Les fractures métatarsiennes figurent parmi les blessures les plus fréquentes du pied, tant chez les sportifs que dans la population générale. Situés entre les os du tarse à l’arrière du pied et les phalanges des orteils, les cinq os métatarsiens jouent un rôle fondamental dans la transmission des charges et la propulsion durant la marche ou la course. Toute atteinte à leur intégrité peut donc entraîner des douleurs significatives, des troubles de la mobilité et des périodes d’immobilisation prolongée.

Ces fractures surviennent le plus souvent à la suite de traumatismes directs, tels qu’une chute d’objet lourd sur le pied, mais peuvent également résulter de mouvements de torsion, de sursollicitations répétées ou d’affections osseuses sous-jacentes. Ainsi, les mécanismes de lésion sont variés et influencent directement la localisation, la forme et la gravité de la fracture.

On distingue principalement trois grands types de fractures métatarsiennes :

  • les fractures traumatiques aiguës, liées à un impact ou un mouvement brutal ;
  • les fractures de stress, provoquées par une accumulation de microtraumatismes, fréquentes chez les coureurs, les militaires ou les danseurs ;
  • les fractures par insuffisance, qui surviennent sur un os fragilisé par des pathologies comme l’ostéoporose.

Le cinquième métatarsien (du côté du petit orteil) est particulièrement vulnérable, notamment à travers la célèbre « fracture de Jones ». Toutefois, tous les métatarsiens peuvent être concernés, selon les circonstances de l’accident ou la posture adoptée au moment de l’impact.

D’un point de vue clinique, ces fractures peuvent passer inaperçues si elles ne sont pas accompagnées d’un déplacement osseux ou de signes flagrants. Douleurs à l’appui, œdème localisé, ecchymoses ou déformations sont des signes évocateurs qui doivent inciter à consulter. Le diagnostic repose essentiellement sur l’imagerie, notamment la radiographie, parfois complétée par une IRM ou une scintigraphie dans les cas douteux.

La prise en charge dépendra du type de fracture, de son emplacement, du degré de déplacement et de l’état général du patient. Elle peut aller d’une simple immobilisation à une intervention chirurgicale en cas de fracture instable ou non consolidée.

Comprendre les mécanismes, les signes et les enjeux liés aux fractures métatarsiennes permet d’en optimiser le diagnostic et le traitement, tout en limitant les risques de complications fonctionnelles. Cette base est essentielle pour toute approche thérapeutique, qu’elle soit médicale, chirurgicale ou ostéopathique.

Les fractures métatarsiennes peuvent résulter de divers mécanismes traumatiques, qu’ils soient directs ou indirects. Les traumatismes directs surviennent souvent à la suite de chutes d’objets lourds sur le pied, ce qui est fréquemment observé chez les travailleurs industriels. À l’inverse, les traumatismes indirects se produisent lorsqu’il y a un mouvement de torsion du rétro-pied et de la jambe, tandis que l’avant-pied reste fixe. Les blessures de supination du pied peuvent entraîner des fractures par avulsion de la base du cinquième métatarsien en raison de la tension générée sur le tendon court péronier et le cordon latéral de l’aponévrose plantaire.

En outre, les fractures métatarsiennes peuvent également être causées par des fractures de stress, résultant d’une petite quantité de force répétée. Ces fractures de stress sont couramment observées chez les danseurs de ballet, les athlètes et les soldats, ce qui leur vaut parfois le terme de « fractures de marche ». D’autres facteurs de risque associés comprennent le syndrome de surcharge, le pied de Morton, l’anorexie mentale, l’aménorrhée et une hypoestrogénie prolongée.

Les fractures métatarsiennes peuvent également se manifester sous la forme de fractures par insuffisance, qui surviennent en raison d’une charge normale sur un os affaibli. Ces blessures sont généralement observées chez les patients atteints d’ostéoporose et les femmes ménopausées.

L’étiologie des fractures métatarsiennes, qui sont des blessures courantes du pied, est diversifiée et souvent liée à des mécanismes traumatiques. Comprendre les causes sous-jacentes de ces fractures est essentiel pour orienter le traitement et prévenir de futures blessures. Voici une exploration détaillée de l’étiologie des fractures métatarsiennes :

Liste des causes
  1. Traumatisme Direct : Les fractures métatarsiennes surviennent fréquemment à la suite de traumatismes directs, principalement des chocs ou des chutes d’objets lourds sur le pied. Cette forme de traumatisme est souvent observée dans des environnements industriels où des accidents peuvent se produire, entraînant des fractures isolées ou multiples des métatarsiens.
  2. Traumatisme Indirect : Les mouvements de torsion du rétro-pied et de la jambe, combinés à un avant-pied fixe, peuvent provoquer des fractures métatarsiennes par traumatisme indirect. Cela se produit notamment lors de mouvements inappropriés ou de torsions du pied, entraînant des contraintes excessives sur les os métatarsiens.
  3. Fractures de Supination : Les blessures de supination du pied peuvent conduire à des fractures par avulsion de la base du cinquième métatarsien. Ceci est souvent dû à la tension générée sur le tendon court péronier et le cordon latéral de l’aponévrose plantaire pendant ce type de mouvement.
  4. Fractures de Stress : Les fractures de stress résultent d’une répétition continue d’une faible force sur les métatarsiens. Elles sont fréquemment observées chez des populations spécifiques, notamment les danseurs de ballet, les athlètes et les militaires. Ces fractures de stress peuvent être associées à des activités impliquant une charge répétitive sur le pied.
  5. Fractures par Insuffisance : Les fractures par insuffisance surviennent en raison d’une charge normale exercée sur un os déjà affaibli. Elles sont plus fréquentes chez les personnes atteintes d’ostéoporose ou chez les femmes ménopausées, où la densité osseuse est réduite.
  6. Fractures de Lisfranc : Les fractures de Lisfranc, impliquant les articulations tarsométatarsiennes, peuvent survenir en cas de chute d’une hauteur ou dans des escaliers. Ces fractures résultent souvent de forces de compression longitudinale ou de rotations autour d’un avant-pied fixe.
  7. Fractures de Marche : Les fractures de marche, une variété de fractures de stress, sont associées à une faible quantité de force répétitive. Elles sont couramment observées chez les individus exposés à des activités nécessitant une marche prolongée, comme les militaires en marche.
  8. Fractures par Insuffisance chez les Personnes Âgées : Les personnes âgées, en particulier celles atteintes d’ostéoporose, peuvent présenter des fractures métatarsiennes par insuffisance en raison d’une charge normale sur un os affaibli.
  9. Facteurs de Risque Additionnels : Certains facteurs de risque, tels que le syndrome de surcharge, le pied de Morton, l’anorexie mentale, l’aménorrhée, et une hypoestrogénie prolongée, peuvent contribuer au développement de fractures métatarsiennes.
  10. Fractures des Métatarsiens chez les Enfants : Chez les enfants, les fractures métatarsiennes sont souvent liées à des activités ludiques, des jeux ou des chutes pendant les jeux. La répartition des fractures métatarsiennes chez les enfants peut différer de celle des adultes, avec une prévalence plus élevée au cinquième métatarsien.
  11. Fractures par Écrasement : Les fractures métatarsiennes peuvent également résulter de blessures par écrasement, où une force importante est appliquée sur le pied. Cela peut se produire dans des accidents de la route, des accidents industriels ou des incidents de nature traumatique.
  12. Fractures Iatrogènes : Dans certains cas, des fractures métatarsiennes peuvent être induites par des interventions médicales, telles que des manipulations inappropriées, des procédures chirurgicales ou des interventions orthopédiques. Ces fractures iatrogènes peuvent survenir comme complication de traitements antérieurs.
  13. Facteurs Génétiques : Bien que moins fréquents, certains cas de fractures métatarsiennes peuvent être liés à des facteurs génétiques prédisposants. Des conditions génétiques affectant la densité osseuse ou la résistance des os peuvent contribuer à la survenue de fractures plus facilement.
  14. Lésions Concomitantes : Les fractures métatarsiennes peuvent souvent coexister avec d’autres lésions du pied, telles que des entorses, des fractures de la cheville ou des lésions des tissus mous. Ces lésions concomitantes peuvent complexifier le diagnostic et la prise en charge.
  15. Défauts Anatomiques : Certains individus peuvent présenter des anomalies anatomiques préexistantes, tels que des os accessoires (os vesalianum, os peroneum) ou des variations anatomiques. Ces défauts anatomiques peuvent augmenter la susceptibilité aux fractures métatarsiennes.
  16. Fractures de Répétition chez les Athlètes : Les athlètes pratiquant des sports à impact élevé, tels que le basket-ball ou le soccer, peuvent être sujets à des fractures de répétition aux métatarsiens. La répétition des mouvements peut entraîner une fatigue excessive des os, augmentant ainsi le risque de fractures.
  17. Facteurs Hormonaux chez les Femmes : Chez les femmes, des changements hormonaux liés à la menstruation, à la grossesse ou à la ménopause peuvent influencer la densité osseuse et la résistance des os. Ces variations hormonales peuvent contribuer à la prédisposition aux fractures métatarsiennes.
  18. Mauvaises Conditions Environnementales : Les conditions environnementales, telles que des surfaces inégales, des chaussures inappropriées ou des terrains accidentés, peuvent augmenter le risque de chutes et de traumatismes, contribuant ainsi aux fractures métatarsiennes.
  19. Fractures par Écrasement : Les fractures métatarsiennes peuvent également résulter de blessures par écrasement, où une force importante est appliquée sur le pied. Cela peut se produire dans des accidents de la route, des accidents industriels ou des incidents de nature traumatique.
  20. Fractures Iatrogènes : Dans certains cas, des fractures métatarsiennes peuvent être induites par des interventions médicales, telles que des manipulations inappropriées, des procédures chirurgicales ou des interventions orthopédiques. Ces fractures iatrogènes peuvent survenir comme complication de traitements antérieurs.
  21. Facteurs Génétiques : Bien que moins fréquents, certains cas de fractures métatarsiennes peuvent être liés à des facteurs génétiques prédisposants. Des conditions génétiques affectant la densité osseuse ou la résistance des os peuvent contribuer à la survenue de fractures plus facilement.
  22. Lésions Concomitantes : Les fractures métatarsiennes peuvent souvent coexister avec d’autres lésions du pied, telles que des entorses, des fractures de la cheville ou des lésions des tissus mous. Ces lésions concomitantes peuvent complexifier le diagnostic et la prise en charge.
  23. Défauts Anatomiques : Certains individus peuvent présenter des anomalies anatomiques préexistantes, tels que des os accessoires (os vesalianum, os peroneum) ou des variations anatomiques. Ces défauts anatomiques peuvent augmenter la susceptibilité aux fractures métatarsiennes.
  24. Fractures de Répétition chez les Athlètes : Les athlètes pratiquant des sports à impact élevé, tels que le basket-ball ou le soccer, peuvent être sujets à des fractures de répétition aux métatarsiens. La répétition des mouvements peut entraîner une fatigue excessive des os, augmentant ainsi le risque de fractures.
  25. Facteurs Hormonaux chez les Femmes : Chez les femmes, des changements hormonaux liés à la menstruation, à la grossesse ou à la ménopause peuvent influencer la densité osseuse et la résistance des os. Ces variations hormonales peuvent contribuer à la prédisposition aux fractures métatarsiennes.
  26. Mauvaises Conditions Environnementales : Les conditions environnementales, telles que des surfaces inégales, des chaussures inappropriées ou des terrains accidentés, peuvent augmenter le risque de chutes et de traumatismes, contribuant ainsi aux fractures métatarsiennes.
  27. Fractures Métatarsiennes d’Origine Pathologique : Certaines conditions médicales préexistantes, telles que des troubles osseux métaboliques, des tumeurs osseuses ou des infections osseuses, peuvent contribuer à des fractures métatarsiennes d’origine pathologique. Ces fractures peuvent résulter de la fragilité osseuse induite par des maladies sous-jacentes.
  28. Fractures Métatarsiennes chez les Sportifs Professionnels : Les sportifs professionnels, en raison de la nature intensive de leur entraînement et de leur participation à des compétitions de haut niveau, sont plus susceptibles de développer des fractures métatarsiennes. Les contraintes répétitives sur le pied peuvent conduire à des microtraumatismes cumulatifs.
  29. Fractures Métatarsiennes Liées à la Chute : Les chutes accidentelles, que ce soit à domicile, sur des surfaces glissantes ou dans des environnements extérieurs, peuvent provoquer des fractures métatarsiennes. La force de l’impact pendant la chute peut entraîner des blessures aux os du pied.
  30. Fractures Métatarsiennes Chez les Personnes Âgées : Les personnes âgées, en raison de la fragilité osseuse liée au vieillissement, peuvent être plus sujettes aux fractures métatarsiennes. Des chutes de faible hauteur peuvent causer des fractures en raison de la densité osseuse réduite chez cette population.
  31. Fractures Métatarsiennes Induites par le Stress Osteopathique : Des déséquilibres biomécaniques ou des anomalies de la marche peuvent induire des fractures métatarsiennes par stress osteopathique. Les contraintes excessives exercées sur les métatarsiens peuvent provoquer des microtraumatismes répétés, conduisant éventuellement à des fractures.
  32. Fractures Métatarsiennes Psychosomatiques : Dans certains cas, des facteurs psychologiques ou émotionnels peuvent contribuer à des fractures métatarsiennes. Des études suggèrent que le stress émotionnel peut influencer la densité osseuse, augmentant ainsi le risque de fractures.
  33. Fractures Métatarsiennes Chez les Personnes en Surpoids : L’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les os du pied, augmentant ainsi le risque de fractures métatarsiennes. Les personnes en surpoids peuvent être plus susceptibles de développer des fractures sous l’effet d’une charge accrue sur les membres inférieurs.
  34. Fractures Métatarsiennes Associées à des Activités Récréatives : Des activités récréatives telles que le saut, la course ou d’autres sports à impact élevé peuvent être associées à des fractures métatarsiennes. Les mouvements brusques et répétitifs pendant ces activités peuvent entraîner des contraintes excessives sur les os du pied.
  35. Fractures Métatarsiennes chez les Travailleurs du Bâtiment : Les travailleurs du bâtiment, exposés à des risques de chutes d’objets lourds et à des conditions de travail exigeantes, peuvent être plus enclins à des fractures métatarsiennes. Les accidents sur le lieu de travail sont une source fréquente de blessures.
  36. Fractures Métatarsiennes Chez les Danseurs Professionnels : Les danseurs professionnels, en raison des mouvements complexes et des exigences physiques de leur métier, peuvent développer des fractures métatarsiennes. Les charges répétitives sur les pieds pendant la danse peuvent contribuer à ces blessures.
  37. Fractures Métatarsiennes liées à l’Équipement Sportif : Des chaussures de sport inappropriées, un équipement défectueux ou des surfaces de jeu inadéquates peuvent augmenter le risque de fractures métatarsiennes chez les amateurs de sports. Des conditions environnementales et des équipements inadaptés peuvent contribuer aux traumatismes.
  38. Fractures Métatarsiennes Liées à des Activités de Plein Air : Les activités de plein air, comme la randonnée ou l’escalade, peuvent exposer les individus à des terrains difficiles et à des risques de chutes, entraînant des fractures métatarsiennes. L’exposition à des environnements extérieurs peut être un facteur contributif.

Examinons de plus près la présentation clinique des fractures métatarsiennes, une blessure fréquente qui peut entraîner des symptômes significatifs. Ces fractures, souvent causées par des traumatismes directs tels que des chutes, des chocs ou des forces excessives sur le pied, présentent des caractéristiques cliniques distinctes.

La douleur constitue l’un des symptômes les plus prédominants des fractures métatarsiennes. Les personnes affectées ressentent généralement une douleur aiguë au moment de l’incident traumatique, localisée dans la région du pied touchée. Cette douleur peut être exacerbée lors de la marche ou de toute activité qui implique une pression sur le pied. La nature de la douleur peut varier en fonction de la gravité de la fracture et de la présence éventuelle de déplacement des os.

Un autre élément clé de la présentation clinique est le gonflement. En réponse à la blessure, une réaction inflammatoire se produit, entraînant un œdème autour de la zone fracturée. Ce gonflement, associé à une rougeur locale, contribue à l’apparence caractéristique de l’inflammation et peut être observé visuellement.

La déformation du pied représente également un signe potentiel de fracture métatarsienne. Si la fracture provoque un déplacement des os, une saillie anormale ou un changement perceptible dans la forme du pied peut se produire. Cela peut être particulièrement évident lors de l’inspection visuelle et constitue un indicateur important de la gravité de la fracture.

L’apparition d’un hématome est également fréquente. La rupture de petits vaisseaux sanguins peut entraîner la formation d’une collection de sang autour de la zone fracturée, contribuant à une décoloration de la peau. Cette coloration rougeâtre ou bleuâtre, associée à l’hématome, est souvent visible et constitue un élément supplémentaire de la présentation clinique.

La difficulté à marcher est un symptôme fonctionnel majeur des fractures métatarsiennes. En raison de la douleur intense, de l’enflure et éventuellement du déplacement des os, les individus touchés peuvent avoir du mal à supporter du poids sur le pied affecté. Cela conduit fréquemment à une boiterie caractéristique et peut nécessiter l’utilisation de béquilles pour soulager la pression sur la zone blessée.

La sensibilité au toucher est également un aspect notable de la présentation clinique. La région de la fracture métatarsienne peut être particulièrement sensible au toucher, ce qui peut être évalué par un professionnel de la santé lors de l’examen physique. Cette sensibilité peut aider à localiser précisément la zone de la blessure.

Liste des présentations cliniques
  1. Douleur au Niveau du Pied : La douleur est souvent le symptôme prédominant chez les patients présentant une fracture métatarsienne. La localisation de la douleur dépend du métatarsien touché, mais elle est généralement ressentie au niveau de l’avant-pied. La douleur peut être aiguë, lancinante ou douloureuse, aggravée par la pression ou la mise en charge du pied.
  2. Gonflement et Œdème : Un gonflement significatif et un œdème au niveau de la zone touchée sont fréquemment observés. Cela peut être le résultat d’une réponse inflammatoire à la blessure. Le pied peut apparaître enflé, chaud au toucher et présenter un changement notable de volume.
  3. Difficulté à Marcher ou à Appuyer sur le Pied : En raison de la douleur intense et du gonflement, les patients peuvent éprouver des difficultés à marcher ou à appuyer sur le pied affecté. La mise en charge du poids sur le métatarsien fracturé peut augmenter la douleur, conduisant à une boiterie ou à une incapacité à marcher normalement.
  4. Sensibilité et Tendresse au Palper : Lors de l’examen physique, une sensibilité locale et une tendresse au palper peuvent être notées au niveau du site de la fracture métatarsienne. Les zones spécifiques de tendresse dépendront du métatarsien touché et de la nature de la fracture.
  5. Déformation Visible (dans les Cas Graves) : Dans les cas de fractures graves, une déformation visible peut être observée, notamment des déviations ou des déformités des orteils. Cela peut indiquer une fracture complexe ou une luxation associée nécessitant une évaluation plus approfondie.
  6. Ecchymoses (dans Certains Cas) : Des ecchymoses peuvent se développer autour de la zone de la fracture métatarsienne en raison de la rupture de petits vaisseaux sanguins lors de la blessure. La présence d’ecchymoses peut varier en fonction de la gravité de la lésion.
  7. Crépitation (dans Certains Cas) : La crépitation, une sensation de frottement ou de grincement sous la peau, peut parfois être perceptible lors du déplacement des fragments osseux. Cela peut être détecté par un professionnel de la santé lors de l’examen clinique.
  8. Altérations de la Démarche : En raison de la douleur et des limitations fonctionnelles, les patients peuvent présenter des altérations de la démarche, telles qu’une boiterie ou une réticence à mettre en charge le pied. Ces altérations peuvent être observées lors de l’observation de la marche du patient.
  9. Symptômes Associés à des Complications : Dans les cas de complications telles que des infections, une mauvaise cicatrisation, ou des lésions nerveuses, des symptômes supplémentaires tels que fièvre, drainage de pus, ou engourdissements peuvent survenir.
  10. Difficultés à Chausser des Chaussures : Les patients peuvent signaler des difficultés à chausser des chaussures en raison de la douleur et de l’enflure. Certains peuvent remarquer que leurs chaussures habituelles deviennent inconfortables en raison de la déformation associée.
  11. Douleur au Niveau du Pied : La douleur est souvent le symptôme prédominant chez les patients présentant une fracture métatarsienne. La localisation de la douleur dépend du métatarsien touché, mais elle est généralement ressentie au niveau de l’avant-pied. La douleur peut être aiguë, lancinante ou douloureuse, aggravée par la pression ou la mise en charge du pied.
  12. Gonflement et Œdème : Un gonflement significatif et un œdème au niveau de la zone touchée sont fréquemment observés. Cela peut être le résultat d’une réponse inflammatoire à la blessure. Le pied peut apparaître enflé, chaud au toucher et présenter un changement notable de volume.
  13. Difficulté à Marcher ou à Appuyer sur le Pied : En raison de la douleur intense et du gonflement, les patients peuvent éprouver des difficultés à marcher ou à appuyer sur le pied affecté. La mise en charge du poids sur le métatarsien fracturé peut augmenter la douleur, conduisant à une boiterie ou à une incapacité à marcher normalement.
  14. Sensibilité et Tendresse au Palper : Lors de l’examen physique, une sensibilité locale et une tendresse au palper peuvent être notées au niveau du site de la fracture métatarsienne. Les zones spécifiques de tendresse dépendront du métatarsien touché et de la nature de la fracture.
  15. Déformation Visible (dans les Cas Graves) : Dans les cas de fractures graves, une déformation visible peut être observée, notamment des déviations ou des déformités des orteils. Cela peut indiquer une fracture complexe ou une luxation associée nécessitant une évaluation plus approfondie.
  16. Ecchymoses (dans Certains Cas) : Des ecchymoses peuvent se développer autour de la zone de la fracture métatarsienne en raison de la rupture de petits vaisseaux sanguins lors de la blessure. La présence d’ecchymoses peut varier en fonction de la gravité de la lésion.
  17. Crépitation (dans Certains Cas) : La crépitation, une sensation de frottement ou de grincement sous la peau, peut parfois être perceptible lors du déplacement des fragments osseux. Cela peut être détecté par un professionnel de la santé lors de l’examen clinique.
  18. Altérations de la Démarche : En raison de la douleur et des limitations fonctionnelles, les patients peuvent présenter des altérations de la démarche, telles qu’une boiterie ou une réticence à mettre en charge le pied. Ces altérations peuvent être observées lors de l’observation de la marche du patient.
  19. Symptômes Associés à des Complications : Dans les cas de complications telles que des infections, une mauvaise cicatrisation, ou des lésions nerveuses, des symptômes supplémentaires tels que fièvre, drainage de pus, ou engourdissements peuvent survenir.
  20. Difficultés à Chausser des Chaussures : Les patients peuvent signaler des difficultés à chausser des chaussures en raison de la douleur et de l’enflure. Certains peuvent remarquer que leurs chaussures habituelles deviennent inconfortables en raison de la déformation associée.
  21. Symptômes Neurologiques : Dans certains cas, des symptômes neurologiques peuvent accompagner les fractures métatarsiennes, en particulier lorsque des lésions nerveuses sont impliquées. Cela peut se manifester par des picotements, des engourdissements ou une diminution de la sensibilité dans la région touchée.
  22. Aggravation de la Douleur à la Pression : La douleur peut être exacerbée lors de la pression sur la zone de la fracture, que ce soit en marchant, en se tenant debout ou en appliquant une pression directe sur le métatarsien affecté. Cela peut aider à différencier la douleur due à une fracture par rapport à d’autres affections.
  23. Référence de Douleur : La douleur peut parfois irradier vers d’autres parties du pied ou même vers la jambe. Cela peut compliquer le diagnostic, car la source de la douleur peut être perçue à distance de la fracture. Une évaluation attentive est nécessaire pour localiser précisément la source de la douleur.
  24. Raideur Articulaire : La raideur articulaire peut se développer autour de la zone fracturée, limitant la gamme de mouvements dans le pied. Cela peut être particulièrement notable le matin ou après des périodes de repos prolongées.
  25. Incapacité Fonctionnelle : Dans les cas de fractures sévères ou complexes, une incapacité fonctionnelle significative peut être présente. Les patients peuvent avoir du mal à effectuer des mouvements simples du pied, tels que la flexion, l’extension ou la rotation.
  26. Inflammation Continue : Une inflammation persistante au niveau de la zone fracturée peut être observée, même après quelques jours de lésion. Cela peut indiquer une réaction inflammatoire continue et souligner la nécessité d’une gestion appropriée.
  27. Sensation de Chaleur Locale : Une sensation de chaleur locale autour de la fracture peut être ressentie en raison de l’inflammation associée. Cela peut être évalué lors de l’examen physique par la palpation de la température de la peau au-dessus de la fracture.
  28. Instabilité du Pied : Les fractures métatarsiennes, en particulier celles impliquant les articulations adjacentes, peuvent entraîner une certaine instabilité du pied. Cela peut se manifester par une sensation de faiblesse ou d’instabilité pendant la marche.
  29. Réactions Psychologiques : La présence d’une fracture métatarsienne peut engendrer des réactions psychologiques telles que l’anxiété, la frustration ou même la dépression, en raison des limitations imposées aux activités quotidiennes et à la mobilité.
  30. Modification de la Cambrure du Pied : Dans les cas de fractures métatarsiennes graves, une modification de la cambrure normale du pied peut être observée. Cela peut être perceptible visuellement et peut nécessiter une évaluation radiologique pour déterminer l’étendue de la déformation.
  31. Répercussions sur la Qualité de Vie : Les fractures métatarsiennes peuvent avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie du patient, affectant sa capacité à travailler, à participer à des activités sociales et à maintenir un mode de vie actif. Ces aspects doivent être pris en compte dans la gestion globale de la blessure.
  32. Réponse à la Mobilisation : Lors de l’essai de mobilisation du pied, les patients peuvent signaler une augmentation de la douleur ou de l’inconfort. Cela peut aider à évaluer la stabilité de la fracture et à déterminer les meilleures approches de traitement.

L’évaluation des fractures métatarsiennes repose sur une approche méthodique combinant l’interrogatoire, l’examen physique, l’imagerie médicale et, dans certains cas, des évaluations spécialisées. Cette démarche vise à confirmer la présence d’une fracture, en déterminer les caractéristiques précises, et à orienter vers la meilleure prise en charge possible.Interrogatoire Clinique : Comprendre le Contexte Traumatique

Tout commence par une anamnèse détaillée. Il est essentiel de recueillir les circonstances précises du traumatisme (chute d’objet, torsion, activité sportive), la chronologie des symptômes (apparition immédiate ou progressive), et l’historique médical du patient. Des antécédents d’ostéoporose, de troubles hormonaux (aménorrhée, hypoestrogénie), ou de pathologies chroniques comme l’anorexie mentale doivent alerter sur la possibilité de fractures par insuffisance ou de stress.

L’évaluation physique vise à identifier les signes locaux de fracture :

  • Douleur localisée à la palpation des têtes, cols, diaphyses ou bases métatarsiennes ;
  • Œdème et ecchymose, témoins d’un saignement ou d’un traumatisme récent ;
  • Déformation visible si déplacement osseux ;
  • Difficulté à la mise en charge ou à la marche, fréquente en cas de fracture déplacée.

La palpation minutieuse de chaque métatarsien permet de localiser précisément la douleur. L’observation de la démarche, la recherche de douleurs à l’appui unipodal, ou à la compression axiale des têtes métatarsiennes apportent des éléments discriminants.

Il est impératif de vérifier l’intégrité vasculo-nerveuse :

  • Pouls distaux (pédieux et tibial postérieur) ;
  • Température et couleur de la peau ;
  • Sensibilité cutanée ;
  • Réflexes si atteinte plus proximale suspectée.

Toute anomalie oriente vers une prise en charge spécialisée urgente.

La radiographie standard du pied est l’examen de première intention. Elle comprend généralement trois incidences :

  • Antéro-postérieure ;
  • Oblique à 45° ;
  • Latérale.

En cas de suspicion de fracture de stress, des clichés en appui ou des radiographies de contrôle à 10–14 jours peuvent être nécessaires, car certaines lésions ne sont pas visibles immédiatement.
Des examens complémentaires comme l’IRM ou la scintigraphie osseuse sont recommandés en cas de doute diagnostique, notamment pour les fractures de stress ou les lésions occultes.

Les critères essentiels à observer sont :

  • Présence ou non de déplacement osseux ;
  • Caractère comminutif ou non ;
  • Atteinte articulaire (notamment Lisfranc) ;
  • Risque de complications (fracture ouverte, infection, ischémie).

Dans les cas complexes ou à haut risque, une consultation spécialisée (orthopédie, radiologie interventionnelle, podologie, ostéopathie) est recommandée. L’impact fonctionnel sur la marche, les activités de la vie quotidienne et la dimension psychosociale doivent également être évalués, notamment en cas de douleur chronique ou de ré

AListe des évaluations
  1. Interrogatoire Approfondi :
    • Recueillir une anamnèse détaillée pour comprendre les circonstances de la blessure, le mécanisme de traumatisme et les symptômes initiaux.
    • Explorer les antécédents médicaux du patient, y compris les problèmes osseux préexistants, les maladies métaboliques, et les habitudes de vie.
  2. Examen Clinique :
    • Évaluer la douleur en palpant la région métatarsienne touchée et en observant les réactions du patient lors de la mobilisation.
    • Rechercher des signes d’inflammation, d’ecchymoses, de déformation visible, et d’altérations de la démarche.
    • Tester la stabilité articulaire et évaluer la gamme de mouvements du pied.
  3. Évaluation Neurovasculaire :
    • Vérifier la circulation sanguine en évaluant les pouls distaux et la couleur de la peau.
    • Évaluer la sensibilité et les réflexes nerveux pour identifier d’éventuelles lésions nerveuses associées.
  4. Examens Radiologiques :
    • Les radiographies, notamment des vues antéro-postérieures, obliques à 45 degrés, et latérales, sont essentielles pour confirmer le diagnostic, localiser la fracture et évaluer sa gravité.
    • Des études complémentaires, telles que des scans CT ou des IRM, peuvent être nécessaires pour les cas complexes ou lorsque des complications sont suspectées.
  5. Classification de la Fracture :
    • Classer la fracture en fonction de sa localisation (tête, col, diaphyse, base) et de sa gravité (simple, comminuée, ouverte).
    • Identifier les fractures associées aux articulations adjacentes, comme la fracture de Lisfranc.
  6. Évaluation des Complications :
    • Rechercher des signes d’infections, de déplacement des fragments osseux, de lésions nerveuses, et d’autres complications potentielles.
    • Évaluer la stabilité des articulations et des fragments osseux pour déterminer la nécessité d’une intervention chirurgicale.
  7. Consultation Spécialisée :
    • En cas de complications neurovasculaires, de fractures complexes, ou de lésions nécessitant une gestion spécifique, consulter des spécialistes tels que des chirurgiens orthopédistes, des neurologues ou des radiologues interventionnels.
  8. Évaluation Fonctionnelle :
    • Évaluer l’impact fonctionnel de la fracture sur la capacité du patient à effectuer des activités quotidiennes.
    • Observer les limitations de mobilité et les altérations de la démarche.
  9. Évaluation Psychosociale :
    • Considérer l’impact émotionnel et psychologique de la fracture sur le patient.
    • Identifier les besoins en soutien psychosocial et orienter vers des professionnels de la santé mentale si nécessaire.
  10. Évaluation de la Cicatrisation Osseuse :
    • Surveiller la progression de la cicatrisation osseuse à l’aide de radiographies de suivi.
    • Adapter le plan de traitement en fonction de l’évolution de la guérison.
  11. Évaluation de la Tolérance au Traitement :
    • Surveiller la tolérance du patient au traitement prescrit, qu’il soit conservateur ou chirurgical.
    • Ajuster les médicaments et les modalités de traitement en fonction des réponses du patient.

Les fractures des métatarsiens représentent une part importante des lésions du pied, avec une diversité remarquable sur le plan anatomique, mécanique et démographique. Leur classification précise et leur compréhension épidémiologique permettent d’adapter efficacement les stratégies diagnostiques, thérapeutiques et préventives.

Les fractures métatarsiennes peuvent être classées en fonction de leur localisation topographique et de leur nature lésionnelle :

  • Tête métatarsienne : situées à l’extrémité distale, souvent liées à des charges répétées (fractures de stress) ou à des impacts directs. Elles peuvent compromettre les articulations métatarso-phalangiennes.
  • Col métatarsien : zone de transition, particulièrement vulnérable aux forces de torsion. Les fractures y sont fréquentes chez les coureurs.
  • Diaphyse métatarsienne : ces fractures longitudinales touchent la partie centrale de l’os, généralement causées par un traumatisme direct.
  • Base métatarsienne : la plus concernée par les fractures d’avulsion, notamment au niveau du 5e métatarsien (fracture de Jones ou fracture du tubercule styloïde).

Sur le plan morphologique, on distingue :

  • Fractures simples : une seule ligne de fracture, sans déplacement.
  • Fractures comminutives : l’os est fragmenté en plusieurs morceaux.
  • Fractures ouvertes : l’os brise la peau, avec risque élevé d’infection.
  • Fractures de stress : microfissures liées à une surutilisation.
  • Fractures par insuffisance : dues à une faiblesse osseuse sous-jacente.

Certaines fractures métatarsiennes s’accompagnent de lésions articulaires, notamment dans les traumatismes sévères. Le cas le plus emblématique est la fracture de Lisfranc, qui implique l’articulation tarsométatarsienne :

  • Fractures de Lisfranc homolatérales : déplacement unilatéral de tous les métatarsiens.
  • Fractures de type divergentes : déplacement combiné médial et latéral, souvent plus graves.

Ces atteintes nécessitent un diagnostic rapide, car une mauvaise prise en charge peut entraîner une instabilité chronique, de l’arthrose et une perte de fonction.

L’épidémiologie des fractures métatarsiennes reflète une grande diversité de profils :

  • Chez l’enfant et l’adolescent : elles représentent environ 61 % de toutes les fractures du pied. Le cinquième métatarsien est le plus souvent touché, souvent à la suite de traumatismes sportifs ou de jeux violents.
  • Chez l’adulte actif : les fractures de stress sont fréquentes chez les danseurs, coureurs, randonneurs et militaires, avec une prédominance au niveau du 2e et 3e métatarsien.
  • Chez la femme ménopausée : les fractures par insuffisance apparaissent en lien avec l’ostéoporose. Le moindre effort peut provoquer une fracture, souvent sans traumatisme évident.
  • Répartition par sexe : certaines études montrent une légère prédominance féminine, notamment en lien avec les facteurs hormonaux et la pratique de sports à impact.
  • Activités à risque : course sur terrain dur, danse classique, port de chaussures rigides ou à talons, sports de contact, travail en station debout prolongée.

Une fracture de Jones se réfère généralement à une « fracture du cinquième métatarsien ». Le cinquième métatarsien est l’os situé du côté extérieur du pied, connecté au petit orteil. Cette fracture est souvent appelée fracture de Jones en référence à Sir Robert Jones, un chirurgien orthopédique du début du XXe siècle qui a décrit cette blessure.

Sir Robert Jones (1857-1933) Par Photogravure d’après Lafayette. – [1], CC BY 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33167354

La fracture de Jones peut survenir en raison d’une tension excessive sur le cinquième métatarsien, souvent à la suite d’une torsion soudaine du pied. Elle peut également résulter d’une fracture de stress due à une utilisation excessive ou à une répétition des activités, comme la course à pied.

Le traitement de la fracture de Jones dépend de la gravité de la blessure. Il peut inclure le repos, l’immobilisation avec une attelle ou une botte, et parfois une intervention chirurgicale, en particulier si la fracture ne guérit pas correctement.

Il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement approprié si vous suspectez une fracture de Jones ou si vous ressentez une douleur persistante au niveau du pied.

La radiographie constitue l’outil principal pour confirmer le diagnostic d’une fracture métatarsienne, en visualiser la localisation, évaluer son étendue et guider la prise en charge. Une lecture rigoureuse des clichés permet d’identifier la majorité des lésions, qu’elles soient traumatiques, de stress ou complexes.

Un bilan complet du pied doit inclure :

  • Vue antéro-postérieure (AP) : permet d’observer l’alignement des métatarsiens, de détecter les lignes de fracture et de comparer les longueurs osseuses.
  • Vue oblique à 45° : souvent la plus révélatrice pour les fractures du 5e métatarsien et de la base des os.
  • Vue latérale : utile pour apprécier les fractures verticales ou postérieures, et vérifier les hauteurs articulaires.

Pour les fractures de stress, on privilégiera aussi les clichés en charge, car certaines lésions sont uniquement visibles lorsque le pied supporte le poids.

Plusieurs éléments doivent attirer l’attention lors de la lecture :

  • Ligne de fracture : elle peut apparaître comme une ligne sombre (hypodense) traversant la corticale ou l’os spongieux. Sa direction (transversale, oblique, spiralée) donne des indices sur le mécanisme traumatique.
  • Déplacement osseux : un décalage entre les fragments osseux indique une perte d’alignement, nécessitant parfois une réduction chirurgicale.
  • Comminution : la présence de multiples fragments traduit une fracture plus complexe, souvent instable.
  • Épaississement périosté ou densification osseuse : dans les fractures de stress, on observe parfois un cal osseux précoce ou une réaction de remodelage.
  • Implication articulaire : notamment à la base du 1er ou du 5e métatarsien, une atteinte articulaire doit être notée car elle peut affecter la mobilité et favoriser l’arthrose.
  • Fracture de Jones : elle se situe à environ 1,5 à 2 cm de l’articulation métatarso-cuboïdienne, à la jonction métaphyse-diaphyse du 5e métatarsien. Elle ne doit pas être confondue avec une fracture d’avulsion plus proximale (tubérosité).
  • Fractures de Lisfranc : impliquent les articulations tarsométatarsiennes. Le signe radiologique typique est un écartement entre le 1er et le 2e métatarsien supérieur à 2 mm. L’IRM peut compléter l’analyse en cas de doute.
  • IRM : très utile pour les fractures de stress non visibles à l’imagerie standard.
  • CT scan (scanner) : permet une évaluation fine des fractures articulaires, des fragments comminutifs, ou pour planifier une chirurgie.
  • Scintigraphie osseuse : parfois utilisée pour repérer les fractures anciennes ou multiples, notamment chez les sportifs.
Liste des signes radiographiques
  1. Fractures Visibles :
    • Les radiographies antéro-postérieures, obliques à 45 degrés et latérales offrent une vue complète des os métatarsiens, permettant la détection des fractures évidentes.
  2. Déplacement des Fragments Osseux :
    • Les radiographies révèlent le degré de déplacement des fragments osseux. Un déplacement important peut nécessiter une intervention chirurgicale pour rétablir l’alignement.
  3. Comminution :
    • La comminution, caractérisée par la présence de plusieurs fragments osseux, est clairement visible sur les radiographies. La comminution peut influencer le choix du traitement.
  4. Ouverture Cutanée (Fracture Ouverte) :
    • Les radiographies peuvent montrer une ouverture cutanée associée à une fracture ouverte, indiquant la nécessité d’une attention particulière en raison du risque d’infection.
  5. Ligne de Fracture :
    • La ligne de fracture est souvent visible sur les radiographies et peut indiquer la direction de la force traumatique. Elle est cruciale pour la classification de la fracture.
  6. Fractures de Stress :
    • Les fractures de stress peuvent ne pas être visibles immédiatement sur les radiographies standard. Des signes radiographiques de fractures de stress incluent des lignes de fracture fines et des zones de résorption osseuse.
  7. Évaluation des Articulations Adjacentes :
    • Les radiographies sont utilisées pour évaluer l’implication des articulations adjacentes, en particulier dans le cas de fractures de Lisfranc, qui peuvent nécessiter une approche chirurgicale spécifique.
  8. Évaluation de la Cicatrisation Osseuse :
    • Les radiographies de suivi permettent de surveiller la cicatrisation osseuse. Une consolidation appropriée est essentielle pour éviter les complications à long terme.
  9. Imagerie Avancée (CT, IRM) :
    • Dans certains cas, une imagerie avancée, telle que la tomodensitométrie (CT) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM), peut être nécessaire pour une évaluation plus détaillée, en particulier pour les fractures complexes ou en cas de suspicion de lésions des tissus mous.
  10. Anomalies Anatomiques :
    • Les radiographies peuvent également révéler des anomalies anatomiques préexistantes, telles que des os accessoires, qui peuvent influencer le plan de traitement.
Un homme de 45 ans a eu son pied droit écrasé par un objet lourd, et il ressent une douleur persistante. Les résultats montrent une fracture simple en travers du deuxième os du pied avec un morceau qui s’est déplacé vers le haut. Il y a aussi une fracture en travers du troisième os du pied, mais elle n’a pas causé de déplacement. Cas gracieusement fourni par Bruno Di Muzio, Radiopaedia.org. Provenant du cas rID: 43037.
La radiographie des vues antéropostérieures et obliques du pied gauche montrant une fracture de Jones. Contribué par Vivek Tiwari, MS

La prise en charge des fractures métatarsiennes repose sur une évaluation précise du type de fracture, de sa localisation, de son degré de déplacement, et du profil du patient. Le traitement peut aller d’une simple immobilisation à une chirurgie spécialisée. L’ostéopathie, en complément, joue également un rôle pertinent dans la récupération fonctionnelle, en particulier pour accompagner la cicatrisation, réduire les douleurs associées et optimiser le retour à la marche.

Dans la majorité des cas, les fractures métatarsiennes peuvent être traitées de manière non chirurgicale. Cela concerne surtout les fractures :

  • non déplacées,
  • stables,
  • localisées en dehors des articulations,
  • ou les fractures de stress à un stade précoce.

Le traitement conservateur repose sur plusieurs principes :

  • Repos et interruption des activités sportives ou professionnelles traumatisantes.
  • Immobilisation fonctionnelle, souvent à l’aide d’une botte de marche (type « Aircast »), d’une chaussure de décharge ou d’un plâtre léger.
  • Appui partiel ou complet selon le stade de consolidation, sous contrôle médical ou podologique.
  • Application de glace et élévation du pied pour réduire l’œdème et l’inflammation.
  • Anti-inflammatoires ou antalgiques, prescrits si nécessaire pour gérer la douleur.

La durée de l’immobilisation varie en fonction du type de fracture, mais se situe généralement entre 4 à 6 semaines, avec un suivi radiographique régulier pour vérifier la consolidation osseuse

Certaines situations exigent une intervention chirurgicale, notamment :

  • fractures déplacées avec risque de malunion,
  • fractures ouvertes,
  • fractures comminutives,
  • atteintes articulaires (ex. : Lisfranc),
  • ou fractures de Jones avec retard de consolidation.

La chirurgie vise à restaurer l’alignement osseux et la stabilité, via :

  • ostéosynthèse par vis, plaques ou broches, selon la localisation ;
  • fixations temporaires pour les lésions complexes.

Un traitement chirurgical s’accompagne souvent d’une immobilisation post-opératoire, d’une rééducation encadrée et d’un suivi médical spécialisé. La consolidation osseuse complète peut prendre jusqu’à 12 semaines ou plus, surtout en cas de fractures de stress sur os fragilisé.

L’ostéopathie ne remplace pas la prise en charge médicale mais peut intervenir en complément, à plusieurs niveaux :

  • Pendant la phase d’immobilisation : prise en charge des compensations posturales (boiterie, surcharge du côté opposé, douleurs lombaires ou pelviennes).
  • Après consolidation partielle ou totale : mobilisation douce des articulations du pied, du médio-pied et des chaînes ascendantes pour rétablir la souplesse tissulaire, la proprioception et l’appui plantaire.
  • Sur le long terme : prévention des récidives par le travail sur l’équilibre, la statique plantaire, les tensions myofasciales résiduelles et la coordination du pas.

Le traitement ostéopathique est particulièrement pertinent en cas de :

Le choix des chaussures est crucial :

  • privilégier une chaussure rigide et stable, avec bon maintien du médio-pied,
  • éviter les talons hauts ou les semelles trop souples.

La reprise progressive de l’activité doit se faire :

  • après consolidation confirmée par imagerie,
  • avec réintégration progressive des charges et des impacts,
  • en coordination avec un professionnel de santé (kinésithérapeute, ostéopathe, podologue).

En prévention, il est important de :

  • corriger les troubles statiques (pied creux, pied plat, appuis asymétriques),
  • veiller à une bonne hygiène de vie osseuse (alimentation, vitamine D, activité physique adaptée),
  • et adapter l’entraînement sportif pour éviter le surmenage mécanique.

En conclusion, les fractures métatarsiennes représentent des lésions fréquentes, touchant principalement le pied, et peuvent avoir des conséquences significatives sur la mobilité et la qualité de vie des individus. Leur évaluation, classification et gestion appropriées sont essentielles pour assurer une récupération optimale des patients. Voici quelques points clés à retenir :

  1. Diversité des Fractures : Les fractures métatarsiennes peuvent varier en termes d’emplacement, de nature et de gravité. Leur classification précise guide la prise en charge médicale, qu’il s’agisse de fractures isolées, de fractures de stress chez les athlètes, ou de fractures complexes impliquant les articulations adjacentes, comme la fracture de Lisfranc.
  2. Épidémiologie Variée : Ces fractures présentent une prévalence élevée, touchant des populations diverses, des enfants aux personnes âgées, avec des risques accrus chez les athlètes et les individus exposés à des traumatismes répétés. La compréhension de l’épidémiologie aide à cibler les mesures préventives et les interventions appropriées.
  3. Prise en Charge Multidisciplinaire : La gestion des fractures métatarsiennes nécessite une approche multidisciplinaire, impliquant des orthopédistes, des radiologues, des physiothérapeutes et, dans certains cas, des spécialistes en médecine sportive. Une évaluation complète, incluant des examens cliniques approfondis et des analyses radiologiques, est cruciale pour un diagnostic précis.
  4. Options de Traitement Variées : Le traitement peut varier de la gestion conservatrice avec immobilisation à la chirurgie en fonction de la nature de la fracture, de sa localisation et de la présence de complications. Une surveillance continue de la cicatrisation osseuse, des symptômes et de la fonctionnalité guide l’ajustement des modalités de traitement.
  5. Impact Psychosocial : Les fractures métatarsiennes peuvent avoir des répercussions psychologiques significatives en raison des limitations de mobilité et des perturbations de la vie quotidienne. La prise en compte de ces aspects contribue à une approche holistique du patient.

Questions :

  1. Quel est le mécanisme de traumatisme le plus courant associé aux fractures métatarsiennes?
    a) Torsion du rétro-pied
    b) Compression du pied
    c) Chute sur les orteils
    d) Mouvement de flexion plantaire
    e) Frappe directe par un objet lourd
  2. Quel terme est parfois utilisé pour décrire les fractures métatarsiennes chez les danseurs de ballet et les militaires?
    a) Fractures de marche
    b) Fractures de danse
    c) Fractures de sprint
    d) Fractures de charge
    e) Fractures de rotation
  3. Quel facteur de risque est associé aux fractures métatarsiennes chez les personnes atteintes d’ostéoporose?
    a) Hypertension artérielle
    b) Syndrome de surcharge
    c) Anorexie mentale
    d) Excès d’estrogènes
    e) Déficience en vitamine D
  4. Comment peut-on diagnostiquer les fractures de stress métatarsiennes qui ne sont pas visibles immédiatement sur les radiographies standard?
    a) Échographie
    b) IRM
    c) Tomodensitométrie (CT)
    d) Radiographies avec poids
    e) Analyses sanguines
  5. Quelle caractéristique est associée à une fracture métatarsienne grave nécessitant une évaluation approfondie?
    a) Douleur aiguë
    b) Gonflement modéré
    c) Déformation visible
    d) Sensibilité légère
    e) Écchymoses mineures
  6. Quel métatarsien est le plus fréquemment touché par les fractures chez les enfants?
    a) Premier métatarsien
    b) Deuxième métatarsien
    c) Troisième métatarsien
    d) Quatrième métatarsien
    e) Cinquième métatarsien
  7. Quelle est la méthode d’imagerie la plus appropriée pour évaluer les fractures métatarsiennes complexes?
    a) Radiographie standard
    b) IRM
    c) Échographie
    d) Tomodensitométrie (CT)
    e) Radiographie avec poids
  8. Quel symptôme peut être associé à des complications telles que des infections ou des lésions nerveuses dans le contexte des fractures métatarsiennes?
    a) Fièvre
    b) Fatigue
    c) Frissons
    d) Sueurs nocturnes
    e) Toux persistante
  9. Quelle est la prévalence des fractures métatarsiennes chez les enfants par rapport à toutes les fractures du pied?
    a) Environ 10%
    b) Environ 25%
    c) Environ 50%
    d) Environ 61%
    e) Environ 75%
  10. Quelle est la principale conséquence psychosociale des fractures métatarsiennes?
    a) Anxiété
    b) Dépression
    c) Isolement social
    d) Réduction de la mobilité
    e) Impact sur la qualité de vie

Réponses :

  1. e) Frappe directe par un objet lourd
  2. a) Fractures de marche
  3. c) Anorexie mentale
  4. d) Radiographies avec poids
  5. c) Déformation visible
  6. e) Cinquième métatarsien
  7. b) IRM
  8. a) Fièvre
  9. d) Environ 61%
  10. e) Impact sur la qualité de vie
Questionnaire 2

Questions :

  1. Quel est le mécanisme le plus fréquent entraînant des fractures métatarsiennes?
    a) Compression
    b) Torsion
    c) Extension
    d) Flexion
    e) Rotation
  2. Quelle catégorie de personnes présente un risque accru de fractures métatarsiennes en raison d’activités à impact élevé?
    a) Nageurs
    b) Cyclistes
    c) Danseurs
    d) Marcheurs
    e) Jardiniers
  3. Quel métatarsien est le plus souvent touché par des fractures de stress?
    a) Premier métatarsien
    b) Deuxième métatarsien
    c) Troisième métatarsien
    d) Quatrième métatarsien
    e) Cinquième métatarsien
  4. Quel type de fracture métatarsienne est souvent associé à des chutes d’objets lourds sur le pied?
    a) Fracture ouverte
    b) Fracture comminuée
    c) Fracture de stress
    d) Fracture par insuffisance
    e) Fracture simple
  5. Quelle méthode d’imagerie est particulièrement utile pour évaluer la consolidation osseuse au fil du temps?
    a) Radiographie standard
    b) IRM
    c) Tomodensitométrie (CT)
    d) Échographie
    e) Radiographie avec poids
  6. Quel facteur de risque est spécifiquement associé aux fractures métatarsiennes chez les personnes âgées?
    a) Excès d’exercice
    b) Ostéoporose
    c) Pratique sportive intense
    d) Alimentation déséquilibrée
    e) Tabagisme
  7. Quelle complication potentielle des fractures métatarsiennes peut nécessiter une intervention chirurgicale?
    a) Gonflement
    b) Fracture simple
    c) Infection
    d) Fracture de stress
    e) Déformation mineure
  8. Quelle est la caractéristique clinique principale associée aux fractures métatarsiennes?
    a) Fièvre
    b) Gonflement
    c) Mauvaise vision
    d) Douleur abdominale
    e) Perte auditive
  9. Quelle est la zone anatomique la plus fréquemment touchée par les fractures métatarsiennes?
    a) Tête métatarsienne
    b) Col métatarsien
    c) Diaphyse métatarsienne
    d) Base métatarsienne
    e) Articulation métatarsophalangienne
  10. Quel métatarsien est souvent impliqué dans les fractures de Lisfranc?
    a) Premier métatarsien
    b) Deuxième métatarsien
    c) Troisième métatarsien
    d) Quatrième métatarsien
    e) Cinquième métatarsien

Réponses :

  1. a) Compression
  2. c) Danseurs
  3. e) Cinquième métatarsien
  4. e) Fracture simple
  5. a) Radiographie standard
  6. b) Ostéoporose
  7. c) Infection
  8. b) Gonflement
  9. a) Tête métatarsienne
  10. b) Deuxième métatarsien
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