La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie dont le système immunitaire décide d’attaquer la cellule humaine au lieu de celle qui est étrangère. Dans l’articulation, c’est la surface de la membrane synoviale intérieure qui est visée.

Introduction

L’attaque active du système inflammatoire dans le cadre de troubles articulaires, tels que la polyarthrite rhumatoïde (PR), génère des conséquences dévastatrices au niveau des articulations et des tissus mous. Ce processus inflammatoire déclenche un gonflement caractéristique des tissus mous fusiformes, créant une réponse en chaîne qui peut conduire à une ostéoporose juxta-articulaire. La particularité de cette inflammation réside dans sa capacité à décomposer le cartilage et l’os, entraînant ainsi une perte progressive de ces structures cruciales.

La perte cartilagineuse et osseuse résultante peut conduire à un mauvais alignement des articulations, provoquant un rétrécissement uniforme de l’espace articulaire. Cette dégradation peut être sévère, entraînant des érosions au niveau des marges articulaires, souvent qualifiées de «zones nues». Ce phénomène se caractérise par des dommages irréversibles qui, dans de nombreux cas, ne montrent aucune capacité de réparation naturelle. Lorsque le cartilage est entièrement éliminé des surfaces articulaires, il devient possible que ces surfaces fusionnent, conduisant à ce que l’on appelle l’ankylose articulaire.

La polyarthrite rhumatoïde, un trouble inflammatoire chronique, présente une étiologie encore inconnue, ce qui rend son traitement et sa gestion complexes. Cette affection cible principalement les articulations synoviales et se manifeste initialement dans les petites articulations périphériques. De manière caractéristique, elle évolue souvent de manière symétrique et peut progresser pour affecter les articulations proximales. La durée des symptômes est un facteur clé pour catégoriser la PR, étant qualifiée de précoce lorsque les symptômes persistent depuis moins de six mois et d’établie lorsqu’ils sont présents depuis plus de six mois.

Le cÅ“ur de la problématique réside dans l’attaque du système immunitaire contre les tissus qui amortissent et tapissent les articulations. Dans un mécanisme encore mal compris, les cellules blanches du système immunitaire considèrent la capsule articulaire, également connue sous le nom de membrane synoviale, comme un corps étranger et la ciblent de manière agressive. Cette attaque persistante conduit à des douleurs articulaires, une perte progressive de la mobilité et, à terme, à la destruction des articulations touchées.

En somme, la compréhension des mécanismes complexes sous-jacents à la polyarthrite rhumatoïde permet d’appréhender les conséquences dévastatrices de cette maladie auto-immune sur les articulations. Les recherches en cours visent à élucider davantage les causes profondes de cette affection, ouvrant ainsi la voie à des approches de traitement plus ciblées et à des interventions préventives plus efficaces. En attendant, la gestion de la polyarthrite rhumatoïde se concentre sur la réduction de l’inflammation, le soulagement des symptômes et la préservation de la fonction articulaire pour améliorer la qualité de vie des personnes touchées.

Articulations affectés par la polyarthrite rhumatoïde

Les articulations les plus fréquemment touchées par la polyarthrite rhumatoïde incluent :

  1. Petites articulations des mains et des pieds : Les articulations des doigts, des mains, des poignets, ainsi que les articulations des orteils et des pieds sont souvent touchées. La polyarthrite rhumatoïde a tendance à toucher de manière symétrique, c’est-à-dire qu’elle affecte généralement les mêmes articulations de part et d’autre du corps.
  2. Poignets : Les poignets sont fréquemment touchés, entraînant une raideur et une limitation de la mobilité.
  3. Coudes : Les articulations des coudes peuvent également être affectées, provoquant douleur et gonflement.
  4. Épaules : Les épaules peuvent être touchées, ce qui peut entraîner une diminution de la mobilité et de la force musculaire.
  5. Genoux : Les genoux sont souvent impliqués dans la polyarthrite rhumatoïde, entraînant une inflammation, une douleur et une raideur.
  6. Chevilles : Les chevilles peuvent être touchées, ce qui peut affecter la marche et la stabilité.
  7. Hanches : Bien que moins fréquemment que d’autres articulations, les hanches peuvent également être affectées, provoquant douleur et raideur.
  8. Colonne vertébrale : Dans certains cas, la polyarthrite rhumatoïde peut également affecter les articulations de la colonne vertébrale, en particulier celles du cou, ce qui peut entraîner une raideur et des difficultés de mouvement.

Étape de l’attaque de la membrane synoviale par le système immunitaire

  1. La membrane attaquée devient enflammée et douloureuse, toute la capsule articulaire se met à gonfler et les cellules synoviales se mettent à croître et à se diviser de façon anormale.
  2. Pratiquement comme si elles déclenchaient une contre-attaque, ces cellules anormales envahissent les tissus avoisinants, en particulier l’os et le cartilage de l’articulation touchée.
  3. L’espace articulaire diminue et les structures de soutien de l’articulation deviennent faibles. Parallèlement, les cellules qui ont déclenché l’inflammation produisent des enzymes qui attaquent l’os et le cartilage, provoquant une érosion et cicatrisation de l’articulation.
  4. Sous l’effet de cette multiple attaque, l’articulation elle-même se détériore et finit par se déformer et se désaligner.

Symptômes de la PR

  • Douleur, chaleur, rougeur, gonflement ou tension ariculaire
  • Gonflement de trois articulations ou plus pendant six semaines ou plus.
  • Les mêmes symptômes des deux côtés du corps (par exemple, les deux mains ou les deux genoux).
  • Perte de poids.
  • Fièvre.
  • Fatigue ou lassitude.
  • Faiblesse.
  • Douleur ou raideur articulaire durant plus d’une heure au lever ou après une inactivité prolongée.
  • Bosse sous-cutanée (nodule rhumatoïde), en particulier sur les points de pression comme les coudes ou les pieds.

Facteurs de risque

  • Antécédents familiaux : Certaines personnes ont des gènes spécifique qui développent une PR. Cependant, le fait d’avoir des gènes liés à la PR ne signifie pas nécessairement de développer la PR.
  • Le sexe : La PR touche les femmes deux à trois fois plus souvent que les hommes.
  • Hormones : Certains changements hormonaux semblent être liés à la PR. Les changements hormonaux pendant et après la grossesse, pendant l’allaitement et même l’utilisation de la contraception orale peuvent être liés au développement de la PR ou peuvent soulager ou déclencher ses symptômes.
  • Âge : la PR peut toucher n’importe qui à n’importe quel âge, mais le risque augmente avec l’âge et se développe généralement entre 40 et 60 ans.
  • Environnement : Une infection peut déclencher la PR chez les personnes qui ont des liens génétiques avec la PR. Toutefois, il est important de se rappeler que vous ne pouvez pas attraper ou propager la PR.
  • Le tabagisme : De nombreuses études ont montré que le tabagisme est le risque environnemental le plus important pour le développement de la PR et pour une forme plus sévère de la maladie.

Une Journée dans la Vie d’une Personne Souffrant de Polyarthrite Rhumatoïde

Vivre avec la polyarthrite rhumatoïde (PR) est une lutte constante contre la douleur, la raideur et la fatigue. Cette maladie auto-immune affecte principalement les articulations, mais peut aussi impacter d’autres parties du corps, rendant les activités quotidiennes difficiles. Voici un aperçu d’une journée typique dans la vie d’une personne souffrant de PR.

Matin : La Lutte Commence

La journée commence souvent avec beaucoup de difficultés. La raideur matinale est un symptôme caractéristique de la PR et peut durer plusieurs heures. Se lever du lit est un processus lent et douloureux, car les articulations sont enflées et sensibles. Des tâches simples comme se brosser les dents ou s’habiller peuvent prendre beaucoup plus de temps que d’habitude.

Pour atténuer une partie de la raideur, de nombreuses personnes atteintes de PR commencent leur journée par une douche chaude ou utilisent des coussins chauffants sur leurs articulations. Des exercices d’étirement doux, recommandés par un kinésithérapeute, peuvent également aider à réduire la raideur et à améliorer la mobilité.

Fin de Matinée : Médication et Adaptations

Prendre des médicaments est une partie cruciale de la gestion de la PR. Les anti-inflammatoires, les médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARDs) et les biologiques sont couramment utilisés pour contrôler l’inflammation et ralentir la progression de la maladie. Ces médicaments doivent souvent être pris à des heures spécifiques, nécessitant une routine soigneusement suivie.

Au travail ou lors des activités quotidiennes, les dispositifs adaptés deviennent essentiels. Des outils ergonomiques, tels que des claviers et des stylos spécialement conçus, aident à réduire la tension sur les articulations. Beaucoup de personnes atteintes de PR utilisent également des attelles ou des orthèses pour soutenir leurs poignets et leurs doigts, réduisant ainsi la douleur et prévenant d’autres dommages articulaires.

Après-Midi : Équilibrer Activité et Repos

La fatigue est un problème majeur pour ceux atteints de PR, rendant souvent difficile le maintien des niveaux d’énergie tout au long de la journée. Faire des pauses et se ménager est crucial. Après quelques heures d’activité, un temps de repos est nécessaire. Trouver un équilibre entre activité et repos est essentiel pour gérer les niveaux d’énergie et éviter d’aggraver les symptômes.

L’alimentation joue également un rôle important. Les aliments anti-inflammatoires, comme les fruits, les légumes et les acides gras oméga-3, peuvent aider à gérer les symptômes. Rester hydraté et manger des repas équilibrés sont importants pour la santé générale et l’énergie.

Soirée : Gérer la Douleur et la Raideur

Au fil de la journée, la douleur et la raideur peuvent s’aggraver, en particulier après une activité physique importante. L’application de packs froids peut aider à réduire l’inflammation et à engourdir la douleur dans les articulations affectées. Certaines personnes atteintes de PR trouvent un soulagement grâce à des exercices doux comme le yoga ou la natation, qui aident à maintenir la flexibilité des articulations sans trop solliciter le corps.

Les routines médicamenteuses du soir sont cruciales pour gérer la douleur et la raideur nocturnes. Prendre les médicaments prescrits peut aider à assurer une meilleure nuit de sommeil, souvent perturbée par la douleur et l’inconfort.

Nuit : Se Préparer pour Demain

Le sommeil est vital pour tout le monde, mais surtout pour ceux atteints de PR. Malheureusement, la douleur et l’inconfort des articulations peuvent rendre difficile un bon repos nocturne. Utiliser des oreillers de soutien et un matelas confortable peut aider à soulager une partie de l’inconfort. Pratiquer une bonne hygiène du sommeil, comme maintenir un horaire de sommeil régulier et créer une routine de coucher relaxante, peut également améliorer la qualité du sommeil.

Avant de se coucher, de nombreuses personnes atteintes de PR prennent le temps de se préparer pour le lendemain. Cela peut inclure la mise en place des vêtements et autres essentiels pour minimiser les efforts nécessaires le matin. Organiser les médicaments et planifier les activités en fonction des niveaux d’énergie sont également des parties importantes de cette routine nocturne.

Conclusion : Résilience et Adaptation

Vivre avec la polyarthrite rhumatoïde nécessite beaucoup de résilience et d’adaptation. Chaque jour présente des défis uniques, et gérer cette condition implique une combinaison de médicaments, d’ajustements de style de vie et de soutien de la part des professionnels de la santé. Malgré les difficultés, beaucoup de personnes atteintes de PR trouvent des moyens de maintenir une vie épanouissante, en s’adaptant à leur condition et en continuant à poursuivre leurs intérêts et objectifs. Par une gestion soigneuse et un état d’esprit positif, elles naviguent dans les complexités de la PR avec force et détermination.

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Comparaison entre

PR

  • La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune.
  • Apparition – Se développe et s’aggrave sur plusieurs semaines ou mois.
  • Localisation –Peut se manifester dans n’importe quelle articulation. Souvent dans les mains, les poignets et les pieds. 
  • Raideur articulaire – Raideur prolongée pendant des heures et qui met plus de temps à s’estomper.
  • Symptômes : douleur, raideur, inflammation, bosses ou nodules, fatigue, fièvre, perte d’appétit.

Arthrose

  • L’arthrose est une maladie dégénérative des articulations.
  • Apparition – Se développe progressivement au fil des ans, à mesure que le cartilage articulaire s’use.
  • Localisation – Fréquent dans la hanche, le genou, le bas du dos, le cou, les pieds et les articulations des doigts.
  • Raideur articulaire – Légère le matin, et survient après quelques heures d’inactivité dans la journée.
  • Symptômes : douleurs articulaires, raideur, faiblesse musculaire, réduction des mouvements, craquements.

Diagnostics différentiels de la polyarthrite rhumatoïde

Le diagnostic différentiel de la polyarthrite rhumatoïde (PR) implique l’exclusion d’autres maladies qui présentent des symptômes similaires. Les affections suivantes peuvent être prises en considération lors du diagnostic différentiel de la PR :

  1. Arthrite réactionnelle : Une forme d’arthrite qui survient en réponse à une infection dans une autre partie du corps, généralement les voies urinaires ou le tractus gastro-intestinal.
  2. Arthrite psoriasique : Une forme d’arthrite inflammatoire associée au psoriasis, une maladie de la peau.
  3. Lupus érythémateux disséminé (LED) : Une maladie auto-immune systémique qui peut affecter les articulations, la peau, les reins, le cÅ“ur, les poumons et d’autres organes.
  4. Arthrite virale : Certains virus peuvent provoquer une inflammation des articulations, généralement temporaire.
  5. Arthrite liée à la spondylarthrite ankylosante : Une forme d’arthrite associée à une inflammation de la colonne vertébrale, affectant souvent les articulations sacro-iliaques.
  6. Goutte : Une forme d’arthrite causée par l’accumulation de cristaux d’urate dans les articulations, souvent associée à des épisodes de douleur aiguë.
  7. Arthrose : Bien que l’arthrose soit généralement liée à l’usure normale des articulations liée à l’âge, elle peut parfois causer une inflammation légère.
  8. Arthrite juvénile idiopathique (AJI) : Une forme d’arthrite qui affecte les enfants et les adolescents, caractérisée par une inflammation chronique des articulations.
  9. Bursite : Une inflammation de la bourse, une petite poche de liquide entre les tendons et les os.
  10. Maladie de Lyme : Une infection bactérienne transmise par les tiques qui peut provoquer une arthrite inflammatoire.
  11. Syndrome de Sjögren : Une maladie auto-immune qui affecte principalement les glandes salivaires et lacrymales, mais qui peut également causer une inflammation des articulations.

Signes radiographiques de la polyarthrite rhumatoïde

Les radiographies demeurent la principale méthode pour évaluer les lésions affectant les articulations dans la PR, même si elles ne sont pas aussi précises que l’imagerie transversale telle que l’échographie ou l’IRM pour déceler les signes d’arthrite inflammatoire. Par ailleurs, les radiographies sont souvent normales chez 70 % des patients qui se présentent dans une clinique d’arthrite à un stade peu évolué, et ce malgré des symptômes cliniques suggérant une arthrite inflammatoire précoce, et les signes radiographiques typiques ne sont souvent visibles que chez les patients dont la pathologie est bien avancée.

Caractéristiques radiologiques

  1. Gonflement des tissus mous – un ombrage plus marqué des tissus mous peut être visible, révélant une inflammation de la synovie.
  2. Ostéopénie périarticulaire – l’inflammation de l’articulation conduit fréquemment à une réduction de la densité minérale osseuse, ce qui se manifeste par des zones plus sombres adjacentes aux surfaces articulaires sur la radiographie.
  3. Érosions osseuses – l’inflammation synoviale peut envahir et endommager les surfaces cartilagineuses et osseuses adjacentes à l’articulation, entraînant le développement d’érosions osseuses qui peuvent être visibles sur la radiographie. Dans la PR, ces érosions sont souvent appelées « érosions osseuses marginales ou juxta-articulaires ».
  4. Rétrécissement de l’espace articulaire – les lésions du cartilage dues à une inflammation persistante peuvent entraîner un rétrécissement de l’espace articulaire. Dans la PR, le rétrécissement de l’interligne articulaire est généralement uniforme, reflétant l’inflammation synoviale généralisée qui touche l’ensemble de l’articulation.
  5. Signes secondaires – au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, on peut observer une destruction osseuse et cartilagineuse plus importante, un remodelage, une subluxation, une dislocation et une déformation, par exemple une déviation ulnaire au niveau des articulations métacarpophalangiennes (MCP).

Premiers résultats radiographiques

  • Gonflement des tissus mous périarticulaires non spécifique avec une configuration fusiforme
  • Le liquide qui se trouve dans la capsule articulaire est en surproduction et est composé:
    • Oedème
    • Hypertrophie synoviale (formation de pannus)
    • Ténosynovite (et/ou)
  • Ostéopénie périarticulaire.

Résultats radiographiques tardifs

  • L’enflure articulaire causera éventuellement une mauvaise biomécanique articulaire.
  • Les luxations seront alors maintenant des subluxations
  • Une fois que la subluxation s’installe, le contact articulaire se fera plus cartilage-cartilage, mais plutôt os-os, le contact sera désormais sur le côté de l’articulation
  • En effet, l’érosion progresse de cartilage-cartilage vers os-os.
  • Cette érosion sera alors présente dans toute l’articulation.
  • Un fusionnement ou ankylose articulaire est une complication tardive qui peut survenir après une perte complète de cartilage. 
  • Une mauvaise mécanique articulaire aura comme conséquence de causer une arthrose secondaire. 
  • En effet, ceci peut entraîner la formation de:
    • Ostéophytes
    • Sclérose sous-chondrale
    • Kystes sous-chondraux

Érosion Marginale

L’érosion marginale se produit dans la région de l’articulation qui n’a pas de contact articulaire, c’est-à-dire là où l’os n’est pas recouvert de cartilage dans la capsule articulaire. La synovie hypertrophique, appelée pannus, est responsable de la destruction de l’os et du cartilage. Les érosions sont visibles sur les radiographies simples sous forme de cassures de la surface de l’os. L’érosion osseuse est le résultat d’une augmentation des ostéoclastes et d’une inhibition de la réparation osseuse médiée par les ostéoblastes. Les érosions commencent généralement au niveau des marges articulaires intracapsulaires – une région d’os exposé entre la capsule articulaire et le début de la surface du cartilage. Cette zone d’os découvert, appelée zone nue, est dépourvue de cartilage épais. Ces endroits sont les premiers sites d’érosion dans la polyarthrite rhumatoïde (PR).

Cette illustration montre l’emplacement des érosions marginales. Elles se produisent dans la zone nue de l’articulation, là où l’os n’est pas recouvert par le cartilage articulaire à l’intérieur de la capsule articulaire. Ces zones sont souvent les premières à être érodées dans les arthropathies inflammatoires. Dans la polyarthrite rhumatoïde, la synoviale hypertrophiée, appelée pannus, détruit l’os et le cartilage au sein de l’articulation. Bien que la polyarthrite rhumatoïde ne suive pas un schéma linéaire strict, les zones nues sont généralement érodées en premier avant que le pannus n’attaque le cartilage puis l’os sous-chondral. Credit of Dr David Gendy, Radiopaedia.org. From the case rID: 75248
Polyarthrite rhumatoïde : Radiographie PA de la main montrant les changements précoces dans les articulations MCP, avec des érosions marginales indiquées par des flèches.

Ankylosis in Rheumatoid Arthritis

As the destruction of cartilage and bone progresses in rheumatoid arthritis, the joint space may be completely obliterated. Ankylosis, characterized by the complete loss of cartilage, represents the terminal phase of this condition. At this advanced stage, joints can fuse together, leading to severe loss of function. Ankylosis is most commonly encountered in specific joints such as the carpus (wrist), tarsus (ankle), metacarpophalangeal joints (knuckles), and proximal interphalangeal joints (middle joints of the fingers). This fusion and consequent immobility mark the final and most debilitating stage of rheumatoid arthritis.

Polyarthrite rhumatoïde de la main et du poignet

Articulations métacarpo-phalangiennes (MCP), Articulation interphalangienne proximale (IPP)
  • Les mains sont fréquemment atteintes chez les patients atteints de PR.
  • Les articulations typiques impliquées sont les
    • Articulations métacarpo-phalangiennes (MCP)
    • Articulation interphalangienne proximale (IPP)
    • Articulations intercarpiennes.
  • Les premiers changements radiographiques de la PR sont
    • Gonflement des tissus mous
    • Ostéopénie périarticulaire
  • Les érosions surviennent au début de la maladie
  • Des subluxations articulaires sont présentes dans une maladie plus avancée et conduisent à plusieurs déformations courantes:
    • Déformation Boutonnière (flexion PIP et hyperextension IPD).
    • Déformation du Col de cygne (hyperextension PIP et flexion DIPP).
    • Déviationulnaire des doigts au niveau des MCP.
Déformation Boutonière et du Col de cygne
Ostéopénie généralisée, fusion des deux poignets avec oblitération des espaces articulaires, changements érosifs au niveau des MCP et des IPP avec destruction des têtes métacarpiennes et déviation ulnaire des MCP.

Polyarthrite rhumatoïde de la colonne vertébrale cervicale

La Polyarthrite de la Colonne Cervicale

La polyarthrite rhumatoïde (PR) peut affecter la colonne cervicale chez jusqu’à 70 % des patients. Cette implication tend à augmenter avec la gravité et la durée de la maladie. En revanche, la colonne vertébrale thoracique et lombaire est presque jamais affectée par cette maladie.

Le schéma général de la polyarthrite rhumatoïde dans la colonne cervicale comprend plusieurs caractéristiques distinctives. Parmi elles, on trouve la subluxation à plusieurs niveaux, qui est un déplacement partiel des vertèbres. L’ostéopénie, une diminution de la densité osseuse, est également courante, rendant les os plus fragiles et susceptibles de se fracturer. Les érosions osseuses, un autre trait distinctif, se produisent fréquemment et affectent divers composants de la colonne cervicale.

Les structures spécifiquement touchées incluent l’odontoïde, une projection de la deuxième vertèbre cervicale, les articulations facettaires, qui permettent le mouvement entre les vertèbres, les plateaux vertébraux, les surfaces supérieures et inférieures des corps vertébraux, et les apophyses épineuses, les projections osseuses à l’arrière de chaque vertèbre.

Contrairement à l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde ne s’accompagne pas de production osseuse supplémentaire. Au lieu de cela, la destruction osseuse prédomine, entraînant les symptômes douloureux et les dysfonctionnements caractéristiques de la maladie.

Avant de s’engager dans toute forme de manipulation cervicale, tous les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde doivent subir un examen de la colonne cervicale. Commencez par faire des radiographies cervicales, car elles permettent de diagnostiquer l’instabilité atlantoaxiale.

Subluxation Atlantoaxial

Il s’agit de la plus courante des manifestations vertébrales de la polyarthrite rhumatoïde. Le pannus provoque une érosion de l’articulation entre C1 et C2 et une destruction du ligament transverse et parfois de l’apophyse odontoïd. L’atlas peut alors glisser en avant sur C2 et entraîner une compression de la moelle épinière. Les radiographies prisent en flexion et extension, révèlent généralement la nature dynamique du problème et les scanners IRM fournissent plus de détails. Il y aura une augmentation de l’intervalle atlanto-dentaire et une diminution de l’espace disponible pour la moelle.

Rheumatoid disease of the spine - Wikipedia

L’intervalle atlanto-dentaire antérieure (IADA) est mesuré depuis la surface antérieure de l’odontoïde à la surface postérieure de l’anneau de C1 antérieur. Le site L’IADA est considérée comme anormale lorsqu’elle est supérieure à 3 mm chez un adulte et plus de 5 mm chez un enfant.

Les radiographies cervicales démontre une instabilité au niveau de la jonction C1-C2
Subluxation Atlantoaxial

Symptômes d’atteinte rhumatismal atlantoaxial

L’atteinte atlantoaxiale est une condition qui affecte la jonction entre la première vertèbre cervicale (atlas) et la deuxième vertèbre cervicale (axis), également connue sous le nom d’articulation atlantoaxiale. Cette région est cruciale car elle permet les mouvements de rotation de la tête. Les symptômes d’une atteinte rhumatismale atlantoaxiale peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente, mais voici quelques symptômes potentiels :

  1. Douleur cervicale : La douleur au niveau du cou peut être l’un des symptômes les plus courants. Elle peut être localisée à la base du crâne ou irradier vers le haut du cou.
  2. Raideur cervicale : Une raideur dans la région cervicale, en particulier lors des mouvements de rotation de la tête, peut se produire en raison de l’atteinte de l’articulation atlantoaxiale.
  3. Maux de tête : Des maux de tête, en particulier à l’arrière de la tête, peuvent être présents en raison de la tension musculaire et de l’irritation des structures autour de l’articulation atlantoaxiale.
  4. Engourdissements ou picotements : Des sensations anormales dans les bras, les épaules ou le cou peuvent se produire en raison de la compression nerveuse à la suite de l’atteinte atlantoaxiale.
  5. Problèmes d’équilibre : Une atteinte sévère peut affecter l’équilibre et la coordination en raison de l’impact sur le système nerveux.
  6. Difficultés à avaler : Dans certains cas, une atteinte atlantoaxiale peut entraîner des difficultés à avaler en raison de la proximité des structures cervicales avec la gorge.

Conclusion

En conclusion, l’attaque active du système inflammatoire associée à des troubles articulaires tels que la polyarthrite rhumatoïde engendre des altérations dévastatrices au niveau des articulations et des tissus mous. Cette inflammation conduit à un gonflement des tissus fusiformes et à une ostéoporose juxta-articulaire, créant un environnement propice à la décomposition du cartilage et de l’os. La perte résultante de ces structures essentielles peut provoquer un mauvais alignement des articulations, un rétrécissement de l’espace articulaire et même une ankylose articulaire.

La polyarthrite rhumatoïde, en tant que trouble inflammatoire chronique, demeure une énigme étiologique complexe. Elle impacte principalement les articulations synoviales, débutant souvent dans les petites articulations périphériques avant de progresser symétriquement vers les articulations proximales. La catégorisation de la maladie en précoce ou établie est basée sur la durée des symptômes.

L’aspect central de la problématique réside dans l’attaque du système immunitaire contre les tissus qui amortissent les articulations, entraînant une détérioration généralisée des articulations. Le processus, bien que mal compris, conduit à des douleurs articulaires, une perte de mobilité et, finalement, à la destruction des articulations ciblées.

Malgré les incertitudes entourant l’étiologie de la polyarthrite rhumatoïde, la recherche médicale continue de progresser dans la compréhension de cette maladie. Des efforts sont déployés pour découvrir des mécanismes spécifiques et élaborer des traitements plus ciblés, avec l’espoir de prévenir la progression de la maladie et d’améliorer la qualité de vie des patients.

Dans l’attente de ces avancées, la gestion de la polyarthrite rhumatoïde repose sur la réduction de l’inflammation, le soulagement des symptômes et la préservation de la fonction articulaire. L’approche de traitement multidisciplinaire, associant des médicaments spécifiques, une physiothérapie et une prise en charge psychologique, demeure cruciale pour offrir aux individus touchés les meilleures chances de maintenir une qualité de vie optimale malgré les défis posés par cette maladie auto-immune débilitante.

Questionnaire 1

  1. Quelle est la particularité de l’inflammation dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Elle stimule la croissance du cartilage.
    • b) Elle favorise la régénération des os.
    • c) Elle décompose le cartilage et l’os.
    • d) Elle a un impact minime sur les tissus articulaires.
    • e) Elle conduit à une ankylose articulaire.
  2. Quels sont les symptômes potentiels de l’atteinte atlantoaxiale dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Douleur cervicale, raideur, maux de tête.
    • b) Fièvre, fatigue, perte de poids.
    • c) Engourdissements, picotements, problèmes d’équilibre.
    • d) Douleur articulaire, gonflement, bosse sous-cutanée.
    • e) Raideur matinale, réduction des mouvements, craquements.
  3. Quelle est la principale cible de la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Les os longs du corps.
    • b) Les articulations cartilagineuses.
    • c) Les muscles périphériques.
    • d) Les ligaments et tendons.
    • e) Les organes internes.
  4. Qu’est-ce qui peut résulter de la perte progressive de cartilage et d’os dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Une hypertrophie synoviale.
    • b) Un rétrécissement uniforme de l’espace articulaire.
    • c) La formation d’ostéophytes.
    • d) Une augmentation de la mobilité articulaire.
    • e) Un renforcement des structures ligamentaires.
  5. Quel est l’âge le plus courant pour le développement de la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Entre 20 et 30 ans.
    • b) Entre 30 et 40 ans.
    • c) Entre 40 et 50 ans.
    • d) Entre 50 et 60 ans.
    • e) Après 60 ans.
  6. Quelles sont les articulations les plus fréquemment touchées par la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Les hanches et les genoux.
    • b) Les épaules et les coudes.
    • c) Les petites articulations des mains et des pieds.
    • d) La colonne vertébrale et les poignets.
    • e) Les articulations des orteils et des doigts.
  7. Qu’est-ce que l’instabilité atlantoaxiale peut entraîner dans la colonne cervicale?
    • a) Une ankylose articulaire.
    • b) Une subluxation atlantoaxiale.
    • c) Une formation d’ostéophytes.
    • d) Un rétrécissement de l’espace articulaire.
    • e) Une hypertrophie synoviale.
  8. Quelle est la conséquence de la formation de pannus dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Un renforcement des ligaments.
    • b) Une destruction ligamentaire, cartilagineuse et osseuse.
    • c) Une diminution de la mobilité articulaire.
    • d) Une augmentation de la densité osseuse.
    • e) Une amélioration de la fonction articulaire.
  9. Quels sont les principaux signes radiographiques de la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Ostéopénie périarticulaire, érosions osseuses, rétrécissement de l’espace articulaire.
    • b) Gonflement des tissus mous, fusion des poignets, hypertrophie synoviale.
    • c) Formation d’ostéophytes, déviation ulnaire, sclérose sous-chondrale.
    • d) Érosions marginales, subluxations articulaires, kystes sous-chondraux.
    • e) Atteinte des organes internes, nodules rhumatoïdes, fièvre.
  10. Quand est-il recommandé de faire des radiographies cervicales chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Avant tout traitement médicamenteux.
    • b) Lorsqu’ils ressentent des douleurs cervicales.
    • c) Avant toute intervention chirurgicale.
    • d) Régulièrement pour détecter une instabilité atlantoaxiale.
    • e) Uniquement en cas de symptômes graves.

Réponses:

  1. c
  2. a
  3. b
  4. b
  5. c
  6. c
  7. a
  8. b
  9. a
  10. d

Questionnaire 2

  1. Qu’est-ce que le pannus dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Une formation d’ostéophytes.
    • b) Une hypertrophie synoviale.
    • c) Une déviation ulnaire.
    • d) Une subluxation articulaire.
    • e) Une ankylose articulaire.
  2. Comment se caractérise la polyarthrite rhumatoïde au niveau des articulations des mains?
    • a) Par une flexion des articulations interphalangiennes.
    • b) Par une hyperextension des articulations métacarpophalangiennes.
    • c) Par une déformation en boutonnière.
    • d) Par une déviation radiale des doigts.
    • e) Par une réduction des mouvements des poignets.
  3. Quelle est la différence entre la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose en termes d’apparition?
    • a) La polyarthrite rhumatoïde se développe rapidement, tandis que l’arthrose est progressive.
    • b) L’arthrose se développe rapidement, tandis que la polyarthrite rhumatoïde est progressive.
    • c) Les deux se développent de manière progressive.
    • d) Les deux se développent de manière soudaine.
    • e) Aucune différence significative dans leur apparition.
  4. Quel est le principal facteur de risque environnemental associé à la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) L’hérédité.
    • b) Les changements hormonaux.
    • c) Le tabagisme.
    • d) Les infections virales.
    • e) L’âge.
  5. Comment l’instabilité atlantoaxiale peut-elle être évaluée radiographiquement?
    • a) Par la mesure de la pression intra-articulaire.
    • b) Par la détection d’érosions osseuses.
    • c) Par l’analyse de la densité minérale osseuse.
    • d) Par la mesure de l’intervalle atlanto-dentaire.
    • e) Par la visualisation des nodules rhumatoïdes.
  6. Quels sont les symptômes classiques de la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Douleur articulaire, faiblesse musculaire, raideur matinale.
    • b) Fièvre, fatigue, engourdissements.
    • c) Douleur lombaire, réduction des mouvements, maux de tête.
    • d) Gonflement des tissus mous, craquements articulaires, bosse sous-cutanée.
    • e) Perte de poids, difficultés à avaler, raideur cervicale.
  7. Quel type d’articulations est principalement affecté par la polyarthrite rhumatoïde de la colonne vertébrale?
    • a) Les articulations costovertebrales.
    • b) Les articulations interapophysaires.
    • c) Les articulations sacro-iliaques.
    • d) Les articulations intervertébrales.
    • e) Les articulations costovertébrales.
  8. Quelle est la différence entre la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose en termes de cible anatomique?
    • a) La polyarthrite rhumatoïde affecte principalement les os, tandis que l’arthrose cible les articulations.
    • b) La polyarthrite rhumatoïde cible les articulations, tandis que l’arthrose affecte principalement les os.
    • c) Les deux affectent les os de manière similaire.
    • d) Les deux ciblent principalement les muscles.
    • e) Aucune différence significative dans leur cible anatomique.
  9. Comment la polyarthrite rhumatoïde est-elle catégorisée en termes de durée des symptômes?
    • a) Précoce (moins de six mois), établie (plus de six mois).
    • b) Aiguë (moins de six mois), chronique (plus de six mois).
    • c) Initiale (moins de six mois), avancée (plus de six mois).
    • d) Légère (moins de six mois), sévère (plus de six mois).
    • e) Aucune catégorisation basée sur la durée des symptômes.
  10. Quelle est la conséquence potentielle de l’érosion osseuse dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Renforcement des os.
    • b) Formation d’ostéophytes.
    • c) Diminution de la mobilité articulaire.
    • d) Perte complète du cartilage.
    • e) Augmentation de la densité minérale osseuse.

Réponses:

  • 11. b
  • 12. c
  • 13. a
  • 14. c
  • 15. d
  • 16. a
  • 17. b
  • 18. b
  • 19. a
  • 20. d

Questionnaire 3

  1. Qu’est-ce que le pannus dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Une formation d’ostéophytes.
    • b) Une hypertrophie synoviale.
    • c) Une déviation ulnaire.
    • d) Une subluxation articulaire.
    • e) Une ankylose articulaire.
  2. Comment se caractérise la polyarthrite rhumatoïde au niveau des articulations des mains?
    • a) Par une flexion des articulations interphalangiennes.
    • b) Par une hyperextension des articulations métacarpophalangiennes.
    • c) Par une déformation en boutonnière.
    • d) Par une déviation radiale des doigts.
    • e) Par une réduction des mouvements des poignets.
  3. Quelle est la différence entre la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose en termes d’apparition?
    • a) La polyarthrite rhumatoïde se développe rapidement, tandis que l’arthrose est progressive.
    • b) L’arthrose se développe rapidement, tandis que la polyarthrite rhumatoïde est progressive.
    • c) Les deux se développent de manière progressive.
    • d) Les deux se développent de manière soudaine.
    • e) Aucune différence significative dans leur apparition.
  4. Quel est le principal facteur de risque environnemental associé à la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) L’hérédité.
    • b) Les changements hormonaux.
    • c) Le tabagisme.
    • d) Les infections virales.
    • e) L’âge.
  5. Comment l’instabilité atlantoaxiale peut-elle être évaluée radiographiquement?
    • a) Par la mesure de la pression intra-articulaire.
    • b) Par la détection d’érosions osseuses.
    • c) Par l’analyse de la densité minérale osseuse.
    • d) Par la mesure de l’intervalle atlanto-dentaire.
    • e) Par la visualisation des nodules rhumatoïdes.
  6. Quels sont les symptômes classiques de la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Douleur articulaire, faiblesse musculaire, raideur matinale.
    • b) Fièvre, fatigue, engourdissements.
    • c) Douleur lombaire, réduction des mouvements, maux de tête.
    • d) Gonflement des tissus mous, craquements articulaires, bosse sous-cutanée.
    • e) Perte de poids, difficultés à avaler, raideur cervicale.
  7. Quel type d’articulations est principalement affecté par la polyarthrite rhumatoïde de la colonne vertébrale?
    • a) Les articulations costovertebrales.
    • b) Les articulations interapophysaires.
    • c) Les articulations sacro-iliaques.
    • d) Les articulations intervertébrales.
    • e) Les articulations costovertébrales.
  8. Quelle est la différence entre la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose en termes de cible anatomique?
    • a) La polyarthrite rhumatoïde affecte principalement les os, tandis que l’arthrose cible les articulations.
    • b) La polyarthrite rhumatoïde cible les articulations, tandis que l’arthrose affecte principalement les os.
    • c) Les deux affectent les os de manière similaire.
    • d) Les deux ciblent principalement les muscles.
    • e) Aucune différence significative dans leur cible anatomique.
  9. Comment la polyarthrite rhumatoïde est-elle catégorisée en termes de durée des symptômes?
    • a) Précoce (moins de six mois), établie (plus de six mois).
    • b) Aiguë (moins de six mois), chronique (plus de six mois).
    • c) Initiale (moins de six mois), avancée (plus de six mois).
    • d) Légère (moins de six mois), sévère (plus de six mois).
    • e) Aucune catégorisation basée sur la durée des symptômes.
  10. Quelle est la conséquence potentielle de l’érosion osseuse dans la polyarthrite rhumatoïde?
    • a) Renforcement des os.
    • b) Formation d’ostéophytes.
    • c) Diminution de la mobilité articulaire.
    • d) Perte complète du cartilage.
    • e) Augmentation de la densité minérale osseuse.

Réponses:

  1. b
  2. d
  3. a
  4. c
  5. d
  6. a
  7. b
  8. e
  9. c
  10. d

Références

  1. Pujalte GG, Albano-Aluquin SA. Differential Diagnosis of Polyarticular Arthritis. Am Fam Physician. 2015 Jul 01;92(1):35-41. [PubMed]2.
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  3. Murphy LB, Sacks JJ, Helmick CG, Brady TJ, Barbour KE, Hootman JM, Boring MA, Moss S, Guglielmo D, Theis KA. Arthritis Prevalence: Which Case Definition Should Be Used for Surveillance? Comment on the Article by Jafarzadeh and Felson. Arthritis Rheumatol. 2019 Jan;71(1):172-175. [PMC free article] [PubMed]4.
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  8. Li R, Hatcher JD. StatPearls [Internet]. StatPearls Publishing; Treasure Island (FL): May 29, 2023. Gonococcal Arthritis. [PubMed]9.
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  10. Oliviero F, Galozzi P, Ramonda R, de Oliveira FL, Schiavon F, Scanu A, Punzi L. Unusual Findings in Synovial Fluid Analysis: A Review. Ann Clin Lab Sci. 2017 May;47(3):253-259. [PubMed]11.
  11. Ibrahim M, Suzuki A, Yamada K, Takahashi S, Yasuda H, Dohzono S, Koike T, Nakamura H. The relationship between cervical and lumbar spine lesions in rheumatoid arthritis with a focus on endplate erosion. J Spinal Disord Tech. 2015 Apr;28(3):E154-60. [PubMed]12.
  12. Hassan S. Overview of musculoskeletal ultrasound for the clinical rheumatologist. Clin Exp Rheumatol. 2018 Sep-Oct;36 Suppl 114(5):3-9. [PubMed]13.
  13. Mitran C, Barbulescu A, Vreju FA, Criveanu C, Rosu A, Ciurea P. Musculoskeletal Ultrasound in Early Rheumatoid Arthritis – Correlations with Disease Activity Score. Curr Health Sci J. 2015 Jul-Sep;41(3):213-218. [PMC free article] [PubMed]