Introduction – Quand la moelle épinière est menacée
La myélopathie est une affection méconnue mais sérieuse, qui survient lorsqu’une pression anormale s’exerce sur la moelle épinière, perturbant ainsi la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le corps. Cette compression peut être d’origine mécanique, inflammatoire, traumatique ou dégénérative.
Au cœur de notre système nerveux central, la moelle épinière joue un rôle fondamental dans le contrôle des mouvements, de la sensibilité et du fonctionnement des organes. Lorsqu’elle est altérée, les conséquences peuvent être graves et invalidantes : troubles de la marche, pertes de sensation, faiblesse musculaire, voire dysfonctionnements sphinctériens.
Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des pathologies vertébrales, la myélopathie devient un enjeu de santé publique croissant. Pourtant, son diagnostic reste parfois tardif, les symptômes étant insidieux et souvent attribués à d’autres troubles musculosquelettiques.
Cet article vise à mieux faire connaître cette pathologie complexe, à en explorer les causes, les symptômes, les diagnostics différentiels et les options thérapeutiques, tout en soulignant l’importance d’une approche pluridisciplinaire dans sa prise en charge.
Qu’est-ce que la myélopathie ?

La myélopathie est une pathologie neurologique causée par une compression ou une atteinte de la moelle épinière, structure clé du système nerveux central. Cette lésion peut perturber la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps, entraînant des troubles moteurs, sensitifs et parfois sphinctériens.
Contrairement à d’autres affections localisées au niveau des nerfs périphériques, la myélopathie concerne directement la moelle épinière, ce qui lui confère une gravité particulière. Les patients peuvent ressentir une difficulté à marcher, une faiblesse musculaire, des engourdissements ou encore des pertes de coordination. Selon la localisation de la compression (cervicale, thoracique ou lombaire), les symptômes varient et peuvent toucher différentes régions du corps.
Plusieurs mécanismes peuvent être en cause : inflammation, arthrose, hernie discale, éperons osseux ou encore dégénérescence liée à l’âge. Il s’agit souvent d’un processus évolutif, silencieux au départ, mais qui peut entraîner une détérioration progressive de la qualité de vie si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps.
Comprendre la myélopathie, c’est avant tout comprendre l’importance du rôle protecteur de la colonne vertébrale et de l’espace vital qu’elle offre à la moelle épinière.
Myélopathie et radiculopathie : quelles différences ?
Bien qu’elles touchent toutes deux le système nerveux spinal, la myélopathie et la radiculopathie diffèrent par leur localisation, leur mécanisme et leurs manifestations cliniques.

📌 La myélopathie : une atteinte de la moelle épinière
La myélopathie correspond à une compression directe de la moelle épinière elle-même, souvent située au niveau cervical ou thoracique. Cette pression perturbe les voies nerveuses centrales, entraînant des troubles moteurs, sensitifs et sphinctériens. Les symptômes peuvent inclure :
- Difficulté à marcher ou perte d’équilibre
- Faiblesse musculaire diffuse
- Engourdissements dans les membres
- Troubles de la coordination
- Problèmes de vessie ou d’intestin
📌 La radiculopathie : une atteinte des racines nerveuses
À l’inverse, la radiculopathie résulte de la compression d’une racine nerveuse, à la sortie de la moelle épinière, généralement au niveau lombaire ou cervical. Elle provoque des douleurs plus localisées ou irradiantes. Les signes fréquents sont :
- Douleur vive suivant un trajet nerveux (sciatique, névralgie cervico-brachiale)
- Engourdissement ou picotements dans une zone précise
- Faiblesse musculaire localisée
- Réduction de certains réflexes
🔄 Quand les deux coexistent
Certaines conditions, comme une hernie discale sévère, peuvent comprimer à la fois la moelle épinière et les racines nerveuses. On parle alors de myéloradiculopathie, une forme mixte avec une symptomatologie plus complexe.
🎯 En résumé
Les causes de la myélopathie : comprendre les origines
La myélopathie est un syndrome neurologique complexe, dont les causes sont multiples et souvent interconnectées. Elle découle d’une compression ou d’une détérioration progressive de la moelle épinière, qui peut être d’origine mécanique, dégénérative, inflammatoire, traumatique ou infectieuse.
L’une des causes les plus fréquentes est la hernie discale, particulièrement lorsqu’elle survient au niveau cervical. Dans ce cas, le noyau gélatineux d’un disque intervertébral se déplace hors de sa position normale et exerce une pression directe sur la moelle épinière. Ce phénomène peut engendrer des troubles moteurs, sensitifs ou sphinctériens, selon la localisation de la hernie.
Les ostéophytes, ou éperons osseux, sont également des coupables fréquents. Ces excroissances se forment en réponse au vieillissement articulaire ou à l’arthrose, et rétrécissent progressivement l’espace au sein du canal rachidien. En s’installant insidieusement, ils finissent par compresser les structures nerveuses et altérer la conduction des signaux nerveux.
Autre cause courante : la sténose rachidienne. Ce rétrécissement du canal vertébral, lié à des processus dégénératifs, affecte surtout les personnes âgées. Il résulte d’un ensemble de changements anatomiques, comme l’épaississement des ligaments, la perte d’élasticité discale, ou encore la formation d’ostéophytes. La moelle y est progressivement comprimée, entraînant des symptômes parfois diffus ou mal localisés.
Les traumatismes vertébraux, notamment les fractures ou les luxations, peuvent provoquer une compression aiguë de la moelle. Ce type de lésion est souvent observé chez les personnes âgées après une chute, ou chez les jeunes adultes dans des contextes sportifs ou accidentels. Dans les cas les plus graves, la moelle peut être endommagée de façon irréversible.
Les tumeurs rachidiennes, qu’elles soient primitives ou métastatiques, peuvent également entraîner une compression lente mais progressive. Certaines, comme les méningiomes ou les schwannomes, se développent au contact direct de la moelle ou des racines nerveuses, comprimant insidieusement les structures neurales.
Il ne faut pas non plus négliger l’impact des infections vertébrales, comme la spondylodiscite ou l’abcès épidural. Ces infections peuvent provoquer une inflammation locale sévère et, si elles ne sont pas traitées rapidement, conduire à une compression médullaire d’urgence, nécessitant parfois une chirurgie en urgence.
Les maladies auto-immunes et inflammatoires, comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante, peuvent quant à elles entraîner une inflammation chronique des articulations vertébrales. Cette inflammation, en modifiant l’anatomie locale, peut compromettre l’espace disponible pour la moelle et déclencher des symptômes neurologiques.
Avec le vieillissement, la dégénérescence discale devient également un facteur majeur. Les disques s’assèchent, les articulations s’enraidissent, les ligaments s’épaississent : autant de modifications qui transforment progressivement la colonne vertébrale en un environnement moins accueillant pour la moelle épinière.
Enfin, des anomalies comme le spondylolisthésis, un glissement vertébral, ou certaines malformations congénitales peuvent prédisposer à la myélopathie. Ces conditions modifient l’alignement vertébral ou réduisent la taille du canal rachidien dès la naissance, mais les symptômes peuvent n’apparaître qu’à l’âge adulte.
En somme, la myélopathie est souvent le résultat d’une convergence de facteurs mécaniques et biologiques, qui finissent par compromettre l’intégrité d’un axe aussi vital que fragile : la moelle épinière.
Signes et symptômes à surveiller
Les manifestations cliniques de la myélopathie sont souvent progressives et peuvent passer inaperçues aux premiers stades. Elles dépendent de la localisation de la compression sur la moelle épinière, mais partagent plusieurs caractéristiques communes.
Un des premiers signes d’alerte est souvent une difficulté à marcher. La personne peut ressentir une gêne inhabituelle, une sensation de jambes lourdes ou mal coordonnées. Cette atteinte de la démarche résulte d’un dysfonctionnement des voies motrices centrales, rendant les mouvements moins fluides et plus hésitants. À un stade plus avancé, la marche devient instable, et les patients peuvent rapporter des chutes fréquentes ou un besoin de soutien.
Les engourdissements et picotements, parfois décrits comme des fourmillements, sont également fréquents. Ils touchent souvent les mains, les bras ou les jambes, selon la région affectée de la moelle. Ces sensations peuvent s’accompagner d’une diminution de la sensibilité tactile, altérant la perception du chaud, du froid ou du toucher fin. Les activités nécessitant de la précision, comme écrire, boutonner une chemise ou utiliser des couverts, peuvent devenir plus difficiles.
Une faiblesse musculaire progressive peut s’installer, affectant les extrémités ou les muscles des membres. Cette perte de force est souvent bilatérale, et ne concerne pas un seul nerf, ce qui la distingue d’autres atteintes nerveuses périphériques comme la radiculopathie. Elle peut affecter aussi bien les bras que les jambes, selon le niveau de la moelle atteint.
Des troubles de la coordination sont également rapportés, notamment une maladresse dans les gestes du quotidien. Cela peut aller jusqu’à une perte de la capacité à effectuer des mouvements synchronisés, comme attraper un objet ou taper sur un clavier.
Dans les cas plus avancés, la myélopathie peut perturber les fonctions autonomes. Des troubles de la vessie ou de l’intestin peuvent apparaître, comme une incontinence, des difficultés à uriner ou une constipation chronique. Ces signes doivent alerter, car ils traduisent une atteinte plus sévère des voies nerveuses.
Enfin, certaines personnes ressentent une douleur diffuse au niveau du cou ou du dos, parfois accompagnée de douleurs irradiantes dans les membres. Une raideur cervicale ou dorsale peut également être présente, particulièrement lorsque la cause est d’origine dégénérative ou arthrosique.
Il est important de noter que les symptômes varient selon la localisation de la compression : au niveau cervical, ils affectent souvent les quatre membres ; au niveau thoracique, le tronc et les jambes ; et au niveau lombaire, bien que la moelle ne descende pas jusqu’en bas, les racines nerveuses (queue de cheval) peuvent être concernées, avec une présentation différente.
La reconnaissance précoce de ces signes est essentielle. Trop souvent, ces symptômes sont attribués au stress, au vieillissement ou à des troubles musculosquelettiques banals. Pourtant, une myélopathie non traitée peut progresser vers une perte d’autonomie, d’où l’importance d’un diagnostic rapide et d’une prise en charge adaptée.
Prévention : protéger sa moelle, préserver sa mobilité
Bien que toutes les formes de myélopathie ne puissent pas être évitées, notamment lorsqu’elles sont liées à des facteurs dégénératifs ou génétiques, il est possible de réduire significativement les risques en adoptant des habitudes de vie saines et en protégeant activement la santé de sa colonne vertébrale.
Tout commence par la posture. Adopter une posture adéquate, que ce soit en position assise prolongée, au travail ou lors d’activités physiques, permet de réduire la pression inutile sur la colonne vertébrale. Un dos droit, un bassin bien aligné et un appui équilibré sur les pieds sont des gestes simples mais essentiels à long terme.
L’activité physique régulière joue également un rôle majeur. Des exercices doux comme la marche, la natation, le yoga ou le Pilates aident à renforcer les muscles paravertébraux, à maintenir la souplesse articulaire et à améliorer l’équilibre. Ces activités contribuent à protéger la colonne d’un affaissement progressif et à prévenir la rigidité, surtout avec l’âge.
Maintenir un poids santé est un autre facteur clé. L’excès de poids augmente la charge sur la colonne vertébrale, accélérant l’usure des disques intervertébraux et des articulations. Une alimentation équilibrée et un mode de vie actif permettent de limiter ce stress mécanique.
Le tabagisme est souvent sous-estimé dans les pathologies vertébrales, pourtant il nuit à la vascularisation des disques et favorise leur dégénérescence. Arrêter de fumer est un geste bénéfique, autant pour la colonne que pour l’ensemble de la santé neurologique.
Il est également essentiel de savoir manipuler les charges lourdes correctement, en pliant les genoux et en maintenant le dos droit, afin de limiter les risques de traumatisme vertébral. Cela vaut aussi bien pour les sportifs que pour les gestes du quotidien à la maison.
En parallèle, la gestion des maladies chroniques est indispensable. Des affections comme l’arthrite inflammatoire ou les troubles auto-immuns doivent être suivies de près pour éviter des complications vertébrales. Le suivi médical régulier permet une détection précoce de toute modification inquiétante.
Enfin, une bonne hygiène de vie globale – incluant un sommeil de qualité, la gestion du stress, et une alimentation riche en nutriments essentiels – participe indirectement à la préservation du système nerveux central et à la prévention des déséquilibres posturaux.
En intégrant ces pratiques dans la routine quotidienne, chacun peut contribuer activement à réduire les risques de compression médullaire et préserver ainsi sa mobilité, son autonomie et sa qualité de vie sur le long terme.
Diagnostics différentiels : ne pas se tromper de cible
Le diagnostic de la myélopathie peut être complexe, notamment parce que ses symptômes imitent plusieurs autres pathologies neurologiques ou musculosquelettiques. Afin d’éviter une erreur de prise en charge, il est essentiel d’envisager un certain nombre de diagnostics différentiels. Ces derniers permettent de distinguer la myélopathie d’autres affections présentant des signes cliniques parfois très similaires.
Parmi les premières conditions à considérer figure la sténose rachidienne sans compression médullaire. Bien que le canal rachidien soit rétréci, la moelle épinière peut ne pas être directement comprimée. Les symptômes sont alors moins marqués, souvent mécaniques, avec des douleurs lombaires ou cervicales et des irradiations, mais sans troubles sphinctériens ou moteurs significatifs.
Une autre pathologie fréquente est la polyneuropathie périphérique, qui touche les nerfs en dehors de la moelle épinière. Les patients présentent des engourdissements, des picotements et une faiblesse, généralement symétrique et distale (pieds et mains). Cependant, l’atteinte est plus diffuse et moins systématisée qu’en cas de myélopathie.
Les myopathies, qui concernent directement les muscles, peuvent également entraîner une faiblesse musculaire, mais sans troubles sensitifs. L’examen clinique et les tests biologiques orientent alors vers une atteinte musculaire primitive, comme dans les dystrophies musculaires ou les myosites.
Il est aussi important de considérer les neuropathies périphériques localisées, comme le syndrome du canal carpien ou la radiculopathie, qui provoquent des douleurs, engourdissements ou faiblesses spécifiques à un territoire nerveux. Contrairement à la myélopathie, ces atteintes sont généralement unilatérales et ne s’accompagnent pas de troubles de la marche ou des sphincters.
Certaines maladies inflammatoires ou auto-immunes, comme la spondylarthrite ankylosante, peuvent provoquer une rigidité du rachis et des douleurs, mais sans compression médullaire initiale. Néanmoins, leur évolution peut mener à une myélopathie, d’où l’importance d’un suivi étroit.
Il convient aussi de ne pas négliger les affections démyélinisantes comme la sclérose en plaques (SEP). Cette pathologie auto-immune peut toucher la moelle épinière et générer des symptômes similaires : faiblesse, troubles sensitifs, troubles sphinctériens. L’IRM est ici essentielle pour distinguer les lésions inflammatoires de la compression mécanique.
Enfin, une attention particulière doit être portée au syndrome de la queue de cheval, une urgence neurochirurgicale. Il résulte d’une compression sévère des racines nerveuses lombaires, provoquant des douleurs lombaires intenses, une paralysie flasque des membres inférieurs, une anesthésie en selle et une incontinence. Ce tableau clinique peut être confondu avec une myélopathie basse, mais la localisation anatomique diffère fondamentalement.
L’expertise clinique, l’examen neurologique complet et l’imagerie (IRM, scanner) sont donc indispensables pour établir un diagnostic précis. Une prise en charge adéquate repose sur cette rigueur diagnostique, afin de traiter la bonne pathologie au bon moment.
Approches thérapeutiques et prise en charge
La prise en charge de la myélopathie dépend essentiellement de la cause identifiée, de la gravité des symptômes, et du niveau de compression de la moelle épinière. Le traitement vise à soulager la pression sur les structures nerveuses, à limiter l’évolution des troubles neurologiques et à améliorer la qualité de vie des patients. Dans de nombreux cas, une approche pluridisciplinaire s’impose, combinant médecine, rééducation et parfois chirurgie.
En première intention, les formes modérées ou débutantes peuvent faire l’objet d’un traitement conservateur. Celui-ci repose sur l’association de médicaments anti-inflammatoires, d’antalgiques adaptés, et d’un accompagnement en physiothérapie ou en ostéopathie. L’objectif est alors de réduire la douleur, d’optimiser la posture, de préserver la mobilité articulaire et de renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne. Des dispositifs d’assistance, comme les colliers cervicaux, peuvent être prescrits temporairement pour limiter les mouvements douloureux et protéger la moelle.
Lorsque les symptômes s’aggravent, ou que les traitements non invasifs échouent, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Elle vise à décompresser la moelle épinière, en retirant l’élément compressif : hernie discale, ostéophyte, tumeur, ligament épaissi. Différentes techniques sont possibles, comme la laminectomie, la discectomie ou encore la fusion vertébrale, selon la localisation et la cause de la compression. Le choix de l’approche chirurgicale dépend de nombreux facteurs, dont l’état général du patient, la stabilité vertébrale et les risques neurologiques associés.
Après l’intervention, une phase de rééducation fonctionnelle est généralement nécessaire. Elle permet au patient de réapprendre certains gestes, de récupérer partiellement ou totalement ses capacités motrices, et de prévenir les complications liées à l’immobilité ou aux séquelles neurologiques.
Dans les cas les plus avancés ou irréversibles, un suivi régulier par une équipe spécialisée peut être mis en place pour accompagner le patient dans l’adaptation à ses limitations fonctionnelles : aides techniques, ergothérapie, rééducation ciblée, ou traitement de la spasticité.
La dimension préventive et éducative reste cruciale : informer le patient sur les bons gestes, les facteurs aggravants à éviter, et l’importance d’un suivi médical permet d’éviter les rechutes ou l’aggravation silencieuse de la compression.
En somme, la gestion de la myélopathie exige une approche personnalisée, progressive et collaborative, dans laquelle l’ostéopathe, tout comme d’autres professionnels de santé, peut jouer un rôle complémentaire précieux, notamment pour soulager les tensions mécaniques périphériques et accompagner la récupération fonctionnelle.
Conclusion
En conclusion, la myélopathie représente une condition neurologique complexe résultant de la compression ou de la détérioration de la moelle épinière. Les symptômes variés, tels que des troubles de la marche, des engourdissements, des faiblesses musculaires et des problèmes de contrôle des fonctions intestinales et urinaires, peuvent significativement affecter la qualité de vie des individus atteints.
Le processus de diagnostic de la myélopathie nécessite une approche intégrée, incluant des examens d’imagerie tels que l’IRM, des évaluations neurologiques approfondies et la considération des antécédents médicaux du patient. Il est essentiel de différencier la myélopathie d’autres conditions médicales présentant des symptômes similaires, ce qui peut nécessiter des diagnostics différentiels précis.
La prise en charge de la myélopathie varie en fonction de la cause sous-jacente et de la sévérité des symptômes. Les approches de traitement peuvent inclure des interventions conservatrices telles que la physiothérapie, des médicaments anti-inflammatoires, et des dispositifs d’assistance pour la mobilité. Dans certains cas plus graves ou résistants aux traitements non chirurgicaux, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour soulager la compression de la moelle épinière.
La sensibilisation précoce aux symptômes de la myélopathie, associée à une intervention médicale rapide, est cruciale pour minimiser les complications potentielles et améliorer la qualité de vie des individus affectés. Les progrès dans la recherche médicale et les approches thérapeutiques continuent d’offrir de nouvelles perspectives dans la gestion de cette condition complexe.
En fin de compte, la myélopathie souligne l’importance d’une approche multidisciplinaire, impliquant des professionnels de la santé spécialisés, pour offrir des soins individualisés et améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette condition neurologique.
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