Comprendre le Syndrome du Psoas : Un Aperçu
Le syndrome du psoas, bien que souvent utilisé pour décrire une série de symptômes liés au muscle du même nom, n’est pas en soi un diagnostic médical spécifique. Il sert plutôt à englober divers problèmes potentiels associés au muscle psoas, situé dans la région de l’abdomen et de la hanche, jouant un rôle crucial dans les mouvements de la colonne vertébrale et de la hanche.
L’une des manifestations les plus courantes du syndrome du psoas est la contracture ou tension musculaire. Une contraction prolongée ou une tension excessive du muscle psoas peut entraîner des douleurs dans la région lombaire et pelvienne. Ces douleurs, souvent ressenties comme une gêne constante, peuvent interférer avec la qualité de vie quotidienne de l’individu concerné.
Un autre aspect du syndrome du psoas est le syndrome du psoas iliaque. Cette condition survient lorsque le muscle psoas irrite le nerf iliaque, provoquant ainsi des douleurs et des inconforts localisés dans la région de la hanche et du bas du dos. Les symptômes peuvent varier en intensité, allant de douleurs légères à des sensations plus aiguës et persistantes.
L’irritation ou l’inflammation du muscle psoas représente également une facette du syndrome. Cette situation peut découler de diverses causes telles que des blessures, des mouvements répétitifs ou d’autres facteurs déclenchants. Lorsque le muscle est irrité ou enflammé, il peut générer des symptômes tels que des douleurs aiguës, une mobilité réduite et une sensibilité accrue dans la zone affectée.
Le syndrome du psoas douloureux constitue une condition distincte au sein de cette catégorie. Caractérisé par la douleur spécifique associée au muscle psoas, ce syndrome est souvent déclenché par des mouvements particuliers. Les personnes atteintes peuvent ressentir une douleur localisée lors de certaines activités physiques, ce qui peut influer sur leur capacité à effectuer des mouvements normaux et entraîner une diminution de la qualité de vie.
Anatomie du Psoas : Le Muscle Clé de la Mobilité
Le psoas est en réalité l’union des muscles psoas majeurs et iliaques ou muscle iliaque, il est également appelé muscle iliopsoas ou plus court psoas dans le jargon du domaine de la thérapie.
Muscle iliaque: L’iliaque provient de la partie interne du bol pelvien sur les deux tiers supérieurs de la fosse iliaque et de la lèvre supérieure de la crête iliaque. Le muscle iliaque descend ensuite dans le bassin et se fixe au petit trochanter du fémur.
Muscle majeur du psoas : Ce muscle prend naissance sur les surfaces avant des corps vertébraux, des disques intervertébraux et des apophyses transverses de la colonne vertébrale, du niveau thoracique 12 au niveau lombaire cinq. Il descend ensuite à travers le bassin et rejoint le psoas mineur et iliaque pour s’insérer sur le petit trochanter de votre fémur.
Muscle psoas mineur: Le psoas mineur provient des corps vertébraux et des disques du niveau dorsal D12 et lombaire. Il s’insère ensuite le long du grand psoas dans une zone appelée ligne pectiné et fascia iliaque.
Actions du psoas
- Fléchir la hanche (grand psoas et iliaque)
- Rotation externe de la hanche (psoas major et iliaque)
- Flexion du tronc (grand psoas et iliaque)
- Basculer le bassin vers l’avant (grand psoas et iliaque)
- Aide à fléchir latéralement la colonne lombaire (psoas majeur uniquement)
Identifier les Causes du Syndrome du Psoas
Les causes du syndrome du psoas sont variées et souvent liées à des facteurs anatomiques, musculaires ou même psychosociaux. Ce syndrome se manifeste lorsque le muscle psoas, un muscle profond situé dans la région lombaire, devient tendu, contracté ou irrité, entraînant divers symptômes tels que des douleurs lombaires, des troubles posturaux et parfois même des problèmes digestifs.
Une des causes fréquentes du syndrome du psoas est la posture incorrecte. Avec la vie moderne favorisant souvent des postures sédentaires prolongées, le muscle psoas peut devenir tendu et contracté. Les longues périodes passées assis, que ce soit devant un bureau, en voiture ou devant un écran, peuvent contribuer à la raideur du muscle, déclenchant ainsi le syndrome. Les activités sédentaires prolongées affaiblissent également les muscles environnants, ajoutant une pression supplémentaire sur le muscle psoas.
Des blessures antérieures ou des traumatismes peuvent également être à l’origine du syndrome du psoas. Des accidents, des chutes ou des blessures sportives qui affectent la région lombaire peuvent provoquer des tensions musculaires et déclencher le syndrome. La guérison incomplète de blessures antérieures peut créer des déséquilibres musculaires, augmentant ainsi le risque de développer le syndrome du psoas.
La surutilisation du muscle psoas peut également jouer un rôle clé dans l’apparition du syndrome. Les activités physiques intenses ou répétitives, comme la course à pied ou l’haltérophilie, sollicitent fortement le muscle psoas. Si ces activités ne sont pas accompagnées d’un étirement et d’un renforcement adéquats, le muscle peut devenir tendu, contribuant ainsi au développement du syndrome.
Les facteurs psychosociaux ne doivent pas être sous-estimés dans l’étiologie du syndrome du psoas. Le stress et l’anxiété peuvent provoquer une tension musculaire généralisée, affectant également le muscle psoas. La réponse du corps au stress peut induire une contraction involontaire du muscle, contribuant ainsi aux symptômes du syndrome.
De plus, les déséquilibres posturaux causés par des anomalies anatomiques peuvent être une cause sous-jacente du syndrome du psoas. Des différences structurelles dans la colonne vertébrale, telles que la scoliose, peuvent entraîner une répartition inégale de la charge sur les muscles lombaires, y compris le psoas, favorisant ainsi le développement du syndrome.
Liste des causes
- Tension musculaire ou contracture : Une tension excessive ou une contracture du muscle psoas peut provoquer des douleurs et des inconforts.
- Irritation du nerf iliaque : Le muscle psoas peut exercer une pression sur le nerf iliaque, entraînant des douleurs dans la région de la hanche et du bas du dos.
- Inflammation du muscle psoas : Des blessures, un surmenage musculaire ou des mouvements répétitifs peuvent entraîner une inflammation du muscle psoas.
- Problèmes posturaux : Un déséquilibre musculaire ou des problèmes de posture peuvent affecter le muscle psoas et causer des symptômes.
- Blessures musculaires : Des blessures directes au muscle psoas, telles que des élongations ou des déchirures, peuvent entraîner des symptômes douloureux.
- Maladies inflammatoires : Certaines conditions inflammatoires, telles que l’arthrite, peuvent contribuer à des problèmes associés au psoas.
- Surutilisation ou mauvaises habitudes de mouvement : Des activités répétitives ou des mouvements incorrects peuvent contribuer à des tensions musculaires.
Reconnaître les Symptômes du Syndrome du Psoas
Le syndrome du psoas, caractérisé par la tension ou l’irritation du muscle psoas, présente une gamme variée de symptômes qui peuvent avoir des implications significatives sur la qualité de vie des individus touchés. L’un des signes les plus fréquents de ce syndrome est la douleur lombaire, localisée dans la région basse du dos. Cette douleur peut être ressentie de manière constante ou intermittente et peut irradier vers l’aine ou le haut de la cuisse. La sensation de raideur dans la région lombaire est également courante, limitant la mobilité et contribuant à des difficultés dans les activités quotidiennes.
Un autre symptôme associé au syndrome du psoas est la perturbation de la posture. En raison de la localisation profonde du muscle psoas et de son rôle essentiel dans la stabilisation de la colonne vertébrale, son implication peut entraîner des changements posturaux. Les personnes atteintes peuvent adopter inconsciemment des postures compensatoires pour soulager la douleur, ce qui peut entraîner des déséquilibres musculaires et accentuer les symptômes du syndrome.
Le syndrome du psoas peut également se manifester par des troubles digestifs. Étant donné la proximité du muscle psoas avec les organes internes, son irritation peut influencer le fonctionnement du système digestif. Certains individus peuvent éprouver des troubles tels que des ballonnements, une sensation de lourdeur abdominale ou des problèmes intestinaux, soulignant ainsi la complexité des symptômes associés à ce syndrome.
La mobilité altérée constitue un autre aspect symptomatique significatif du syndrome du psoas. Les personnes touchées peuvent ressentir une diminution de la flexibilité au niveau de la hanche, ce qui peut se traduire par des difficultés à effectuer des mouvements tels que la flexion ou l’extension de la jambe. Ces limitations peuvent impacter les activités quotidiennes, qu’il s’agisse de monter des escaliers, de se pencher ou même de marcher confortablement.
De plus, le syndrome du psoas peut influencer le bien-être émotionnel des individus touchés. La douleur persistante et la perturbation des activités quotidiennes peuvent entraîner du stress et de l’anxiété. De même, les restrictions physiques causées par le syndrome peuvent avoir un impact sur la qualité du sommeil, exacerbant ainsi les problèmes émotionnels et créant un cercle vicieux de douleur et de détresse.
Il est essentiel de noter que les symptômes du syndrome du psoas peuvent varier d’une personne à l’autre en intensité et en combinaison. Certains individus peuvent ressentir principalement des douleurs lombaires, tandis que d’autres peuvent présenter une gamme plus large de symptômes. Le diagnostic précis du syndrome du psoas nécessite une évaluation approfondie par un professionnel de la santé, souvent un ostéopathe ou un physiothérapeute, afin de concevoir un plan de traitement personnalisé.
Liste des symptômes
- Douleur lombaire : Des douleurs dans la région lombaire (bas du dos) sont fréquemment associées au syndrome du psoas.
- Douleur à la hanche : Les symptômes peuvent inclure des douleurs ou des inconforts dans la région de la hanche, surtout lors de mouvements spécifiques.
- Douleur ou sensation de tiraillement dans l’aine : Certaines personnes peuvent ressentir une douleur ou une gêne dans la région de l’aine, qui peut être liée à l’irritation ou à la tension du muscle psoas.
- Sensation de raideur ou de tension dans le bas du dos : En plus de la douleur lombaire, certaines personnes peuvent ressentir une raideur ou une tension dans la région lombaire, souvent associée à une limitation des mouvements.
- Sensation de déséquilibre ou d’instabilité pelvienne : Le syndrome du psoas peut perturber l’équilibre pelvien et causer une sensation de déséquilibre ou d’instabilité lors de la marche ou de mouvements de rotation du tronc.
- Douleur irradiante dans la cuisse : Dans certains cas, la douleur associée au syndrome du psoas peut irradier vers la cuisse, provoquant une gêne supplémentaire lors de la marche ou d’autres activités.
- Sensation de faiblesse musculaire : La tension ou l’irritation du muscle psoas peut parfois entraîner une sensation de faiblesse dans la région lombaire ou la hanche, affectant la capacité à effectuer des mouvements normaux.
- Douleur dans le bas de l’abdomen : Certaines personnes ressentent des douleurs ou des sensations de tiraillement dans la partie inférieure de l’abdomen.
- Difficulté à marcher : Des symptômes tels que des difficultés à marcher ou à effectuer des mouvements de la hanche peuvent être présents.
- Douleur en position assise prolongée : La douleur peut s’aggraver lors de périodes prolongées en position assise.
- Mouvements limités de la hanche : Une sensation de raideur ou des limitations dans les mouvements de la hanche peuvent être observées.
- Douleur pendant certaines activités : Les symptômes peuvent être déclenchés ou aggravés par des activités spécifiques, telles que la marche, la course ou la montée d’escaliers.
- Douleur pendant les activités de rotation du tronc : Les mouvements de rotation du tronc peuvent aggraver la douleur ou la gêne dans la région lombaire ou de la hanche chez certaines personnes souffrant du syndrome du psoas.
- Douleur pendant la flexion avant : La flexion avant, comme se pencher pour ramasser quelque chose, peut déclencher ou aggraver la douleur chez les personnes affectées par ce syndrome.
- Sensation de compression abdominale : Certains individus peuvent ressentir une sensation de compression ou de pression dans la région abdominale, souvent associée à la tension du muscle psoas.
- Douleur pendant la position couchée sur le dos : Chez certaines personnes, la douleur peut s’aggraver lorsqu’elles sont couchées sur le dos, en raison de la tension accrue sur le muscle psoas dans cette position.
- Douleur pendant la position assise avec les jambes étendues : La douleur peut également être exacerbée lorsque les jambes sont étendues en position assise, en raison de la tension accrue sur le muscle psoas.
Impact de la Tension du Psoas sur la Courbe Lombaire
Une augmentation de la tension du psoas peut contribuer à une augmentation de la courbure lombaire, entraînant des implications sur la posture et potentiellement sur le bien-être physique. Le psoas, en tant que muscle profond et puissant, est étroitement lié à la région lombaire de la colonne vertébrale et joue un rôle crucial dans le mouvement, la stabilité et la posture du corps.
Comment l’augmentation de la tension du psoas peut influencer la courbure lombaire
L’augmentation de la tension du muscle psoas peut exercer une influence significative sur la courbure lombaire, jouant ainsi un rôle crucial dans le développement de divers problèmes posturaux et lombaires. Le psoas, un muscle profond situé dans la région lombaire, est essentiel pour maintenir la stabilité de la colonne vertébrale et est directement lié à la courbure lombaire naturelle. Lorsque ce muscle devient tendu ou contracté, il peut entraîner un déséquilibre dans la région lombaire, influençant la courbure naturelle de la colonne vertébrale.
La tension accrue du muscle psoas peut entraîner une inclinaison antérieure du bassin, un phénomène connu sous le nom d’inclinaison pelvienne antérieure. Cela se produit lorsque le muscle psoas tire excessivement sur le bassin, provoquant une bascule vers l’avant. En conséquence, cette inclinaison antérieure peut contribuer à une augmentation de la courbure lombaire, créant une lordose excessive.
La lordose excessive, caractérisée par une courbure accentuée dans la région lombaire, peut entraîner des problèmes posturaux et lombaires significatifs. En plus de la douleur lombaire, cette courbure accrue peut affecter la répartition de la charge sur la colonne vertébrale, augmentant ainsi le stress sur les disques intervertébraux et les articulations lombaires. Cela peut contribuer au développement de conditions telles que la hernie discale et la sténose spinale.
L’impact sur la courbure lombaire peut également influencer la posture globale. Une lordose excessive peut entraîner une projection vers l’avant des épaules, une augmentation de la courbure thoracique et une tête positionnée en avant. Ces ajustements compensatoires peuvent entraîner une série de problèmes posturaux, affectant non seulement la colonne vertébrale mais également les articulations des membres supérieurs.
La tension accrue du psoas peut également affecter les muscles opposés, tels que les muscles abdominaux. En raison de la relation musculaire antagoniste entre le psoas et les abdominaux, un psoas tendu peut affaiblir les muscles abdominaux, ce qui aggrave davantage le déséquilibre musculaire. Une diminution de la force abdominale peut compromettre la stabilité du tronc, contribuant ainsi à une lordose lombaire excessive.
Les conséquences de l’augmentation de la tension du psoas vont au-delà des aspects physiques. Des implications psychosociales peuvent également survenir, car la douleur lombaire chronique et les altérations posturales peuvent affecter la qualité de vie et le bien-être émotionnel. Les individus peuvent éprouver du stress, de l’anxiété et des limitations dans leurs activités quotidiennes en raison de la douleur et des restrictions de mouvement.
Pour contrer l’influence négative de la tension du psoas sur la courbure lombaire, des approches de traitement ciblées sont nécessaires. Des techniques d’étirement et de relâchement du psoas peuvent être employées pour soulager la tension musculaire. Le renforcement des muscles abdominaux et des muscles stabilisateurs du tronc peut contribuer à rétablir l’équilibre musculaire, favorisant ainsi une posture saine.
Liste
- Inclinaison Pelvienne Antérieure : Lorsque le psoas est tendu, il peut tirer sur la colonne vertébrale, provoquant une inclinaison pelvienne antérieure. Cela peut accentuer la courbe naturelle de la région lombaire, conduisant à une lordose excessive, également appelée hyperlordose.
- Compensation Posturale : Une tension accrue du psoas peut entraîner une compensation posturale. Pour contrer la traction du psoas, le corps peut réagir en augmentant la courbure lombaire, créant ainsi une posture déséquilibrée.
- Stress sur les Disques Intervertébraux : L’augmentation de la courbure lombaire due à une tension psoas accrue peut exercer une pression supplémentaire sur les disques intervertébraux de la région lombaire. Cela peut potentiellement contribuer à des problèmes tels que des douleurs lombaires, des disques dégénératifs ou d’autres troubles liés à la colonne vertébrale.
- Altération de l’Alignement Pelvien : Le psoas est attaché à la région pelvienne, et une tension excessive peut influencer l’alignement pelvien. Cela peut perturber l’équilibre musculaire autour de la colonne lombaire, contribuant ainsi à une courbure excessive.
Syndrome du Psoas vs Syndrome myofascial du psoas
Le « syndrome du psoas » et le « syndrome myofascial du psoas » sont des termes qui peuvent parfois être utilisés de manière interchangeable, bien que leur signification puisse varier en fonction du contexte et de la compréhension de ceux qui les emploient.
- Syndrome du Psoas : Ce terme est souvent utilisé de manière générale pour décrire des symptômes liés au muscle psoas. Les symptômes peuvent inclure des douleurs lombaires, des douleurs à la hanche, des difficultés à marcher et d’autres inconforts associés à ce muscle. Cependant, cela peut être un terme générique utilisé pour décrire diverses affections du psoas sans spécifier une cause particulière.
- Syndrome Myofascial du Psoas : Le syndrome myofascial se réfère généralement à des points déclencheurs dans le muscle et le tissu conjonctif (fascia) qui peuvent provoquer une douleur et une tension. Ainsi, le « syndrome myofascial du psoas » pourrait indiquer une condition où des points déclencheurs dans le muscle psoas entraînent des symptômes spécifiques. Les points déclencheurs peuvent être des zones hypersensibles et noueuses dans le muscle qui peuvent causer de la douleur localement ou se référer à d’autres zones du corps.
En résumé, le « syndrome du psoas » est un terme général pour décrire divers symptômes liés au muscle psoas, tandis que le « syndrome myofascial du psoas » peut indiquer une condition spécifique caractérisée par des points déclencheurs dans ce muscle et le tissu conjonctif environnant.
Liz Koch : Pionnière de la Compréhension du Psoas
Liz Koch, une experte en mouvement et auteure américaine, s’est distinguée par ses travaux approfondis sur le psoas. Sa renommée découle de son exploration du rôle du psoas dans le bien-être physique et émotionnel. À travers son livre intitulé « The Psoas Book », elle partage généreusement ses connaissances sur ce muscle en mettant en lumière son impact crucial sur la posture, le mouvement et la santé globale.
Le psoas, souvent qualifié de « muscle de l’âme » ou de « muscle des émotions », selon certains contextes, est au cœur des préoccupations de Liz Koch.
Elle avance l’idée que ce muscle peut jouer un rôle dans la libération des tensions émotionnelles stockées dans le corps.
Mettant l’accent sur la connexion entre le psoas et le système nerveux, elle souligne que les tensions dans ce muscle peuvent être liées à des expériences émotionnelles passées.
Les propositions de Liz Koch incluent des techniques et des exercices visant à accroître la conscience du psoas, à relâcher les tensions et à favoriser le mouvement naturel du corps. Ses idées ont exercé une influence significative sur de nombreux praticiens du mouvement, notamment dans les domaines du yoga, de la danse et de la kinésiologie.
Il est essentiel de noter que bien que les perspectives de Liz Koch sur le psoas et son lien avec les émotions puissent être considérées comme relevant de la médecine alternative, elles ne sont pas nécessairement validées par des preuves scientifiques conventionnelles. Malgré cela, son travail a captivé l’attention et a contribué à sensibiliser les individus à l’importance du psoas dans la santé physique et émotionnelle. Si ces concepts vous intriguent, explorer les écrits et les enseignements de Liz Koch pourrait vous offrir une compréhension plus approfondie.
«Le seul muscle à relier votre colonne vertébrale à votre jambe, le psoas, est de beaucoup la source de malaise lombaire et d’angoisse au plaisir orgasmique. «
Liz Koch,
Elle ajoute:
» Un psoas tendu peut perturber la digestion, la reproduction et créer une foule d’autres malaises. «
Le syndrome du psoas est caractérisé par des douleurs au bas du dos, qui irradie vers une jambe, donnant une difficulté à maintenir une posture correcte. Malgré que ce syndrome est souvent retrouvé chez ceux souffrant de lombalgie, celui-ci est énormément oublié par les thérapeutes.
La connexion viscérale du Psoas
La connexion viscérale du psoas fait référence à la relation entre le muscle psoas et les organes internes du corps, en particulier les organes situés dans la cavité abdominale. Le psoas est un muscle profond qui s’étend de la colonne vertébrale jusqu’à la cuisse, traversant la cavité abdominale. En raison de sa position anatomique, il est en contact étroit avec plusieurs organes internes.
Certains experts, dont Liz Koch, ont avancé l’idée que le psoas pourrait avoir des liens avec le système nerveux autonome et être influencé par des réponses émotionnelles et stressantes. Koch et d’autres praticiens estiment que des tensions dans le psoas pourraient être liées à des expériences émotionnelles stockées dans le corps.
Cependant, il est essentiel de noter que les recherches scientifiques formelles sur la connexion viscérale spécifique du psoas et son lien avec les émotions sont encore limitées et que ces concepts peuvent être considérés dans certains milieux comme relevant de la médecine alternative.
Le psoas joue un rôle important dans la stabilisation de la colonne vertébrale et dans le mouvement de la hanche, mais son influence précise sur les organes internes et le système nerveux autonome est un domaine de recherche en évolution. Si vous êtes intéressé par ces idées, il est recommandé de consulter des sources variées, y compris des professionnels de la santé et des praticiens du mouvement, tout en gardant à l’esprit que certaines perspectives peuvent être davantage basées sur des expériences individuelles que sur des preuves scientifiques établies.
Aspect Émotionnel du Psoas
L’aspect émotionnel du psoas, souvent qualifié de « muscle des émotions » dans certains contextes, est une perspective développée par certains praticiens, dont Liz Koch, experte en mouvement. Bien que cette notion ne soit pas nécessairement validée par des preuves scientifiques conventionnelles, elle est explorée dans le cadre de la médecine alternative et de certaines approches holistiques du bien-être.
Selon cette perspective, le psoas, en tant que muscle profond situé dans la région abdominale, est considéré comme étant lié aux réponses émotionnelles et aux tensions stockées dans le corps. Certains praticiens soutiennent que le psoas pourrait refléter des expériences émotionnelles passées, en se contractant ou en se relâchant en réponse à des situations stressantes ou émotionnelles.
L’idée centrale est que le psoas est connecté au système nerveux et peut agir comme un réservoir de mémoire émotionnelle. Les tensions accumulées dans ce muscle pourraient être associées à des traumatismes passés, à des stress émotionnels ou à d’autres expériences qui ont laissé une empreinte émotionnelle dans le corps.
Certains praticiens utilisent des approches telles que la libération myofasciale, le travail corporel conscient, ou des techniques de relaxation pour aider à relâcher les tensions émotionnelles présumées stockées dans le psoas. Ces méthodes visent à favoriser la détente du muscle, avec l’idée que cela pourrait avoir un impact positif sur le bien-être émotionnel global.
Il est important de noter que cette perspective relève davantage du domaine du ressenti individuel et de l’approche holistique du corps et de l’esprit, plutôt que d’une validation scientifique stricte. Les personnes intéressées par cette approche peuvent choisir d’explorer ces idées avec l’accompagnement d’un professionnel qualifié dans le domaine du bien-être émotionnel et du mouvement.
Présentation clinique du syndrome du Psoas
Les patients se plaignent souvent de douleurs dorsales dans la région lombo-sacrée. Une irradiation vers le bas dans le sacrum ou vers le haut dans la vertèbre lombaire peut se produire – la localisation de la douleur est décrite comme une douleur de fesse, une douleur pelvienne ou une douleur d’aine. Le patient peut évoquer une sensation d’accrochage ou de glissement dans l’aine lorsque son genou est fléchi à 90 degrés. Une douleur et une sensation de « blocage » dans l’aine lorsque le genou est fléchi à 90 degrés suggèrent une déchirure labrale mais peuvent également être observées dans le cas d’une tendinopathie de l’iliopsoas.
Le patient est en avant plié, se penche vers le côté gauche et le pied gauche est retourné.
comprennent:
- Le dysfonctionnement somatique clé non · neutre en L 1 ou L2 qui est courbé latéralement à gauche,
- Spasme marqué du muscle psoas gauche.
- Rotation du sacrum sur un axe oblique gauche (souvent du type non neutre).
- Décalage latéral pelvien droit,.
- Spasme de piriforme droit
- Douleur à la hanche droite, à l’arrière du côté droit jambe, mais pas habituellement après le genou.
Diagnostics différentiels du syndrome du Psoas
- Tendinite ou Blessure Musculaire : Des lésions ou des inflammations d’autres muscles de la région abdominale ou de la hanche peuvent entraîner des symptômes similaires à ceux du syndrome du psoas.
- Appendicite : L’inflammation de l’appendice peut provoquer des douleurs dans la région abdominale droite, parfois confondues avec les symptômes du syndrome du psoas.
- Colique Néphrétique : Les calculs rénaux peuvent provoquer des douleurs aiguës dans le bas du dos et la région abdominale, ressemblant à celles du syndrome du psoas.
- Hernie Inguinale : Une hernie inguinale peut causer des douleurs dans la région de l’aine et du bas de l’abdomen, se chevauchant parfois avec les symptômes du syndrome du psoas.
- Endométriose : Chez les femmes, l’endométriose peut provoquer des douleurs pelviennes qui peuvent être confondues avec les symptômes du syndrome du psoas.
- Colite : Les maladies inflammatoires de l’intestin, telles que la colite, peuvent entraîner des douleurs abdominales basses similaires à celles du syndrome du psoas.
- Problèmes Vertébraux : Des troubles de la colonne vertébrale, tels que des hernies discales ou des problèmes articulaires, peuvent également causer des douleurs dans la région lombaire.
- Syndrome du Côlon Irritable (SCI) : Le SCI peut provoquer des douleurs abdominales, des ballonnements et des changements dans les habitudes intestinales, qui peuvent être confondus avec les symptômes du syndrome du psoas.
Quelles sont les tests dévaluation pour le dépistage du syndrome du Psoas?
Le test de Thomas
Le test de Thomas, également connu sous le nom de test du psoas, est un examen orthopédique qui vise à évaluer la longueur et la souplesse du muscle psoas-iliaque. Ce test est souvent utilisé dans le domaine médical et de la physiothérapie pour évaluer les dysfonctionnements potentiels du muscle psoas.
Voici comment le test de Thomas est généralement effectué :
- Le patient se couche sur une table d’examen, dos contre la table.
- Les deux genoux du patient sont tirés vers la poitrine, permettant ainsi au dos de faire contact complet avec la table.
- Un des genoux est ensuite relâché pour pendre le long du côté de la table, tandis que l’autre genou reste tiré vers la poitrine.
- Le praticien observe la position de la cuisse pendante pour évaluer la présence de déviations ou d’élévations, ce qui peut indiquer une tension ou une contraction du muscle psoas-iliaque.
Si la cuisse pendante montre une élévation significative par rapport à la table, cela peut suggérer une contraction du muscle psoas. Des résultats anormaux peuvent indiquer une restriction de la mobilité ou des déséquilibres dans le muscle psoas.
Vérifier la force de vos psoas
Si vous êtes capable de lever le genou à 90 degrés, votre psoas fonctionne bien
Approche Thérapeutique
1. Counterstrain psoas major
Pour traiter le muscle psoas majeur avec la technique de Counterstrain, le praticien va souvent suivre ces étapes :
- Positionnement du patient : Le patient est placé dans une position spécifique qui permet au muscle psoas de se relâcher. Souvent, cela implique de placer le patient sur le côté, genoux pliés, de manière à minimiser la tension sur le psoas.
- Identification du point de déclenchement : Le praticien utilise une technique palpatoire pour identifier les points de déclenchement sensibles dans le muscle psoas majeur.
- Positionnement du muscle : Le praticien positionne le muscle dans une position où il est raccourci et détendu, ce qui peut aider à réduire la tension.
- Maintien de la position : Le praticien maintient la position pendant une courte période, généralement de 90 secondes à quelques minutes. Cela permet au muscle de se détendre et de réduire la tension.
- Retour progressif à la position neutre : Le praticien guide ensuite le patient de manière progressive pour retourner à une position neutre.
2. Counterstrain psoas minor
Flexion de la hanche ipsilatérale
3. Iliaque
Placez la jambe non affectée au-dessus de la jambe affectée, fléchissez les deux jambes au niveau de la hanche, effectuez une rotation externe des deux jambes, abaissez les genoux (jambes de grenouille).
Étirement Musculaire
Commencez par un étirement du psoas agenouillé.
- Laissez tomber votre genou gauche sous vous, avec votre jambe gauche qui s’étend loin de votre corps et vos orteils en contact avec le sol.
- Placez votre jambe droite devant vous (votre pied à plat sur le sol), de sorte que votre jambe droite se forme à un angle de 90 degrés.
- En utilisant la force de votre fesse, ramenez doucement votre genou gauche en arrière.Ce faisant, maintenez une bonne posture avec les épaules hautes et la tête droite.Maintenez cette position pendant 30 secondes, puis répétez l’opération sur la jambe opposée.
Pose en pont
La pose du pont, également connue sous le nom de Setu Bandhasana en yoga, peut être bénéfique pour étirer et renforcer le muscle psoas. Voici comment réaliser la pose du pont pour cibler l’étirement du psoas :
- Position de départ : Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés et les pieds à la largeur des hanches. Les bras doivent être le long du corps, paumes vers le bas.
- Placement des pieds : Placez vos pieds de manière à ce qu’ils soient alignés avec vos genoux, les orteils pointant vers l’avant.
- Engagement abdominal : Activez vos muscles abdominaux en pressant votre bas du dos contre le sol. Cela aidera à stabiliser la colonne vertébrale.
- Levée des hanches : En inspirant, commencez à lever lentement les hanches vers le plafond en poussant à la fois sur les pieds et les bras. Continuez à presser le bas du dos contre le sol.
- Formation d’une ligne droite : Formez une ligne droite depuis les épaules jusqu’aux genoux lorsque les hanches sont en haut. Évitez de trop cambrer le dos.
- Maintien de la posture : Maintenez la position pendant 30 secondes à 1 minute, en respirant profondément et en continuant à activer les muscles abdominaux.
- Redescendez lentement : Expirez et abaissez lentement les hanches vers le bas, vertèbre par vertèbre, jusqu’à ce que votre dos soit complètement au sol.
Conseils supplémentaires :
- Évitez de surtendre le cou en gardant le menton vers la poitrine.
- Pour un étirement plus accentué du psoas, vous pouvez essayer de marcher doucement les pieds vers l’avant tout en maintenant la pose du pont.
Cette pose contribue à ouvrir et à étirer les muscles du devant de la cuisse, y compris le psoas. Comme pour toute pratique de yoga, écoutez votre corps, ne forcez pas et adaptez la pose en fonction de vos besoins et de votre niveau de confort. Si vous avez des problèmes de dos ou d’autres préoccupations médicales, consultez un professionnel de la santé avant de pratiquer cette pose.
Pose du guerrier
La pose du Guerrier (Virabhadrasana) est une posture de yoga qui peut contribuer à étirer le muscle psoas, en plus de renforcer les jambes, les bras et le tronc. Voici comment réaliser la Pose du Guerrier I, qui cible spécifiquement le psoas :
- Position de départ : Commencez en position debout, les pieds joints.
- Écartez les pieds : Écartez les pieds d’environ la largeur du bassin.
- Orientation des pieds : Orientez le pied droit vers l’avant et le pied gauche légèrement vers l’intérieur (environ 45 degrés).
- Alignement des hanches : Assurez-vous que vos hanches sont tournées vers l’avant.
- Flexion du genou : Fléchissez le genou droit, en veillant à ce que le genou soit directement au-dessus de la cheville.
- Étirement du psoas : En fléchissant le genou droit, vous devriez ressentir un étirement le long du psoas du côté gauche.
- Bras tendus : Tendez les bras au-dessus de la tête, les paumes des mains se faisant face.
- Maintien de la posture : Maintenez la pose pendant 30 secondes à 1 minute, en respirant profondément.
- Changement de côté : Revenez à la position de départ et répétez de l’autre côté en fléchissant le genou gauche.
Conseils :
- Gardez le tronc droit et engagez les muscles abdominaux pour maintenir la stabilité dans la posture.
- Assurez-vous que le genou fléchi est aligné avec la cheville pour éviter tout stress inutile sur l’articulation du genou.
- Respirez profondément pour favoriser la détente et l’étirement du psoas.
La Pose du Guerrier est une posture puissante qui peut également renforcer les jambes, améliorer l’équilibre et stimuler l’énergie. Cependant, si vous avez des problèmes de genou, de hanche ou de dos, consultez un professionnel de la santé ou un instructeur de yoga pour des modifications adaptées à votre condition physique.
Rotation externe du fémur
Le simple fait de faire une rotation interne de la jambe arrière tout en faisant l’étirement du psoas à demi-genoux permet de travailler plus efficacement tout votre muscle du psoas
Pour utiliser cette modification, déplacez le pied de votre jambe arrière vers l’autre côté de votre corps. Votre jambe arrière devrait être en diagonale derrière vous plutôt que le dos droit. Cela fera tourner votre jambe vers l’intérieur.
Maintenez l’étirement pendant 30 secondes, puis passez de l’autre côté.
Combinez l’étirement du psoas avec celui du quadriceps
Soulevez le pied de votre jambe arrière vers vos fesses lorsque vous étirez le psoas à demi-genoux.
Références
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