Introduction

Le pied plat acquis chez l’adulte, également connu sous le nom de dysfonctionnement du tendon tibial postérieur (DTTP), est une condition douloureuse résultant de l’inflammation, de l’étirement ou de la déchirure de ce tendon crucial. Le tendon tibial postérieur joue un rôle essentiel dans le maintien de l’arche longitudinale médiale du pied. Tout affaiblissement de sa fonction peut conduire à un affaissement du pied, le plaçant en position de pronation.

L’arche longitudinale médiale du pied est cruciale pour absorber les chocs pendant la marche, assurant ainsi un mécanisme d’amortissement. En l’absence de ce mécanisme, les ondes de vibration pourraient devenir excessivement préjudiciables pour la colonne vertébrale, les hanches et les genoux, contribuant à une usure prématurée des ménisques du genou et du disque intervertébral.

La pronation, caractérisée par un abaissement visible de la voûte plantaire lorsque le pied entre en contact avec le sol, est souvent associée à un « pied plat ». Cependant, il est essentiel de noter que certaines personnes présentent une pronation excessive uniquement lorsque leur poids est supporté, qualifiées alors de « pieds plats souples ». Leur voûte plantaire existe lorsqu’elles ne supportent pas leur poids, mais disparaît lorsqu’elles portent leur poids. En revanche, le « pied plat rigide » reste plat en permanence, indépendamment de la mise en charge.

Pied plat acquis. Image courtoisie S Bhimji MD

Sous les pieds, une bande de tissu conjonctif appelée aponévrose plantaire sert d’absorbeur de choc. Composée de trois arches, cette structure joue un rôle crucial dans la mécanique du pied. L’arche plantaire longitudinale interne, située entre 15 et 20 mm du sol, contribue à la stabilité. L’arche plantaire longitudinale externe, à 5 mm du sol, ajoute une autre dimension à cette stabilité, tandis que l’arche transverse, qui s’appuie au sol, offre un soutien supplémentaire.

Lorsque l’arche plantaire longitudinale interne s’aplatit et touche le sol, le pied est considéré comme plat. Cela peut résulter d’une dysfonction du tendon tibial postérieur, compromettant la capacité du pied à maintenir ses arches structurelles. L’affaissement du pied en position de pronation peut entraîner des complications au niveau des articulations et des structures environnantes, contribuant ainsi à la douleur et à l’inconfort associés au pied plat acquis.

Le traitement du pied plat acquis peut impliquer plusieurs approches. Dans les cas moins sévères, des orthèses personnalisées peuvent être recommandées pour soutenir la voûte plantaire et corriger la pronation. La physiothérapie peut être bénéfique en renforçant les muscles du pied et de la cheville. Dans certains cas plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour réparer le tendon tibial postérieur et restaurer la stabilité du pied.

En conclusion, le pied plat acquis chez l’adulte, résultant du dysfonctionnement du tendon tibial postérieur, peut avoir des conséquences significatives sur la mécanique du pied. La compréhension de la structure et de la fonction du pied, ainsi que des facteurs contribuant à cette condition, est cruciale pour élaborer des stratégies de traitement efficaces visant à soulager la douleur, à restaurer la fonction et à améliorer la qualité de vie des personnes affectées.

Types de pied plat

Le pied plat est une condition dans laquelle l’arche plantaire, la courbe naturelle formée par la partie inférieure du pied, est réduite ou absente. Il existe plusieurs types de pieds plats, qui peuvent être classés en fonction de divers critères, tels que la cause sous-jacente, la gravité de la condition, ou si elle est présente dès la naissance ou acquise plus tard dans la vie. Voici quelques types de pieds plats :

  1. Pied plat flexible (ou souple) :
    • Caractéristiques : L’arche plantaire est présente lorsque le pied est en l’air, mais elle s’affaisse ou disparaît lorsque le poids est appliqué, comme lors de la marche.
    • Causes possibles : Facteurs génétiques, affaiblissement du tendon tibial postérieur, muscles du pied insuffisamment développés.
  2. Pied plat rigide (ou fixe) :
    • Caractéristiques : L’arche plantaire est absente en toutes circonstances, que le pied soit en l’air ou supporte le poids du corps.
    • Causes possibles : Anomalies osseuses, arthrite, séquelles de traumatismes.
  3. Pied plat congénital :
    • Caractéristiques : Présent dès la naissance, souvent flexible.
    • Causes possibles : Facteurs génétiques, anomalies dans le développement du pied avant la naissance.
  4. Pied plat acquis (ou adulte) :
    • Caractéristiques : Se développe plus tard dans la vie, peut être flexible ou rigide.
    • Causes possibles : Affaiblissement du tendon tibial postérieur, traumatisme, arthrite, conditions médicales sous-jacentes.
  5. Pied plat valgus :
    • Caractéristiques : En plus de l’affaissement de l’arche, le talon tourne vers l’extérieur (valgus).
    • Causes possibles : Facteurs génétiques, problèmes structurels.
  6. Pied plat varus :
    • Caractéristiques : En plus de l’affaissement de l’arche, le talon tourne vers l’intérieur (varus).
    • Causes possibles : Facteurs génétiques, problèmes structurels.

Causes du Pied plat Acquis chez l’Adulte

Voici quelques-unes des causes possibles :

  1. Âge : Le vieillissement peut être un facteur contributif au pied plat acquis. Avec l’âge, les tendons ont tendance à s’affaiblir et à perdre leur élasticité, ce qui peut compromettre la fonction du tendon tibial postérieur.
  2. Traumatisme : Une blessure directe au niveau du pied, de la cheville ou du tendon tibial postérieur peut entraîner une inflammation ou une déchirure du tendon, contribuant ainsi au développement du pied plat acquis.
  3. Surutilisation : Des activités répétitives ou une surutilisation du pied et de la cheville, notamment des mouvements de torsion fréquents, peuvent entraîner une fatigue excessive du tendon tibial postérieur, conduisant éventuellement à sa dysfonction.
  4. Obésité : Le surpoids peut exercer une pression accrue sur les structures du pied, y compris le tendon tibial postérieur. Cette pression excessive peut contribuer au développement du pied plat acquis.
  5. Arthrite : Certaines formes d’arthrite, telles que l’arthrite rhumatoïde, peuvent affecter les articulations du pied et entraîner une inflammation du tendon tibial postérieur, provoquant ainsi le pied plat acquis.
  6. Diabète : Le diabète peut entraîner des dommages aux nerfs et aux vaisseaux sanguins du pied, affectant la fonction du tendon tibial postérieur et contribuant au développement du pied plat acquis.
  7. Facteurs génétiques : Bien que le pied plat acquis ne soit généralement pas considéré comme une condition héréditaire, des prédispositions génétiques peuvent jouer un rôle dans la susceptibilité d’une personne à développer cette affection.
  8. Chaussures inappropriées : Le port fréquent de chaussures qui ne fournissent pas un soutien adéquat à la voûte plantaire peut contribuer à la tension excessive sur le tendon tibial postérieur, favorisant ainsi le développement du pied plat acquis.
  9. Anomalies anatomiques : Des anomalies anatomiques du pied ou de la cheville, présentes depuis la naissance, peuvent également contribuer à la dysfonction du tendon tibial postérieur et au pied plat acquis au fil du temps.

Il est important de noter que plusieurs de ces facteurs peuvent interagir, et la cause exacte peut varier d’une personne à l’autre.La pronation est un mouvement combiné du pied et de la cheville qui comprend l’éversion du calcanéum, l’abduction de l’avant-pied et une certaine dorsiflexion au niveau de l’articulation sous-talienne

Physiopathologie du pied plat Acquis chez l’Adulte

La physiopathologie du pied plat acquis chez l’adulte, également appelé dysfonctionnement du tendon tibial postérieur (DTTP), implique principalement le tendon tibial postérieur (TTP) et son rôle crucial dans le maintien de l’arche longitudinale médiale du pied. La dysfonction de ce tendon peut conduire à un affaissement du pied et à des changements structurels qui caractérisent le pied plat acquis. Voici une explication plus détaillée de la physiopathologie de cette condition :

  1. Rôle du tendon tibial postérieur : Le tendon tibial postérieur est essentiel dans le soutien de l’arche longitudinale médiale du pied. Cette arche joue un rôle important dans l’absorption des chocs et la répartition des forces pendant la marche. Le TTP stabilise également la cheville et contribue à maintenir le pied en position normale.
  2. Affaiblissement ou dysfonction du tendon : La physiopathologie du pied plat acquis commence souvent par un affaiblissement ou une dysfonction du tendon tibial postérieur. Cela peut résulter de divers facteurs, notamment le vieillissement, le traumatisme, la surutilisation, l’obésité, l’arthrite ou d’autres conditions médicales.
  3. Inflammation et déchirure : L’affaiblissement du tendon peut conduire à des microtraumatismes répétés, provoquant une inflammation. L’inflammation chronique peut progressivement conduire à la dégénérescence du tendon et à des déchirures, compromettant davantage sa fonction.
  4. Pronation excessive du pied : Lorsque le tendon tibial postérieur ne fonctionne pas correctement, le pied peut perdre sa capacité à maintenir l’arche longitudinale médiale pendant la marche. Cela entraîne une pronation excessive du pied, caractérisée par un abaissement de la voûte plantaire lors du contact avec le sol.
  5. Affaissement de l’arche : La pronation excessive conduit à l’affaissement de l’arche longitudinale médiale du pied. Ce processus peut être plus évident lorsque le poids du corps est supporté, provoquant ainsi le phénomène de pied plat acquis.
  6. Instabilité et changements structuraux : L’affaissement de l’arche longitudinale médiale peut entraîner une instabilité du pied. En réponse à cette instabilité, d’autres structures du pied et de la cheville peuvent subir des changements adaptatifs, contribuant à la complexité de la physiopathologie du pied plat acquis.
  7. Complications articulaires : L’instabilité résultante peut affecter les articulations adjacentes, provoquant des changements pathologiques au niveau des genoux, des hanches et de la colonne vertébrale. Ces changements peuvent contribuer à des symptômes tels que des douleurs articulaires, une usure prématurée des ménisques du genou et des problèmes lombaires.

Dysfonctionnement du tendon tibial postérieur

Le tendon du muscle tibial postérieur, situé dans la partie postérieure de la jambe, joue un rôle crucial dans le soutien et la stabilité du pied. En tant que tendon majeur qui s’étend du muscle tibial postérieur le long de la cheville jusqu’au milieu du pied, il contribue activement à maintenir l’arche plantaire et à assurer une démarche équilibrée.

Le tibial postérieur est positionné profondément dans la jambe, passant derrière le tibia et le péroné. Son trajet traverse la cheville et s’insère dans plusieurs os du pied, notamment le naviculaire, le calcanéus et les trois cunéiformes médiaux. Cette configuration anatomique unique confère au tendon une fonction stabilisatrice essentielle.

La principale fonction du tendon tibial postérieur est de soutenir l’arche plantaire, contribuant ainsi à la création d’une plateforme stable pour le pied pendant la marche et la course. Lorsqu’il se contracte, ce muscle tire le talon vers l’intérieur, ce qui renforce l’arcade du pied. Cela permet de répartir efficacement le poids du corps et d’absorber les chocs pendant les activités physiques.

En plus de son rôle dans le maintien de l’arche plantaire, le tendon tibial postérieur contribue également à la stabilisation de la cheville. Il aide à contrôler les mouvements du pied vers l’intérieur (pronation) et assure une transition fluide du talon vers les orteils pendant la marche.

Cependant, en raison de divers facteurs tels que l’âge, l’usure ou des blessures, le tendon tibial postérieur peut parfois être sujet à des problèmes tels que l’inflammation ou la dégénérescence. Lorsque cela se produit, la fonction stabilisatrice du tendon peut être compromise, entraînant des symptômes tels que la douleur à l’arche du pied, la pronation excessive, voire le développement d’un pied plat acquis chez l’adulte.

Ainsi, le tendon du muscle tibial postérieur occupe une position anatomique stratégique et exerce des fonctions cruciales pour maintenir l’intégrité structurelle du pied et assurer une locomotion équilibrée. Son rôle dans la biomécanique du pied souligne son importance dans la santé musculo-squelettique globale et met en lumière l’importance de prendre soin de cette structure pour prévenir d’éventuels problèmes podologiques.

Polygon data were generated by Database Center for Life Science (DBCLS)[2], CC BY-SA 2.1 JP https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.1/jp/deed.en, via Wikimedia Commons

Comment le tendon du tibial postérieur devient enflammé

  1. Surutilisation ou Surchargement : L’utilisation excessive ou une charge répétitive sur le tendon du tibial postérieur, souvent liée à des activités physiques intenses, à des changements soudains dans l’entraînement, ou à des activités impliquant des mouvements répétitifs du pied et de la cheville, peut entraîner une inflammation.
  2. Blessures Traumatiques : Des blessures traumatiques, telles qu’une entorse de la cheville, une fracture, ou un impact direct sur le tendon, peuvent provoquer une inflammation du tendon du tibial postérieur.
  3. Flat Feet (Pieds Plats) : Les personnes ayant une pronation excessive ou des pieds plats sont plus susceptibles de développer une inflammation du tendon du tibial postérieur. La pronation excessive peut entraîner une tension accrue sur le tendon lors de la marche ou de la course.
  4. Changements Hormonaux : Certains changements hormonaux, tels que ceux survenant pendant la grossesse, peuvent affecter les tendons, y compris le tendon du tibial postérieur, et augmenter le risque d’inflammation.
  5. Arthrite : Des conditions inflammatoires telles que l’arthrite rhumatoïde peuvent affecter les tendons, y compris le tendon du tibial postérieur, et entraîner une inflammation.
  6. Âge : Le processus naturel de vieillissement peut entraîner une diminution de la flexibilité et de la résistance des tendons, augmentant ainsi le risque d’inflammation.
  7. Chaussures Inappropriées : Le port de chaussures qui ne fournissent pas un soutien adéquat ou qui ne sont pas adaptées à la forme du pied peut contribuer à la tension excessive sur le tendon du tibial postérieur.
  8. Diabète : Les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles de développer des problèmes de tendon, y compris l’inflammation du tendon du tibial postérieur.
  9. Obésité : Un excès de poids peut exercer une pression accrue sur les tendons, y compris le tendon du tibial postérieur, augmentant ainsi le risque d’inflammation.

Évaluation posturale

  • Pied plat léger: 4-6 degrés de valgus de l’arrière-pied lorsqu’il est mesuré en vue postérieure debout
  • Pied plat modéré: 6-10 degrés de valgus de l’arrière-pied.
  • Pied plat sévère: 10 à 15 degrés de valgus de l’arrière-pied

Inspection du pied plat

L’évaluation du pied plat par inspection nécessite une approche minutieuse et attentive pour identifier divers signes et symptômes. En observant le patient debout, plusieurs caractéristiques peuvent être relevées, fournissant des informations essentielles sur la structure et la biomécanique du pied. Voici une évaluation détaillée avec les éléments que vous avez fournis :

  1. Inspection de la Position Générale :
    • Vérifier la présence de celcaneus en valgus en examinant l’alignement du calcanéus par rapport à la ligne médiane du corps.
  2. Évaluation des Tendons et des Articulations :
    • Observer l’orientation valgus du tendon d’Achille, qui peut indiquer une pronation excessive.
    • Noter la possibilité de torsion tibiale interne, pouvant influencer la biomécanique du pied et de la cheville.
    • Identifier un éventuel valgus au niveau des genoux, ce qui peut être lié à la pronation du pied.
  3. Analyse de la Hanche et de la Rotation :
    • Observer une rotation interne possible au niveau de la hanche, qui peut résulter de la pronation du pied.
  4. Examen de l’Arche Médiale :
    • Noter une arche médiale aplatie, caractéristique du pied plat.
    • Identifier le pied en pronation, ce qui peut être associé à une défaillance du soutien de l’arche plantaire.
  5. Observation de la Tête du Talus :
    • Relever une tête du talus renflée médialement, indiquant une déformation structurelle.
    • Examiner les rougeurs ou callosités autour de la tête du talus, pouvant résulter du frottement avec la chaussure.
  6. Évaluation de l’Articulation Métatarsienne :
    • Noter une orientation en valgus de la première articulation métatarsienne, avec la possibilité d’un oignon.
    • Observer une abduction de l’avant-pied, indiquant une déviation latérale.
  7. Identification du Pied de Morton :
    • Relever une tête du deuxième métatarsien plus longue que la première, caractéristique du pied de Morton.
    • Examiner la présence de callosités au-dessus des têtes des première et deuxième métatarsiens.
  8. Analyse des Chaussures :
    • Vérifier l’usure des chaussures pour des indications de déplacement médian excessif ou un renflement du contrefort de talon, signes d’un pied plat.
Valgus de l’arrière pied

Exercice et étirement pour le pied plat


Des exercices de renforcement et d’étirement ciblés peuvent être bénéfiques pour les personnes souffrant de pied plat. Cependant, il est important de consulter un professionnel de la santé, tel qu’un physiothérapeute ou un podiatre, avant de commencer tout programme d’exercices, afin d’assurer qu’ils sont appropriés à votre condition spécifique. Voici quelques exercices et étirements qui peuvent être inclus dans un programme de gestion du pied plat :

Exercices de Renforcement

  1. Élévations de la pointe des pieds (Calf Raises) :
    • Tenez-vous debout avec les pieds à la largeur des épaules.
    • Soulevez lentement les talons vers le haut en vous tenant sur la pointe des pieds.
    • Redescendez doucement. Répétez.
  2. Inversion et Éversion du Pied :
    • Asseyez-vous sur une chaise avec les pieds à plat sur le sol.
    • Inclinez légèrement les pieds vers l’intérieur (inversion) et maintenez la position.
    • Ensuite, inclinez-les vers l’extérieur (éversion) et maintenez.
    • Répétez le mouvement.
  3. Exercice de Ramassage de Petits Objets avec les Orteils :
    • Placez un petit objet (comme un mouchoir) sur le sol devant vous.
    • Utilisez vos orteils pour ramasser l’objet et le déplacer dans un endroit voisin.
    • Répétez avec l’autre pied.

Étirements

  1. Étirement du Mollet (Gastrocnémien) :
    • Placez-vous face à un mur, les mains appuyées contre celui-ci.
    • Laissez une jambe pliée à l’avant et l’autre étendue à l’arrière.
    • Gardez le talon arrière au sol et pliez légèrement le genou avant.
    • Vous devriez sentir l’étirement dans le mollet de la jambe arrière.
  2. Étirement du Tendon d’Achille :
    • Tenez-vous face à un mur avec les mains dessus.
    • Placez un pied en arrière avec la jambe tendue.
    • Fléchissez légèrement le genou avant.
    • Vous devriez ressentir l’étirement le long du tendon d’Achille.
  3. Étirement de la Voûte Plantaire :
    • Asseyez-vous sur le sol et étendez les jambes devant vous.
    • Utilisez une serviette ou une bande pour entourer la plante des pieds et tirez doucement vers vous, fléchissant les orteils vers le haut.
    • Maintenez l’étirement pendant 15-30 secondes.
  4. Étirement du Muscle Tibial Antérieur :
    • Tenez-vous debout avec un pied derrière vous.
    • Pliez légèrement le genou de la jambe arrière tout en gardant le talon au sol.
    • Vous devriez ressentir l’étirement à l’avant du pied et de la cheville.

Assurez-vous de faire ces exercices et étirements de manière régulière, en douceur et sans forcer. Si vous ressentez une douleur persistante ou une détérioration des symptômes, consultez un professionnel de la santé.

Référence

1.Deland JT. Adult-acquired flatfoot deformity. J Am Acad Orthop Surg. 2008 Jul;16(7):399-406. [PubMed]

2.Hadfield MH, Snyder JW, Liacouras PC, Owen JR, Wayne JS, Adelaar RS. Effects of medializing calcaneal osteotomy on Achilles tendon lengthening and plantar foot pressures. Foot Ankle Int. 2003 Jul;24(7):523-9. [PubMed]