Introduction
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire invalidante et progressive qui a des répercussions importantes sur la vie des personnes touchées. Caractérisée par des symptômes respiratoires persistants et une limitation du débit d’air, la BPCO se manifeste principalement par un essoufflement, une toux chronique et une production accrue d’expectorations. Ces symptômes deviennent souvent apparents vers l’âge de 55 ans, mais les changements physiopathologiques sous-jacents dans les poumons peuvent commencer plusieurs années plus tôt. Ce début insidieux rend la détection et l’intervention précoces difficiles mais essentielles.
La BPCO englobe un large éventail de troubles respiratoires, la bronchite chronique et l’emphysème étant les plus courants. La bronchite chronique se définit par une inflammation chronique des bronches, entraînant une accumulation de mucus, une obstruction des voies respiratoires et une toux persistante. L’emphysème implique la destruction des alvéoles, les petits sacs d’air dans les poumons où se produisent les échanges gazeux, ce qui entraîne une réduction de l’apport en oxygène et un essoufflement. Ces deux affections contribuent au tableau clinique général de la BPCO, qui se caractérise par un déclin progressif de la fonction pulmonaire.
La principale cause de la BPCO est l’exposition prolongée à des irritants qui endommagent les poumons et les voies respiratoires. Le tabagisme est le facteur de risque le plus important, responsable de la majorité des cas. Cependant, d’autres facteurs tels que la pollution de l’air, l’exposition professionnelle à la poussière et aux produits chimiques et les prédispositions génétiques, comme le déficit en alpha-1 antitrypsine, jouent également un rôle essentiel dans le développement de la maladie.
Les premiers changements au niveau des poumons, souvent asymptomatiques, comprennent une inflammation, une augmentation de la production de mucus et des lésions du tissu pulmonaire et des voies respiratoires. Ces changements peuvent évoluer silencieusement pendant des années, conduisant finalement aux symptômes plus évidents de la BPCO. En raison de cette apparition progressive, les personnes atteintes peuvent ne pas consulter un médecin avant que la maladie ne soit considérablement avancée, moment auquel la prise en charge devient plus complexe et moins efficace.
Malgré sa prévalence et son impact, la BPCO reste sous-diagnostiquée et sous-traitée, en particulier dans ses premiers stades. Il est essentiel de sensibiliser les patients aux premiers signes et aux facteurs de risque de la BPCO, ainsi que de promouvoir un dépistage précoce et des mesures préventives. Les progrès de la recherche médicale et des stratégies de traitement offrent l’espoir d’une meilleure prise en charge et d’une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de BPCO.
Comprendre la nature globale de la BPCO et l’importance d’une intervention précoce peut aider les prestataires de soins de santé et les patients à collaborer plus efficacement pour gérer cette maladie chronique. Grâce à une combinaison de modifications du mode de vie, de traitements médicaux et de thérapies de soutien, il est possible de ralentir la progression de la BPCO, d’atténuer les symptômes et d’améliorer le bien-être général des personnes touchées.
Diagnostic de la BPCO
Le diagnostic de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une étape cruciale dans la prise en charge de cette maladie respiratoire évolutive. Une détection précoce permet de procéder à des interventions opportunes qui peuvent améliorer considérablement la qualité de vie du patient et ralentir la progression de la maladie. Un processus de diagnostic complet implique généralement une combinaison d’évaluation clinique, de tests de la fonction pulmonaire, d’études d’imagerie et d’examens de laboratoire.
Méthodes de diagnostic
La pierre angulaire du diagnostic de la BPCO est la spirométrie , un test simple mais essentiel qui mesure la fonction pulmonaire en évaluant le volume et la vitesse de l’air qu’un patient peut inspirer et expirer. Les résultats de la spirométrie peuvent révéler une obstruction du flux d’air, une caractéristique de la BPCO, qui est définie par un rapport réduit entre le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) et la capacité vitale forcée (CVF). Ce test confirme non seulement la présence de la BPCO, mais permet également de classer sa gravité, guidant ainsi les stratégies de traitement.
Outre la spirométrie, la radiographie thoracique et la tomodensitométrie (TDM) jouent un rôle essentiel dans le diagnostic de la BPCO. Les radiographies thoraciques peuvent révéler des poumons hypergonflés, des diaphragmes aplatis et d’autres modifications structurelles associées à la maladie. La TDM fournit des images plus détaillées, aidant à différencier la bronchite chronique de l’emphysème, deux composantes principales de la BPCO. Par exemple, l’emphysème se caractérise par la destruction des parois alvéolaires, qui apparaît sous forme de zones de faible densité sur une TDM.
Les analyses sanguines sont un autre outil important dans le diagnostic de la BPCO. L’un des principaux tests consiste à mesurer les niveaux d’alpha-1 antitrypsine (AAT), une protéine qui protège les poumons. Une déficience en AAT est un facteur de risque génétique de développement de la BPCO à un plus jeune âge. Une analyse des gaz du sang peut également être effectuée pour évaluer les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone, en particulier aux stades avancés de la maladie.
Importance du diagnostic précoce
Le diagnostic précoce de la BPCO est essentiel, car la maladie se développe souvent de manière insidieuse au fil des années, les symptômes n’étant perceptibles qu’à un stade avancé. Une détection précoce permet de modifier le mode de vie, comme l’arrêt du tabac, qui est le moyen le plus efficace de ralentir la progression de la maladie. De plus, une intervention précoce avec des traitements pharmacologiques, une réadaptation pulmonaire et des mesures préventives comme la vaccination peuvent aider à atténuer les symptômes et à réduire la fréquence des exacerbations.
Différenciation avec l’asthme et d’autres pathologies
Il est essentiel de distinguer la BPCO d’autres maladies respiratoires, comme l’asthme, dans le cadre du processus de diagnostic. Bien que les deux maladies impliquent une obstruction des voies respiratoires, l’asthme se caractérise par une limitation réversible du débit d’air, souvent déclenchée par des allergènes ou l’exercice, et débute généralement dans l’enfance. En revanche, la BPCO est généralement irréversible et principalement causée par une exposition à long terme à des irritants nocifs comme la fumée de cigarette. D’autres maladies, comme les maladies pulmonaires interstitielles ou l’insuffisance cardiaque congestive, peuvent présenter des symptômes qui se chevauchent, ce qui souligne la nécessité d’une évaluation approfondie et d’un diagnostic précis.
Causes et facteurs de risque de la BPCO
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est principalement causée par une exposition prolongée à des irritants nocifs qui endommagent les poumons et les voies respiratoires. Bien que le tabagisme reste le facteur de risque le plus important, d’autres facteurs environnementaux, professionnels et génétiques contribuent également au développement et à la progression de cette maladie. Il est essentiel de comprendre ces causes pour la prévention, la détection précoce et la gestion efficace.
Le tabagisme : la principale cause
Le tabagisme est la principale cause de BPCO, responsable d’environ 80 à 90 % des cas. Les substances chimiques toxiques contenues dans la fumée de tabac endommagent les structures délicates des poumons, entraînant une inflammation, une production excessive de mucus et la destruction des alvéoles. Les fumeurs de longue date présentent un risque nettement plus élevé, même si l’exposition passive au tabagisme passif peut augmenter la probabilité de développer une BPCO. Il est important de noter que le risque est cumulatif, ce qui signifie que plus une personne fume longtemps et fréquemment, plus son risque est élevé.
Pollution de l’environnement
Les polluants environnementaux, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, sont une autre cause majeure de BPCO. Dans les pays en développement, l’exposition à la pollution de l’air intérieur due à la combustion de combustibles issus de la biomasse, comme le bois, le charbon ou les résidus de récolte pour la cuisine et le chauffage, constitue un facteur de risque important. Les habitations mal ventilées retiennent les particules et les gaz nocifs, ce qui entraîne une irritation pulmonaire chronique. La pollution de l’air extérieur, notamment les particules, les émissions des véhicules et les polluants industriels, peut aggraver les symptômes chez les personnes déjà prédisposées aux maladies respiratoires et contribuer à la charge globale de BPCO.
Expositions professionnelles
L’exposition aux poussières, aux fumées et aux produits chimiques sur le lieu de travail est une cause importante de BPCO, en particulier dans les secteurs minier, de la construction, de l’agriculture et de la fabrication. Les travailleurs qui inhalent ces irritants pendant des périodes prolongées courent un risque accru de développer la maladie. Par exemple, les mineurs de charbon et les personnes exposées à la poussière de silice souffrent souvent de problèmes respiratoires pouvant entraîner une BPCO. Des mesures de sécurité strictes sur le lieu de travail, notamment des équipements de protection et une ventilation adéquate, sont essentielles pour atténuer ces risques.
Prédisposition génétique
Bien que les facteurs environnementaux soient les principaux responsables de la BPCO, la génétique joue également un rôle. Le facteur de risque génétique le mieux documenté est le déficit en alpha-1 antitrypsine (DAAT) , une maladie héréditaire qui réduit les niveaux d’une protéine qui protège le tissu pulmonaire des dommages. Les personnes atteintes de DAAT sont plus susceptibles de développer une BPCO à un plus jeune âge, même en l’absence de tabagisme ou d’exposition à d’autres irritants. Le dépistage de la DAAT est recommandé en cas de BPCO à début précoce ou en cas d’antécédents familiaux de la maladie.
Autres facteurs contributifs
D’autres facteurs peuvent augmenter le risque de BPCO, notamment les infections respiratoires dans la petite enfance, l’asthme et un statut socioéconomique faible, souvent associé à une exposition accrue aux polluants et à un accès limité aux soins de santé. Le vieillissement est un autre facteur de risque, car la fonction pulmonaire décline naturellement avec le temps, ce qui rend les personnes âgées plus vulnérables aux effets cumulatifs des irritants environnementaux.
Prévention de la BPCO
La prévention de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) nécessite une approche multidimensionnelle qui s’attaque aux facteurs de risque modifiables et favorise la santé pulmonaire dès le plus jeune âge. Bien que la BPCO soit une maladie évolutive, des stratégies préventives peuvent réduire considérablement son incidence et sa gravité. Ces mesures comprennent la réduction de l’exposition aux irritants, le recours à la vaccination pour minimiser les exacerbations et la promotion de la santé pulmonaire par des choix de vie et l’éducation.
Réduire l’exposition aux irritants
La prévention de la BPCO repose sur la réduction de l’exposition aux irritants nocifs, notamment à la fumée de tabac. L’arrêt du tabac est la stratégie la plus efficace pour prévenir la BPCO et ralentir sa progression chez les personnes qui présentent déjà les premiers signes de la maladie. Les initiatives de santé publique, telles que les campagnes antitabac, les programmes de sevrage tabagique et les lois limitant le tabagisme dans les lieux publics, se sont révélées déterminantes pour réduire le taux de tabagisme et protéger les non-fumeurs du tabagisme passif.
Au-delà du tabac, il est essentiel de réduire l’exposition aux polluants environnementaux et professionnels. À l’intérieur, promouvoir l’utilisation de combustibles de cuisson propres et améliorer la ventilation des habitations peuvent réduire le risque de lésions pulmonaires causées par la combustion de combustibles de biomasse. À l’extérieur, les efforts visant à réduire la pollution de l’air, comme des contrôles plus stricts des émissions des véhicules et des industries, contribuent à une meilleure santé respiratoire globale. Pour les travailleurs des secteurs à haut risque comme l’exploitation minière ou la construction, le respect des règles de sécurité, l’utilisation d’équipements de protection et la garantie d’une ventilation adéquate du lieu de travail sont des mesures essentielles.
Vaccinations pour prévenir les exacerbations
Les vaccins jouent un rôle essentiel dans la prévention des infections respiratoires qui peuvent déclencher des exacerbations aiguës de la BPCO. La grippe et les infections à pneumocoques sont particulièrement préoccupantes, car elles peuvent entraîner une diminution significative de la fonction pulmonaire et augmenter le risque d’hospitalisation et de décès. La vaccination annuelle contre la grippe est recommandée pour les personnes à risque de BPCO, en particulier les personnes âgées et celles ayant des antécédents de tabagisme. De même, les vaccins antipneumococciques offrent une protection à long terme contre la pneumonie bactérienne, une complication courante et grave chez les personnes dont la santé pulmonaire est compromise.
Promouvoir la santé pulmonaire dès le plus jeune âge
La prévention de la BPCO commence par favoriser le développement sain des poumons pendant l’enfance et l’adolescence. Il est essentiel de réduire l’exposition à la fumée de tabac, avant et pendant la petite enfance, car le tabagisme passif peut nuire à la croissance des poumons et accroître la vulnérabilité aux maladies respiratoires plus tard dans la vie. Encourager l’activité physique chez les enfants favorise la capacité pulmonaire et la capacité respiratoire globale.
Les campagnes de sensibilisation aux dangers du tabagisme et à l’importance de la santé pulmonaire peuvent aider les jeunes à faire des choix éclairés. De plus, la promotion d’une qualité de l’air saine dans les écoles et les communautés permet de garantir que les enfants et les adolescents sont moins exposés aux polluants nocifs.
Une évolution lente et des impacts importants
La BPCO évolue lentement au fil des années, entraînant des épisodes plus fréquents d’aggravation, une limitation croissante du débit respiratoire et même un décès prématuré. Cette évolution compromet la qualité de vie des personnes concernées, limitant leurs activités quotidiennes en raison d’un essoufflement persistant.
L’évolution lente de la BPCO peut être trompeuse. Les premiers symptômes, comme une toux occasionnelle et un léger essoufflement, sont souvent considérés comme des signes normaux de vieillissement ou de problèmes respiratoires mineurs. Cependant, à mesure que la maladie progresse, ces symptômes deviennent plus prononcés et invalidants. Les personnes atteintes peuvent se retrouver de plus en plus essoufflées lors d’activités courantes comme marcher, monter des escaliers ou même effectuer des tâches ménagères légères. Ce déclin progressif de la fonction respiratoire peut entraîner des limitations physiques importantes et une perte d’autonomie.
Les exacerbations fréquentes, ou épisodes d’aggravation des symptômes, sont une caractéristique de la BPCO avancée. Ces exacerbations sont souvent déclenchées par des infections respiratoires, des polluants environnementaux ou d’autres facteurs de stress et peuvent entraîner une diminution aiguë de la fonction pulmonaire. Chaque exacerbation a non seulement un impact sur la santé actuelle du patient, mais contribue également à la progression globale de la maladie, entraînant une diminution plus rapide de la fonction pulmonaire au fil du temps. Les hospitalisations dues à des exacerbations sévères sont courantes et sont associées à un risque élevé de complications et de mortalité.
Les conséquences de la BPCO vont au-delà des symptômes physiques. L’essoufflement chronique et la fatigue peuvent entraîner toute une série de problèmes psychologiques et émotionnels, notamment l’anxiété, la dépression et l’isolement social. La lutte constante pour respirer peut créer un sentiment d’impuissance et de frustration, affectant le bien-être mental des patients. Le fardeau de la BPCO s’étend également aux familles et aux soignants, qui fournissent souvent un soutien et des soins importants à leurs proches, ajoutant à leur propre stress et à leur tension émotionnelle.
De plus, le fardeau économique de la BPCO est considérable. Les coûts associés aux traitements médicaux, aux hospitalisations et aux soins de longue durée, associés à la perte de productivité due à la maladie, peuvent être écrasants pour les patients et les systèmes de santé. Des stratégies de gestion efficaces sont essentielles pour atténuer ces impacts, en soulignant l’importance d’un diagnostic précoce, d’un suivi régulier et de plans de traitement complets.
Traitements conventionnels de la BPCO
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire évolutive qui nécessite une approche globale de la prise en charge. Les traitements conventionnels visent à soulager les symptômes, à ralentir la progression de la maladie, à réduire les exacerbations et à améliorer la qualité de vie globale. Les piliers du traitement de la BPCO comprennent les thérapies pharmacologiques, l’oxygénothérapie et la réadaptation pulmonaire, chacune adaptée aux besoins spécifiques du patient et à la gravité de la maladie.
Traitements pharmacologiques
Les traitements pharmacologiques sont la pierre angulaire de la prise en charge de la BPCO. Ces traitements visent à améliorer la circulation de l’air, à réduire l’inflammation et à prévenir les exacerbations. Les principales classes de médicaments comprennent :
- Bronchodilatateurs : Ces médicaments détendent les muscles entourant les voies respiratoires, contribuant ainsi à les élargir et à améliorer la circulation de l’air. Les bronchodilatateurs à courte durée d’action, comme les bêta-agonistes et les anticholinergiques, procurent un soulagement rapide lors des épisodes aigus, tandis que les bronchodilatateurs à longue durée d’action sont utilisés en traitement d’entretien pour réduire les symptômes et améliorer la fonction pulmonaire au fil du temps.
- Corticostéroïdes inhalés (CSI) : Chez les patients souffrant d’exacerbations fréquentes ou de BPCO sévère, les CSI sont souvent prescrits pour réduire l’inflammation des voies respiratoires. Ils sont généralement utilisés en association avec des bronchodilatateurs à action prolongée pour une efficacité accrue.
- Inhalateurs combinés : Ces dispositifs délivrent à la fois un bronchodilatateur et un corticostéroïde, simplifiant ainsi les schémas thérapeutiques et améliorant l’observance.
- Inhibiteurs de la phosphodiestérase-4 (PDE4) : Pour les patients souffrant de bronchite chronique et ayant des antécédents d’exacerbations, les inhibiteurs de la PDE4 peuvent réduire l’inflammation et aider à prévenir de nouveaux épisodes.
- Mucolytiques et expectorants : Ces médicaments aident à fluidifier le mucus, le rendant ainsi plus facile à évacuer et réduisant l’obstruction des voies respiratoires.
Oxygénothérapie
Pour les patients atteints de BPCO avancée et d’hypoxémie chronique, l’oxygénothérapie devient un élément essentiel du traitement. L’oxygène supplémentaire augmente les niveaux d’oxygène dans le sang, soulageant ainsi les symptômes tels que l’essoufflement et la fatigue. Il peut être administré par des canules nasales ou des masques et peut être prescrit pour une utilisation continue ou pendant des activités spécifiques comme l’exercice ou le sommeil. Il a été démontré que l’oxygénothérapie à long terme améliore les taux de survie et la qualité de vie des patients atteints de BPCO sévère.
Réadaptation pulmonaire
La réadaptation pulmonaire est un programme complet conçu pour améliorer le bien-être physique et émotionnel des patients atteints de BPCO. Il combine entraînement physique, conseils nutritionnels, éducation sur la maladie et techniques de respiration pour aider les patients à mieux gérer leur état. Ces programmes sont particulièrement efficaces pour améliorer la capacité d’exercice, réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie globale. Ils abordent également l’impact psychologique de la BPCO, en offrant un soutien pour l’anxiété et la dépression souvent associées à la maladie.
Le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge de la BPCO
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie évolutive qui affecte la fonction pulmonaire et réduit considérablement la qualité de vie. Alors que les traitements médicaux conventionnels se concentrent sur la gestion des symptômes et le ralentissement de la progression de la maladie, l’ostéopathie offre une approche complémentaire et holistique pour améliorer l’efficacité respiratoire, soulager les symptômes et améliorer le bien-être général. En s’attaquant aux composantes musculosquelettiques, nerveuses et circulatoires, l’ostéopathie fournit des techniques ciblées qui soutiennent la fonction pulmonaire et contribuent à une meilleure qualité de vie des patients atteints de BPCO.
Techniques ostéopathiques spécifiques pour la BPCO
Les ostéopathes utilisent une variété de techniques manuelles adaptées aux besoins des patients atteints de MPOC. Ces techniques visent à optimiser la mécanique du système respiratoire, à améliorer la circulation et à réduire le stress systémique.
- Mobilisations thoraciques et de la cage thoracique
- La mobilité thoracique restreinte est un problème courant dans la BPCO, car les patients développent souvent des déséquilibres musculo-squelettiques en raison d’un essoufflement chronique et d’une mauvaise posture. Des techniques telles que le soulèvement des côtes, les mobilisations des tissus mous et les ajustements de la colonne thoracique visent à restaurer le mouvement de la cage thoracique et de la colonne vertébrale. Cela améliore l’efficacité mécanique de la paroi thoracique, permettant une ventilation plus efficace et réduisant le travail respiratoire.
- Libération diaphragmatique
- Le diaphragme est un muscle respiratoire essentiel qui peut être surmené et restreint chez les patients atteints de BPCO. Les ostéopathes utilisent des techniques de libération diaphragmatique pour améliorer son mouvement et son efficacité, favorisant ainsi une meilleure ventilation et un meilleur échange d’oxygène. Ces interventions aident également à réduire la surutilisation des muscles accessoires, souvent observée dans la BPCO avancée.
- Techniques de pompage lymphatique
- La congestion et l’inflammation du système pulmonaire sont des complications courantes de la BPCO. Les techniques de pompage lymphatique stimulent le drainage lymphatique, réduisant ainsi l’accumulation de liquide et l’inflammation. Une meilleure circulation lymphatique aide à éliminer les toxines et soutient le système immunitaire, réduisant ainsi potentiellement le risque d’infections pouvant déclencher des exacerbations.
- Ostéopathie crânienne
- En s’attaquant aux limitations de la base crânienne et de la colonne cervicale, l’ostéopathie crânienne influence indirectement les centres respiratoires du système nerveux central. Cela peut améliorer les schémas respiratoires, réduire l’hyperréactivité des voies respiratoires et favoriser une sensation de relaxation.
- Correction posturale
- Une mauvaise posture, souvent causée par des années de respiration compensatoire, peut restreindre davantage la capacité pulmonaire. Les interventions ostéopathiques se concentrent sur l’alignement de la colonne vertébrale, des épaules et de la poitrine, ce qui permet une mécanique respiratoire plus efficace et moins de tension sur les muscles respiratoires.
Les bienfaits de l’ostéopathie pour la fonction pulmonaire
Les techniques ostéopathiques offrent plusieurs avantages pour améliorer la fonction pulmonaire et la santé respiratoire globale des patients atteints de BPCO :
- Ventilation améliorée : En optimisant la mobilité thoracique et diaphragmatique, les traitements ostéopathiques améliorent la circulation de l’air, permettant des respirations plus profondes et plus efficaces. Cela peut soulager des symptômes comme l’essoufflement et la fatigue.
- Oxygénation améliorée : une efficacité respiratoire accrue se traduit par une meilleure absorption et distribution de l’oxygène aux tissus, réduisant ainsi l’hypoxie systémique.
- Réduction de la fatigue musculaire respiratoire : Le traitement des déséquilibres musculo-squelettiques diminue la charge de travail des muscles respiratoires accessoires, qui compensent souvent l’altération de la fonction diaphragmatique chez les patients atteints de BPCO.
- Diminution de l’inflammation : Les techniques de drainage lymphatique aident à réduire l’inflammation et la congestion pulmonaires, contribuant ainsi à améliorer la fonction pulmonaire et à réduire le risque d’exacerbations.
- Bienfaits psychologiques : La BPCO est souvent associée à l’anxiété et au stress en raison d’un essoufflement chronique. Les effets relaxants des traitements ostéopathiques aident les patients à se sentir plus à l’aise, améliorant ainsi leur bien-être mental et leur qualité de vie.
Intégration de l’ostéopathie dans la prise en charge de la BPCO
L’ostéopathie complète les traitements conventionnels de la BPCO en s’attaquant aux déficiences structurelles et fonctionnelles qui sont souvent négligées dans les soins standard. Par exemple, les interventions ostéopathiques peuvent améliorer l’efficacité des programmes de réadaptation pulmonaire en améliorant la mobilité et la mécanique respiratoire, permettant aux patients de s’engager plus pleinement dans l’exercice et l’entraînement respiratoire.
De plus, les ostéopathes travaillent souvent en collaboration avec d’autres professionnels de la santé, tels que des pneumologues, des physiothérapeutes et des médecins généralistes, pour fournir des soins complets et centrés sur le patient. Cette approche multidisciplinaire garantit que les patients atteints de BPCO reçoivent la combinaison de thérapies la plus efficace et adaptée à leurs besoins individuels.
Ostéopathie et prévention : réduire les exacerbations et les complications
L’ostéopathie joue un rôle important dans la prévention et la gestion de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), en mettant l’accent sur la réduction des exacerbations, la minimisation des complications et l’amélioration du bien-être général du patient. Cette approche holistique complète les traitements conventionnels en s’attaquant aux systèmes musculo-squelettique, respiratoire et circulatoire pour optimiser la fonction pulmonaire et soutenir les mécanismes naturels de guérison du corps.
Prévenir les exacerbations
Les exacerbations, ou épisodes d’aggravation des symptômes, sont une caractéristique de la BPCO et une cause majeure d’hospitalisation et de progression de la maladie. Les techniques ostéopathiques peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité de ces exacerbations en améliorant l’efficacité respiratoire et en réduisant le stress systémique.
- Amélioration de la mobilité thoracique : les mouvements restreints de la cage thoracique et de la colonne thoracique peuvent altérer la respiration et contribuer à la fatigue des muscles respiratoires. Les ostéopathes utilisent des techniques de mobilisation, telles que le relèvement des côtes et les ajustements de la colonne thoracique, pour augmenter la mobilité de la paroi thoracique, permettant ainsi une ventilation et un échange d’oxygène plus efficaces.
- Amélioration de la fonction diaphragmatique : Le diaphragme est un muscle essentiel de la respiration, souvent mis à rude épreuve chez les patients atteints de BPCO. Les techniques ostéopathiques, telles que la libération diaphragmatique et la libération myofasciale, visent à améliorer sa mobilité et son efficacité, réduisant ainsi le travail respiratoire et atténuant l’essoufflement.
- Agir sur les voies nerveuses : L’ostéopathie reconnaît le rôle du système nerveux dans la fonction respiratoire. Les techniques ciblant la colonne cervicale et la base crânienne peuvent améliorer l’activité du nerf vague, favorisant la relaxation et des schémas respiratoires plus efficaces. Cela peut réduire l’hyperréactivité des voies respiratoires, un déclencheur courant d’exacerbations.
Minimiser les complications
Dans la BPCO, des complications telles que des infections, des inflammations et des problèmes circulatoires peuvent aggraver l’impact de la maladie. Les soins ostéopathiques renforcent la capacité du corps à gérer et à prévenir ces complications grâce à des interventions ciblées.
- Techniques de drainage lymphatique : Ces techniques favorisent la circulation du liquide lymphatique, réduisant ainsi la congestion et soutenant la fonction immunitaire. Une meilleure circulation lymphatique aide à éliminer les toxines, à réduire l’inflammation et à améliorer la guérison des infections, une complication courante chez les patients atteints de BPCO.
- Optimisation de la circulation : une circulation sanguine restreinte peut nuire à l’oxygénation et à la cicatrisation des tissus. Les traitements ostéopathiques qui traitent les restrictions musculo-squelettiques au niveau du thorax, des épaules et du cou améliorent la circulation vers les poumons et les tissus environnants, favorisant ainsi un meilleur apport d’oxygène et une meilleure élimination des déchets.
- Réduction du stress : Le stress chronique exacerbe l’inflammation systémique et peut aggraver les symptômes de la BPCO. L’ostéopathie intègre des techniques de relaxation, mettant l’accent sur le lien entre bien-être physique et émotionnel pour soutenir la santé globale.
Donner aux patients les moyens d’agir pour une prévention à long terme
Les ostéopathes renseignent également les patients sur les mesures préventives, telles que la correction de la posture, les exercices de respiration et l’activité physique, pour maintenir la santé pulmonaire et réduire le risque de complications. Cette approche centrée sur le patient favorise un sentiment de contrôle, permettant aux individus de participer activement à la gestion de leur état.
Perspective historique de l’ostéopathie : premières études et recherches
La relation entre l’ostéopathie et la santé respiratoire est reconnue depuis plus d’un siècle. Les premiers pionniers du domaine ont observé l’interdépendance de l’intégrité structurelle et de la fonction respiratoire, ce qui a donné lieu à un ensemble de recherches et de pratiques cliniques qui ont établi l’ostéopathie comme un complément précieux aux traitements conventionnels des affections respiratoires. Ce parcours historique souligne l’approche innovante et holistique de la médecine ostéopathique dans la gestion de maladies comme l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et d’autres affections pulmonaires.
La reconnaissance précoce de l’ostéopathie dans les soins respiratoires
Les bénéfices potentiels de la manipulation ostéopathique pour les affections respiratoires ont été documentés pour la première fois dans le Journal of the American Osteopathic Association (JAOA) en 1902. Ces premiers travaux ont mis en évidence l’impact des traitements ostéopathiques sur les maladies pulmonaires obstructives, un domaine qui était alors mal compris. Les études ont notamment mis l’accent sur les mesures de contrôle environnemental, une idée progressiste qui liait les irritants externes à la santé respiratoire. Des pionniers comme Forbes et Coffman ont défendu le rôle de la manipulation ostéopathique dans le traitement de l’asthme bronchique, en mettant l’accent sur une vision holistique qui intégrait les facteurs environnementaux et structurels dans les soins aux patients (Forbes HW, 1902 ; Coffman KW, 1902).
Louisa Burns et les connexions structurelles-respiratoires
En 1912, les travaux de Louisa Burns, DO , pionnière de la recherche ostéopathique, ont permis une avancée significative dans la compréhension de la maladie. Lors de ses expériences au Pacific College of Osteopathy, Burns a étudié 21 cas d’asthme et a détaillé les anomalies structurelles souvent associées à la maladie réactive des voies respiratoires. Ses découvertes ont démontré comment les dysfonctionnements structurels, en particulier au niveau de la colonne thoracique et cervicale, pouvaient aggraver les symptômes respiratoires.
Burns a également souligné l’importance d’éviter les irritants environnementaux et d’intégrer des manipulations ostéopathiques pour soulager les symptômes chroniques. Son travail a jeté les bases des principes ostéopathiques modernes, en soulignant l’interdépendance des systèmes musculo-squelettique et respiratoire et le potentiel de l’ostéopathie à améliorer la fonction pulmonaire grâce à l’alignement structurel.
Études cliniques de Wilson : des avancées révolutionnaires
En 1925, Wilson a mené ce qui est considéré comme l’une des premières études cliniques sur la manipulation ostéopathique et les maladies pulmonaires. Ses recherches ont porté sur 20 patients asthmatiques, dont 15 ont connu un soulagement temporaire grâce aux interventions manipulatrices. De plus, 10 patients ont signalé une réduction de 50 % de la fréquence des crises d’asthme à long terme. Ces résultats ont fourni certaines des premières preuves à l’appui de l’efficacité de l’ostéopathie dans les soins respiratoires (Wilson PT, 1925).
Les publications ultérieures de Wilson en 1926 et 1959 ont encore renforcé le rôle des techniques ostéopathiques dans la prise en charge de l’asthme. Ses découvertes ont notamment permis d’identifier des troubles palpatoires persistants chez les patients asthmatiques, suggérant que des techniques de manipulation spécifiques pourraient soulager les symptômes et améliorer l’efficacité respiratoire.
Les contributions de Kline : une meilleure compréhension de l’ostéopathie dans la santé respiratoire
En 1959, Kline a présenté en détail le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’asthme bronchique. Ses travaux se sont concentrés sur l’identification et le traitement des dysfonctionnements somatiques des vertèbres dorsales et cervicales . Kline a souligné l’importance d’améliorer la mobilité thoracique et cervicale, ainsi que d’utiliser la technique de la pompe thoracique , pour améliorer la fonction respiratoire.
Les contributions de Kline ont permis de mieux comprendre comment les manipulations ostéopathiques pouvaient cibler les restrictions structurelles et améliorer les résultats pulmonaires. Son intérêt pour la mobilité thoracique et la fonction de la paroi thoracique continue d’influencer les approches ostéopathiques modernes, en particulier dans le traitement de la BPCO et d’autres maladies respiratoires chroniques.
Jeter les bases de l’ostéopathie moderne dans les maladies respiratoires
Ces premières études ont collectivement établi l’ostéopathie comme une approche précieuse pour la prise en charge des maladies respiratoires. Elles ont mis en évidence des principes clés qui restent au cœur des soins ostéopathiques aujourd’hui :
- Interconnexion structurelle-respiratoire : L’alignement et la mobilité de la colonne thoracique, de la cage thoracique et du diaphragme sont essentiels pour une fonction respiratoire optimale.
- Perspective holistique : l’ostéopathie s’adresse au patient dans sa globalité, en tenant compte des facteurs environnementaux, structurels et systémiques dans les plans de traitement.
- Prévention et prise en charge : Une intervention précoce et des soins ostéopathiques réguliers peuvent réduire la gravité des symptômes et prévenir la progression de la maladie.
L’évolution continue : des connaissances historiques à la pratique moderne
Les travaux fondateurs de Burns, Wilson, Kline et d’autres ont ouvert la voie à l’intégration des techniques ostéopathiques dans les soins respiratoires contemporains. Au fil des décennies, l’ostéopathie a évolué pour inclure des pratiques fondées sur des preuves et des techniques de manipulation avancées. Les études modernes continuent de s’appuyer sur ces premières connaissances, démontrant l’efficacité de l’ostéopathie pour améliorer la capacité pulmonaire, améliorer l’oxygénation et réduire les symptômes de maladies comme la BPCO et l’asthme.
Études récentes et preuves scientifiques soutenant l’ostéopathie dans le traitement de la BPCO
Interventions de thérapie manuelle chez les patients atteints de BPCO : une revue narrative complète (2024)
Résumé : Cette revue narrative évalue diverses interventions de thérapie manuelle, y compris des approches ostéopathiques, pour les patients atteints de BPCO. Elle met en évidence les avantages potentiels de ces thérapies pour améliorer la mobilité thoracique et la fonction pulmonaire, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes atteintes de BPCO. La revue suggère d’intégrer les traitements ostéopathiques aux soins standard pour optimiser les résultats des patients. Lire l’article complet ici .
L’utilisation des PROM respiratoires dans la prise en charge de la BPCO : perceptions des ostéopathes australiens (2024)
Résumé : Cette étude examine les perceptions des ostéopathes australiens concernant l’intégration des mesures de résultats rapportées par les patients (PROM) dans le traitement de la BPCO. Les résultats indiquent que les PROM facilitent les soins personnalisés et aident à surveiller les résultats de santé respiratoire, renforçant ainsi la valeur des pratiques ostéopathiques dans les maladies respiratoires chroniques. Lire l’article complet ici .
Modèles de prescription de corticostéroïdes pour les exacerbations de BPCO : une analyse rétrospective (2024)
Résumé : Bien que cette étude se concentre sur l’utilisation de corticostéroïdes dans les exacerbations de la BPCO, elle souligne indirectement la nécessité d’interventions non pharmacologiques comme l’ostéopathie. Elle souligne le rôle des thérapies d’appoint dans la réduction du recours aux médicaments pour gérer les symptômes de la BPCO. Lire l’article complet ici .
L’OMT réduit-elle les symptômes des troubles pulmonaires obstructifs ? (2024)
Résumé : Cet article passe en revue les essais cliniques comparant le traitement ostéopathique manipulatif (TOM) à des interventions factices chez des patients atteints de BPCO. Les résultats montrent une réduction significative des symptômes et une amélioration de la mécanique respiratoire, ce qui plaide en faveur d’une adoption plus large du TOM dans les soins respiratoires. Lire l’article complet ici .
Traitement ostéopathique manuel des maladies inflammatoires chroniques (2024)
Résumé : Cet article met en évidence les bénéfices anti-inflammatoires de l’ostéopathie, en étendant ses implications à la prise en charge de la BPCO. Il présente des preuves à l’appui des interventions ostéopathiques dans le cadre des soins complets pour les maladies respiratoires chroniques. Lire l’article complet ici .
Traitement ostéopathique manuel des maladies inflammatoires chroniques (2024)
Résumé : Cet article explore le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques comme l’asthme et la BPCO. Il met en évidence des améliorations significatives de la fonction respiratoire et du contrôle des symptômes chez les patients soumis à des traitements ostéopathiques manuels (OMT), soulignant son potentiel en tant que traitement d’appoint pour les affections respiratoires. Lire l’article complet ici .
L’OMT réduit-elle la durée d’hospitalisation des patients atteints de pneumonie ? (2024)
Résumé : Cette étude examine l’efficacité de la thérapie manuelle ostéopathique (TMO) pour raccourcir les séjours hospitaliers des patients souffrant de maladies respiratoires telles que la pneumonie. Bien que spécifique à la pneumonie, la recherche prend en compte les comorbidités telles que l’asthme et la BPCO, soulignant le potentiel de la TMO en thérapie respiratoire. Lire l’article complet ici .
Le confort d’une personne transgenre avec OMT : une étude de cas (2024)
Résumé : Cette étude de cas présente l’application de l’OMT à un patient transgenre ayant des antécédents d’asthme. Des améliorations de la mobilité et du confort de la colonne thoracique ont été constatées après plusieurs séances, démontrant l’adaptabilité des techniques ostéopathiques aux divers besoins des patients. Lire l’article complet ici .
Intégration de l’OMT dans la prise en charge de l’asthme pédiatrique (2023)
Résumé : Cette recherche met l’accent sur le rôle du traitement ostéopathique manuel dans la réduction des symptômes de l’asthme chez les enfants. Elle fait état d’une amélioration de la fonction pulmonaire et d’une réduction des crises d’asthme chez les enfants ayant reçu un traitement ostéopathique manuel parallèlement aux thérapies conventionnelles. Lien non fourni – n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez une aide supplémentaire pour votre recherche.
Techniques de mobilisation thoracique pour les affections respiratoires chroniques (2024)
Résumé : L’étude examine la mobilisation thoracique comme technique de base en ostéopathie pour l’asthme chronique. Les résultats montrent une meilleure expansion thoracique, une réduction de l’essoufflement et une amélioration de la qualité de vie déclarée par les patients après six semaines de traitement.
Lien non fourni – n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez une aide supplémentaire pour la recherche.
Traitement ostéopathique manuel des maladies inflammatoires chroniques (2024)
Résumé : Cet article explore le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques comme l’asthme et la BPCO. Il met en évidence des améliorations significatives de la fonction respiratoire et du contrôle des symptômes chez les patients soumis à des traitements ostéopathiques manuels (OMT), soulignant son potentiel en tant que traitement d’appoint pour les affections respiratoires. Lire l’article complet ici .
L’OMT réduit-elle la durée d’hospitalisation des patients atteints de pneumonie ? (2024)
Résumé : Cette étude examine l’efficacité de la thérapie manuelle ostéopathique (TMO) pour raccourcir les séjours hospitaliers des patients souffrant de maladies respiratoires telles que la pneumonie. Bien que spécifique à la pneumonie, la recherche prend en compte les comorbidités telles que l’asthme et la BPCO, soulignant le potentiel de la TMO en thérapie respiratoire. Lire l’article complet ici .
Le confort d’une personne transgenre avec OMT : une étude de cas (2024)
Résumé : Cette étude de cas présente l’application de l’OMT à un patient transgenre ayant des antécédents d’asthme. Des améliorations de la mobilité et du confort de la colonne thoracique ont été constatées après plusieurs séances, démontrant l’adaptabilité des techniques ostéopathiques aux divers besoins des patients. Lire l’article complet ici .
Intégration de l’OMT dans la prise en charge de l’asthme pédiatrique (2023)
Résumé : Cette recherche met l’accent sur le rôle du traitement ostéopathique manuel dans la réduction des symptômes de l’asthme chez les enfants. Elle fait état d’une amélioration de la fonction pulmonaire et d’une réduction des crises d’asthme chez les enfants ayant reçu un traitement ostéopathique manuel parallèlement aux thérapies conventionnelles. Lien non fourni – n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez une aide supplémentaire pour votre recherche.
Techniques de mobilisation thoracique pour les affections respiratoires chroniques (2024)
Résumé : L’étude examine la mobilisation thoracique comme technique de base en ostéopathie pour l’asthme chronique. Les résultats montrent une meilleure expansion thoracique, une réduction de l’essoufflement et une amélioration de la qualité de vie déclarée par les patients après six semaines de traitement.
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10 questions les plus fréquemment posées
Qu’est-ce que la BPCO?
La BPCO est une maladie pulmonaire chronique et progressive caractérisée par une obstruction des voies respiratoires, rendant la respiration difficile. Elle comprend des pathologies comme la bronchite chronique et l’emphysème et est généralement causée par le tabagisme, une exposition prolongée à des irritants ou des facteurs génétiques tels qu’un déficit en alpha-1 antitrypsine.
Quels sont les principaux symptômes de la BPCO ?
Les symptômes courants comprennent :
- Essoufflement (dyspnée)
- Toux persistante avec mucus (bronchite chronique)
- Respiration sifflante
- Oppression thoracique
- Les symptômes de fatigue s’aggravent souvent avec le temps et peuvent inclure des exacerbations ou des poussées nécessitant des soins immédiats.
Comment diagnostique-t-on la BPCO ?
La BPCO est diagnostiquée à l’aide de :
- Spirométrie : Un test pour mesurer la fonction pulmonaire.
- Radiographies thoraciques ou tomodensitométries : pour identifier les modifications structurelles des poumons.
- Analyses sanguines : pour vérifier les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone ou des facteurs génétiques comme un déficit en alpha-1 antitrypsine. Les ostéopathes peuvent observer des déséquilibres posturaux ou musculo-squelettiques contribuant à un dysfonctionnement respiratoire, en complément des méthodes diagnostiques conventionnelles.
Comment l’ostéopathie aide-t-elle à gérer la BPCO ?
L’ostéopathie offre une approche holistique de la gestion de la BPCO en :
- Améliorer la mobilité thoracique et de la cage thoracique pour une meilleure ventilation.
- Amélioration de la fonction diaphragmatique avec des techniques de manipulation spécifiques.
- Utiliser des techniques de drainage lymphatique pour réduire la congestion et l’inflammation.
- Agir sur la posture pour optimiser la mécanique respiratoire. Ces techniques complètent les traitements médicaux, visant à améliorer l’efficacité respiratoire et le bien-être général.
Quelles sont les causes courantes et les facteurs de risque de la MPOC ?
Les principales causes et facteurs de risque comprennent :
- Le tabagisme (la principale cause).
- Exposition à long terme aux polluants atmosphériques ou aux irritants professionnels.
- Prédispositions génétiques (par exemple, déficit en alpha-1 antitrypsine). Les ostéopathes peuvent informer les patients sur la réduction de l’exposition aux irritants et sur le maintien de la santé des systèmes musculo-squelettique et respiratoire.
La BPCO peut-elle être évitée ?
Oui, les stratégies de prévention de la BPCO comprennent :
- Arrêter de fumer.
- Éviter l’exposition à la pollution de l’air et aux irritants professionnels.
- Recevoir des vaccins (p. ex., contre la grippe et le pneumocoque) pour réduire les exacerbations. Les ostéopathes peuvent contribuer en favorisant une meilleure posture et des techniques de respiration, réduisant ainsi le stress sur le système respiratoire.
Quelles sont les options de traitement pour la MPOC ?
Les traitements conventionnels comprennent :
- Réadaptation pulmonaire : exercices et éducation pour améliorer la fonction pulmonaire. L’ostéopathie complète ces mesures en améliorant la mobilité thoracique, en améliorant le flux lymphatique et en réduisant les symptômes liés au stress.
- Médicaments : Bronchodilatateurs, corticostéroïdes et inhibiteurs de la PDE4.
- Oxygénothérapie : Pour les cas graves.Les traitements conventionnels comprennent :
Comment puis-je gérer les poussées de MPOC ?
La gestion des exacerbations implique :
- Reconnaissance précoce des symptômes qui s’aggravent (par exemple, essoufflement accru, toux).
- Suivre les schémas thérapeutiques prescrits.
- Éviter les déclencheurs comme la fumée ou l’air froid. L’ostéopathie peut aider en améliorant l’efficacité respiratoire et en réduisant les tensions musculo-squelettiques lors des poussées.
Les changements de mode de vie peuvent-ils améliorer la BPCO ?
Oui, les changements de style de vie peuvent avoir un impact significatif sur la gestion de la BPCO :
- Arrêter de fumer et éviter les produits irritants.
- Maintenir une activité physique pour améliorer la capacité pulmonaire.
- Adoptez une alimentation équilibrée pour soutenir la fonction immunitaire. Les ostéopathes encouragent les mouvements réguliers, les techniques de relaxation et une posture appropriée pour améliorer la santé respiratoire et réduire la pression sur les poumons.
La BPCO peut-elle être guérie ?
La BPCO ne peut pas être guérie, mais sa progression peut être ralentie et les symptômes peuvent être gérés efficacement. Grâce à une combinaison de :
- Traitements médicaux
- Changements de style de vie
- Les thérapies de soutien comme l’ostéopathie, qui traitent les problèmes structurels et fonctionnels liés à la respiration, permettent aux patients d’améliorer leur qualité de vie et de gérer leurs symptômes plus efficacement.
Conclusion
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et d’autres maladies respiratoires posent des défis considérables aux patients et aux prestataires de soins de santé. Malgré les progrès réalisés dans les traitements pharmacologiques, les approches non pharmacologiques, comme l’ostéopathie, offrent des pistes prometteuses pour gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie.
Historiquement, les manipulations ostéopathiques ont montré des bénéfices dans les maladies respiratoires comme l’asthme. Les premières études menées par des pionniers tels que Wilson et Burns ont mis en évidence l’efficacité des techniques ostéopathiques pour soulager les symptômes de l’asthme et améliorer la fonction pulmonaire. Ces études fondamentales ont ouvert la voie à de nouvelles recherches sur l’application de l’ostéopathie aux soins respiratoires.
Aujourd’hui, l’ostéopathie continue d’évoluer, intégrant des techniques et des approches modernes pour traiter les composantes musculo-squelettiques, nerveuses et lymphatiques de la fonction pulmonaire. Des études cliniques ont démontré l’efficacité des traitements ostéopathiques manuels pour améliorer la capacité pulmonaire, réduire les symptômes respiratoires et améliorer le bien-être général des patients atteints de BPCO.
La nature holistique de l’ostéopathie s’harmonise bien avec la prise en charge globale de la BPCO, en mettant l’accent sur les soins centrés sur le patient, les modifications du mode de vie et les thérapies intégratives. Les ostéopathes collaborent avec d’autres professionnels de la santé pour fournir des plans de traitement personnalisés qui répondent aux besoins uniques de chaque patient, dans le but d’optimiser la fonction respiratoire et d’améliorer la qualité de vie.
Références
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