Synonyme  : Névralgie fémoro-cutanée, Syndrome du nerf fémoro-cutané, Syndrome de Bernhardt Roth, Syndrome du nerf cutané fémoral latéral, Névralgie cutanée fémorale latérale.

La méralgie paresthésique, une affection caractérisée par une névralgie, se manifeste par un spectre d’inconfort incluant douleur, engourdissement et dysesthésie, spécifiquement localisée au niveau du nerf cutané fémoral latéral. Les symptômes prédominants se manifestent généralement par une sensation de brûlure le long de la face latérale de la cuisse, accompagnée d’une sensibilité cutanée accrue. Les personnes atteintes de méralgie paresthésique constatent souvent que certaines activités, comme s’asseoir, s’accroupir ou porter des vêtements taille basse et des ceintures larges, aggravent leurs symptômes. La complexité de cette névralgie met en évidence la sensibilité et l’interaction complexe du nerf cutané fémoral latéral, provoquant des sensations pénibles pouvant impacter significativement la qualité de vie quotidienne.

Les caractéristiques distinctives de la méralgie paresthésique proviennent de la compression ou de l’irritation du nerf cutané fémoral latéral, à l’origine des symptômes ressentis par les personnes atteintes. La douleur brûlante le long de la face latérale de la cuisse est caractéristique de cette affection et peut aller d’un léger inconfort à des sensations plus intenses et persistantes. Cet inconfort s’accompagne souvent d’engourdissements et de dysesthésies, contribuant à la complexité de la névralgie.

Comprendre les facteurs déclenchants et aggravants est essentiel pour les personnes atteintes de méralgie paresthésique. La corrélation entre certaines activités, comme rester assis ou porter certains vêtements, et l’exacerbation des symptômes souligne la nécessité d’adapter son mode de vie et de mettre en place des stratégies de prise en charge ciblées. Le défi consiste à gérer son quotidien de manière à minimiser l’impact de ces facteurs déclenchants et ainsi améliorer le bien-être général des personnes atteintes de méralgie paresthésique.

La prise en charge efficace de la méralgie paresthésique nécessite une approche multidimensionnelle. Les interventions médicales peuvent inclure des stratégies de gestion de la douleur, telles que des médicaments ou des blocs nerveux, visant à soulager l’inconfort associé à la maladie. La kinésithérapie et les exercices ciblant la zone affectée peuvent jouer un rôle crucial pour améliorer la souplesse et réduire la compression nerveuse. De plus, des ajustements du mode de vie, comme éviter la position assise prolongée ou le port de vêtements trop serrés, font partie intégrante du plan de prise en charge global.

Pour les personnes atteintes de méralgie paresthésique, les conséquences vont au-delà des symptômes physiques. L’influence de cette affection sur les activités quotidiennes et les difficultés qu’elle pose peuvent entraîner une dégradation significative de la qualité de vie. Une approche globale et personnalisée de la prise en charge de la méralgie paresthésique, combinant interventions médicales, modifications du mode de vie et exercices thérapeutiques, est essentielle pour minimiser l’impact de cette névralgie. En fin de compte, une compréhension fine de la maladie et un plan de prise en charge personnalisé peuvent permettre aux personnes de gérer les complexités de la méralgie paresthésique et de reprendre le contrôle de leur quotidien.

Cette image illustre l’anatomie de la méralgie paresthésique , une affection causée par la compression du nerf cutané fémoral latéral . La zone de compression , marquée en rouge, se situe généralement au passage du nerf sous le ligament inguinal , près de l’avant de la hanche. Le nerf cutané fémoral latéral est un nerf sensitif qui transmet la sensibilité à la face externe de la cuisse. Sa compression peut entraîner des symptômes tels que des picotements, un engourdissement, une sensation de brûlure ou une hypersensibilité de la cuisse.
La compression résulte souvent de vêtements trop serrés, de l’obésité, d’une grossesse, d’une station debout ou d’une marche prolongée. Le diagnostic repose sur l’identification des symptômes classiques et peut inclure un examen physique ou une imagerie si nécessaire. Les options thérapeutiques vont des modifications du mode de vie, comme éviter les vêtements trop serrés ou contrôler son poids, aux médicaments et, dans les cas graves, à la chirurgie de décompression nerveuse. La compréhension de cette anatomie est essentielle pour une prise en charge efficace et un soulagement des symptômes.

Avertissement : À titre informatif uniquement : Cet article traite de la méralgie paresthésique , une affection caractérisée par la compression ou l’irritation du nerf cutané fémoral latéral , entraînant des symptômes tels qu’un engourdissement, des picotements ou une sensation de brûlure à l’extérieur de la cuisse. Bien que les informations fournies offrent un aperçu des causes, des symptômes et des traitements potentiels de cette affection, elles ne se substituent en aucun cas à un avis médical, un diagnostic ou un traitement professionnel. Les techniques ou interventions ostéopathiques mentionnées ici visent à informer les lecteurs sur les approches possibles pour la prise en charge de la méralgie paresthésique. Cependant, ces techniques ne doivent être pratiquées que par des ostéopathes agréés ou des professionnels de santé qualifiés, formés à leur application sûre et efficace. L’utilisation de ces techniques sans encadrement approprié peut entraîner des lésions ou une aggravation des symptômes. Si vous pensez souffrir de méralgie paresthésique ou ressentez une gêne persistante dans les zones affectées, consultez un professionnel de santé ou un ostéopathe pour une évaluation approfondie et un plan de traitement personnalisé. Consultez toujours un professionnel de santé pour toute affection nerveuse afin de garantir une prise en charge appropriée et d’éviter des complications inutiles.

La méralgie paresthésique est une affection caractérisée par la compression ou l’irritation du nerf cutané fémoral latéral, entraînant un spectre de symptômes pouvant impacter significativement la qualité de vie. La principale cause de la méralgie paresthésique est la compression du nerf lors de son passage dans le ligament inguinal, une bande de tissu qui traverse l’avant de la hanche. Cette compression peut résulter de divers facteurs, et la compréhension de ces facteurs déclenchants est essentielle à la prise en charge et à la prévention de cette affection.

Une cause fréquente de méralgie paresthésique est la pression externe exercée sur le nerf cutané fémoral latéral. Des vêtements serrés, notamment des ceintures ou des ceintures qui serrent la taille, peuvent comprimer le nerf et provoquer les symptômes caractéristiques. De plus, l’obésité peut contribuer à augmenter la pression sur le nerf, rendant les personnes ayant un indice de masse corporelle élevé plus susceptibles de développer une méralgie paresthésique.

La grossesse est un autre facteur pouvant contribuer au développement de la méralgie paresthésique. L’augmentation du poids et de la pression sur la région pelvienne pendant la grossesse peut comprimer le nerf cutané fémoral latéral, provoquant des symptômes. Les variations hormonales pendant la grossesse pourraient également jouer un rôle dans le développement de cette affection.

Dans certains cas, une blessure ou un traumatisme à la hanche ou à la région pelvienne peut entraîner une méralgie paresthésique. Les accidents, les chutes ou les interventions chirurgicales dans cette zone peuvent comprimer ou endommager le nerf, déclenchant ainsi l’apparition des symptômes. Les personnes pratiquant des activités sollicitant la hanche de manière répétitive, comme le cyclisme sur longue distance ou la station assise prolongée, peuvent également présenter un risque accru.

Certaines pathologies, comme le diabète, peuvent contribuer à des lésions nerveuses et augmenter le risque de méralgie paresthésique. La neuropathie diabétique, caractérisée par des lésions des nerfs périphériques, peut affecter le nerf cutané fémoral latéral, provoquant des symptômes de douleur, d’engourdissement et de picotements le long de la face externe de la cuisse.

Le diagnostic de méralgie paresthésique repose sur une évaluation complète des antécédents médicaux et des symptômes du patient, et inclut souvent des examens d’imagerie pour écarter d’autres causes potentielles. Une fois le diagnostic posé, les stratégies de prise en charge se concentrent sur la cause sous-jacente et le soulagement des symptômes. Cela peut impliquer des modifications du mode de vie, comme éviter les vêtements trop serrés ou perdre du poids, et intégrer des exercices de kinésithérapie pour soulager la compression nerveuse.

  1. Compression nerveuse :  La cause la plus fréquente de méralgie paresthésique est la compression du nerf cutané latéral de la cuisse lors de son passage dans l’aine. Cette compression peut résulter de divers facteurs, notamment le port de vêtements serrés, l’obésité, une ceinture abdominale trop serrée ou un traumatisme direct au niveau de l’aine.
  2. Maladies métaboliques :  Certaines pathologies, comme le diabète, peuvent augmenter le risque de développer une méralgie paresthésique. Les troubles métaboliques peuvent influencer la fonction nerveuse et accroître la sensibilité à la compression.
  3. Traumatisme ou interventions chirurgicales :  Un traumatisme ou une intervention chirurgicale au niveau de l’aine, de la cuisse ou de la région pelvienne peut provoquer une compression du nerf cutané latéral, entraînant une méralgie paresthésique.
  4. Grossesse :  Chez certaines femmes enceintes, la pression accrue exercée sur les nerfs pelviens par la croissance de l’utérus peut contribuer au développement d’une méralgie paresthésique.
  5. Tumeurs :  Bien que plus rares, les tumeurs ou lésions de la région pelvienne peuvent exercer une pression sur le nerf cutané latéral, provoquant des symptômes de méralgie paresthésique.

La méralgie paresthésique se manifeste par un ensemble de symptômes distinctifs, provoquant une gêne et une altération des sensations le long de la face externe de la cuisse. Le symptôme caractéristique est souvent décrit comme une douleur brûlante ou des picotements qui s’étendent de la hanche au genou. Cette gêne peut varier en intensité, allant d’une gêne légère à une douleur plus intense et persistante. Les personnes souffrant de méralgie paresthésique peuvent également signaler un engourdissement de la zone affectée, ce qui aggrave la perturbation sensorielle. Le nerf cutané fémoral latéral, responsable de la transmission des signaux de la peau de la face externe de la cuisse au cerveau, subit une compression ou une irritation dans cette affection, entraînant une altération des sensations.

Les symptômes de la méralgie paresthésique sont généralement unilatéraux, affectant un seul côté du corps. La latéralisation des symptômes fournit un indice diagnostique aux professionnels de santé qui évaluent les personnes présentant une gêne à la face externe de la cuisse. La douleur ou les picotements peuvent être exacerbés par certaines activités, comme la station debout prolongée, la marche ou le port de vêtements serrés. Les patients signalent souvent une aggravation des symptômes lors de mouvements impliquant la flexion ou l’étirement de l’articulation de la hanche.

La sensibilité cutanée est un autre symptôme caractéristique de la méralgie paresthésique. La zone affectée peut devenir hypersensible au toucher, la moindre pression provoquant une gêne. Cette sensibilité est souvent localisée sur la partie latérale de la cuisse, correspondant à la localisation du nerf cutané fémoral latéral.

Les personnes atteintes de méralgie paresthésique peuvent constater que certaines positions ou activités aggravent leurs symptômes. Des périodes prolongées passées en position assise, accroupie ou portant des vêtements taille basse et des ceintures serrées peuvent accentuer l’inconfort. La corrélation entre certains facteurs déclenchants et l’aggravation des symptômes souligne l’importance d’adapter son mode de vie pour gérer la méralgie paresthésique.

Le diagnostic de méralgie paresthésique nécessite une évaluation clinique approfondie, prenant en compte les symptômes caractéristiques et les facteurs contributifs potentiels. Les professionnels de santé peuvent procéder à des examens neurologiques pour évaluer la fonction sensorielle et prescrire des examens d’imagerie afin d’écarter d’autres affections sous-jacentes. Une fois le diagnostic posé, la prise en charge vise à soulager les symptômes et à traiter la cause sous-jacente. Les stratégies thérapeutiques peuvent inclure des modifications du mode de vie, comme l’évitement des activités aggravant les symptômes, et l’intégration d’exercices de kinésithérapie pour améliorer la mobilité de la hanche et réduire la compression nerveuse.

En résumé, les symptômes de la méralgie paresthésique, notamment des brûlures ou des picotements, un engourdissement et une sensibilité cutanée le long de la face externe de la cuisse, indiquent une compression ou une irritation du nerf cutané fémoral latéral. Reconnaître ces symptômes distinctifs est essentiel pour établir un diagnostic précis et intervenir rapidement afin de gérer l’inconfort et d’améliorer la qualité de vie globale des personnes atteintes de cette affection nerveuse.

  1. Sensation de fourmillements :  Les personnes atteintes de méralgie paresthésique peuvent ressentir des fourmillements à la surface de la cuisse. Cette sensation peut être intermittente ou constante.
  2. Brûlure ou douleur :  Certaines personnes peuvent ressentir une sensation de brûlure ou une douleur dans la zone affectée, généralement sur la face externe de la cuisse. Ces sensations peuvent varier en intensité.
  3. Engourdissement :  L’engourdissement, léger ou plus prononcé, est un autre symptôme courant de la méralgie paresthésique. Il peut provoquer une sensation d’engourdissement ou de somnolence de la peau.
  4. Sensibilité accrue :  la zone affectée peut devenir plus sensible au toucher et des sensations désagréables peuvent être déclenchées par le contact avec des vêtements ou d’autres stimuli légers.
  5. Aggravation en position debout ou en marchant :  les symptômes de la méralgie paresthésique ont tendance à s’aggraver en position debout ou en marchant, car cela peut augmenter la pression sur le nerf cutané latéral de la cuisse.
  6. Sensibilité aux changements de température :  Certaines personnes atteintes de méralgie paresthésique peuvent ressentir une sensibilité accrue aux changements de température dans la zone affectée. L’exposition à des températures chaudes ou froides peut déclencher ou aggraver les symptômes.
  7. Douleur irradiante :  La douleur ou les sensations désagréables peuvent parfois irradier vers d’autres parties de la jambe, du genou ou de la hanche, bien que la zone principalement touchée soit généralement la partie supérieure ou antérieure de la cuisse.
  8. Aggravation en position assise :  Bien que la position debout et la marche puissent aggraver les symptômes chez certaines personnes, d’autres peuvent ressentir une augmentation des sensations désagréables en restant assis pendant de longues périodes.
  9. Altérations sensorielles :  En plus des picotements et des engourdissements, certaines personnes atteintes de méralgie paresthésique peuvent ressentir des altérations sensorielles telles qu’une sensation de « choc électrique » ou des changements dans la perception cutanée.
  10. Réactions à la pression directe :  Appliquer une pression directe sur la zone affectée peut déclencher ou intensifier les symptômes chez certaines personnes. Par exemple, serrer une ceinture ou porter des vêtements serrés peut aggraver les sensations désagréables.

La méralgie paresthésique est influencée par divers facteurs de risque qui peuvent accroître la susceptibilité à cette affection nerveuse. Un facteur de risque important est la pression externe exercée sur le nerf cutané fémoral latéral, souvent due à des vêtements, ceintures ou ceintures serrés qui compriment la taille. Le port régulier de tels vêtements peut involontairement soumettre le nerf cutané fémoral latéral à une compression chronique, contribuant ainsi au développement de la méralgie paresthésique. De plus, l’obésité est un facteur de risque important, car le surpoids exerce une pression accrue sur la région pelvienne et le ligament inguinal, ce qui peut comprimer le nerf et déclencher des symptômes.

Certains facteurs professionnels ou liés au mode de vie peuvent également augmenter le risque de développer une méralgie paresthésique. Les professions impliquant une station debout prolongée, la marche ou des activités nécessitant des mouvements répétitifs de la hanche, comme le vélo ou l’haltérophilie, peuvent contribuer à la compression nerveuse et augmenter le risque de développer cette affection. De même, les personnes pratiquant des activités impliquant un traumatisme ou une blessure directe à la hanche et à la région pelvienne peuvent présenter un risque accru. Les chutes, les accidents ou les interventions chirurgicales dans cette région peuvent potentiellement entraîner une compression ou une lésion du nerf cutané fémoral latéral.

Les pathologies, notamment celles associées à des lésions nerveuses, constituent des facteurs de risque supplémentaires de méralgie paresthésique. Le diabète, par exemple, peut provoquer une neuropathie périphérique, affectant la fonction nerveuse dans tout le corps, y compris le nerf cutané fémoral latéral. Les changements hormonaux pendant la grossesse peuvent également accroître le risque, car l’augmentation du poids et la pression sur la région pelvienne peuvent contribuer à la compression nerveuse. De plus, des pathologies sous-jacentes telles que l’hypothyroïdie ou des troubles inflammatoires peuvent influencer la fonction nerveuse et accroître la sensibilité à la méralgie paresthésique.

La susceptibilité individuelle à la méralgie paresthésique peut également être influencée par le sexe et l’âge. Des études suggèrent que les hommes seraient plus susceptibles de développer cette affection, probablement en raison de différences de répartition de la masse grasse et de styles vestimentaires. Bien que la méralgie paresthésique puisse survenir à tout âge, elle est plus fréquente chez les adultes, avec une prévalence plus élevée chez les personnes d’âge moyen.

La reconnaissance de ces facteurs de risque est essentielle à la prévention et à l’intervention précoce chez les personnes prédisposées à la méralgie paresthésique. Adopter des habitudes de vie adaptées, comme le port de vêtements amples, le maintien d’un poids santé et la pratique régulière d’une activité physique, peut contribuer à réduire le risque de développer cette maladie nerveuse. De plus, les personnes exerçant une profession impliquant une station debout prolongée ou des mouvements répétitifs de la hanche doivent être conscientes des risques potentiels et adopter des mesures préventives. En s’attaquant à ces facteurs de risque, les personnes peuvent gérer leur santé de manière proactive et minimiser le risque de ressentir l’inconfort associé à la méralgie paresthésique.

  1. Obésité :  L’excès de poids, en particulier au niveau de l’abdomen, peut augmenter la pression sur les nerfs de la région pelvienne, y compris le nerf cutané latéral de la cuisse, favorisant ainsi le développement d’une méralgie paresthésique.
  2. Vêtements serrés :  le port de vêtements serrés autour de la taille, de l’aine ou des hanches peut exercer une pression sur le nerf cutané latéral de la cuisse, entraînant des symptômes de méralgie paresthésique.
  3. Grossesse :  Les femmes enceintes sont plus susceptibles de développer une méralgie paresthésique en raison de la pression accrue exercée sur les nerfs pelviens pendant la grossesse, ainsi que des changements hormonaux qui peuvent affecter le système nerveux.
  4. Diabète :  Les personnes diabétiques peuvent présenter un risque accru de méralgie paresthésique en raison des complications neurologiques associées à cette maladie métabolique.
  5. Chirurgie ou traumatisme de la hanche :  Des chirurgies ou traumatismes antérieurs de la région de la hanche peuvent provoquer une compression du nerf cutané latéral, contribuant aux symptômes de la méralgie paresthésique.
  6. Activités impliquant une pression prolongée sur la région pelvienne :  Certaines activités de travail ou de loisirs qui nécessitent une pression prolongée sur la région pelvienne, comme rester assis pendant de longues périodes, peuvent augmenter le risque de méralgie paresthésique.
  7. Inflammation ou irritation locale :  Les affections inflammatoires locales, telles que la bursite, la tendinite ou l’irritation des tissus environnants, peuvent exercer une pression sur le nerf cutané latéral et contribuer aux symptômes.

Pour une personne atteinte de méralgie paresthésique, chaque journée commence par un rappel persistant de sa maladie au lever. Les premiers pas sont souvent accompagnés d’une vive sensation de brûlure le long de la face externe de la cuisse, signe que le nerf cutané fémoral latéral comprimé se manifeste. Malgré l’inconfort, la personne persévère, consciente que ce n’est que le début de la journée.

Au cours de leur routine matinale, se baisser pour enfiler des chaussettes ou des chaussures peut s’avérer difficile. La douleur s’intensifie avec les mouvements de la hanche, transformant le simple fait de lacer des chaussures en véritable calvaire. Ils peuvent prendre un moment pour masser doucement la zone affectée, espérant soulager l’engourdissement ou les picotements qui accompagnent souvent la douleur, bien que le soulagement soit généralement temporaire.

Prendre son petit-déjeuner assis peut également être source d’inconfort. Une position assise prolongée aggrave les symptômes, obligeant à se déplacer constamment sur sa chaise pour trouver une position plus confortable. Si la journée implique de conduire ou de rester assis à un bureau pendant de longues périodes, la personne risque de ressentir une douleur et un engourdissement accrus, entraînant un sentiment de frustration et d’épuisement.

La marche offre un certain soulagement, mais c’est une arme à double tranchant. Si le mouvement contribue à réduire la compression nerveuse, marcher ou rester debout trop longtemps peut déclencher une poussée, surtout si la journée comprend des activités nécessitant une station debout prolongée, comme faire les courses ou assister à un événement. La personne peut alors prendre des pauses fréquentes pour se reposer, essayant de trouver un équilibre entre rester actif et ne pas en faire trop.

En société, ils peuvent avoir besoin d’expliquer pourquoi ils ne peuvent pas rester assis longtemps ou pourquoi ils doivent se lever fréquemment. Cela peut engendrer un sentiment de gêne ou le besoin d’éviter complètement certaines situations. La nature chronique de la méralgie paresthésique oblige souvent la personne à planifier soigneusement sa journée, en tenant compte des pauses, d’une assise confortable et de stratégies pour gérer la douleur.

À la fin de la journée, la personne peut avoir hâte de s’allonger, espérant un peu de répit. Cependant, même le sommeil peut être difficile à trouver. La sensation de brûlure peut s’intensifier en position couchée sur le côté affecté, rendant difficile la recherche d’une position confortable. La personne peut se retourner et se réveiller fréquemment pendant la nuit, ce qui ne fait qu’accroître la fatigue.

Malgré les difficultés, la personne atteinte de méralgie paresthésique apprend à s’adapter. Elle devient attentive aux signaux de son corps, sachant quand persévérer malgré la douleur et quand se reposer. Elle peut explorer différentes thérapies, comme l’ostéopathie, pour gérer ses symptômes et améliorer sa qualité de vie. Au fil du temps, elle développe des mécanismes d’adaptation, mais chaque jour reste un exercice d’équilibre délicat, face aux conséquences physiques et émotionnelles de la maladie.

  1. Névralgie crurale :  L’irritation ou la compression du nerf crural peut provoquer des symptômes similaires, tels que des douleurs et des sensations anormales dans la cuisse.
  2. Neuropathie périphérique :  Des maladies telles que le diabète peuvent entraîner des neuropathies périphériques, provoquant des picotements, des brûlures et des engourdissements dans les membres inférieurs.
  3. Hernie discale lombaire :  une hernie discale dans la région lombaire peut comprimer les racines nerveuses et provoquer des symptômes similaires à la méralgie paresthésique, tels que des douleurs à la cuisse.
  4. Syndrome du canal lombaire étroit :  le rétrécissement du canal rachidien lombaire peut entraîner une compression nerveuse, provoquant des symptômes ressemblant à ceux de la méralgie paresthésique.
  5. Syndrome de la bande iliotibiale :  l’inflammation ou l’irritation de la bande iliotibiale peut provoquer des douleurs et des sensations anormales le long de la cuisse.
  6. Syndrome de compression du nerf fémoral :  la compression du nerf fémoral peut provoquer des symptômes similaires, tels que des douleurs et une altération de la sensation dans la cuisse.
  7. Arthrose de la hanche :  L’arthrose de la hanche peut provoquer des douleurs dans la région pelvienne et dans la cuisse, qui peuvent être confondues avec les symptômes de la méralgie paresthésique.


La prise en charge de la méralgie paresthésique implique un ensemble de recommandations visant à soulager les symptômes, à prévenir les exacerbations et à traiter les facteurs contributifs sous-jacents. L’une des principales recommandations est de modifier le mode de vie, notamment vestimentaire. Il est conseillé aux personnes atteintes de méralgie paresthésique de porter des vêtements amples qui minimisent la pression au niveau de la taille et des hanches. Opter pour des vêtements sans ceintures ou ceintures trop serrées peut réduire significativement la compression du nerf cutané fémoral latéral, atténuant ainsi les symptômes.

La gestion du poids est une autre recommandation cruciale, car l’excès de poids exerce une pression accrue sur la région pelvienne et aggrave la compression nerveuse. Adopter un mode de vie sain, comprenant une activité physique régulière et une alimentation équilibrée, peut contribuer au maintien du poids et au bien-être général. L’activité physique doit être adaptée pour éviter les longues périodes debout ou les activités impliquant des mouvements répétitifs de la hanche, ce qui contribue à minimiser la tension sur le nerf cutané fémoral latéral.

Les personnes souffrant de méralgie paresthésique sont encouragées à intégrer des exercices ciblés à leur routine. Une kinésithérapie axée sur la mobilité de la hanche et des exercices de renforcement peut être bénéfique pour soulager la compression nerveuse. Des exercices d’étirement ciblant les muscles fléchisseurs de la hanche et les muscles environnants peuvent contribuer à améliorer la souplesse et à réduire la pression sur le nerf cutané fémoral latéral.

Il est essentiel d’éviter certaines postures ou activités susceptibles d’aggraver les symptômes. Il est recommandé de limiter les périodes prolongées en position assise, accroupie ou dans des activités impliquant la flexion ou l’étirement de la hanche. Être conscient des facteurs déclenchants et s’efforcer de modifier ses activités quotidiennes peut contribuer à la gestion des symptômes et à la prévention des exacerbations.

Des interventions médicales peuvent être envisagées en fonction de la gravité des symptômes. Des stratégies de gestion de la douleur, incluant des médicaments en vente libre ou sur ordonnance, peuvent être recommandées pour soulager l’inconfort. Dans certains cas, des blocs nerveux ou des injections peuvent être administrés pour un soulagement temporaire. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de santé afin de déterminer les interventions médicales les plus appropriées à chaque cas.

Dans les cas où la méralgie paresthésique est associée à des pathologies spécifiques, il est primordial de traiter le problème de santé sous-jacent. Par exemple, les personnes diabétiques doivent se concentrer sur la gestion de leur glycémie afin d’atténuer l’impact sur les nerfs périphériques. Les variations hormonales pendant la grossesse peuvent nécessiter une surveillance plus étroite et des interventions adaptées.

Un suivi régulier avec un professionnel de santé est recommandé afin de suivre l’évolution des symptômes et d’adapter les stratégies de prise en charge en conséquence. Si les mesures conservatrices ne suffisent pas, des options chirurgicales peuvent être envisagées en consultation avec un spécialiste.

  1. Consultez un professionnel de santé :  Si vous pensez souffrir de méralgie paresthésique, consultez un médecin ou un neurologue pour un diagnostic précis. Un professionnel de santé pourra évaluer vos symptômes, en déterminer la cause sous-jacente et vous recommander un traitement adapté.
  2. Gestion du poids :  Maintenir un poids santé peut réduire la pression sur les nerfs et soulager les symptômes. Si vous êtes en surpoids, une perte de poids progressive sous la supervision d’un professionnel de santé peut être bénéfique.
  3. Porter des vêtements amples :  évitez de porter des vêtements serrés autour de la taille et des hanches, car cela peut exercer une pression supplémentaire sur le nerf affecté.
  4. Évitez les positions inconfortables :  évitez de rester debout ou assis dans la même position pendant de longues périodes. Changez régulièrement de position pour soulager la pression exercée sur le nerf.
  5. Utilisez des coussins ou des supports :  un coussin ou un support peut soulager la pression exercée sur le nerf lorsque vous êtes assis. Placez-le sous la cuisse pour réduire la pression sur la zone affectée.
  6. Physiothérapie :  Un physiothérapeute peut recommander des exercices spécifiques pour renforcer les muscles environnants et améliorer la flexibilité, aidant ainsi à réduire la pression sur le nerf.
  7. Médicaments :  Votre médecin peut vous prescrire des médicaments pour soulager la douleur et l’inflammation associées à la méralgie paresthésique. Il peut s’agir d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), d’antidépresseurs ou d’anticonvulsivants.
  8. Évitez les facteurs aggravants :  identifiez et évitez les activités ou les positions qui aggravent vos symptômes. Par exemple, évitez de croiser les jambes pendant de longues périodes.
  9. Chaleur et glace :  L’application de compresses chaudes ou froides peut soulager la douleur et l’inflammation. Consultez votre professionnel de santé pour savoir quelle option est la plus adaptée à votre situation.
  10. Orthèses :  Dans certains cas, le port d’orthèses ou de ceintures spéciales peut aider à réduire la pression sur le nerf.
  1. Qu’est-ce que la méralgie paresthésique (MP) ?
    • La MP est une affection nerveuse caractérisée par des sensations anormales, telles que des picotements ou des brûlures, le long du nerf cutané latéral de la cuisse.
  2. Quels sont les symptômes typiques de la MP ?
    • Les symptômes comprennent des brûlures, des picotements, des engourdissements ou des douleurs à l’extérieur de la cuisse.
  3. Quelles sont les causes courantes de la méralgie paresthésique ?
    • La compression du nerf cutané latéral de la cuisse, souvent au niveau de l’aine, est la principale cause de MP. Elle peut être due à des vêtements trop serrés, à une prise de poids ou à d’autres facteurs.
  4. Comment diagnostique-t-on la méralgie paresthésique ?
    • Le diagnostic repose sur les antécédents médicaux, l’examen physique et parfois des tests neurologiques. Des examens d’imagerie peuvent être effectués pour écarter d’autres causes.
  5. La méralgie paresthésique est-elle une maladie grave ?
    • Bien que généralement sans gravité, la MP peut provoquer des symptômes désagréables. Le traitement vise souvent à les soulager.
  6. Quelles sont les options de traitement pour la méralgie paresthésique ?
    • Les traitements comprennent des mesures d’autogestion telles que l’évitement des facteurs déclenchants, la prise de médicaments pour soulager la douleur et parfois des injections de corticostéroïdes. Une perte de poids peut également être recommandée.
  7. La maladie de Parkinson peut-elle disparaître d’elle-même ?
    • Dans certains cas, la maladie de Parkinson peut s’améliorer sans traitement, surtout si la cause sous-jacente est identifiée et gérée.
  8. Quels vêtements ou activités peuvent aggraver la méralgie paresthésique ?
    • Les vêtements serrés autour de la taille, en particulier les ceintures, et les activités qui exercent une pression sur l’aine peuvent aggraver les symptômes.
  9. Des exercices spécifiques peuvent-ils aider à soulager la méralgie paresthésique ?
    • Les exercices d’étirement et de renforcement musculaire peuvent parfois aider à soulager les symptômes en réduisant la pression sur le nerf.
  10. Quand consulter un professionnel de la santé pour une méralgie paresthésique ?
    • Consultez un professionnel de la santé si les symptômes persistent, s’aggravent ou affectent considérablement votre qualité de vie malgré les mesures d’autosoins.

Souche–Contre-souche

Psoas, TFL, Vastus lateralis et autres muscles situés dans la région du nerf cutané fémoral latéral.

Élévateur à diaphragme

Le thérapeute se place de profil face au patient. Les pouces sont placés juste sous le sternum, au niveau des jonctions costo-sternales, tandis que les autres doigts sont répartis sur les bords latéraux des côtes, en direction de la tête du patient. Après avoir demandé au patient d’expirer immédiatement après l’inspiration et de ne pas retenir sa respiration pendant ce temps, le thérapeute effectue ensuite une élévation céphalique et latérale, soulevant le diaphragme. Répétez cette manœuvre jusqu’à ce que toute tension diaphragmatique disparaisse. Une fois l’exercice terminé, demandez au patient d’effectuer la manœuvre de Valsalva (fermeture de la gorge et augmentation de la pression intrathoracique) et d’élargir la cage thoracique.

Énergie musculaire (Inflare, Outflare)

Dysfonctionnement somatique de l’innominé

« Inflammation » iliaque  . Dysfonctionnement somatique de l’iliaque, caractérisé par un positionnement médial du SAIE ; l’iliaque se déplace plus facilement en direction médiale et est plus restreinte en latéralité.

Élargissement iliaque.  Dysfonctionnement somatique de l’iliaque caractérisé par une
latéralisation du SAIE ; l’iliaque se déplace plus librement latéralement
et son mouvement médial est restreint.

Énergie musculaire (FRSR)

  • Le patient est allongé sur le côté droit, genoux et pieds joints, épaules et bassin perpendiculaires à la table.
  • Le thérapeute se place devant le patient et, avec sa main céphalique, touche le niveau L2-L3.
  • Avec sa main caudale, le thérapeute fléchit les hanches et les genoux du patient jusqu’à localiser le mouvement au niveau du segment vertébral L3.
  • On a demandé à la patiente de redresser la partie inférieure de sa jambe et, avec sa main caudale, le médecin l’a étendue passivement pour obtenir un mouvement au niveau du segment vertébral L3.
  • La jambe gauche du patient était fléchie et le pied placé dans l’espace poplité de la jambe tendue. Le médecin changeait ensuite de main afin que la main caudale surveille le segment. La main céphalique saisissait l’avant-bras du patient et le tirait doucement vers l’avant et vers l’arrière jusqu’à ce qu’un mouvement de rotation soit ressenti au niveau L2-L3. L’avant-bras était ensuite déplacé vers l’arrière et vers le haut pour induire une flexion du côté gauche. Le patient devait alors saisir la tête de la table avec le haut du corps en position allongée. Il lui était alors demandé d’inspirer profondément, d’expirer complètement et, ce faisant, d’atteindre la partie inférieure de la table en saisissant le bord de la table avec le bras, et de continuer ainsi pendant quelques cycles respiratoires. Le médecin saisissait ensuite le genou distal de la jambe du patient et le soulevait jusqu’à ce que la colonne lombaire se courbe latéralement vers la barrière de mouvement, tout en surveillant le segment avec la main céphalique (Figure 4). On a demandé à la patiente de pousser son pied surélevé vers la table pendant 3 à 5 secondes, tandis que le médecin exerçait une résistance isométrique. On lui a ensuite demandé de se détendre pendant 3 à 5 secondes, après quoi le médecin a relevé le pied davantage jusqu’à observer un mouvement au niveau de la nouvelle barrière. La procédure a été répétée au moins trois fois, après quoi le dysfonctionnement somatique s’est amélioré. Enfin, un étirement passif a été réalisé après la dernière répétition.
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  8. Crédit en partie, Ryan Coffey; Vikas Gupta.