Introduction
Les lésions mineures du plexus brachial, souvent appelées « brûlures » ou « piqûres », sont fréquentes dans le cadre d’activités sportives, notamment celles impliquant un contact physique, comme le football ou le rugby. Ces lésions touchent généralement les nerfs du plexus brachial, un réseau nerveux complexe situé dans la région du cou et des épaules.
Les « brûlures » se manifestent par une sensation soudaine de douleur, de brûlure ou de picotement le long du bras, généralement du coude à la main. Ces symptômes surviennent souvent après un traumatisme direct, comme un choc violent ou une extension forcée du cou.
Bien que les lésions du plexus brachial soient souvent temporaires, il est essentiel de les prendre au sérieux et de consulter un professionnel de la santé afin d’évaluer leur étendue et d’écarter toute lésion grave. Dans la plupart des cas, les brûlures disparaissent spontanément avec du repos et des soins appropriés, mais les cas plus graves peuvent nécessiter une rééducation ou d’autres interventions médicales.
La prévention des blessures mineures du plexus brachial passe souvent par l’adoption de techniques d’entraînement adaptées pour renforcer les muscles du cou et des épaules, ainsi que par le port d’équipements de protection lors des activités à risque. Une meilleure connaissance de ces blessures et de leurs facteurs déclenchants peut contribuer à minimiser les risques et à promouvoir une pratique sportive plus sûre.
Ces blessures surviennent généralement lors de traumatismes sportifs, notamment dans les sports de contact comme le football, le rugby ou la lutte. Bien que généralement temporaires, elles peuvent provoquer des douleurs intenses et des picotements. Examinons de plus près les caractéristiques, les symptômes et les traitements de ces blessures.
Les brûlures sont souvent liées à des mouvements brusques de la tête et du cou, comme ceux observés lors d’une collision violente. Lorsque la tête est brusquement inclinée d’un côté, les nerfs du plexus brachial peuvent être étirés ou comprimés, provoquant les symptômes caractéristiques. Ces incidents surviennent fréquemment chez les athlètes pratiquant des sports de contact, où les impacts et les collisions sont fréquents.
Les symptômes des brûlures sont généralement unilatéraux, affectant un seul bras. Ils peuvent inclure une sensation de brûlure le long du bras, des picotements, une faiblesse musculaire temporaire et parfois un engourdissement. La douleur peut être intense, mais généralement de courte durée.
Le traitement initial des brûlures consiste souvent en du repos et l’application de glace pour réduire l’inflammation. Dans la plupart des cas, les symptômes s’améliorent rapidement. Cependant, en cas de brûlures persistantes ou récurrentes, une évaluation approfondie par un professionnel de santé est recommandée. Des séances de rééducation peuvent être prescrites pour renforcer les muscles du cou et des épaules, réduire le risque de nouvelles blessures et favoriser une guérison complète.
La prévention des brûlures repose sur des techniques d’entraînement appropriées, notamment le renforcement des muscles du cou et des épaules, ainsi que l’apprentissage de techniques de chute sécuritaires pour les athlètes. L’utilisation d’équipements de protection, comme des protège-nuques pour les sports de contact, peut également contribuer à réduire le risque de lésions du plexus brachial.
Ainsi, bien que les brûlures soient généralement temporaires, elles nécessitent une attention particulière et une évaluation médicale afin d’écarter toute blessure grave. Une approche préventive, combinant des techniques d’entraînement appropriées et le port d’équipements de protection, contribue à minimiser les risques et à promouvoir une pratique sportive plus sûre.
Mécanisme des Blessures du Plexus Brachial
Comment surviennent les brûlures nerveuses ?
Les brûlures nerveuses (ou stingers, en anglais) sont des lésions transitoires du plexus brachial, souvent observées chez les sportifs, notamment en rugby, en football américain ou dans les sports de contact. Elles résultent d’une irritation ou d’une compression des nerfs, provoquant une sensation de brûlure, de picotements ou une faiblesse temporaire dans le bras.
Les principaux mécanismes en cause incluent :
- Mouvements brusques de la tête et du cou :
- Inclinaison latérale forcée associée à une déviation opposée de l’épaule.
- Rotation excessive de la tête, augmentant la tension sur les nerfs.
- Hyperextension cervicale, qui peut comprimer les racines nerveuses.
- Impact direct et compression nerveuse :
- Un choc au niveau du cou ou de l’épaule peut comprimer les racines du plexus brachial.
- Un contact violent, comme un plaquage mal maîtrisé, peut provoquer une étirement soudain des nerfs.
- Traction excessive du plexus brachial :
- L’éloignement soudain de l’épaule et de la tête entraîne une mise en tension excessive des nerfs du plexus, notamment lors de chutes ou de mouvements forcés.
Comprendre l’anatomie du plexus brachial
Le plexus brachial est un réseau nerveux complexe formé par les racines cervicales C5 à T1. Il assure l’innervation motrice et sensitive du membre supérieur.
- Structure principale :
- Racines nerveuses (C5-T1) : émergent de la moelle épinière cervicale et thoracique haute.
- Troncs primaires :
- Tronc supérieur (C5-C6)
- Tronc moyen (C7)
- Tronc inférieur (C8-T1)
- Divisions antérieures et postérieures, qui fusionnent pour former les faisceaux (latéral, postérieur, médial).
- Branches terminales, dont les nerfs musculocutané, médian, radial et ulnaire.
- Vulnérabilité du plexus brachial :
- Situé entre la colonne cervicale et l’aisselle, il est exposé aux contraintes mécaniques lors des impacts violents et mouvements extrêmes.
- La proximité avec la clavicule et la première côte en fait une zone sensible aux compressions externes.
- Les tractions excessives (ex. hyperextension du bras ou de la tête) peuvent étirer et irriter ces nerfs, entraînant une brûlure nerveuse transitoire ou, dans des cas plus graves, des lésions permanentes.

Causes et Facteurs de Risque
Les brûlures, aussi appelées « stingers », sont des blessures sportives courantes qui affectent les nerfs de la région du cou et des épaules. Elles surviennent généralement lors de sports de contact comme le football, le rugby ou la lutte, où les athlètes sont exposés à des impacts soudains et violents. Les causes des brûlures sont multiples et impliquent une combinaison de facteurs anatomiques, de manœuvres sportives spécifiques et de la nature des activités sportives.
L’une des principales causes des brûlures est l’étirement ou la compression brutale du plexus brachial, un réseau de nerfs partant de la moelle épinière dans le cou et se prolongeant dans les bras. Lors d’une collision ou d’un plaquage violent, la tête est fortement inclinée d’un côté, ce qui entraîne un étirement excessif des nerfs du côté opposé. Cela peut entraîner une perturbation transitoire de la fonction nerveuse, provoquant les symptômes caractéristiques des brûlures, notamment des douleurs, des engourdissements et des picotements irradiant dans le bras.
Les techniques de plaquage employées dans les sports de contact contribuent significativement à l’apparition de brûlures. Un coup direct à la tête ou à l’épaule, notamment lorsque la tête est tournée d’un côté lors de l’impact, peut soumettre le plexus brachial à une tension ou une compression excessive. De plus, une technique de plaquage inappropriée, comme un plaquage avec le casque en tête ou un contact tête baissée, augmente le risque de brûlures. Les athlètes qui ne maîtrisent pas les techniques de plaquage correctes sont plus susceptibles de subir ces lésions nerveuses.
La nature même du sport joue un rôle essentiel dans l’apparition des burn-outs. Les sports caractérisés par des collisions à grande vitesse et des contacts physiques fréquents, comme le football américain, exposent les athlètes à un risque accru de burn-out. La nature dynamique et imprévisible de ces sports rend difficile d’éviter les impacts ou collisions soudains pendant le jeu. Les athlètes pratiquant ces sports sont intrinsèquement plus vulnérables aux burn-outs en raison des exigences physiques intenses et du risque de contacts imprévus.
Les variations anatomiques et les prédispositions individuelles contribuent également aux causes des brûlures. Les athlètes dont l’espace intervertébral cervical, où les nerfs du plexus brachial quittent la moelle épinière, est plus étroit, peuvent être plus sujets à la compression nerveuse lors de certains mouvements. De plus, des pathologies préexistantes, telles que des antécédents de blessures au cou ou des anomalies de la colonne cervicale, peuvent accroître la vulnérabilité d’un athlète aux brûlures.
- Tiraillement du plexus brachial : Le mécanisme le plus fréquent de brûlure est un tirage soudain du plexus brachial. Cela peut survenir lors de mouvements brusques de la tête vers un côté, comme lors de chutes, de contacts violents ou de collisions lors d’activités sportives.
- Impact direct : Un impact direct sur la nuque ou les épaules peut comprimer le plexus brachial et entraîner un épuisement. Cela peut se produire lors de collisions lors de sports de contact ou d’accidents.
- Mauvaise posture : Une mauvaise posture, notamment lors de la pratique d’un sport ou d’une activité physique, peut contribuer à l’apparition de brûlures. Une mauvaise technique de mouvement peut augmenter le risque de lésion du plexus brachial.
- Étirements excessifs : Un étirement excessif du cou et des épaules, souvent associé à des mouvements rapides et inattendus, peut provoquer une compression ou une traction du plexus brachial.
- Sports de contact : Les brûleurs sont fréquemment associés aux sports de contact tels que le football, le rugby, le hockey et le football américain, où les collisions et les contacts physiques sont courants.
- Chutes : Les chutes avec impact au niveau du cou ou des épaules peuvent provoquer des brûlures, en particulier si la tête est inclinée sur le côté au moment de l’impact.
- Anatomie individuelle : Certaines personnes peuvent être plus prédisposées aux brûlures en raison de leur anatomie. Les variations anatomiques peuvent rendre le plexus brachial plus vulnérable à la compression ou à la traction.
Symptômes des burneurs
Les brûlures ou piqûres sont des lésions nerveuses temporaires qui surviennent généralement au niveau du cou et des épaules, souvent associées à des sports de contact ou à des mouvements brusques de la tête. Les symptômes des brûlures peuvent varier en intensité et en durée, mais comprennent généralement les suivants :
- Sensation de brûlure : La principale caractéristique d’une brûlure est une sensation intense qui se propage le long du bras. Cette sensation peut être soudaine et durer de quelques instants à quelques minutes.
- Douleur électrique ou picotement : les personnes affectées peuvent ressentir une douleur électrique, des picotements ou des sensations de picotement le long du nerf affecté.
- Faiblesse musculaire : Une faiblesse temporaire des muscles du bras affecté peut survenir, rendant difficile le levage ou le déplacement du bras.
- Engourdissement : Un engourdissement peut survenir, entraînant une diminution de la sensibilité ou des picotements dans la zone affectée.
- Perte de contrôle musculaire : Dans certains cas, il peut y avoir une perte temporaire du contrôle musculaire, affectant la coordination des mouvements.
- Sensibilité au toucher : La zone affectée peut devenir sensible au toucher, avec une réaction accrue à la pression ou au contact.
- Réduction temporaire de la mobilité : En raison de la faiblesse et de l’altération de la sensation, il peut y avoir une réduction temporaire de la mobilité du bras affecté.
- Symptômes unilatéraux : Les brûlures sont généralement unilatéraux, affectant un seul côté du corps, souvent le bras droit ou gauche.
Diagnostic des burners
- Évaluation clinique et antécédents
- Une évaluation clinique approfondie est essentielle pour diagnostiquer les brûlures ou les piqûres.
- Composants clés :
- Antécédents du patient : Enquête sur un traumatisme ou des activités récentes, telles que des collisions à fort impact ou des mouvements brusques du cou pendant le sport.
- Description du symptôme : Évaluation de la sensation de brûlure ou de picotement, de faiblesse musculaire, d’engourdissement ou de douleur irradiant dans un bras.
- Examen physique :
- Palpation du cou et de l’épaule pour identifier les zones de sensibilité ou de gonflement.
- Test de force des muscles du bras pour évaluer une faiblesse potentielle.
- Évaluation de l’amplitude des mouvements du cou et de l’épaule pour détecter toute restriction ou douleur pendant le mouvement.
- Test sensoriel pour vérifier l’engourdissement ou la sensation altérée le long de la distribution nerveuse affectée.
- Différenciation avec d’autres lésions nerveuses ou cervicales
- Les brûlures doivent être distinguées des autres affections qui peuvent présenter des symptômes similaires, notamment :
- Radiculopathie cervicale : Compression nerveuse au niveau de la colonne cervicale due à des hernies discales ou à des éperons osseux.
- Fractures de la colonne cervicale : traumatisme des vertèbres, souvent accompagné de douleurs cervicales intenses et d’instabilité.
- Blessures à l’épaule : des affections telles que les déchirures de la coiffe des rotateurs ou les luxations de l’épaule peuvent imiter les symptômes d’un brûleur, mais ne présentent pas la douleur nerveuse caractéristique.
- Piégeage des nerfs périphériques : des affections comme le syndrome du canal carpien ou le piégeage du nerf cubital peuvent provoquer des picotements et une faiblesse dans le bras, mais ne sont pas liées au plexus brachial.
- Des tests cliniques, tels que la manœuvre de Spurling, peuvent aider à différencier une compression de la racine nerveuse cervicale d’une lésion du plexus brachial.
- Les brûlures doivent être distinguées des autres affections qui peuvent présenter des symptômes similaires, notamment :
- Importance de l’imagerie dans les cas persistants
- Bien que la plupart des brûlures disparaissent spontanément, des symptômes persistants ou récurrents justifient une évaluation plus approfondie.
- Études d’imagerie :
- Radiographies : utilisées pour écarter les fractures de la colonne cervicale ou les problèmes d’alignement.
- Imagerie par résonance magnétique (IRM) : Fournit une visualisation détaillée des tissus mous, y compris les nerfs, les disques et les ligaments, pour identifier une compression potentielle des racines nerveuses ou des lésions du plexus brachial.
- Électromyographie (EMG) : peut être utilisée pour évaluer la conduction nerveuse et l’activité musculaire, aidant ainsi à déterminer l’étendue des lésions nerveuses.
- Myélographie par tomodensitométrie : dans de rares cas, elle peut être utilisée pour identifier des lésions de la moelle épinière ou des racines nerveuses.
- L’imagerie est particulièrement importante lorsque les symptômes persistent pendant des semaines, s’aggravent avec le temps ou s’accompagnent d’une instabilité du cou, de symptômes bilatéraux ou de signes de dysfonctionnement nerveux grave.
Premiers soins et gestion immédiate
- Repos et glace : Le repos est essentiel pour permettre au plexus brachial de récupérer. L’application de glace pendant les premières heures peut contribuer à réduire l’inflammation.
- Analgésiques : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’ibuprofène peuvent être utilisés pour soulager la douleur et réduire l’inflammation.
- Rééducation : Une fois la douleur atténuée, des exercices de rééducation peuvent être recommandés pour renforcer les muscles du cou et des épaules et améliorer la stabilité.
- Prévention : Pour prévenir les blessures récurrentes, des techniques d’échauffement appropriées, des exercices de renforcement et des ajustements de techniques sportives peuvent être suggérés.
- Consultation médicale : En cas de symptômes persistants, il est indispensable de consulter un professionnel de santé afin d’évaluer la gravité de la blessure et d’exclure toute blessure plus grave.
Bien que les brûlures soient généralement considérées comme des blessures mineures, toute lésion du plexus brachial nécessite une attention particulière afin d’éviter des complications à long terme. En cas de doute ou de symptômes persistants, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté.
Réadaptation et prévention
- Renforcement des muscles du cou et des épaules
- Le renforcement des muscles du cou et des épaules offre un meilleur soutien au plexus brachial, réduisant ainsi le risque de blessures futures.
- Exercices de rééducation :
- Exercices isométriques du cou : pousser doucement la tête contre résistance dans toutes les directions pour renforcer les stabilisateurs du cou.
- Exercices de stabilisation de l’épaule : axés sur la coiffe des rotateurs et les muscles scapulaires à l’aide de bandes de résistance ou de poids légers.
- Renforcement postural : exercices comme les rentrées du menton et les anges muraux pour améliorer l’alignement et réduire le stress sur le cou et les épaules.
- Techniques sportives et échauffements appropriés
- Les athlètes doivent être informés de l’importance de maintenir une technique appropriée pendant les sports de contact afin d’éviter une tension excessive sur le plexus brachial.
- Composants clés :
- Apprendre des techniques de plaquage et de blocage sécuritaires au football ou au rugby pour minimiser l’inclinaison de la tête et du cou.
- Une prise et une position appropriées dans les sports tels que la lutte ou le judo pour éviter une extension excessive du cou.
- Intégrer des échauffements dynamiques comprenant des roulements du cou, des étirements des épaules et du cardio léger pour augmenter la flexibilité et préparer les muscles à l’activité.
- Équipement de protection pour les sports de contact
- Le port d’un équipement de protection correctement ajusté peut réduire considérablement le risque de brûlures dans les sports à fort impact.
- Exemples :
- Colliers cervicaux ou dispositifs de roulement : aident à limiter les mouvements excessifs du cou et offrent une stabilité supplémentaire.
- Épaulières : Assurent une couverture et une protection adéquates de la zone du plexus brachial lors des impacts.
- Ajustement du casque : un casque correctement ajusté réduit le risque de mouvement excessif de la tête lors de collisions.
- Ajustements de la posture et de la mécanique du mouvement
- La correction de la posture et l’optimisation de la mécanique du mouvement diminuent la tension inutile sur le plexus brachial pendant les activités sportives et quotidiennes.
- Ajustements posturaux :
- Maintenir une position neutre de la tête pendant l’activité physique pour éviter une inclinaison latérale ou arrière excessive.
- Évitez les épaules affaissées ou la posture de la tête vers l’avant, qui peuvent augmenter la tension dans le cou.
- Évaluations biomécaniques :
- Évaluer les schémas de mouvement d’un athlète pour identifier et corriger les mécanismes défectueux qui peuvent le prédisposer aux blessures.
- Mettre en œuvre des changements ergonomiques dans l’entraînement et le jeu, tels que le repositionnement pendant le plaquage ou le blocage pour minimiser la tension du plexus brachial.
Pronostic et récidive
- Calendrier de rétablissement pour les cas légers
- La plupart des cas bénins de brûlures, également appelés piqûres, disparaissent rapidement, souvent en quelques minutes à plusieurs heures.
- Les symptômes tels que la sensation de brûlure, les picotements ou la faiblesse disparaissent généralement une fois que l’irritation nerveuse diminue.
- Pour les cas plus modérés, la guérison peut prendre plusieurs jours à une semaine, surtout si elle est associée à une faiblesse ou à des douleurs musculaires.
- Des symptômes persistants qui durent plus de deux semaines doivent inciter à une évaluation plus approfondie par un professionnel de la santé afin d’exclure des lésions nerveuses ou structurelles plus importantes.
- Gestion des symptômes récurrents
- Les brûlures récurrentes peuvent indiquer des problèmes biomécaniques non résolus, une récupération inadéquate ou des vulnérabilités structurelles sous-jacentes.
- Stratégies de gestion :
- Physiothérapie : axée sur le renforcement du cou et des épaules, l’amélioration de la flexibilité et le traitement des déséquilibres musculaires.
- Ajustements posturaux : Assurer un alignement correct lors des activités quotidiennes et sportives pour réduire la tension sur le plexus brachial.
- Modification de l’activité : Réduire l’exposition à des mouvements ou des positions à haut risque qui provoquent des symptômes.
- Évaluation médicale : Les brûlures persistantes ou récurrentes doivent être évaluées pour des affections telles que des anomalies de la colonne cervicale ou une compression nerveuse chronique.
- Stratégies à long terme pour prévenir les nouvelles blessures
- Programmes de renforcement préventif :
- Incorporer régulièrement des exercices qui améliorent la stabilité du cou et des épaules, tels que l’entraînement en résistance, les exercices de contrôle scapulaire et les mouvements dynamiques du cou.
- Pratiques sportives sécuritaires :
- Mettre l’accent sur les techniques appropriées de plaquage, de blocage ou de chute pour minimiser les impacts à haut risque.
- Encourager des routines d’échauffement adéquates avant l’activité physique, en mettant l’accent sur des étirements dynamiques pour le cou et les épaules.
- Équipement de protection :
- Utilisation systématique de casques bien ajustés, d’épaulières et de protège-nuque dans les sports de contact pour limiter les mouvements excessifs et protéger le plexus brachial.
- Suivi régulier :
- Évaluations périodiques par des professionnels de la médecine sportive ou de l’orthopédie pour les athlètes ayant des antécédents de brûlures récurrentes.
- Surveillance de tout nouveau symptôme ou changement de condition physique qui pourrait prédisposer à une nouvelle blessure.
- Programmes de renforcement préventif :
Conclusion
En résumé, les brûlures ou les piqûres sont des lésions nerveuses temporaires résultant souvent de mouvements brusques ou d’impacts à la tête, au cou ou à l’épaule, fréquents dans les sports de contact. Ces blessures touchent généralement le plexus brachial, entraînant des symptômes tels que des brûlures, des picotements et une faiblesse musculaire au bras. Bien que la plupart des cas guérissent rapidement, des symptômes récurrents ou persistants justifient une évaluation plus approfondie afin d’exclure des blessures graves.
Une intervention précoce est essentielle pour une récupération efficace. Le repos, l’application de glace et des exercices de rééducation appropriés peuvent contribuer à restaurer la fonction et à prévenir les complications. Le renforcement des muscles du cou et des épaules, l’adoption de techniques sportives adaptées et l’utilisation d’équipements de protection sont des stratégies clés pour réduire le risque de récidive.
Enfin, les personnes souffrant de brûlures ne doivent pas négliger ce problème. Consulter un professionnel garantit un diagnostic précis, un traitement adapté et des conseils sur la prévention à long terme, favorisant ainsi une pratique sportive plus sûre et une bonne santé musculosquelettique globale.
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