Imaginez une salle de sport animée où les cris de motivation se mêlent aux bruits des baskets qui rebondissent sur le sol. Au centre de toute cette excitation se trouve Fred, surnommé « The Jumper » par ses amis. Fred est un véritable passionné de sport et rien ne l’excite autant que les sauts acrobatiques. Cependant, un jour, son genou décide de lui jouer un tour inattendu.

Fred, de toute son énergie, se lança dans une série de sauts défiant la gravité. Les autres athlètes admirèrent le spectacle, un véritable spectacle vivant de ce qu’ils appelaient affectueusement le « genou du sauteur ». Fred, absorbé par ses acrobaties, ne se doutait pas que son genou avait d’autres plans.

Au sommet d’un salto, le genou de Fred émit soudain un léger « crrrrac », comme un feu d’artifice miniature. Il était accompagné d’une pointe de douleur, mais Fred, poussé par l’adrénaline, ne prêta aucune attention à ce signe subtil. Ce fut le début d’une aventure inattendue pour le « genou du sauteur ».

Au cours des jours suivants, Fred a commencé à ressentir une sensibilité étrange au niveau de son tendon rotulien. C’était comme si le tendon avait décidé de manifester sa douleur à chaque flexion du genou. Intrigué et légèrement inquiet, Fred a décidé de consulter un médecin, se demandant s’il avait mal traité son « genou du sauteur ».

Le spécialiste, un expert dans le monde des genoux, écouta attentivement l’histoire de Fred. Il examina le genou avec professionnalisme, presque comme s’il scrutait un mystère non résolu. « Tendinopathie rotulienne », dit-il enfin, expliquant que les sauts excessifs avaient provoqué des lacérations du tendon rotulien.

Le « genou du sauteur » de Fred était désormais au centre de l’attention médicale. Le médecin, avec une pointe d’humour, a dit à Fred qu’il avait peut-être été un peu trop ambitieux dans ses acrobaties. « Les sauts modérés sont également très bons pour les genoux », a-t-il ajouté avec un clin d’œil.

Le traitement du « genou du sauteur » de Fred impliquait repos, compresses froides et exercices de rééducation. Fred, un peu déçu de devoir interrompre son spectacle acrobatique, a néanmoins suivi les conseils du spécialiste. Il a passé quelques semaines à chouchouter son genou capricieux.

Durant cette période de repos, Fred a commencé à apprécier une nouvelle perspective sur les activités sportives. Il a compris que même les tendons ont leurs limites et qu’il valait mieux écouter les signaux subtils que le corps lui envoie. Une leçon qu’il a apprise à travers les petites lacérations du « genou du sauteur ».

La fois suivante où Fred s’est aventuré dans le monde du saut, il a adopté une approche plus mesurée. Son genou, reconnaissant de l’attention supplémentaire, a participé avec enthousiasme à des sauts plus modérés. Ainsi, l’anecdote de Fred sur le « genou du sauteur » est devenue une histoire d’apprentissage, combinant humour, esprit sportif et une pincée de sagesse instinctive.

Tendinopathie rotulienne, source  InjuryMap – Images et photos anatomiques gratuites

La tendinopathie rotulienne, communément appelée « genou du sauteur », est une affection qui affecte le tendon rotulien, qui relie la rotule (patella) au tibia. Ce tendon joue un rôle essentiel dans l’extension du genou et est essentiel pour les activités qui impliquent de courir, de sauter ou de s’accroupir. La tendinopathie rotulienne se développe généralement progressivement et est plus fréquente chez les athlètes qui pratiquent des sports à fort impact comme le basket-ball, le volley-ball, le football ou l’athlétisme. Il est essentiel de comprendre la définition de cette affection, son impact global et ses causes pour la gérer et la prévenir.

La tendinopathie rotulienne fait référence à la dégénérescence et à l’inflammation du tendon rotulien. Cette affection diffère de la tendinite, qui fait principalement référence à une inflammation aiguë, car la tendinopathie décrit un processus dégénératif plus chronique. Au fil du temps, le stress répété sur le tendon rotulien entraîne des microdéchirures et la dégradation des fibres de collagène, ce qui entraîne des douleurs, des raideurs et une altération de la fonction.

Au début, la tendinopathie rotulienne se manifeste par une gêne ou une douleur légère, survenant généralement pendant ou après des activités impliquant une extension du genou. Si elle n’est pas traitée, la maladie peut s’aggraver, entraînant une douleur constante, une diminution des performances sportives et une période de récupération prolongée. Dans les cas graves, une rupture complète du tendon rotulien peut survenir, bien que cela soit rare et généralement associé à une surutilisation extrême ou à un manque de traitement approprié.

La tendinopathie rotulienne est souvent classée en fonction de la gravité des symptômes, allant de la douleur ressentie uniquement après une activité physique intense à la douleur persistante et invalidante qui survient lors des tâches quotidiennes.

La principale cause de la tendinopathie rotulienne est le stress répétitif exercé sur le tendon rotulien. Une surcharge du tendon sans temps de récupération adéquat entraîne des microlésions qui finissent par s’accumuler, provoquant des douleurs et un dysfonctionnement. Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de la tendinopathie rotulienne, notamment :

  1. Surutilisation et mouvements répétitifs : la tendinopathie rotulienne est généralement causée par des mouvements répétitifs qui sollicitent l’articulation du genou, comme le saut, la course ou les changements rapides de direction. Les athlètes, en particulier ceux qui pratiquent des sports qui nécessitent des sauts ou des sprints fréquents, présentent un risque plus élevé de développer cette affection. Une sollicitation répétée du tendon rotulien sans laisser suffisamment de temps pour la récupération peut entraîner une dégénérescence chronique des fibres tendineuses.
  2. Déséquilibres et faiblesse musculaires : les déséquilibres musculaires autour de l’articulation du genou, en particulier au niveau des quadriceps et des ischio-jambiers, peuvent contribuer à la tendinopathie rotulienne. Les muscles quadriceps sont responsables de l’extension du genou, tandis que les ischio-jambiers agissent comme des stabilisateurs. Si les quadriceps sont surdéveloppés par rapport aux ischio-jambiers, le tendon rotulien peut subir une tension excessive pendant les activités physiques, ce qui peut entraîner des blessures par surutilisation. Des ischio-jambiers faibles ou tendus peuvent également contribuer à une mauvaise mécanique du genou, augmentant encore le risque de tendinopathie.
  3. Mauvaise biomécanique : des anomalies de la mécanique corporelle, comme des pieds plats (pronation excessive), une mauvaise posture ou des techniques de course ou de saut inappropriées, peuvent exercer une pression excessive sur le tendon rotulien. Par exemple, un atterrissage maladroit après un saut ou une course avec un mauvais alignement du pied peuvent augmenter la charge sur le tendon, entraînant des microdéchirures au fil du temps. Une mauvaise mobilité de la hanche et de la cheville peut également perturber la chaîne cinétique, affectant la répartition de la force dans le genou et contribuant à la tension du tendon.
  4. Échauffement et étirements inadéquats : ne pas s’échauffer correctement avant de s’engager dans des activités physiques peut augmenter le risque de tendinopathie rotulienne. Les routines d’échauffement qui incluent des étirements dynamiques aident à augmenter le flux sanguin vers les muscles et les tendons, les rendant plus souples et moins susceptibles aux blessures. L’omission d’un échauffement approprié peut amener le tendon à absorber plus de chocs lors de mouvements à fort impact, ce qui entraîne des microlésions.
  5. Augmentation soudaine de l’intensité de l’activité : une augmentation trop rapide de l’intensité ou de la fréquence des activités physiques peut surcharger le tendon rotulien, en particulier si le tendon n’a pas été préparé à de telles charges. Les athlètes qui augmentent brusquement le volume, l’intensité ou la fréquence de leur entraînement sans permettre une récupération adéquate courent un risque plus élevé de développer une tendinopathie.
  6. Âge et dégénérescence : l’âge est un autre facteur contribuant à la tendinopathie rotulienne. À mesure que les gens vieillissent, les tendons perdent naturellement une partie de leur élasticité et deviennent plus sensibles aux blessures. Les changements dégénératifs du tendon, comme une diminution de la production de collagène, peuvent rendre le tendon rotulien plus sujet aux microdéchirures et aux blessures chroniques.
  7. Muscles tendus ou inflexibles : des muscles tendus, en particulier dans la partie inférieure du corps, peuvent augmenter la tension exercée sur le tendon rotulien. Par exemple, des muscles du quadriceps ou du mollet tendus peuvent limiter l’amplitude de mouvement du genou, ce qui entraîne une altération de la mécanique qui augmente la tension du tendon. L’intégration d’exercices d’étirement réguliers pour améliorer la souplesse peut aider à réduire ce risque.

La tendinopathie rotulienne évolue généralement en plusieurs stades, les symptômes variant en fonction de la gravité et de la chronicité de la maladie. Il est essentiel que les patients et les prestataires de soins de santé comprennent la différence entre les symptômes précoces et avancés afin d’identifier la maladie à un stade précoce et d’éviter qu’elle ne s’aggrave.

Aux premiers stades de la tendinopathie rotulienne, les symptômes sont généralement légers et peuvent n’apparaître que lors d’activités spécifiques qui sollicitent le tendon rotulien. Ces signes avant-coureurs sont faciles à ignorer ou à considérer comme des douleurs mineures, en particulier chez les athlètes ou les personnes actives.

Principaux symptômes précoces :

  • Douleur pendant l’activité : Le symptôme caractéristique de la tendinopathie rotulienne est une douleur située à l’avant du genou, juste au-dessus du tendon rotulien (sous la rotule). Au début, cette douleur est intermittente et ne survient que lors d’activités à fort impact telles que la course, le saut ou la montée d’escaliers. Après l’activité, la douleur peut s’atténuer rapidement, ce qui amène les personnes à penser qu’il s’agit d’un problème temporaire.
  • Sensibilité à la palpation : une pression sur le tendon rotulien peut révéler une sensibilité. Au début, la sensibilité peut ne pas être constante et les personnes peuvent ne ressentir de l’inconfort que lorsque la pression est appliquée directement sur le tendon.
  • Raideur après le repos : après une période d’inactivité, comme rester assis pendant une longue période ou se réveiller le matin, certaines personnes ressentent une raideur du genou. Cette raideur disparaît généralement après avoir bougé ou réchauffé le genou.
  • Impact minimal sur les activités quotidiennes : À ce stade, les symptômes peuvent ne pas interférer de manière significative avec les activités quotidiennes. Cependant, les personnes peuvent commencer à ressentir de l’inconfort lors de la pratique d’un sport ou d’autres formes d’activité physique de haute intensité.

Si elle n’est pas traitée, la tendinopathie rotulienne peut évoluer vers une affection chronique plus grave. À mesure que les fibres de collagène du tendon continuent de dégénérer, les symptômes deviennent plus prononcés et peuvent avoir de graves répercussions sur les performances sportives et la vie quotidienne.

Principaux symptômes avancés :

  • Douleur constante : aux stades avancés, la douleur devient plus constante et peut persister même au repos. Contrairement à la tendinopathie à un stade précoce, où la douleur est spécifique à l’activité, les personnes atteintes peuvent ressentir une gêne lors de mouvements simples comme marcher ou rester assises avec le genou plié pendant des périodes prolongées. La douleur peut devenir vive, limitant la mobilité.
  • Raideur matinale : une tendinopathie avancée est souvent associée à une raideur importante du genou après des périodes d’inactivité. La raideur matinale se prolonge et il peut falloir plus de temps pour que le genou « se réchauffe » à un niveau fonctionnel. Même des activités simples, comme se lever ou marcher, peuvent être douloureuses après le repos.
  • Épaississement du tendon : avec le temps, le tendon peut devenir visiblement plus épais à mesure que le corps tente de réparer les dommages chroniques. Cet épaississement peut parfois être ressenti ou observé lors d’un examen physique, souvent accompagné d’une sensibilité accrue.
  • Diminution des performances sportives : aux stades avancés, les performances sportives diminuent considérablement. Les activités qui impliquent de courir, de sauter ou de faire des mouvements de coupe deviennent de plus en plus difficiles en raison de la douleur et de la diminution de la force du genou. Certaines personnes peuvent également développer des schémas de mouvements compensatoires, exerçant une pression sur d’autres parties du corps et augmentant le risque de blessures secondaires.
  • Douleurs lors des activités quotidiennes : à mesure que la maladie s’aggrave, les activités quotidiennes telles que monter des escaliers, se lever d’une position assise ou même marcher peuvent provoquer un inconfort important. Cette étape conduit souvent les personnes à consulter un médecin, car les symptômes commencent à interférer avec les fonctions de base.
  • Amplitude de mouvement limitée : dans les stades avancés, l’amplitude de mouvement du genou peut être limitée, soit en raison de la douleur, soit en raison des changements physiques du tendon. La raideur, associée à la douleur, peut rendre difficile l’extension ou la flexion complète du genou sans gêne.

La tendinopathie rotulienne est souvent classée en fonction de la gravité des symptômes et de l’impact sur l’activité physique. Le système de classification le plus couramment utilisé est le système en quatre étapes proposé par Blazina et al. :

  1. Stade 1 : Douleur uniquement après l’activité, sans interférence avec la performance.
  2. Stade 2 : Douleur pendant et après l’activité, mais toujours capable de performance.
  3. Stade 3 : Douleur prolongée pendant et après l’activité, avec diminution des performances.
  4. Stade 4 : Rupture complète du tendon, nécessitant une intervention chirurgicale.

Le système de classification aide à orienter les options de traitement, des approches conservatrices comme l’ostéopathie dans les premiers stades aux traitements plus agressifs, comme la chirurgie, dans les cas avancés.

Le diagnostic de la tendinopathie rotulienne nécessite une combinaison d’examen clinique, de techniques d’imagerie et de diagnostic différentiel pour exclure d’autres pathologies. Vous trouverez ci-dessous une description des principales étapes du processus de diagnostic :

Un examen physique complet est la première étape du diagnostic de la tendinopathie rotulienne. Au cours de ce processus, le professionnel de la santé se concentre généralement sur l’identification des symptômes classiques de la maladie, tels que la douleur antérieure du genou localisée au niveau du tendon rotulien, en particulier lors d’activités impliquant des sauts, des courses ou des montées d’escaliers.

Éléments clés de l’examen physique :

  • Antécédents médicaux : Le professionnel de la santé commence par recueillir les antécédents médicaux détaillés du patient, notamment des informations sur l’apparition des symptômes, leur intensité et les activités qui aggravent la douleur. Les athlètes ou les personnes pratiquant des sports à fort impact présentent un risque plus élevé et leurs antécédents médicaux fournissent des informations essentielles.
  • Inspection et palpation : Le professionnel de la santé inspectera le genou à la recherche de signes d’inflammation, de gonflement ou de déformations visibles. La palpation du tendon rotulien est cruciale. Le patient peut ressentir une sensibilité lorsque le praticien appuie sur le tendon juste en dessous de la rotule.
  • Tests fonctionnels : Des mouvements fonctionnels tels que des flexions, des fentes ou des extensions du genou avec résistance peuvent être utilisés pour évaluer le niveau de douleur et de mobilité. La douleur pendant ces mouvements, en particulier en bas du squat ou en se levant, est révélatrice d’une tendinopathie rotulienne.
  • Évaluation des quadriceps et des ischio-jambiers : la force et la souplesse des quadriceps et des ischio-jambiers sont évaluées, car la tension ou la faiblesse de ces muscles est souvent associée à des problèmes de genou. Un muscle quadriceps tendu peut augmenter la charge sur le tendon rotulien, tandis que des ischio-jambiers faibles peuvent affecter l’équilibre général des muscles des jambes.

Cet examen vise à identifier non seulement la localisation de la douleur, mais également le niveau de stress que subit le tendon rotulien lors de diverses activités physiques. Dans certains cas, le professionnel de la santé peut également évaluer la biomécanique du membre inférieur pour identifier les facteurs contributifs tels qu’un mauvais alignement du pied ou des techniques de course inappropriées.

L’imagerie est souvent utilisée pour confirmer le diagnostic de tendinopathie rotulienne, en particulier lorsque l’examen physique n’est pas concluant ou que les symptômes sont chroniques. Les deux modalités d’imagerie les plus courantes sont l’échographie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Ultrason:

L’échographie est une technique d’imagerie non invasive et peu coûteuse qui permet de visualiser en temps réel le tendon rotulien. Au cours de l’échographie, le professionnel de santé recherchera des changements caractéristiques tels que :

  • Épaississement du tendon rotulien.
  • Zones hypoéchogènes (régions qui apparaissent plus foncées à l’échographie), indiquant une dégénérescence tendineuse.
  • Néovascularisation, où de nouveaux vaisseaux sanguins se forment en réponse à des dommages chroniques, souvent visibles dans les cas chroniques de tendinopathie.

L’échographie présente également l’avantage d’être dynamique, ce qui signifie que le tendon peut être évalué en temps réel pendant le mouvement, fournissant ainsi des informations sur le comportement du tendon sous contrainte.

Imagerie par résonance magnétique (IRM) :

L’IRM est un autre outil de diagnostic utilisé pour une évaluation plus détaillée, notamment dans les cas complexes ou lorsqu’une intervention chirurgicale est envisagée. L’IRM peut fournir une image plus claire des tissus mous et est utile pour détecter :

  • Micro-déchirures ou ruptures du tendon.
  • Stades avancés de dégénérescence des tendons, appelés tendinose.
  • Toute atteinte des tissus environnants, comme un œdème de la moelle osseuse ou une inflammation du coussinet adipeux, qui peut contribuer à la maladie ou la compliquer.

Bien que l’IRM soit plus coûteuse et plus longue que l’échographie, elle fournit des détails supérieurs, notamment pour écarter d’autres pathologies.

La dernière étape du processus de diagnostic est le diagnostic différentiel, qui consiste à exclure d’autres pathologies pouvant présenter des symptômes similaires. La tendinopathie rotulienne peut être confondue avec plusieurs autres pathologies du genou. Cette étape est donc cruciale pour un diagnostic et une planification du traitement précis.

Affections courantes à exclure :

  • Syndrome de douleur fémoro-patellaire (PFPS) : bien que les deux affections se manifestent par une douleur antérieure du genou, le PFPS est généralement associé à une douleur autour ou derrière la rotule, plutôt que localisée directement sur le tendon rotulien.
  • Déchirures méniscales : une déchirure méniscale peut également provoquer des douleurs au genou, en particulier pendant l’activité, mais elle est généralement associée à des symptômes mécaniques tels que des claquements, des blocages ou une instabilité du genou.
  • Maladie d’Osgood-Schlatter : cette affection est courante chez les adolescents et implique une inflammation de la plaque de croissance au niveau de la tubérosité tibiale (juste en dessous du genou), plutôt que du tendon rotulien lui-même.
  • Tendinopathie du quadriceps : cette affection affecte le tendon du quadriceps situé au-dessus de la rotule, plutôt que le tendon rotulien situé en dessous.

Le diagnostic différentiel garantit que le plan de traitement aborde le problème sous-jacent approprié, évitant ainsi des traitements ou des interventions inutiles.

Les soins ostéopathiques pour la tendinopathie rotulienne impliquent des traitements conservateurs et avancés. Les ostéopathes se concentrent sur la promotion de la guérison naturelle par le biais de thérapies manuelles et de stratégies de rééducation qui améliorent la biomécanique, réduisent la tension des tendons et améliorent la mobilité globale.

  1. Thérapie manuelle : les ostéopathes utilisent des techniques de manipulation douces pour améliorer la fonction articulaire et soulager la tension autour du genou, optimisant ainsi les mécanismes d’auto-guérison du corps.
  2. Modification de l’activité : Ajuster ou limiter les activités aggravantes pendant la guérison du tendon.
  3. Exercices de renforcement excentrique : exercices qui aident à développer la force des quadriceps, réduisant ainsi la tension sur le tendon rotulien.
  4. Techniques d’étirement et des tissus mous : les praticiens ostéopathes peuvent utiliser des techniques des tissus mous, y compris la libération myofasciale, pour soulager la tension dans les muscles et les tendons environnants.
  5. Correction de la posture et de la démarche : les ostéopathes évaluent et corrigent souvent toute posture ou démarche anormale qui pourrait contribuer au stress des tendons, garantissant ainsi un alignement correct du corps pour éviter d’autres blessures.
  1. Thérapie par ondes de choc : cette thérapie non invasive est parfois utilisée dans les cabinets ostéopathiques pour stimuler la réparation des tissus et réduire la douleur chronique.
  2. Aiguilletage à sec : certains ostéopathes utilisent des techniques d’aiguilletage à sec pour réduire la tension musculaire et favoriser la guérison de la zone touchée.
  3. Orientation vers des interventions chirurgicales ou avancées : Dans les cas où les traitements conservateurs échouent, les ostéopathes peuvent orienter les patients vers des spécialistes pour des traitements chirurgicaux ou plus avancés, tels que des injections de plasma riche en plaquettes (PRP) ou une ténotomie percutanée.

En ostéopathie, il est nécessaire de consulter un spécialiste si les traitements conservateurs ne produisent pas d’amélioration au bout de quelques mois ou si les symptômes s’aggravent. Une imagerie avancée (comme l’IRM) peut être nécessaire pour une évaluation plus détaillée si l’on soupçonne que les lésions tendineuses sont graves. De plus, l’orientation est essentielle lorsque les patients présentent une rupture complète du tendon ou lorsqu’ils nécessitent des interventions avancées telles que des injections de plasma riche en plaquettes (PRP), des injections de corticostéroïdes ou une intervention chirurgicale. Un ostéopathe orientera les patients si ces conditions dépassent le cadre de la thérapie manuelle et des stratégies de rééducation.

  1. Qu’est-ce que la tendinopathie rotulienne ?
    • La tendinopathie rotulienne est une affection du tendon rotulien, généralement caractérisée par une inflammation, un microtraumatisme ou une dégénérescence du tendon.
  2. Quels sont les symptômes typiques de la tendinopathie rotulienne ?
    • Les symptômes comprennent une douleur à l’avant du genou, une sensibilité du tendon, une raideur et parfois un gonflement.
  3. Quelles activités peuvent aggraver la tendinopathie rotulienne ?
    • Les activités impliquant des sauts répétés, des accroupissements fréquents ou une augmentation soudaine de l’activité physique peuvent aggraver la tendinopathie rotulienne.
  4. Comment diagnostique-t-on une tendinopathie rotulienne ?
    • Le diagnostic repose sur un examen clinique, des antécédents médicaux et des examens d’imagerie tels que des radiographies, une échographie ou une IRM.
  5. Quels sont les traitements disponibles pour la tendinopathie rotulienne ?
    • Les traitements comprennent le repos, l’ostéopathie, l’utilisation de glace, des anti-inflammatoires, des injections, des changements d’activité, des orthèses et, dans certains cas, la chirurgie.
  6. Combien de temps faut-il pour guérir d’une tendinopathie rotulienne ?
    • La récupération varie en fonction de la gravité de la tendinopathie et de la réponse au traitement, mais peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois.
  7. Puis-je faire de l’activité physique pendant le traitement d’une tendinopathie rotulienne ?
    • Cela dépend de la gravité des symptômes. Certaines activités peuvent être adaptées, mais il est essentiel de suivre les conseils du professionnel de la santé.
  8. La tendinopathie rotulienne nécessite-t-elle une intervention chirurgicale ?
    • La chirurgie est rarement nécessaire, sauf en cas de lésions sévères ou de non-réponse aux traitements conservateurs.
  9. Peut-on prévenir la tendinopathie rotulienne ?
    • Les mesures préventives comprennent un échauffement adéquat, un entraînement progressif, des exercices de renforcement et la correction des facteurs de risque biomécaniques.
  10. Quand dois-je consulter un professionnel de la santé pour une tendinopathie rotulienne ?
  • Une consultation est recommandée en cas de douleurs persistantes, de limitations fonctionnelles ou d’aggravation des symptômes malgré les mesures d’autosoins.

La prévention de la tendinopathie rotulienne et une rééducation efficace nécessitent une combinaison de changements de style de vie, d’exercices de renforcement et de stratégies de récupération appropriées. Voici les principales approches :

  1. Exercices de renforcement et d’assouplissement : renforcez régulièrement les quadriceps, les ischio-jambiers et les muscles du mollet pour améliorer la stabilité du genou. Les exercices excentriques, où les muscles s’allongent sous tension, sont particulièrement efficaces.
  2. Modification de l’activité : Augmentez progressivement l’intensité des activités sportives et des exercices pour éviter de surcharger le tendon rotulien. L’intégration de jours de repos est également essentielle pour éviter la surutilisation.
  3. Chaussures et posture appropriées : Assurez-vous d’utiliser des chaussures de soutien pendant les activités physiques et de maintenir un alignement correct des jambes et des genoux pour réduire la tension sur le tendon rotulien.
  4. Programme de rééducation : Après une blessure, un plan de rééducation structuré comprenant des exercices excentriques, des exercices de souplesse et un renforcement progressif est essentiel. Il permet d’améliorer la guérison des tendons, de restaurer la mobilité et de prévenir les récidives.
  5. Thérapie manuelle régulière : La thérapie manuelle ostéopathique peut être intégrée à la fois à la prévention et à la rééducation pour traiter les déséquilibres musculaires, améliorer la fonction articulaire et soutenir une biomécanique optimale.

Dans le diagnostic de la tendinopathie rotulienne, les signes radiographiques peuvent être utiles pour évaluer l’état du genou et identifier d’éventuelles anomalies structurelles associées à cette affection. Cependant, il est important de noter que les signes radiographiques de la tendinopathie rotulienne peuvent être subtils et ne pas toujours refléter pleinement la gravité des symptômes ressentis par le patient.

Lors de l’examen radiographique du genou d’un patient atteint d’une tendinopathie rotulienne, plusieurs signes peuvent être observés. Tout d’abord, une ostéophytose, ou formation d’éperons osseux, peut être visible à l’extrémité inférieure de la rotule ou à la jonction entre la rotule et le tendon rotulien. Ces éperons osseux peuvent résulter d’une irritation chronique du tendon rotulien et de l’os sous-jacent en réponse à un stress excessif.

De plus, une diminution de l’espace articulaire entre la rotule et le fémur peut être observée, ce qui peut indiquer une usure articulaire associée à une tendinopathie rotulienne. Cette réduction de l’espace articulaire peut être le résultat d’une diminution du cartilage articulaire ou de la présence de dépôts de calcium dans le tendon rotulien.

Dans certains cas, des signes de désalignement biomécanique du genou peuvent également être visibles sur les radiographies. Par exemple, une inclinaison excessive de la rotule latéralement, appelée syndrome fémoro-patellaire, peut être observée, ce qui peut contribuer au développement d’une tendinopathie rotulienne en altérant la répartition des forces sur le tendon rotulien.

Il est important de noter que même si les signes radiographiques peuvent fournir des informations précieuses dans le diagnostic de la tendinopathie rotulienne, ils ne sont pas toujours spécifiques et peuvent ne pas être présents chez tous les patients atteints de cette affection. Par conséquent, d’autres modalités d’imagerie telles que l’échographie ou l’IRM peuvent être nécessaires pour évaluer plus précisément l’état du tendon rotulien et des structures environnantes.

  1. Éperon osseux (enthésophyte) :  des excroissances osseuses, appelées éperons osseux ou enthésophytes, peuvent parfois être visibles à l’endroit où le tendon rotulien s’attache à la rotule ou à la tubérosité tibiale antérieure.
  2. Épaississement du tendon rotulien :  une radiographie peut montrer un épaississement du tendon rotulien, indiquant une réponse du corps à une tension chronique exercée sur le tendon.
  3. Position anormale de la rotule :  les radiographies peuvent révéler une position anormale de la rotule, comme un mauvais alignement de la rotule, qui peut être associé à une tendinopathie.
  4. Élargissement de l’espace articulaire :  dans certains cas, l’espace articulaire entre la rotule et le fémur peut être élargi, suggérant une instabilité rotulienne.
La vue latérale peut montrer de petits enthésophytes (calcifications des insertions tendineuses) ou une ossification hétérotopique au pôle supérieur ou inférieur de la rotule. (flèche)
De plus, un gros osselet d’un processus de tubérosité tibiale non cicatrisé peut être identifié chez les personnes ayant des antécédents de maladie d’Osgood-Schlatter à l’adolescence.

En conclusion, la tendinopathie rotulienne est une affection courante du genou qui peut provoquer des douleurs persistantes et limiter la participation aux activités quotidiennes et sportives. Cette affection résulte généralement d’une combinaison de facteurs intrinsèques et extrinsèques, notamment des anomalies anatomiques, des déséquilibres musculaires, des activités sportives répétitives et des facteurs individuels tels que l’âge et les antécédents de blessures.

Les symptômes de la tendinopathie rotulienne comprennent principalement une douleur autour ou derrière la rotule, une sensibilité du tendon rotulien à la palpation, une raideur articulaire et une diminution de la force musculaire. Ces symptômes peuvent être exacerbés par certaines activités et peuvent varier en intensité selon la gravité de la maladie.

Le diagnostic de tendinopathie rotulienne repose sur l’examen clinique, qui peut être complété par des examens d’imagerie tels que les radiographies, l’échographie ou l’IRM pour confirmer le diagnostic et évaluer l’étendue des lésions.

Le traitement de la tendinopathie rotulienne vise généralement à soulager la douleur, à réduire l’inflammation et à rétablir la fonction normale du tendon. Des approches conservatrices telles que le repos relatif, l’ostéopathie, les exercices de renforcement musculaire et les modalités de traitement telles que la thérapie par ondes de choc extracorporelles peuvent être efficaces dans de nombreux cas. Dans les cas plus graves ou réfractaires au traitement conservateur, une intervention chirurgicale peut être envisagée.

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