile
      • E) Sédentarité
    7. Quel est l’impact de la fracture de la hanche sur la densité osseuse?
      • A) Augmentation de la densité osseuse
      • B) Aucun impact
      • C) Diminution de la densité osseuse
      • D) Stabilisation de la densité osseuse
      • E) Transformation de la densité osseuse en muscle
    8. Quelle est la fréquence générale des fractures de la hanche chez les personnes âgées aux États-Unis?
      • A) 50 à 100 pour 100 000 habitants
      • B) 197 à 201 pour les hommes, 511 à 553 pour les femmes
      • C) 1,3 million par an
      • D) 7 à 21 millions d’ici 2050
      • E) Une femme sur sept
    9. Quel est l’impact psychologique mentionné dans le texte après une fracture de la hanche chez les personnes âgées?
      • A) Confiance accrue
      • B) Amélioration de l’estime de soi
      • C) Perte de confiance
      • D) Indépendance totale
      • E) Aucun impact psychologique
    10. Quel est le rôle de la vitamine D dans le
      • A) Elle augmente le risque
      • B) Elle diminue le risque
      • C) Aucun impact
      • D) Elle contribue à la croissance osseuse
      • E) Elle provoque la sédentarité

    Réponses

    1. C) Fracture du col du fémur
    2. C) Type III – Fracture sous-trochantérienne
    3. C) Perte d’élasticité et fragilité accrue
    4. C) Chirurgie immédiate
    5. E) Difficulté à bouger la jambe
    6. C) Programme d’exercices pour renforcer la stabilité
    7. C) Diminution de la densité osseuse
    8. B) 197 à 201 pour les hommes, 511 à 553 pour les femmes
    9. C) Perte de confiance
    10. B) Elle diminue le risque