Le syndrome du canal carpien (SCC) est une affection médicale résultant de la compression du nerf médian au niveau du poignet, à travers une structure anatomique appelée le canal carpien.

Introduction

La voie étroite et rigide formée par les os du poignet et le ligament transverse du carpe abrite une structure cruciale pour la fonction de la main : le nerf médian. Ce nerf exerce un contrôle essentiel sur la sensation et la fonction musculaire de certaines parties de la main, notamment le pouce, l’index, le majeur et une partie de l’annulaire. Ce canal étroit, connu sous le nom de canal carpien, est le site où peut se développer un problème fréquent, le syndrome du canal carpien (SCC).

Le SCC, observé chez environ un pour cent de la population, est souvent associé à des mouvements excessivement répétitifs de flexion et d’extension du poignet. Ces gestes répétés peuvent entraîner des sensations désagréables telles que l’engourdissement et les picotements le long de la distribution du nerf médian, affectant ainsi les trois doigts et demi du côté latéral de la main. Cette condition est particulièrement préoccupante en raison de son impact sur la qualité de vie des individus affectés.

Un aspect distinctif du SCC est la présence de symptômes nocturnes, provoquant un réveil douloureux chez les personnes touchées. La douleur et l’inconfort peuvent être si prononcés pendant la nuit que cela perturbe le sommeil, ajoutant un fardeau supplémentaire à la vie quotidienne des patients. En cas de persistance de cette affection, une atrophie des muscles thénariens peut se développer, conduisant à une faiblesse et une maladresse du pouce et des doigts. Cette détérioration progressive peut considérablement altérer la capacité d’une personne à effectuer des tâches simples de la vie quotidienne, de la saisie d’objets à l’exécution de mouvements précis.

La compression du canal carpien représente le syndrome de compression nerveuse le plus courant, avec une incidence estimée à environ 99 cas pour 100 000 personnes. Cette condition prédomine chez les femmes, touchant entre 65 et 75 % de la population atteinte. Elle se manifeste généralement à l’âge moyen, bien que des cas puissent également survenir chez des individus plus jeunes, notamment ceux exposés à des mouvements répétitifs dans le cadre de leur travail ou de leurs activités quotidiennes.

La prise en charge du SCC peut varier en fonction de la gravité des symptômes et de la réponse aux traitements conservateurs. Pour les cas légers à modérés, le port d’attelles peut être recommandé pour soulager la pression sur le nerf médian. Des modifications des activités quotidiennes pour éviter les mouvements répétitifs excessifs peuvent également être suggérées. Cependant, dans les cas plus graves ou en l’absence de soulagement avec des traitements conservateurs, la chirurgie peut être envisagée. La libération chirurgicale du canal carpien est une intervention courante et efficace visant à soulager la pression sur le nerf médian.

En conclusion, le SCC, bien que courant, n’est pas à négliger en raison de ses implications sur la qualité de vie des personnes touchées. La compréhension des symptômes, des facteurs de risque et des options de traitement est essentielle pour une prise en charge appropriée de cette condition invalidante. La recherche continue dans ce domaine vise à améliorer les stratégies de prévention et de traitement, offrant ainsi un espoir pour ceux qui vivent avec le SCC.

Les structures qui traversent le canal carpien sont : le nerf médian, les quatre tendons du fléchisseur superficiel des doigts, les quatre tendons du fléchisseur profond des doigts, le tendon du long fléchisseur du pouce.

Causes

Voici quelques causes courantes du syndrome du canal carpien :

  1. Anatomie du Poignet : Certains individus peuvent avoir une anatomie du poignet qui les prédispose à un rétrécissement du canal carpien, augmentant ainsi le risque de compression du nerf médian.
  2. Inflammation : L’inflammation des tendons entourant le nerf médian peut provoquer un rétrécissement de l’espace dans le canal carpien, comprimant ainsi le nerf.
  3. Traumatisme ou Blessure : Les fractures du poignet ou les blessures traumatiques peuvent entraîner un gonflement des tissus et une compression du nerf médian.
  4. Activités Répétitives : Des mouvements répétitifs du poignet ou des activités qui impliquent une flexion ou une extension fréquente du poignet peuvent contribuer au développement du syndrome du canal carpien.
  5. Conditions Médicales :
    • Arthrite : Certaines formes d’arthrite, telles que l’arthrite rhumatoïde, peuvent provoquer une inflammation des tissus autour du nerf médian.
    • Diabète : Les personnes atteintes de diabète ont un risque accru de développer des troubles nerveux, y compris le syndrome du canal carpien.
    • Hypothyroïdie : Une hypothyroïdie mal contrôlée peut être associée à une augmentation du risque de syndrome du canal carpien.
  6. Grossesse : Les femmes enceintes, en particulier pendant le troisième trimestre, peuvent développer des symptômes de canal carpien en raison de la rétention d’eau et des changements hormonaux.
  7. Obésité : Un excès de poids peut augmenter la pression sur les nerfs, y compris le nerf médian.

Physiopathologie

Le syndrome du canal carpien (SCC) est une condition médicale qui résulte de la compression du nerf médian au niveau du poignet. La physiopathologie du SCC peut être décrite en plusieurs étapes :

  1. Anatomie du canal carpien : Le canal carpien est une structure étroite située au niveau du poignet, formée par les os du carpe et le ligament transverse du carpe. À l’intérieur de ce canal passent plusieurs tendons fléchisseurs des doigts et le nerf médian.
  2. Compression du nerf médian : Le nerf médian est responsable de l’innervation de certaines parties de la main, notamment des trois premiers doigts et de la moitié radiale du quatrième doigt. En cas de compression du nerf médian, généralement due à une augmentation de la pression à l’intérieur du canal carpien, les symptômes du SCC peuvent se manifester.
  3. Causes de la compression :
    • Inflammation : Une inflammation des tendons fléchisseurs peut entraîner un épaississement des structures à l’intérieur du canal carpien, comprimant ainsi le nerf médian.
    • Traumatisme : Les blessures au poignet, telles que les fractures ou les entorses, peuvent provoquer un gonflement des tissus, entraînant une compression du nerf.
    • Conditions médicales : Certaines conditions médicales telles que l’arthrite rhumatoïde, le diabète ou l’hypothyroïdie peuvent contribuer au développement du SCC.
  4. Réduction de l’espace dans le canal carpien : L’augmentation de la pression à l’intérieur du canal carpien réduit l’espace disponible pour le nerf médian. Cela peut entraîner une diminution de la circulation sanguine et une compression directe du nerf.
  5. Symptômes du SCC :
    • Engourdissements et picotements dans les doigts.
    • Faiblesse musculaire de la main, en particulier une difficulté à saisir des objets.
    • Douleur irradiant du poignet vers le bras.
  6. Évolution de la maladie : Si la compression persiste, les symptômes du SCC peuvent s’aggraver avec le temps. Dans certains cas graves et non traités, cela peut entraîner une atrophie musculaire et une perte de la fonction de la main.
  7. Diagnostic et traitement : Le diagnostic du SCC est généralement basé sur les symptômes cliniques, des tests électrophysiologiques (comme l’électromyographie) et des examens d’imagerie. Le traitement peut inclure des mesures conservatrices telles que des attelles, des médicaments anti-inflammatoires, des séances d’ostéopathie, ou dans certains cas, une intervention chirurgicale pour libérer la pression dans le canal carpien.

Symptômes

  1. Douleur : La douleur est souvent ressentie dans la paume de la main, les doigts, en particulier le pouce, l’index, le majeur et une partie de l’annulaire. La douleur peut irradier vers l’avant-bras.
  2. Engourdissement et Picotements : Les personnes atteintes du syndrome du canal carpien peuvent ressentir des sensations d’engourdissement, de picotements ou de « fourmillements » dans les doigts touchés. Ces sensations peuvent être intermittentes ou constantes.
  3. Faiblesse : Une faiblesse dans la main peut se développer, entraînant des difficultés à saisir des objets, à effectuer des tâches manuelles fines ou à maintenir une poignée ferme.
  4. Sensation de Gonflement : Certaines personnes ressentent une sensation de gonflement, même si aucune enflure n’est visible.
  5. Sensation de Chaleur : Des sensations de chaleur peuvent être ressenties dans la main ou les doigts touchés.
  6. Aggravation Nocturne : Les symptômes du syndrome du canal carpien ont tendance à s’aggraver la nuit. Certaines personnes peuvent être réveillées par la douleur ou l’engourdissement.
  7. Sensation de Décharge Électrique : Dans certains cas, les personnes peuvent ressentir une sensation de décharge électrique qui irradie dans le bras.
  8. Difficulté à Utiliser la Main : La fonction de la main peut être altérée, ce qui peut rendre difficile l’exécution de tâches quotidiennes, comme écrire, taper sur un clavier, ou saisir des objets.
Le nerf médian passe par le tunnel carpien

Le rôle des éléments liés au travail dans le développement du syndrome du canal carpien reste un sujet de controverse dans le contexte de l’indemnisation des accidents du travail. La littérature a démontré de manière générale que l’utilisation d’outils vibrants et le travail impliquant le mouvement répétitif de flexion et d’extension, particulièrement en association avec une grande force de préhension, est associée à un risque accru de syndrome du canal carpien symptomatique.

Une Journée dans la Vie d’une Personne Souffrant du Syndrome du Canal Carpien

Le syndrome du canal carpien (SCC) est une condition qui affecte la main et le bras, provoquant des engourdissements, des picotements et des douleurs. Pour ceux qui en souffrent, la vie quotidienne peut être une série de défis et d’adaptations. Voici un aperçu d’une journée typique dans la vie d’une personne atteinte de cette affection.

Routine Matinale

La journée commence souvent par de l’inconfort. De nombreuses personnes atteintes du SCC ressentent une augmentation des symptômes pendant la nuit en raison de la position du poignet. Par conséquent, les matins peuvent être particulièrement difficiles. La première lutte consiste à se débarrasser des engourdissements et des picotements dans les mains et les doigts. Les tâches simples comme éteindre le réveil ou se brosser les dents peuvent être douloureuses et frustrantes. Utiliser une brosse à dents électrique avec un manche plus large peut aider à atténuer une partie de l’inconfort.

Défis au Travail

Pour ceux qui travaillent dans des emplois nécessitant des mouvements répétitifs des mains, comme la saisie de données ou l’utilisation d’outils, la journée de travail peut être particulièrement éprouvante. Les ajustements ergonomiques deviennent essentiels. Un clavier avec un repose-poignet, une souris verticale et des pauses fréquentes pour étirer et reposer les mains sont des adaptations nécessaires. Cependant, malgré ces modifications, l’inconfort persistant peut entraîner une productivité réduite et une fatigue accrue.

Activités Quotidiennes

Les tâches que la plupart des gens tiennent pour acquises, comme ouvrir des bocaux, saisir des ustensiles ou même tenir un téléphone, peuvent être difficiles. La cuisine, par exemple, nécessite de nombreux mouvements de main qui peuvent exacerber la douleur. Des solutions simples, comme les ouvre-bocaux ou les outils de cuisine spécialement conçus, peuvent faire une grande différence. Pour quelqu’un souffrant du SCC, se ménager et prendre des pauses fréquentes est crucial pour gérer la douleur et éviter une surcharge.

Thérapie Physique et Traitement

De nombreuses personnes atteintes du SCC intègrent des exercices de thérapie physique dans leur routine quotidienne. Ces exercices aident à renforcer les muscles de la main et du poignet, à améliorer la flexibilité et à réduire les symptômes. De plus, certains peuvent porter une attelle de poignet, surtout la nuit, pour maintenir le poignet en position neutre et minimiser la pression sur le nerf médian.

Pour certains, la médication fait partie de la routine quotidienne. Les analgésiques en vente libre comme l’ibuprofène ou les médicaments prescrits peuvent aider à gérer la douleur et l’inflammation. Dans les cas plus graves, des injections de corticostéroïdes ou même une intervention chirurgicale peuvent être nécessaires. Cependant, ces traitements s’accompagnent de leurs propres défis et périodes de récupération.

Impact Social et Émotionnel

Vivre avec une douleur chronique et des limitations physiques peut avoir un impact sur la santé mentale. La frustration de ne pas pouvoir effectuer des tâches quotidiennes, associée à une douleur persistante, peut entraîner des sentiments d’impuissance et de dépression. Les activités sociales, comme sortir avec des amis ou pratiquer des hobbies, peuvent devenir moins agréables en raison de l’inconfort constant. Il est essentiel que les personnes atteintes du SCC recherchent le soutien de leurs amis, de leur famille ou de groupes de soutien, et envisagent de parler à un professionnel de la santé mentale si elles se sentent dépassées.

Détente en Soirée

Au fur et à mesure que la journée avance, les symptômes du SCC peuvent s’intensifier en raison de la tension accumulée au cours des activités quotidiennes. Les routines du soir incluent souvent l’application de compresses froides pour réduire l’inflammation, l’utilisation d’analgésiques topiques et la réalisation d’étirements doux. Un bain chaud peut également aider à détendre les muscles et à soulager une partie de l’inconfort.

Enfin, à l’approche du coucher, les personnes atteintes du SCC doivent veiller à positionner leurs poignets confortablement pour éviter une aggravation des symptômes pendant la nuit. Porter une attelle de poignet au lit est une pratique courante pour s’assurer que le poignet reste en position neutre, réduisant ainsi la pression sur le nerf médian.

Le syndrome du canal carpien chez la femme enceinte

Le syndrome du canal carpien est une condition fréquemment observée chez les femmes enceintes, en particulier au cours du deuxième et du troisième trimestre. Les changements hormonaux, la rétention d’eau et d’autres facteurs liés à la grossesse peuvent contribuer au développement du syndrome du canal carpien. Voici quelques points importants à noter sur le syndrome du canal carpien chez la femme enceinte :

Causes et Facteurs de Risque :

  1. Rétention d’Eau : Pendant la grossesse, le corps a tendance à retenir davantage d’eau, ce qui peut entraîner un gonflement des tissus, y compris dans le canal carpien.
  2. Changements Hormonaux : Les fluctuations hormonales pendant la grossesse peuvent affecter les tissus conjonctifs, augmentant ainsi le risque de compression du nerf médian.
  3. Prédisposition Anatomique : Certaines femmes peuvent avoir une prédisposition anatomique qui rend le canal carpien plus étroit, augmentant ainsi la probabilité de compression nerveuse.

Le syndrome du canal carpien et la ménopause

La ménopause n’est pas directement liée au syndrome du canal carpien, mais certaines femmes peuvent remarquer une association entre les deux en raison des changements hormonaux qui surviennent pendant cette période de transition hormonale.

Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogène, une hormone féminine, diminuent. Cette diminution des hormones peut influencer la santé des tissus conjonctifs et des nerfs. Certains symptômes de la ménopause, tels que la rétention d’eau et les changements dans la densité osseuse, pourraient également influencer la prévalence des symptômes du syndrome du canal carpien.

Les femmes ménopausées peuvent éprouver une variété de symptômes, y compris des problèmes liés aux articulations et aux nerfs. Si vous suspectez que vous pourriez avoir le syndrome du canal carpien et que vous êtes ménopausée, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé. Un médecin peut évaluer vos symptômes, prendre en compte votre historique médical et recommander des tests, y compris des études nerveuses, pour confirmer le diagnostic.

Syndrome du double écrasement

Le terme « Double Crush Syndrome » (syndrome du double écrasement) a été introduit pour la première fois par les chercheurs Upton et McComas en 1973. Ils ont émis l’hypothèse que la compression d’un nerf à deux endroits différents le long de son trajet pourrait augmenter le risque de symptômes neurologiques.

Selon cette hypothèse, si un nerf est comprimé à un endroit, cela peut rendre le nerf plus vulnérable à une compression à un autre endroit du trajet nerveux. Ainsi, la compression d’un segment proximal du nerf (plus près de la colonne vertébrale) pourrait augmenter la susceptibilité à une compression dans un segment plus distal (plus loin de la colonne vertébrale), et vice versa.

Le syndrome du double écrasement suggère essentiellement que la compression d’un nerf à un endroit peut contribuer à des symptômes neurologiques qui peuvent être exacerbés par une compression à un autre endroit le long du même nerf.

Cependant, il est important de noter que le concept de syndrome du double écrasement est parfois controversé et que d’autres études et recherches ont remis en question certaines des idées initiales. La compréhension de la pathologie nerveuse a évolué depuis l’introduction de ce concept en 1973, et le diagnostic et la prise en charge des problèmes nerveux sont maintenant plus nuancés.

Si vous pensez être concerné par le syndrome du double écrasement ou si vous avez des symptômes neurologiques, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié pour une évaluation approfondie et un diagnostic précis.

Le patient avec lune blessure au nerf brachial aura plus de chance d’avoir le nerf médian endommagé.

Le premier écrasement, l’atteinte de la racine du nerf cervical, prédispose le nerf médian du poignet à être compromis.

L’Impact des Positions du Poignet sur la Pression dans le Canal Carpien

La pression dans le canal carpien peut être influencée de manière significative par les différentes positions du poignet. Un résumé des chiffres fournis révèle des disparités frappantes entre les individus en bonne santé et ceux souffrant du syndrome du canal carpien.

Au repos, avec le poignet en position neutre :

  • Normalement : 2,5 mm Hg
  • Avec le syndrome du canal carpien : 32 mm Hg

Lors de l’extension et de la flexion du poignet à 90 degrés :

  • Normalement (en moyenne) : Environ 31 mm Hg
  • Avec le syndrome du canal carpien (flexion) : 94 mm Hg
  • Avec le syndrome du canal carpien (extension) : 101 mm Hg

Ces données révèlent une augmentation significative de la pression dans le canal carpien chez les individus affectés par le syndrome du canal carpien, surtout lors de la flexion et de l’extension du poignet. Cette élévation de pression peut jouer un rôle prépondérant dans les symptômes associés au syndrome du canal carpien, tels que l’engourdissement, les picotements et la douleur.

Facteurs de risque du Syndrome du canal carpien

Voici quelques-uns des facteurs de risque associés au syndrome du canal carpien :

  1. Travail Répétitif ou Sollicitation Fréquente des Mains : Les personnes dont le travail implique des mouvements répétitifs des mains ou des poignets, comme la saisie ou l’utilisation intensive d’outils, peuvent être plus exposées au risque de développer le syndrome du canal carpien.
  2. Position du Poignet : Une utilisation prolongée du poignet en position fléchie ou étendue, comme cela peut se produire lors de l’utilisation d’un clavier d’ordinateur ou d’un outil, peut augmenter le risque.
  3. Facteurs Anatomiques : Certains individus peuvent avoir une anatomie qui prédispose à un espace plus restreint dans le canal carpien, augmentant ainsi le risque de compression du nerf médian.
  4. Genre : Les femmes ont un risque légèrement plus élevé de développer le syndrome du canal carpien par rapport aux hommes. Cela peut être lié à des différences anatomiques et hormonales.
  5. Âge : Le syndrome du canal carpien est plus fréquent chez les personnes plus âgées, bien qu’il puisse survenir à tout âge.
  6. Grossesse : Les changements hormonaux pendant la grossesse et la rétention d’eau peuvent augmenter le risque de compression du nerf médian.
  7. Obésité : L’excès de poids peut augmenter la pression sur les nerfs, y compris le nerf médian.
  8. Conditions Médicales :
    • Arthrite Rhumatoïde : Les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde ont un risque accru en raison de l’inflammation des articulations.
    • Diabète : Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé de développer des problèmes nerveux, y compris le syndrome du canal carpien.
  9. Traumatisme du Poignet : Les blessures au poignet, telles que des fractures ou des entorses, peuvent augmenter le risque.
  10. Utilisation d’Oral Contraceptives : Certaines études ont suggéré que l’utilisation prolongée de contraceptifs oraux peut être associée à un risque accru.

Syndrome du canal carpien vs radiculopathie cervicale

Un problème au niveau de la colonne cervicale peut aussi donner des engourdissements et des picotements dans les mains et les poignets. En effet, les symptômes du syndrome du canal carpien et de la radiculopathie cervicale sont tout les deux une conséquence d’un pincement d’une racine nerveuse.

Les conditions suivantes peuvent causer un pression sur le nerf C6-C7 et causer une paresthésie dans la main, similaire au pincement du nerf médian.

  • Hernie discale ou dégénésence discale
  • Sténose cervicale
  • Arthrose cervicale

Test de dépistage

Signe de Tinel

Le signe de Tinel au niveau du poignet est souvent utilisé pour évaluer la présence de troubles nerveux, en particulier dans le contexte du syndrome du canal carpien. Voici comment le test de Tinel au poignet est généralement réalisé :

Comment le Test est Réalisé

  1. Localisation du Nerf : Le praticien identifie le nerf médian qui passe à travers le canal carpien au poignet. Le canal carpien est situé sur la face palmaire du poignet, et le nerf médian est l’un des composants de ce canal.
  2. Tapotement Léger : Le professionnel effectue un tapotement léger sur la peau directement au-dessus du nerf médian, généralement du côté palmaire (côté paume de la main).

Interprétation du Test

  • Positif : Un résultat positif est indiqué si le patient ressent des picotements, des fourmillements ou des sensations électriques le long du trajet du nerf médian pendant le tapotement. Cela peut suggérer une irritation ou une compression du nerf médian au niveau du canal carpien.
  • Négatif : L’absence de sensations anormales pendant le tapotement est considérée comme un résultat négatif.

Test de Phalen

Le test de Phalen, également appelé « test du poignet en flexion, » est une épreuve diagnostique utilisée pour évaluer la présence du syndrome du canal carpien, une condition où le nerf médian est comprimé au niveau du poignet. Ce test est nommé d’après le Dr George Phalen, qui l’a décrit pour la première fois.

Comment le Test est Réalisé

  1. Position de Base : Le patient est invité à tenir les poignets en flexion maximale, les coudes étendus, les paumes se faisant face et les doigts pointant vers le bas.
  2. Maintien de la Position : Le patient maintient cette position pendant une minute ou jusqu’à ce que des symptômes tels que des picotements, des engourdissements ou une douleur apparaissent.

Interprétation du Test

  • Positif : La présence de symptômes (picotements, engourdissements, douleur) dans les trois premiers doigts et la moitié du quatrième doigt dans les 1 à 1,5 minutes est considérée comme un résultat positif. Cela suggère une possible compression du nerf médian au niveau du canal carpien.
  • Négatif : L’absence de symptômes pendant la durée du test est considérée comme un résultat négatif.

Recommandation

La prise en charge du syndrome du canal carpien (SCC) peut impliquer différentes approches, en fonction de la gravité des symptômes et de la réponse aux traitements. Voici quelques recommandations générales pour la gestion du syndrome du canal carpien :

  1. Consultation Médicale : Si vous éprouvez des symptômes tels que des engourdissements, des picotements, des douleurs ou une faiblesse dans la main et le poignet, consultez un professionnel de la santé, généralement un médecin généraliste ou un orthopédiste. Un diagnostic précis est essentiel pour déterminer la meilleure approche de traitement.
  2. Attelles : Pour les cas légers à modérés, le port d’attelles au poignet, surtout la nuit, peut aider à maintenir le poignet dans une position neutre, réduisant ainsi la pression sur le nerf médian. Les attelles peuvent être recommandées par votre médecin.
  3. Modifications des Activités : Évitez les mouvements répétitifs du poignet qui peuvent aggraver les symptômes. Des ajustements ergonomiques au travail ou à la maison peuvent également être utiles.
  4. Exercices : Certains exercices spécifiques, sous la supervision d’un professionnel de la santé, peuvent aider à renforcer les muscles du poignet et à améliorer la stabilité. La thérapie physique peut être recommandée.
  5. Médicaments : Des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être prescrits pour soulager la douleur et l’inflammation. Des médicaments diurétiques peuvent également être envisagés dans certains cas pour réduire l’enflure.
  6. Injections de Corticostéroïdes : Dans les cas où la douleur est persistante, des injections de corticostéroïdes directement dans le canal carpien peuvent être recommandées pour réduire l’inflammation.
  7. Chirurgie : Si les symptômes ne s’améliorent pas avec les traitements conservateurs, la chirurgie peut être envisagée. La libération du canal carpien est une procédure courante et efficace pour soulager la pression sur le nerf médian.
  8. Gestion du Poids : Maintenir un poids corporel sain peut contribuer à réduire la pression sur les articulations et les nerfs, ce qui peut être particulièrement bénéfique dans le cas du SCC.
  9. Éviter les Facteurs de Risque Professionnels : Si votre travail implique des mouvements répétitifs du poignet, des pauses régulières et des ajustements ergonomiques peuvent être recommandés pour prévenir l’aggravation du SCC.
  10. Suivi Médical Régulier : Si vous avez subi une intervention chirurgicale ou si vous suivez un traitement conservateur, un suivi médical régulier est important pour évaluer la progression et ajuster le plan de traitement au besoin.

Porter une attelle

Porter une attelle pour le syndrome du canal carpien peut être une partie importante du traitement conservateur visant à soulager les symptômes et à réduire la pression sur le nerf médian. Voici quelques informations sur le port d’une attelle pour le syndrome du canal carpien :

  1. Objectif de l’Attelle : L’attelle est conçue pour maintenir le poignet dans une position neutre, c’est-à-dire ni trop plié ni trop étendu. Cela permet de réduire la pression sur le canal carpien, soulageant ainsi les symptômes tels que l’engourdissement, les picotements et la douleur associés au SCC.
  2. Moment de Port : L’attelle est souvent recommandée pour être portée la nuit pendant le sommeil. Les symptômes du SCC ont tendance à être plus prononcés la nuit, et le port d’une attelle peut aider à prévenir les positions du poignet qui pourraient aggraver les symptômes pendant le sommeil.
  3. Port Occasionnel en Journée : Dans certains cas, votre professionnel de la santé peut recommander le port occasionnel de l’attelle pendant la journée, en particulier lors d’activités qui pourraient déclencher les symptômes, comme la frappe prolongée sur un clavier d’ordinateur.
  4. Confort et Ajustement : Il est essentiel que l’attelle soit correctement ajustée pour offrir un soutien efficace. Elle doit être confortable à porter, mais suffisamment ajustée pour maintenir le poignet dans la position neutre souhaitée.
  5. Suivi Médical : Le port de l’attelle fait généralement partie d’un plan de traitement plus large. Votre professionnel de la santé peut vous donner des conseils spécifiques sur la durée pendant laquelle vous devez porter l’attelle et comment intégrer son utilisation dans votre routine quotidienne.
  6. Alternatives : En plus des attelles classiques, il existe des attelles spécifiques conçues pour être portées pendant des activités spécifiques, telles que la frappe sur un clavier d’ordinateur. Votre professionnel de la santé peut vous conseiller sur le type d’attelle le mieux adapté à vos besoins.
  7. Combinaison avec d’Autres Traitements : Le port de l’attelle est souvent associé à d’autres approches de traitement conservateur, comme la thérapie physique, les exercices spécifiques.
  • Porter une attelle de jour pour limiter les mouvements

Traitement ostéopathique pour le traitement du syndrome du canal carpien

  1. Approche pour le syndrome du tunnel carpien :
    • L’ostéopathie peut inclure des techniques visant à améliorer la mobilité du poignet, à relâcher les tensions musculaires et à favoriser une meilleure circulation sanguine. Des mobilisations douces peuvent être utilisées pour réduire les restrictions dans les tissus mous entourant le canal carpien.
  2. Traitement de la colonne cervicale :
    • Pour les personnes présentant un double crush syndrome, où il y a une compression à la fois au niveau de la colonne cervicale et du poignet, l’ostéopathe peut s’attacher à traiter la région cervicale. Cela peut inclure des mobilisations douces visant à améliorer la mobilité des vertèbres cervicales, à réduire les tensions musculaires et à favoriser la circulation nerveuse.
  3. Technique de relâche myofasciale :
    • Le praticien place ses quatrième et cinquième doigts des deux mains entre les quatrième et cinquième doigts du patient et les premier et deuxième doigt de la surface palmaire (figure 9A). Le poignet du patient est mis en dorsiflexion et les pouces du praticien recouvrent les attaches latérales et médiales du rétinaculum du fléchisseur du poignet (ligament carpien transverse) (figure 9B). Une distraction transversale est appliquée au rétinaculum en utilisant une technique de flexion en 3 ou 4 points, avec 2 points ventraux et 1 à 2 points dorsaux jusqu’à ce que la relaxation des tissus mous ou la libération de la restriction soit atteinte (figure 9C). Dans les cas où la dorsiflexion provoque des symptômes de SCC, la relâche myofasciale peut être effectuée sans dorsiflexion du poignet.
Relâche myofasciale du rétinaculum du poignet (ligament carpien transverse). (A) Le médecin place ses quatrième et cinquième doigts des deux mains entre les quatrième et cinquième doigts du patient et les premier et deuxième doigts de la surface palmaire. (B) La dorsiflexion du poignet du patient est introduite, et les pouces du médecin recouvrent les attaches latérales et médiales du rétinaculum du fléchisseur du poignet. (C) Une distraction transversale est appliquée au rétinaculum en utilisant une technique de flexion en 3 ou 4 points, avec 2 points ventraux et 1 à 2 points dorsaux jusqu’à ce que la relaxation des tissus mous ou la libération de la restriction soit atteinte.

L’étude de Sucher présente des preuves solides de la valeur thérapeutique des manipulations ostéopathiques pour le traitement du syndrome du tunnel carpien

  • Le Dr Sucher a élaboré un modèle complet d’évaluation clinique, électrophysiologique et graphique du syndrome du canal carpien (SCC). Dans ses travaux, il a démontré des changements pathologiques perceptibles lors de l’examen neurologique, en utilisant des études de latence du nerf distal ainsi que des images de résonance magnétique du canal carpien pour mesurer son volume1.
  • Par la suite, le Dr Sucher a entrepris le traitement de ses patients en utilisant des manipulations ostéopathiques spécifiques. Les résultats de ses interventions ont été évalués de manière approfondie. Il a constaté une nette amélioration objective des résultats neurologiques, des latences des nerfs distaux et du volume du canal carpien, mesuré par des examens de résonance magnétique1.
  • Ces observations suggèrent que les manipulations ostéopathiques peuvent jouer un rôle bénéfique dans la gestion du syndrome du canal carpien. Cependant, il est important de noter que des recherches supplémentaires et des études cliniques sont nécessaires pour confirmer ces résultats et établir l’efficacité et la sécurité de cette approche dans le traitement du SCC

Exercices et étirements

  1. Étirement du nerf médian :
    • Placez votre main affectée en position de prière devant votre poitrine, avec les doigts pointant vers le haut.
    • Lentement, abaissez la main vers le bas, tout en gardant les doigts en position de prière.
    • Vous devriez sentir un étirement le long du bras et du poignet. Maintenez la position pendant 15 à 30 secondes et répétez plusieurs fois.
  2. Glissement des tendons :
    • Tenez votre main devant vous avec les doigts pointant vers le bas.
    • Utilisez l’autre main pour doucement plier les doigts vers le haut, en étirant les tendons.
    • Maintenez la position pendant quelques secondes, puis relâchez lentement. Répétez plusieurs fois.
  3. Exercice de la gouttière tendineuse :
    • Placez vos avant-bras sur une surface plane, les poignets et les mains suspendus au bord.
    • Fléchissez doucement vos poignets, en levant et abaissant les doigts.
    • Répétez ce mouvement plusieurs fois, en veillant à maintenir un mouvement doux.
  4. Exercice de la balle de stress :
    • Tenez une balle de stress dans la main affectée.
    • Pressez et relâchez la balle de stress à plusieurs reprises pour renforcer les muscles de la main et améliorer la circulation.
  5. Étirement des avant-bras :
    • Étendez le bras affecté devant vous, la paume de la main vers le bas.
    • Utilisez l’autre main pour tirer doucement les doigts vers l’arrière jusqu’à ressentir un étirement sur la face supérieure de l’avant-bras.

Questions fréquemment posées

  1. Qu’est-ce que le syndrome du canal carpien (SCC) ? Le syndrome du canal carpien est une condition médicale caractérisée par la compression du nerf médian au niveau du poignet, entraînant des symptômes tels que des engourdissements, des picotements, une faiblesse musculaire et parfois des douleurs dans la main et le bras.
  2. Quelles sont les causes du SCC ? Les causes du SCC peuvent inclure l’inflammation, le traumatisme, des activités répétitives, une anatomie prédisposante, des conditions médicales sous-jacentes, et d’autres facteurs. Certains groupes, comme les femmes enceintes ou ménopausées, sont plus susceptibles de développer cette condition.
  3. Comment le SCC est-il diagnostiqué ? Le SCC peut être diagnostiqué par des tests cliniques tels que le signe de Tinel et le test de Phalen. Des examens complémentaires, tels que l’électromyographie (EMG) et la conduction nerveuse, peuvent également être utilisés pour confirmer le diagnostic.
  4. Quels sont les symptômes du SCC ? Les symptômes du SCC comprennent des engourdissements, des picotements, une faiblesse musculaire, des douleurs irradiant du poignet vers le bras, et des sensations nocturnes. Ces symptômes peuvent s’aggraver la nuit.
  5. Quels sont les traitements disponibles pour le SCC ? Le traitement du SCC dépend de la gravité des symptômes. Il peut inclure des mesures conservatrices comme le port d’attelles, des médicaments anti-inflammatoires, l’ostéopathie, et dans certains cas, une intervention chirurgicale.
  6. Y a-t-il des facteurs de risque associés au SCC ? Oui, plusieurs facteurs de risque sont associés au SCC, tels que le travail répétitif, la position du poignet, le genre (plus fréquent chez les femmes), l’âge, la grossesse, l’obésité, et certaines conditions médicales spécifiques.
  7. Le SCC peut-il être prévenu ? Certaines mesures préventives incluent la pratique d’exercices et d’étirements, des pauses fréquentes lors d’activités répétitives, des ajustements ergonomiques, et la gestion des facteurs de risque.
  8. Quelle est la différence entre le SCC et le « syndrome du double écrasement » ? Le « syndrome du double écrasement » est une notion controversée. Bien que le SCC soit associé à la compression nerveuse au niveau du poignet, l’idée d’une double compression, impliquant également la colonne vertébrale, fait l’objet de débats au sein de la communauté médicale.
  9. Les manipulations ostéopathiques sont-elles recommandées pour le SCC ? Une étude mentionnée suggère que les manipulations ostéopathiques peuvent avoir des effets bénéfiques dans la gestion du SCC, mais cela reste sujet à débat et nécessite une évaluation individuelle par un professionnel de la santé.
  10. Quand devrais-je consulter un professionnel de la santé pour des symptômes liés au SCC ? Si vous éprouvez des symptômes persistants tels que des engourdissements, des picotements ou des douleurs dans la main et le bras, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement approprié.

Questionnaire Avancé sur le Syndrome du Canal Carpien (SCC)

1. Quel nerf est le plus fréquemment comprimé dans le syndrome du canal carpien ?

  1. A) Nerf ulnaire
  2. B) Nerf radial
  3. C) Nerf médian
  4. D) Nerf cubital
  5. E) Nerf fibulaire

2. Quelle est la principale différence entre le SCC et la ténosynovite ?

  • A) Le SCC affecte les genoux, tandis que la ténosynovite affecte les poignets
  • B) Le SCC est une inflammation des articulations, tandis que la ténosynovite est une inflammation des tendons
  • C) Le SCC est principalement causé par des infections, tandis que la ténosynovite est liée à des lésions musculaires
  • D) Le SCC est une condition chronique, tandis que la ténosynovite est aiguë
  • E) Le SCC affecte les adultes, tandis que la ténosynovite affecte les enfants

3. Quel est le traitement chirurgical couramment utilisé pour le SCC ?

  • A) Arthroscopie
  • B) Ostéotomie
  • C) Chirurgie de libération du canal carpien
  • D) Transfusion sanguine
  • E) Greffe de peau

4. Quelle activité professionnelle est souvent associée à un risque accru de SCC ?

  • A) Travaux de bureau
  • B) Construction
  • C) Pêche
  • D) Musicien professionnel
  • E) Aucune corrélation professionnelle connue

5. Quelle est la complication potentielle non traitée du SCC ?

  • A) Insuffisance cardiaque
  • B) Atrophie musculaire
  • C) Cécité
  • D) Incontinence urinaire
  • E) Ossification des articulations

Réponses

  1. C) Nerf médian
  2. B) Le SCC est une inflammation des articulations, tandis que la ténosynovite est une inflammation des tendons
  3. C) Chirurgie de libération du canal carpien
  4. B) Construction
  5. B) Atrophie musculaire

Conclusion

En conclusion, le syndrome du canal carpien (SCC) est une condition médicale résultant de la compression du nerf médian au niveau du poignet. Cette compression peut être causée par divers facteurs tels que l’inflammation, le traumatisme, des conditions médicales sous-jacentes, une anatomie prédisposante, des activités répétitives, et d’autres facteurs. Les symptômes du SCC comprennent des engourdissements, des picotements, une faiblesse musculaire, une douleur irradiant du poignet vers le bras, et des sensations nocturnes.

Le SCC est plus fréquent chez les femmes, en particulier pendant la grossesse et la ménopause. Des tests diagnostiques tels que le signe de Tinel et le test de Phalen peuvent être utilisés pour évaluer la présence du SCC. Le traitement varie en fonction de la gravité des symptômes et peut inclure des mesures conservatrices comme le port d’attelles, des médicaments anti-inflammatoires, l’ostéopathie, et dans certains cas, une intervention chirurgicale.

Il est également mentionné qu’il existe des controverses autour du concept de syndrome du double écrasement, soulignant que la compréhension de la pathologie nerveuse a évolué depuis son introduction. Une section aborde l’approche ostéopathique, citant une étude du Dr Sucher, suggérant que les manipulations ostéopathiques peuvent avoir des effets bénéfiques dans la gestion du SCC.

En outre, des facteurs de risque tels que le travail répétitif, la position du poignet, le genre, l’âge, la grossesse, l’obésité, et des conditions médicales spécifiques peuvent contribuer au développement du SCC.

Enfin, des conseils et des recommandations sont fournis, notamment des exercices et étirements, des changements dans les activités quotidiennes, des thérapies spécifiques, et des approches de traitement symptomatique. Il est important de souligner que toute personne présentant des symptômes persistants doit consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement approprié.

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