La sténose cervicale est une condition médicale caractérisée par le rétrécissement du canal rachidien dans la région cervicale de la colonne vertébrale. Le canal rachidien est une structure osseuse qui entoure et protège la moelle épinière, une composante essentielle du système nerveux central. Lorsque cette zone subit un rétrécissement anormal, elle peut exercer une pression indue sur la moelle épinière et les nerfs qui s’en échappent, entraînant divers symptômes et affectant la qualité de vie des individus touchés.

Le canal rachidien joue un rôle crucial dans la protection de la moelle épinière, qui est responsable de la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps. Lorsque le canal rachidien se rétrécit, cela peut entraîner une compression des structures nerveuses, provoquant des symptômes souvent douloureux et invalidants.

Les symptômes de la sténose cervicale varient d’une personne à l’autre, mais ils incluent généralement des douleurs dans le cou, les épaules et les bras. La compression des nerfs peut également provoquer des sensations de picotements, d’engourdissement ou de faiblesse dans les membres supérieurs. Dans certains cas, la sténose cervicale peut également affecter les membres inférieurs, provoquant des symptômes similaires dans les jambes.

Les causes de la sténose cervicale sont diverses. Le vieillissement naturel du corps peut entraîner des changements dégénératifs, tels que la formation de protrusions osseuses appelées ostéophytes, qui contribuent au rétrécissement du canal rachidien. Des conditions médicales telles que l’arthrite peuvent également jouer un rôle dans le développement de cette affection. De plus, des facteurs génétiques peuvent rendre certaines personnes plus prédisposées à développer une sténose cervicale que d’autres.

Le diagnostic de la sténose cervicale implique généralement des examens d’imagerie tels que des radiographies, des IRM ou des scanners. Ces tests aident les professionnels de la santé à évaluer l’étendue du rétrécissement du canal rachidien et à déterminer le plan de traitement le plus approprié.

Le traitement de la sténose cervicale peut être conservateur ou chirurgical, en fonction de la gravité des symptômes et de la réponse aux interventions non invasives. Les approches conservatrices comprennent la prise de médicaments pour soulager la douleur, l’ostéopathie pour renforcer les muscles et améliorer la flexibilité, ainsi que des changements de mode de vie pour minimiser les facteurs aggravants.

En cas de symptômes sévères ou de détérioration de la fonction nerveuse, une intervention chirurgicale peut être recommandée. Les procédures chirurgicales visent à élargir le canal rachidien et à soulager la pression sur la moelle épinière et les nerfs. Les techniques chirurgicales peuvent inclure la laminectomie, la fusion vertébrale ou la décompression cervicale antérieure.

Alors, la sténose cervicale est une condition qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des individus en raison de ses symptômes souvent invalidants. Un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée, qu’elle soit conservatrice ou chirurgicale, sont essentiels pour atténuer les symptômes et améliorer la fonctionnalité des patients affectés par cette affection de la colonne vertébrale.

Les principales causes de la sténose cervicale comprennent :

  1. Arthrite cervicale : L’arthrite, en particulier l’arthrose, peut entraîner la dégénérescence des articulations et des disques dans la colonne cervicale, contribuant ainsi au rétrécissement du canal rachidien.
  2. Hernie discale : Une hernie discale dans la région cervicale peut provoquer une pression sur la moelle épinière ou les racines nerveuses, contribuant à la sténose.
  3. Éperons osseux (ostéophytes) : Des excroissances osseuses anormales peuvent se former sur les vertèbres, comprimant le canal rachidien et provoquant la sténose.
  4. Ligaments épaissis : Avec l’âge, les ligaments entourant la colonne vertébrale peuvent s’épaissir et contribuer au rétrécissement du canal rachidien.
  5. Traumatisme : Des blessures antérieures à la colonne vertébrale, telles que des fractures ou des luxations, peuvent causer des changements structurels conduisant à la sténose.
  6. Anomalies congénitales : Certaines personnes peuvent être prédisposées à la sténose cervicale en raison de facteurs génétiques ou de malformations congénitales du canal rachidien.
  7. Déformation dégénérative du disque intervertébral : La dégénérescence des disques intervertébraux peut contribuer au rétrécissement du canal rachidien.
  8. Inflammation : Des conditions inflammatoires, telles que la spondylarthrite ankylosante, peuvent jouer un rôle dans le développement de la sténose cervicale.

Il est important de noter que la sténose cervicale peut résulter d’une combinaison de ces facteurs.

  1. Douleur au cou : La douleur cervicale est souvent présente, et elle peut irradier vers les épaules, les bras, les mains et parfois la tête.
  2. Engourdissement ou picotements : Des sensations d’engourdissement ou de picotements peuvent se manifester dans les bras, les mains, les doigts, et parfois même dans les jambes.
  3. Faiblesse musculaire : La sténose cervicale peut entraîner une faiblesse musculaire dans les bras, les mains et les jambes.
  4. Difficultés à marcher : Dans les cas plus graves, la sténose cervicale peut causer des difficultés à marcher et des problèmes d’équilibre.
  5. Maux de tête : Certains individus peuvent éprouver des maux de tête, en particulier ceux qui sont liés à la pression exercée sur les nerfs cervicaux.
  6. Problèmes de coordination : Une coordination altérée peut survenir en raison de l’atteinte des nerfs impliqués dans le contrôle des mouvements.
  7. Raideur du cou : La sténose cervicale peut entraîner une raideur du cou, ce qui peut limiter la mobilité.
  8. Douleur irradiante dans les bras : La douleur peut irradier depuis la région cervicale vers les bras, souvent en suivant le parcours des nerfs affectés.
  9. Problèmes de contrôle de la vessie et des intestins : Dans les cas extrêmes, la sténose cervicale sévère peut affecter la fonction de la vessie et des intestins.
  10. Aggravation des symptômes en position debout ou en marchant : Les symptômes de la sténose cervicale peuvent s’aggraver lors de l’activité physique, en particulier en position debout ou en marchant.

Voici une explication étape par étape et claire de la physiopathologie de la sténose spinale :

  1. Début de la Sténose Spinale : La sténose spinale peut être causée par plusieurs facteurs, dont le vieillissement, l’arthrose (ostéoarthrite), des anomalies congénitales, des tumeurs ou des traumatismes. Dans la plupart des cas, elle est liée à une combinaison de ces facteurs.
  2. Arthrose et Formation d’Ostéophytes : L’arthrose, un processus de dégénérescence des articulations, peut entraîner la formation d’ostéophytes, des excroissances osseuses. Ces ostéophytes peuvent se développer dans le canal rachidien, contribuant ainsi au rétrécissement.
  3. Épaississement des Ligaments : En réponse à l’usure et à l’arthrose, les ligaments entourant le canal rachidien peuvent s’épaissir. Cela peut contribuer à la compression de la moelle épinière et des racines nerveuses.
  4. Hernie Discale : Les disques intervertébraux entre les vertèbres peuvent subir des changements dégénératifs. Une hernie discale, où le noyau gélatineux du disque s’étend au-delà de sa limite normale, peut se produire. Cela peut également contribuer au rétrécissement du canal rachidien.
  5. Réduction de l’Espace Disque : Avec le vieillissement, l’espace entre les vertèbres peut se réduire en raison de la diminution de la hauteur des disques intervertébraux. Cela peut également contribuer à la sténose spinale.
  6. Compression des Nerfs : À mesure que le canal rachidien se rétrécit en raison de ces différents facteurs, les structures nerveuses à l’intérieur, y compris la moelle épinière et les racines nerveuses, peuvent être comprimées. Cela peut entraîner des symptômes tels que des douleurs, des engourdissements, des faiblesses et des problèmes de coordination.
  7. Symptômes Cliniques : Les symptômes de la sténose spinale peuvent varier en fonction de la localisation et de la sévérité de la compression nerveuse. Les patients peuvent ressentir des douleurs dans le dos, les fesses ou les jambes, des sensations de picotements, de l’engourdissement, une faiblesse musculaire, et des problèmes de marche.

Il est important de noter que la sténose spinale peut être asymptomatique chez certaines personnes et que la sévérité des symptômes peut varier d’un individu à l’autre.

Le diagnostic de la sténose cervicale est un processus complexe qui nécessite une évaluation clinique approfondie, complétée par des tests d’imagerie et une analyse des symptômes du patient. Ce diagnostic est crucial pour déterminer la gravité de la condition et élaborer un plan de traitement adapté.

1. Évaluation clinique
L’évaluation clinique est la première étape dans le diagnostic de la sténose cervicale. Elle commence par un entretien détaillé avec le patient, au cours duquel le médecin ou l’ostéopathe recueille des informations sur les antécédents médicaux, les symptômes actuels, et tout événement déclencheur possible, comme un traumatisme ou une dégénérescence liée à l’âge. Les symptômes courants incluent des douleurs au cou, des engourdissements, des picotements, une faiblesse musculaire dans les bras ou les mains, ainsi que des difficultés à marcher ou des problèmes d’équilibre.

Lors de l’examen physique, le professionnel de santé évalue la mobilité du cou, la force musculaire, les réflexes, et les sensations dans les membres supérieurs. Des tests neurologiques peuvent également être réalisés pour vérifier la fonction de la moelle épinière et des nerfs cervicaux.

2. Tests d’imagerie
Les tests d’imagerie sont essentiels pour confirmer le diagnostic de sténose cervicale et déterminer l’étendue du rétrécissement du canal rachidien. Les techniques d’imagerie les plus couramment utilisées incluent :

  • Radiographie : La radiographie du rachis cervical peut révéler des signes de dégénérescence osseuse, tels que des éperons osseux (ostéophytes) ou une perte de hauteur discale, qui peuvent contribuer au rétrécissement du canal rachidien.
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM) : L’IRM est l’outil de diagnostic le plus précis pour évaluer la sténose cervicale. Elle permet de visualiser en détail les structures molles, y compris les disques intervertébraux, les ligaments, la moelle épinière, et les nerfs. L’IRM peut montrer la compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses causée par le rétrécissement du canal.
  • Tomodensitométrie (CT scan) : La tomodensitométrie, souvent combinée avec une myélographie (injection de produit de contraste dans le canal rachidien), peut fournir une image plus détaillée des structures osseuses et du canal rachidien. Elle est particulièrement utile pour évaluer les changements osseux et la présence d’ostéophytes.

3. Diagnostic différentiel
Il est important de distinguer la sténose cervicale d’autres conditions pouvant présenter des symptômes similaires, telles que les hernies discales cervicales, la myélopathie cervicarthrosique, ou les neuropathies périphériques. Le diagnostic différentiel repose sur l’analyse minutieuse des symptômes, les résultats des tests physiques, et les données d’imagerie.

Par exemple, une hernie discale peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la sténose cervicale, mais l’IRM peut montrer une protrusion discale qui comprime une racine nerveuse spécifique, plutôt qu’un rétrécissement global du canal rachidien.

4. Évaluation de la gravité
Une fois le diagnostic de sténose cervicale confirmé, il est crucial d’évaluer la gravité de la condition. Cette évaluation repose sur l’analyse des symptômes du patient, notamment l’impact sur la qualité de vie, et sur les résultats des tests d’imagerie. La compression sévère de la moelle épinière, par exemple, peut nécessiter une intervention chirurgicale rapide pour éviter des dommages irréversibles.

  1. Examens médicaux : Un professionnel de la santé peut effectuer un examen physique pour évaluer les symptômes, tester la force musculaire et les réflexes, et observer la mobilité du cou.
  2. Imagerie médicale : Des examens d’imagerie tels que des radiographies, une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou un scanner peuvent être réalisés pour visualiser la colonne vertébrale et identifier le rétrécissement du canal rachidien.
  3. Électromyographie (EMG) : Cet examen peut être utilisé pour évaluer l’activité électrique des muscles et identifier les zones de compression nerveuse.
  4. Myélographie : Il s’agit d’une radiographie spéciale où un colorant est injecté dans le canal rachidien pour mieux visualiser la moelle épinière.

La sténose cervicale peut présenter des symptômes similaires à d’autres conditions médicales. Voici quelques diagnostics différentiels à considérer lorsqu’on évalue des symptômes de sténose cervicale :

  1. Arthrose cervicale (ostéoarthrite cervicale) :
    • La dégénérescence des articulations cervicales peut causer des symptômes similaires, tels que la douleur cervicale et la raideur.
  2. Hernie discale cervicale :
    • Une hernie discale dans la région cervicale peut comprimer les nerfs et provoquer des symptômes tels que des douleurs, des engourdissements ou des faiblesses dans les bras.
  3. Myélopathie cervicale :
    • Il s’agit d’une compression de la moelle épinière dans la région cervicale, provoquant des problèmes de coordination, une faiblesse musculaire et des difficultés à marcher.
  4. Spondylose cervicale :
    • La spondylose cervicale implique l’usure des disques intervertébraux et peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la sténose cervicale.
  5. Migraines cervicales :
    • Certaines migraines peuvent être déclenchées par des problèmes cervicaux, provoquant des maux de tête et des symptômes associés.
  6. Névralgie d’Arnold :
    • Il s’agit d’une affection nerveuse qui peut causer des maux de tête sévères et des douleurs le long du nerf occipital, pouvant être confondue avec des symptômes de sténose cervicale.
  7. Tumeurs cervicales :
    • Les tumeurs dans la région cervicale peuvent comprimer la moelle épinière ou les racines nerveuses, provoquant des symptômes similaires à ceux de la sténose cervicale.
  8. Sténose foraminale cervicale :
    • Ce rétrécissement spécifique des trous par lesquels les racines nerveuses sortent de la colonne vertébrale peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la sténose cervicale.
  9. Infections cervicales :
    • Les infections dans la région cervicale peuvent causer une inflammation et des symptômes similaires à ceux de la sténose.
  10. Maladie de Lyme :
    • Dans certaines régions où la maladie de Lyme est prévalente, elle peut causer des symptômes neurologiques qui ressemblent à ceux de la sténose cervicale.
  1. Médicaments :
    • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent soulager la douleur et l’inflammation.
    • Les analgésiques peuvent être prescrits pour le soulagement de la douleur.
    • Les relaxants musculaires peuvent aider à détendre les muscles du cou.
  2. Thérapie physique :
    • Des exercices spécifiques peuvent renforcer les muscles du cou, améliorer la flexibilité et soulager la pression sur la moelle épinière.
  3. Thérapie par injection :
    • Des injections de corticostéroïdes peuvent réduire l’inflammation autour des nerfs et soulager la douleur.
  4. Orthèses cervicales :
    • Le port d’une minerve ou d’une orthèse cervicale peut aider à limiter le mouvement du cou, réduisant ainsi la pression sur la moelle épinière.
  5. Changements de mode de vie :
    • Maintenir un poids santé et adopter une bonne posture peuvent contribuer à réduire les symptômes.
  6. Chirurgie :
    • En cas de symptômes graves qui ne répondent pas aux traitements conservateurs, la chirurgie peut être envisagée. Les procédures peuvent inclure une décompression chirurgicale pour élargir le canal rachidien.
  7. Gestion de la douleur :
    • Des approches complémentaires comme l’acupuncture, l’ostéopathie peut être envisagées pour aider à gérer la douleur.

L’ostéopathie, à travers son approche myofasciale, joue un rôle essentiel dans la gestion de la sténose cervicale en ciblant les tissus mous et les fascias pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients.

  1. Libération Myofasciale: Cette technique consiste à appliquer une pression douce et lente sur les fascias afin de relâcher les tensions accumulées. En ciblant les zones de restriction autour de la région cervicale, cette méthode aide à restaurer la mobilité et à réduire la douleur.
  2. Étirements Musculaires: Les ostéopathes peuvent recommander des exercices d’étirement ciblés pour relâcher les muscles qui entourent le cou et la colonne vertébrale. Ces étirements contribuent à réduire la tension musculaire, améliorant ainsi la flexibilité et le confort.
  3. Techniques de Relaxation: Des techniques de relaxation et de respiration peuvent également être intégrées à la pratique myofasciale. Elles aident les patients à réduire le stress et à se détendre, ce qui est crucial pour gérer la douleur chronique liée à la sténose cervicale.

L’approche myofasciale en ostéopathie est souvent intégrée dans un plan de traitement global qui tient compte des besoins spécifiques de chaque patient. Les ostéopathes adaptent leurs techniques en fonction de l’état de santé individuel et des réactions du patient au traitement.

Un patient souffrant de cervicalgie due à la sténose cervicale pourrait bénéficier d’une série de séances de libération myofasciale. Grâce à cette méthode, de nombreux patients constatent une amélioration de leur amplitude de mouvement et une diminution significative de leur douleur.

Avant de commencer toute forme de traitement, il est primordial qu’un ostéopathe effectue une évaluation complète. Cela garantit que les techniques choisies sont appropriées et sécuritaires pour le patient, en tenant compte de ses antécédents médicaux.

Techniques Myofasciales Spécifiques pour la Sténose Cervicale

L’approche myofasciale en ostéopathie comprend plusieurs techniques spécifiques qui peuvent être bénéfiques pour les patients souffrant de sténose cervicale. Ces techniques visent à relâcher la tension musculaire et à améliorer la mobilité dans la région cervicale. Voici quelques-unes des principales méthodes utilisées :

  1. Libération Myofasciale Directe:
    • Cette technique implique l’application d’une pression soutenue sur les zones de restriction myofasciale. L’ostéopathe identifie les points de tension dans les muscles et les fascias autour du cou et de la colonne vertébrale. En maintenant une pression constante, le praticien permet aux tissus de se relâcher progressivement, réduisant ainsi la douleur et améliorant la circulation sanguine.
  2. Techniques de Mobilisation:
    • Les mobilisations myofasciales sont des mouvements doux et contrôlés qui aident à augmenter l’amplitude de mouvement des articulations cervicales. Ces techniques permettent d’étirer les tissus mous tout en préservant la stabilité des articulations, favorisant ainsi une meilleure fonction cervicale.
  3. Étirements Passifs:
    • Les étirements passifs consistent à étirer les muscles et les fascias sans que le patient n’ait à fournir d’effort. L’ostéopathe guide le patient dans des positions qui favorisent l’étirement des muscles cervicaux, ce qui aide à relâcher la tension accumulée.
  4. Technique de Libération des Points Gâchettes:
    • Les points gâchettes sont des zones sensibles dans les muscles qui peuvent causer de la douleur référée. L’ostéopathe peut appliquer une pression sur ces points pour les libérer, ce qui peut apporter un soulagement immédiat des douleurs cervicales et améliorer la fonction musculaire.
  5. Intégration des Techniques de Relaxation:
    • Les techniques de relaxation, telles que la respiration profonde et la visualisation, peuvent être intégrées aux traitements myofasciaux. Elles aident à réduire le stress et favorisent un état de détente, ce qui peut améliorer l’efficacité des traitements.

1. Qu’est-ce que la sténose cervicale ?
La sténose cervicale est un rétrécissement du canal rachidien au niveau du cou, qui peut entraîner une compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses. Cette condition peut être causée par des changements dégénératifs liés à l’âge, tels que l’arthrose, ou par des facteurs congénitaux, des blessures, ou des hernies discales.

2. Quels sont les symptômes de la sténose cervicale ?
Les symptômes varient en fonction de la gravité de la compression nerveuse. Ils peuvent inclure des douleurs au cou, des engourdissements ou des picotements dans les bras et les mains, une faiblesse musculaire, des difficultés à marcher, des problèmes d’équilibre, et, dans les cas graves, des troubles du contrôle de la vessie ou des intestins. Les symptômes peuvent se développer lentement et s’aggraver avec le temps.

3. Comment diagnostique-t-on la sténose cervicale ?
Le diagnostic de la sténose cervicale commence par un examen clinique, où le médecin ou l’ostéopathe évaluera vos symptômes et votre historique médical. Des tests d’imagerie, tels que des radiographies, une IRM ou une tomodensitométrie (CT scan), sont souvent utilisés pour visualiser le rétrécissement du canal rachidien et évaluer l’étendue de la compression nerveuse.

4. Quels sont les traitements disponibles pour la sténose cervicale ?
Les options de traitement dépendent de la gravité des symptômes. Les approches conservatrices incluent la physiothérapie, les exercices spécifiques, la gestion de la douleur avec des médicaments anti-inflammatoires, et parfois des injections épidurales de stéroïdes. Dans les cas plus graves ou lorsque les symptômes ne répondent pas aux traitements conservateurs, une intervention chirurgicale, telle qu’une laminectomie ou une fusion vertébrale, peut être nécessaire pour décompresser les nerfs ou la moelle épinière.

5. Quel est le rôle de l’ostéopathie dans la gestion de la sténose cervicale ?
L’ostéopathie peut jouer un rôle clé dans la gestion de la sténose cervicale en offrant des techniques non invasives pour soulager les symptômes et améliorer la mobilité. L’ostéopathe peut utiliser des techniques de mobilisation douce, des manipulations spécifiques et des exercices pour réduire la douleur et améliorer la fonction. L’approche holistique de l’ostéopathie vise également à améliorer l’équilibre postural et à réduire les tensions dans les tissus mous, ce qui peut indirectement soulager la pression sur la colonne vertébrale.

6. Puis-je prévenir la sténose cervicale ?
Bien qu’il ne soit pas toujours possible de prévenir la sténose cervicale, certaines mesures peuvent réduire le risque ou ralentir la progression de la maladie. Le maintien d’une bonne posture, la pratique régulière d’exercices pour renforcer le cou et les muscles du dos, l’adoption d’une alimentation saine pour maintenir un poids corporel optimal, et l’évitement des activités à risque pour le cou peuvent tous contribuer à la santé de votre colonne cervicale.

7. Quand devrais-je consulter un professionnel de santé pour une sténose cervicale ?
Il est important de consulter un professionnel de santé si vous présentez des symptômes de sténose cervicale, en particulier si vous ressentez une douleur persistante au cou, des engourdissements ou des faiblesses dans les membres, ou des problèmes d’équilibre. Une intervention précoce peut souvent prévenir l’aggravation des symptômes et éviter des complications graves. Si vous avez déjà un diagnostic de sténose cervicale, des consultations régulières avec un ostéopathe ou un autre professionnel de santé peuvent aider à gérer votre condition efficacement.

En conclusion, la sténose cervicale représente un défi médical important en raison de son impact sur le canal rachidien et la moelle épinière dans la région cervicale de la colonne vertébrale. Les symptômes associés, tels que la douleur, la faiblesse, les picotements et l’engourdissement dans les bras, les mains, voire les jambes, peuvent considérablement altérer la qualité de vie des individus touchés.

La diversité des causes, allant du vieillissement naturel aux conditions médicales sous-jacentes, souligne la complexité de cette affection. Le diagnostic précoce, souvent établi à l’aide d’examens d’imagerie, est essentiel pour permettre une intervention appropriée.

Le traitement de la sténose cervicale varie en fonction de la gravité des symptômes. Les approches conservatrices, telles que la gestion médicamenteuse de la douleur, l’ostéopathie et les ajustements du mode de vie, sont souvent envisagées en premier lieu. Cependant, dans les cas plus graves ou lorsque la fonction nerveuse est compromise, des options chirurgicales peuvent être considérées.

La décision entre les traitements conservateurs et chirurgicaux dépend de nombreux facteurs, et il est crucial d’impliquer étroitement les professionnels de la santé dans le processus décisionnel. Les avancées constantes dans les techniques chirurgicales offrent des options plus sûres et plus efficaces pour soulager la pression sur la moelle épinière.

En définitive, la sténose cervicale met en lumière l’importance d’une approche holistique dans la prise en charge de cette condition. La sensibilisation aux facteurs de risque, les diagnostics précoces et les traitements adaptés sont essentiels pour minimiser les effets débilitants de la sténose cervicale et améliorer la qualité de vie des personnes touchées.

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Questions et Réponses

Question 1 : Qu’est-ce que la sténose cervicale ?

A) Une inflammation des disques intervertébraux
B) Un rétrécissement du canal rachidien dans la région cervicale
C) Une dégénérescence des articulations cervicales
D) Une compression des nerfs dans la région lombaire

Question 2 : Quels sont les symptômes courants de la sténose cervicale ?

A) Douleur lombaire et engourdissement dans les jambes
B) Douleur cervicale, faiblesse, picotements ou engourdissement dans les bras, les mains et parfois les jambes
C) Maux de tête et raideur du cou
D) Douleur thoracique et difficultés respiratoires

Question 3 : Quels sont les facteurs pouvant causer la sténose cervicale ?

A) Les infections cervicales
B) La maladie de Lyme
C) L’arthrose, les éperons osseux, les hernies discales et les traumatismes
D) La spondylarthrite ankylosante

Question 4 : Comment peut-on diagnostiquer la sténose cervicale ?

A) Par des symptômes évidents sans besoin d’examens médicaux
B) Uniquement par des radiographies
C) Par un examen physique, des tests d’imagerie comme l’IRM et des antécédents médicaux détaillés
D) Grâce à une échographie de la colonne vertébrale

Question 5 : Quelle est la physiopathologie de la sténose cervicale ?

A) L’épaississement des ligaments n’a aucun lien avec la sténose cervicale
B) La hernie discale est la seule cause de la sténose cervicale
C) La sténose cervicale peut résulter du vieillissement, de l’arthrose, des éperons osseux, de l’épaississement des ligaments et d’une hernie discale
D) La sténose cervicale est exclusivement causée par des traumatismes

Question 6 : Quels sont les symptômes pouvant être associés à la sténose cervicale ?

A) Douleur thoracique et picotements dans les mains
B) Faiblesse musculaire, difficultés à marcher et problèmes de contrôle de la vessie
C) Raideur du cou et maux de tête uniquement
D) Douleur lombaire et engourdissement des pieds

Question 7 : Quels sont les traitements possibles pour la sténose cervicale ?

A) Médicaments, thérapie physique, thérapie par injection, orthèses cervicales, changements de mode de vie et chirurgie
B) Uniquement des médicaments
C) Uniquement la chirurgie
D) Thérapie physique et acupuncture uniquement

Question 8 : Quels sont les diagnostics différentiels de la sténose cervicale ?

A) Tumeurs cervicales uniquement
B) Arthrose cervicale, hernie discale cervicale, myélopathie cervicale et spondylose cervicale
C) Migraines cervicales uniquement
D) Uniquement les infections cervicales

Question 9 : Quel est le rôle des éperons osseux dans la physiopathologie de la sténose cervicale ?

A) Ils contribuent à élargir le canal rachidien
B) Ils n’ont aucun lien avec la sténose cervicale
C) Ils peuvent se développer dans le canal rachidien, contribuant ainsi au rétrécissement
D) Ils provoquent des hernies discales

Question 10 : Comment la sténose cervicale peut-elle être asymptomatique ?

A) Elle ne peut jamais être asymptomatique
B) Les symptômes sont toujours sévères
C) Chez certaines personnes, elle peut ne pas causer de symptômes
D) Uniquement chez les personnes jeunes


Réponses aux questions :

  1. B) Un rétrécissement du canal rachidien dans la région cervicale
  2. B) Douleur cervicale, faiblesse, picotements ou engourdissement dans les bras, les mains et parfois les jambes
  3. C) L’arthrose, les éperons osseux, les hernies discales et les traumatismes
  4. C) Par un examen physique, des tests d’imagerie comme l’IRM et des antécédents médicaux détaillés
  5. C) La sténose cervicale peut résulter du vieillissement, de l’arthrose, des éperons osseux, de l’épaississement des ligaments et d’une hernie discale
  6. B) Faiblesse musculaire, difficultés à marcher et problèmes de contrôle de la vessie
  7. A) Médicaments, thérapie physique, thérapie par injection, orthèses cervicales, changements de mode de vie et chirurgie
  8. B) Arthrose cervicale, hernie discale cervicale, myélopathie cervicale et spondylose cervicale
  9. C) Ils peuvent se développer dans le canal rachidien, contribuant ainsi au rétrécissement
  10. C) Chez certaines personnes, elle peut ne pas causer de symptômes